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5 mai 2025
Politique
TEMPS D’ANTENNE A LA RTS, VOICI L’ORDRE DE PASSAGE DES 20 CANDIDATS
La campagne électorale pour la présidentielle du 25 février 2024 sera officiellement lancée, le dimanche 4 février. Durant 21 jours, les 20 candidats en lice sillonneront les 46 département dupays à la rencontre des Sénégalais pour briguer leurs suffrages
La campagne électorale pour la présidentielle du 25 février 2024 sera officiellement lancée, le dimanche 4 février. Durant 21 jours (du dimanche 4 février à 00 heure au vendredi 23 février à minuit) les 20 candidats en lice sillonneront les 46 départements du pays à la rencontre des Sénégalais pour briguer leurs suffrages. Ils bénéficieront également d’un temps d’antenne à la télévision nationale, la RTS, pour convaincre les électeurs.
Lors d’une réunion tenue, ce lundi 29 janvier au siège du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), le temps quotidien réservé à chaque candidat a été déterminé de même que l’ordre de passage fixé par tirage au sort, comme suit :
Les 10 premiers candidats qui passent pour l’enregistrement le vendredi
1- Idrissa Seck
2- Amadou Ba
3- Habib Sy
4- Thierno Alassane Sall
5- El Hadji Malick Gakou
6- Daouda Ndiaye
7- Mamadou Lamine Diallo
8- El Hadji Mamadou Diao
9- Anta Babacar Ngom
10- Serigne Mboup
Les 10 derniers candidats qui passent à l’enregistrement le samedi
11- Aly Ngouille NDIAYE
12- Bassirou Diomaye Faye
13- Cheikh Tidiane DIEYE
14- Dethié Fall
15- Alioune Mamadou Dia
16- Rose Wardini
17- Pape Djibril Fall
18- Khalifa Ababacar Sall
19- Mohamed Boune Abdallah Dionne
20 -Boubacar Camara
DES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE CONTRE TOUT REPORT DE LA PRESIDENTIELLE DU 25 FEVRIER
La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) se dit opposée à tout report de la présidentielle prévue le 25 février prochain, en dépit de certains « manquements » constatés dans la gestion du processus électoral.
Dakar, 30 jan (APS) – La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) se dit opposée à tout report de la présidentielle prévue le 25 février prochain, en dépit de certains « manquements » constatés dans la gestion du processus électoral.
Dans une déclaration rendue publique lundi, à Dakar, ces acteurs de la société civile ont évoqué des « manquements » dans la conduite du processus électoral, déplorant par exemple « la confusion des rôles entre l’administration et le Conseil constitutionnel, l’incapacité de la justice de faire respecter les décisions prises par ses propres juridictions, le manque de transparence dans la gestion du fichier électoral, etc. ».
Mais ces « manquements », disent-ils, ne peuvent justifier à leurs yeux un report de la prochaine présidentielle.
« En dépit des manquements notés, peut-on lire dans cette déclaration, force est de reconnaitre que le calendrier électoral et les délais légaux ont jusqu’ici été respectés ». « La DGE [direction générale des élections], voire l’administration, n’a pas exprimé son incapacité à l’organisation matérielle du scrutin », font-ils valoir.
Ils se disent par ailleurs « surpris » qu’un parti dont le candidat a vu son dossier de candidature rejeté, initier une enquête parlementaire contre deux membres du Conseil constitutionnel « soupçonnés d’avoir été corrompus ».
« Ces agissements pourraient, si l’on n’y prend garde, déboucher sur la perte de crédibilité du Conseil constitutionnel, des contestations postélectorales, le recul de la démocratie et de l’État de droit », préviennent-ils.
Les 23 organisations regroupées au sein de la Synergie des organisations de la société civile pour la sauvegarde de la paix (SOS/Paix) ont en outre formulé des recommandations en six points, pour une meilleure gestion du processus électoral.
Elles demandent aux autorités concernées de rendre publique la carte électorale, d’assurer la sécurité des candidats et de respecter les dispositions de l’article LO130 du Code électoral.
