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5 mai 2025
Politique
ALLIANCE, BASSIROU DIOMAYE ENVOIE UNE DÉLÉGATION CHEZ BOUGANE
La délégation était composée de El Malick Ndiaye (chargé de la Com de l’ex Patstef), du député Ayib Daffé (mandataire de Ousmane Sonko), de Yacine Fall ( vice présidente ex Pastef).
Le candidat Bassirou Diomaye Faye veut ratisser large. Après avoir accueilli plusieurs candidats recalés dans sa coalition, le célèbre détenu du Cap manuel continue à tisser sa toile. Aujourd’hui il a envoyer une délégation restreinte chez l’ex candidat Bougane Guèye Dany pour solliciter son soutien à la présidentielle de février 2024.
La délégation était composée de El Malick Ndiaye (chargé de la Com de l’ex Patstef), du député Ayib Daffé (mandataire de Ousmane Sonko), de Yacine Fall ( vice présidente ex Pastef).
Et selon nous sources, le leader de Guem Sa Bopp donnera sa réponse samedi prochain. En clair il Bougane Gueye Dany va se déterminera sur le soutien qu’il apportera au candidat désigné de commun accord avec les membres de sa coalition.
La liste des candidats recalés qui ont rejoint Bassirou Diomaye Faye s’alonge chaque jour. Aujourd’hui, c’est l’ancien maire de Saint Louis et candidat recalé pour la présidentielle de 2024 qui a rejoint le candidat Diomaye..
La liste des candidats recalés qui ont rejoint Bassirou Diomaye Faye s’alonge chaque jour. Aujourd’hui, c’est l’ancien maire de Saint Louis et candidat recalé pour la présidentielle de 2024 qui a rejoint le poulain d'Ousmane Sonko.
Cheikh Bamba Dièye est désormais aux cotés d’autres candidats comme Cheikh Tidiane Dièye, Aminata Touré, Aïda Mbodj, Charles Emile Ciss, Seydina Oumar Touré, Mary Tew Niane, Cheikh Dieng, Amsatou Sow Sidibé et Cheikh Oumar Diagne.
DES CANDIDATS S’ENGAGENT À APPLIQUER LES CONCLUSIONS DES ASSISES NATIONALES ET DE LA CNRI
Neuf des 20 candidats autorisés à concourir à la présidentielle ont signé, mardi, le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique », matérialisant par ce biais leur engagement moral à mettre en application les conclusions des Assises nationales
Neuf des 20 candidats autorisés à concourir à la présidentielle du 25 février 2024 ont signé, mardi, à Dakar, le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique », matérialisant par ce biais leur engagement moral à mettre en application les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions.
Les candidats Boubacar Camara, Mamadou Lamine Diallo, Thierno Alassane Sall, Khalifa Ababacar Sall et Cheikh Tidiane Dièye, ont personnellement signé ce pacte.
D’autres candidats se sont fait représenter à cette cérémonie. Il s’agit de Bassirou Diomaye Faye, Malick Gakou, Anta Babacar Ngom et Serigne Mboup. Des mandataires ont signé à leur place.
« L’application des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions, permettra d’avoir des institutions fortes, gage de bonne gouvernance démocratique », a martelé Dior Fall Sow.
Parlant au nom des initiateurs de ce pacte d’engagement, l’ancienne procureure est d’avis que l’application de ces textes consensuels aurait dû connaitre une effectivité »depuis longtemps ».
Les Assises nationales du Sénégal font référence à des consultations citoyennes organisées entre le 1er juin 2008 et le 24 mai 2009, en vue de trouver « une solution consensuelle, globale, efficace et durable » aux problèmes auxquels le pays faisait face dans plusieurs domaines (éthique, politique, économique, sociale et culturel).
La Commission nationale de réforme des institutions, mis en place quelques années plus tard, en 2023, a produit un rapport portant sur un catalogue de mesures censées renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit, l’équilibre des pouvoirs, l’indépendance de la justice, les libertés publiques, etc.
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POUR UNE GOUVERNANCE CONFORME AUX ASSISES
Pour renforcer l'État de droit et les institutions, 12 candidats à la présidentielle ont solennellement paraphé mardi un Pacte de mise en œuvre des conclusions des Assises et des recommandations de la CNRI. Un engagement historique pour un Sénégal nouveau
Ce mardi après-midi s'est tenue à Dakar une cérémonie majeure : la signature solennelle d'un Pacte national pour une bonne gouvernance démocratique par les principaux candidats à l'élection présidentielle de février 2024. Organisé par la Coalition de la société civile pour l'application des conclusions des Assises Nationales et des recommandations de la CNRI, cet événement a réuni une douzaine de prétendants à la magistrature suprême, dont Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dieye, Mahammed Boun Abdallah Dionne, Bassirou Diomaye Faye, Serigne Mboup, Khalifa Ababacar Sall, Thierno Alassane Sall et Rose Wardini, Malick Gackou entre autres.
L'objectif de ce Pacte est d'engager formellement les candidats sur les principales conclusions issues des Assises Nationales de 2008 et de la Commission nationale de réforme des institutions, concernant la construction d'un Etat de droit, la sauvegarde des institutions et le renforcement de la cohésion sociale. "Ces thématiques correspondent directement à ce sur quoi nous nous étions mis d'accord et qui devait placer notre pays sur une belle rampe", a déclaré Khalifa Ababacar Sall.
Lors de la cérémonie, les candidats ont pris des engagements forts. Thierno Alassane Sall s'est ainsi engagé à "mettre en place une équipe pluridisciplinaire" chargée de rédiger "les meilleurs textes pour le Sénégal" dans un délai maximal de 24 mois. Il a également promis un "mécanisme de suivi évaluation" trimestriel des avancées. De son côté, Mamadou Lamine Diallo a insisté sur le fait que "l'appliquer est une nécessité pour ce pays", qualifiant cet événement "d'historique".
Dior Sow Fall, membre de plateforme de la plateforme de la société civile iniatrice de l'initiative et présidente de séance s'est réjouie de cette "belle cérémonie" durant laquelle "déjà 12 candidats ont signé le pacte." Soit plus de la moitié des 20 candiats en lice pour le scrutin présidentiel. Elle a néanmoins rappelé l'importance du "respect des engagements" et la nécessité "d'assurer le suivi". Cette initiative inédite pourrait marquer un tournant dans le débat public en amont de l'élection présidentielle.
Reste à voir si ces engagements pour une "bonne gouvernance démocratique" se concrétiseront une fois l'un de ces candidats investi à la tête de l'État.
LE RPD/DEFKO SOUTIENT LE CANDIDAT QUI SERA DÉSIGNÉ PAR LE LACOS
Le candidat qui sera désigné par la coalition LACOS nous semble être l'une des rares forces politiques capables de réaliser la troisième alternance tant attendue par la majorité des Sénégalais
Dans un communiqué, le Président Rassemblement Populaire pour le Développement /DEFKO de M. Doudou Sidibé a décidé de soutenir le le candidat qui sera désigné par le LACOS.
"L'immobilisme et la neutralité ne sont nullement des options pour notre parti Rassemblement Populaire pour le développement (RPD/DEFKO). Après de larges consultations au sein du parti et des discussions avec des représentants du LACOS (Leaders alliés à Ousmane Sonko), notre parti RPD/DEFKO a décidé de soutenir le candidat qui sera désigné par la coalition LACOS, car il nous semble être l'une des rares forces politiques capables de réaliser la troisième alternance tant attendue par la majorité des Sénégalais.
Notre soutien n'est soumis à aucune condition. Nous souhaitons juste le changement pour un Sénégal stable et prospère. Le progrès démocratique, économique, social et technologique est inéluctable. Nous avons bon espoir que le Projet économique et social commun que propose le LACOS et son application au lendemain de la victoire permettra au Sénégal de prendre définitivement son envol" indique le communiqué.
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PRÉSIDENTIELLE 2024, IDY RENFORCE SA COALITION
A quelques jours de l’ouverture de la Campagne électorale, Idrissa Seck renforce sa coalition. Lundi il a signé un protocole d’accord avec plusieurs coalitions qui ont décidé de le soutenir.
A quelques jours de l’ouverture de la Campagne électorale, Idrissa Seck renforce sa coalition. Lundi il a signé un protocole d’accord avec plusieurs coalitions qui ont décidé de le soutenir en Direction de la prochaine présidentielle.
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LE CNRA FIXE LES RÈGLES DU JEU AVEC UN TEMPS D’ANTENNE DE 3 MINUTES PAR CANDIDAT
Cette démarche vise à assurer une équité et une transparence dans le processus électoral, permettant ainsi à chaque candidat de présenter ses idées de manière égale devant le public.