Les organisations concernées insistent également sur le respect de la séparation des pouvoirs, l’accès équitable aux médias publics et le respect du droit des citoyens à l’information et à l’accès à l’Internet.
PLUS DE 3400 CARTES D’ELECTEURS EN SOUFFRANCE DANS LE DEPARTEMENT DE DIOURBEL
Plus 3400 cartes d’électeurs n’ont pas encore été retirées dans le département de Diourbel, a-t-on appris, de Maguette Diouck, préfet dudit département.
Diourbel, 30 jan (APS) – Plus 3400 cartes d’électeurs n’ont pas encore été retirées dans le département de Diourbel, a-t-on appris, de Maguette Diouck, préfet dudit département.
« Dans le département de Diourbel, nous avions reçu 7525 cartes d’électeurs et à ce jour nous avons déjà distribué 4037, il reste 3488 cartes à distribuer », a dit lundi M. Diouck lors d’un entretien accordé à l’APS.
»Dans la commune de Diourbel, il y a 1128 cartes d’électeurs à distribuer et le nombre de cartes le plus important en souffrance dans la région, se trouve dans l’arrondissement de Ndoulo, département de Diourbel », a-t-il précisé.
Il appelé les populations à aller récupérer leurs cartes pour pouvoir accomplir leur devoir civique le jour du scrutin. » Le retrait des cartes d’électeurs, a-t-il rappelé, se poursuit jusqu’à la veille du scrutin présidentiel, à 00h ».
Concernant la carte électorale, il a indiqué que le département de Diourbel, compte 152 lieux de vote et 294 bureaux de vote pour 124483 électeurs.
« Les établissements scolaires du département pourront abriter ces bureaux de vote en toute sécurité pour permettre aux électeurs d’accomplir leur devoir civique », a-t-il assuré.
Selon lui, « l’administration est en train de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que l’élection présidentielle du 25 février puisse se dérouler dans la sérénité ».
L'APR RAPPELLE SON ATTACHEMENT AUX INSTITUTIONS RÉPUBLICAINES
Alors que la commission d'enquête agite l'actualité, le principal parti de la majorité présidentielle sort de sa réserve pour défendre le principe de la séparation des pouvoirs
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 30/01/2024
L'Alliance Pour la République (APR), parti politique sénégalais dirigé par le président Macky Sall, a publié ce 29 janvier 2024 un communiqué dans lequel elle réitère son attachement aux principes fondamentaux de la République.
Cette prise de parole intervient alors que des élus de l'opposition ont annoncé leur volonté de mettre en place une commission d'enquête parlementaire suite à la publication de la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle du 25 février prochain par le Conseil constitutionnel.
Pour l'APR, "notre modèle républicain fond sur la séparation des pouvoirs et le respect des institutions qui constituent le socle de la stabilité et du vivre ensemble dans notre pays", a déclaré son Secrétaire Exécutif National. Le parti au pouvoir rappelle avec "force et solennité" son attachement à ces principes fondamentaux.
Soucieuse de "promouvoir l'Etat de droit et la démocratie", comme prévu dans ses statuts, l'APR "appelle tous nos compatriotes au respect des principes fondamentaux du respect des institutions, de la séparation des pouvoirs".
Le communiqué réitère par ailleurs "au président de la République, Macky Sall, son engagement déterminé ainsi que son soutien sans faille dans sa mission de garantir la sécurité, la stabilité et la préservation de la République".
Enfin, l'APR exhorte "tous les militants et sympathisants à consolider l'élan unitaire et solidaire" autour du candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba, en vue d'une "victoire éclatante" le 25 février.
COMMISSION D’ENQUETE PARLEMENTAIRE, LES DEPUTES CONVOQUES POUR MERCREDI
Les choses avancent à grands pas du côté de l’Assemblée nationale à propos de la proposition de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire déposée par le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement.
Les choses avancent à grands pas du côté de l’Assemblée nationale à propos de la proposition de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire déposée par le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement.
En effet, après les réunions de la conférence des présidents et de la commission des Lois de l’institution parlementaire, les députés sont convoqués en plénière, ce mercredi 31 janvier 2024, pour l’examen du projet de résolution.