En anticipation de la campagne présidentielle du 4 février, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a organisé une réunion de coordination. Les représentants des partis politiques et les responsables de la RTS ont participé à cette rencontre stratégique.
L’ordre de passage des candidats a été soigneusement établi, avec un temps d’antenne fixé à 3 minutes pour chaque postulant.
Cette démarche vise à assurer une équité et une transparence dans le processus électoral, permettant ainsi à chaque candidat de présenter ses idées de manière égale devant le public.
SEIZE MILITANTS DE L’EX-PASTEF LIBÉRÉS
Le vent de libération qui avait soufflé depuis quelques mois au tribunal de grande instance hors classe de Dakar ne s’affaiblit pas. Après Serigne Bara Ndiaye et Cie, une nouvelle vague de militants et sympathisants d'Ousmane Sonko ont recouvré la liberté
Le vent de libération qui avait soufflé depuis quelques mois au tribunal de grande instance hors classe de Dakar ne s’affaiblit pas. Après Serigne Bara Ndiaye et Cie, une nouvelle vague de militants et sympathisants de Ousmane Sonko ont recouvré, hier, la liberté. Ils sont, au total, 16 individus à avoir bénéficié d’une liberté provisoire accordée par le juge d’instruction en charge de leurs dossiers. Ils sont constitués en deux groupes, l’un composé de jeunes interpelés depuis mars 2023 et l’autre des individus arrêtés en janvier 2024.
Dans le premier lot, figurent Daour Sèye, Mouhamed Bachir Fall, Mouhamed Lo, Karamba Sané, Oumar Camara, Khalidou Ndao, Lamine Niass, Alassane Diouf, Bocar Badiane, Mamadou Sow et Ibrahima Guèye. Ces derniers ont été interpelés, puis placés sous mandat de dépôt le 21 mars 2023. Détenus entre les chambres numéro 01, 02, 03, 04, 13, 41 et 43, à la prison de Rebeuss, ils ont bouclé neuf mois de détention. A l’instar d’autres individus toujours entre les mains de Dame justice, ils ont été interpelés lors des va-et-vient de leur leader, Ousmane Sonko, entre le tribunal de grande instance hors classe de Dakar et son domicile, à la cité Keur Gorgui. C’était dans le cadre de ses dossiers l’opposant à Adji Sarr, qui l’accusait de «viols répétés et menaces de mort» et à Mame Mbaye Niang, qui l’avait trainé en justice pour «diffamation».
Dans le deuxième groupe, figurent huit individus. Il s’agit de Mamadou Sow, Badara Diatta, Mouhamed Sow, Amadou Fam, Serigne Ahmed Mbacké et Ils ont été interpelés, puis placés sous mandat de dépôt consécutivement les 03, 10, 15, 16 et 24 janvier 2024. Ils étaient détenus dans les chambres numéro 02, 12, 24, 30 et 31 de la prison de Rebeuss.
L'INTÉGRATION SOUS-RÉGIONALE MENACÉE
En prenant le risque de rompre les liens avec la Cedeao de manière unilatérale et non planifiée, les juntes du Sahel fragilisent l'édifice régional à un moment clef de son histoire, marquée par la montée des périls sécuritaires
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 30/01/2024
Alors que les tensions sont déjà vives au Sahel, marqué par la progression des groupes djihadistes, les régimes militaires issus des coups d'État au Mali, au Burkina Faso et au Niger pourraient mettre en péril plus de trente années de coopération régionale en Afrique de l'Ouest.
En effet, selon une dépêche de l'Agence France Presse (AFP), leur décision conjointe de se retirer de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) "prend le risque de compromettre la libre circulation et repousse le retour des civils au pouvoir" dans ces pays.
Créée en 1975, la Cedeao s'est imposée comme un pilier majeur d'intégration politique, économique et sécuritaire dans la région. Elle garantit notamment aux ressortissants des 15 États membres de circuler librement et de s'établir dans les pays de la communauté.
Or les coups d'État militaires survenus successivement au Mali en 2020 et 2021, au Burkina Faso en janvier 2022, puis au Niger en avril dernier, ont suscité la ferme désapprobation de la Cedeao. Celle-ci a imposé de lourdes sanctions économiques au Mali et au Niger, et menacé même d'une intervention armée dans ce dernier pays.
Le dialogue est aujourd'hui rompu entre l'organisation ouest-africaine et les nouveaux régimes de Bamako, Ouagadougou et Niamey. Ces derniers, qui se sont regroupés au sein de l'Alliance des États du Sahel (AES), accusent la Cedeao d'agir sous l'influence de "puissances étrangères", en premier lieu l'ancienne puissance coloniale française.
Pourtant, les militaires s'étaient engagés à céder le pouvoir aux civils après des périodes de transition courtes, avec des élections prévues au Mali et au Burkina Faso en 2024. Mais ils souhaitent désormais allonger les transitions, arguant de la lutte contre le terrorisme, au risque de "s'éterniser dans les fauteuils présidentiels", selon le quotidien ivoirien Le Patriote.
Au-delà de la remise en cause des échéances électorales, le retrait des trois pays de la Cedeao menace concrètement la liberté de circulation et d'établissement des ressortissants ouest-africains dans la sous-région. Si l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) garantit aussi des échanges fluides, les conséquences seront plus importantes aux frontières du Niger et du Nigeria, géant économique qui n'appartient pas à cette union.
Sur le plan géostratégique, cette fragmentation accrue de l'espace régional "n’est pas une bonne nouvelle pour la stabilité" selon l'expert Fahiraman Rodrigue Koné, alors que les groupes armés progressent au Sahel. Les critiques des trois régimes contre le franc CFA laissent par ailleurs craindre qu'ils ne quittent aussi l'Uemoa, remettant en cause de nombreux acquis de coopération.
En somme, en prenant le risque de rompre les liens avec la Cedeao de manière unilatérale et non planifiée, les juntes du Sahel fragilisent l'édifice régional à un moment clef de son histoire, marquée par la montée des périls sécuritaires. Leurs stratégies divergentes pourraient accélérer le processus de partition de l'espace ouest-africain.
LES DEPUTES LIBERAUX EXPOSENT LES MOTIFS D’UN REPORT
Dans leurs motifs, les députés libéraux ont mis sur la table des arguments qui se rapprochent de ceux de l’article 52 qui donne au chef de l’Etat les pleins pouvoirs
Le Pds est vent debout contre une Présidentielle sans son leader. Il a demandé et obtenu la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire qui sera installée ce mercredi. Dans leurs motifs, les députés libéraux ont mis sur la table des arguments qui se rapprochent de ceux de l’article 52 qui donne au chef de l’Etat les pleins pouvoirs. Le président Sall va-t-il sauter sur cette occasion ?
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a exposé ses motifs hier pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire contre l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Et la plénière est convoquée ce mercredi. En attendant, les députés libéraux disent détenir des preuves «sur la base d’un faisceau d’indices concordants» que les deux magistrats, Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, «ont des connexions douteuses avec certains candidats et se trouvent manifestement dans une situation de conflits d’intérêts». Ils disent constater «les conflits d’intérêts, les parentés et amitiés entre certains magistrats du Conseil constitutionnel et des membres influents de Benno bokk yaakaar», mais aussi «la volonté manifeste d’écarter tous candidats susceptibles d’entraver le projet de confiscation du pouvoir par Amadou Ba, le Premier ministre en fonction». C’est pourquoi, estiment Lamine Thiam et Cie, la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire est «nécessaire pour faire la lumière sur cette décision, afin d’enquêter particulièrement sur les conflits d’intérêts, les avantages et les soupçons de corruption et collusion de certains membres de cette juridiction avec des candidats en lice».
Le Pds «offre» à Macky des éléments de l’article 52
Macky Sall va-t-il recourir à ses pouvoirs exceptionnels et repousser l’élection présidentielle ? La question est agitée surtout en cette période où la juridiction chargée des élections est mise à rude épreuve. L’article 52 de la Constitution dispose : «Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou des institutions est interrompu, le président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels. Il peut, après en avoir informé la Nation par un message, prendre toute mesure tendant à rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions et à assurer la sauvegarde de la Nation...» Justement, dans ses motifs, les parlementaires du Pds vise cet article 52 redouté par ces temps qui courent, ce qui semble se justifier par le «plaisir» curieux du pouvoir de soutenir cette initiative des Libéraux. «Cette situation, au-delà de constituer une entorse grave au processus électoral, est de nature à écorner gravement l’image de notre pays, à mettre en danger la nation, la démocratie sénégalaise et l’intégrité de l’élection présidentielle, source d’une instabilité politique et institutionnelle graves de nature à compromettre le fonctionnement régulier des institutions de la République et de caractériser une menace grave et immédiate sur nos institutions», soutiennent les Libéraux.