Les députés libéraux, qui accusent certains juges constitutionnels de «connexions douteuses » et de « conflits d’intérêts » suite à la publication de la liste des 20 candidats retenus pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, ont initié cette démarche en vue, selon eux, d’éclairer les conditions d’élimination de leur candidat Karim Wade de la course.
Mais ces graves accusations et cette saisie de l’Assemblée nationale continuent, depuis lors, de susciter de vives réactions. L’Union des magistrats sénégalais a précisé, à travers un communiqué, qu’«aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat » se fondant ainsi sur le principe de séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice.
Mais en attendant d’y voir plus clair, le juge Cheikh Ndiaye, un des personnalités judiciaires citées dans cette affaire, a porté plainte devant le Parquet de Dakar pour pour outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice », entre autres infractions.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL SE DÉFEND DES ACCUSATIONS DE CORRUPTION
Les Sages dénoncent des accusations "déstabilisatrices, menaçantes pour la paix publique" et préviennent : ils feront face à ceux qui veulent ébranler l'institution et ses missions constitutionnelles
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/01/2024
Des membres du Conseil constitutionnel font face à de graves accusations « de corruption, conflits d'intérêts et connexions douteuses » émanant d'un groupe de députés. Ces derniers ont demandé et obtenu la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire pour faire la lumière sur les conditions d'irrecevabilité de certaines candidatures à l'élection présidentielle de février 2024.
Dans un communiqué publié ce lundi 29 janvier 2024, le Conseil constitutionnel tient à préciser plusieurs points. Tout d'abord, en vertu de l'article 88 de la Constitution, il exerce le pouvoir judiciaire de manière indépendante des pouvoirs législatif et exécutif. Ses décisions se fondent uniquement sur la Constitution et les lois, et non sur des pressions extérieures, comme le précise le communiqué.
Par ailleurs, le Conseil constitutionnel siège en formation collégiale de sept membres pour prendre ses décisions. Ses membres tiennent à ce que "toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions". Ils dénoncent le caractère "de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique" de ces accusations.
Enfin, le Conseil constitutionnel affirme son engagement à poursuivre ses missions prévues par la Constitution, dans le respect des principes de "rigueur et de transparence" qui le guident. Ses membres n'hésiteront pas à faire face aux conséquences de telles accusations infondées, selon le communiqué signé de son président et de l'ensemble des sept membres.
CHEIKH TIDIANE DIÈYE APPORTE SON SOUTIEN À BASSIROU DIOMAYE FAYE
Renonçant à sa propre candidature, le leader d’Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg promet de se battre sans relâche avec le candidat désigné par Sonko, pour la victoire de leur projet politique souverainiste à la présidentielle
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/01/2024
Le candidat à l'élection présidentielle Cheikh Tidiane Dièye a annoncé sur sa page Facebook apporter son soutien au candidat Bassirou Diomaye Faye, choisi par Ousmane Sonko.
Dans sa déclaration publiée ce lundi 29 janvier 2024, Cheikh Tidiane Dièye affirme que "la loyauté et la constance qui ont toujours commandé [son] action politique et citoyenne [l']autorisent à faire mien, avec fierté et responsabilité, le choix fait par le Président Ousmane Sonko". Il considère que "le triomphe du projet [souverainiste, refondateur, patriotique et panafricaniste] vaut tous les sacrifices" et qu'il faut "aimer notre cher Sénégal d'un amour sans limite pour comprendre le sens de [sa] décision".
Cheikh Tidiane Dièye indique avoir "décidé de battre campagne aux côtés de [leurs] équipes patriotiques et de tous ceux qui œuvreront pour la chute du système qui gouverne et pille le Sénégal depuis trop longtemps". Selon lui, "ce choix donnera plus de lisibilité à [leur] campagne électorale et aux électeurs".
Il conclut en invitant "tous les électeurs sénégalais, d'ici et de la diaspora, tous les sympathisants et amis, à se mobiliser pour la victoire du projet au soir du 25 février 2024" et appelle "l'Etat du Sénégal à libérer, sans délai, le candidat Bassirou Diomaye Faye afin qu'il fasse valoir son droit de battre campagne".
VIDEO
LA BOUSSOLE DU PROCHAIN PRÉSIDENT EXPLIQUÉE
Président de la République, si on est préoccupé que par l’intérêt supérieur du Sénégal, on ne devrait pas rejeter le pacte de Bonne Gouvernance, ce condensé des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la CNRI proposé aux candidats
Ce 30 janvier 2024, les candidats à la Présidentielle sénégalaise sont invités à prendre l'engagement solennel d'endosser et d'appliquer le Pacte de Bonne Gouvernance tiré du rapport des Assises nationales de 2009 ainsi que des conclusions de la Commission nationale de réformes des institutions (CNRI).
Face aux journalistes, l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum qui est au cœur de cette remise en selle des Assises nationales avec d'autres acteurs de la société civile, résume ce dont il est question après avoir présenté le projet récemment aux candidats. Lesquels ont répondu à l'invitation du Collectif des associations Sursaut citoyen, Demain Sénégal et Présence chrétienne.
En effet, les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des Institutions (CNRI) apparaissent sans nul doute comme un travail de référence incontournable pour tout dirigeant qui aspire à sortir le pays du sous-développement.
Si le prochain président et ceux qui le précéderont ne sont mus que par l'intérêt supérieur de ce pays, ils ne peuvent gouverner en faisant abstraction de ce travail monumental réalisé par toutes les composantes de la société sénégalaise.
C’est dans ce cadre qu’en perspective de la prochaine présidentielle du 25 février, ce collectif de la société civile cité, plus travaille à faire adopter un pacte de Bonne Gouvernance aux différents candidats après une série de rencontres autour des conclusions des Assises et des recommandations de la CNRI.
Ce mardi, sera la cérémonie consacrée à la signature. Lors de la dernière conférence, 8 candidats ont déjà donné leur accord d'endosser le Pacte et fait des contributions pour que soit amélioré le document.
Quand bien même le Pacte n'aurait rien de contraignant, il est prévu un mécanisme de suivi et d'évaluation de l'application de ce travail dans la gouvernance de la prochaine classe dirigeante par le Collectif des associations citoyennes.
LIBÉRATION DE BASSIROU DIOMAYE, CE QU'EN DIT LE MINISTRE DE LA JUSTICE
À moins d’une semaine du début de la campagne électorale, des voix s’élèvent pour demander la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat à la Présidentielle de 2024.
iGFM - (Dakar) À moins d’une semaine du début de la campagne électorale, des voix s’élèvent pour demander la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat à la Présidentielle de 2024. Ministre de la Justice, Mme Aïssata Tall Sall s‘est exprimée sur la question sur la Rts. Elle évoque les possibilités.
«La liberté provisoire est organisée par la loi. Dans quelles conditions devrait-on être amenés à demander une liberté provisoire? Pas parce qu’on est candidat. Parce que la loi dit : voilà, quand on est en prison, c’est la condition qu’il faut remplir pour obtenir la liberté provisoire. Peut-être que parce qu’on est candidat, avec ces conditions là, ça devient impérieux de l’obtenir.
Mais cela dit, celui qui décide de la liberté provisoire, c’est le Juge. Ce n’est pas ministre de la Justice. Ce n’est pas l’administration. Donc c’est le Juge qui est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander et le Juge refuse comme le procureur peut ne pas demander et il accepter.
Donc tout revient au Juge. Il appartient aux avocats de ce candidat de s’organiser s’ils veulent demander la liberté provisoire, de démontrer au Juge que cela est indispensable et de solliciter la mesure. Si le Juge l’accepte, même si moi Garde des Sceaux je refuse, il en sera ainsi. Si le Juge le refuse, même si moi Garde des Sceaux je le veux, c’est le refus qui va prévaloir.»
"Le Président qu’il le veuille ou pas, c’est ce que le Juge a décidé qui va s’appliquer..."
«Est-ce que vous pensez que dans l’état où nous sommes, le président de la République, par sa seule parole, et elle est forte la parole du président, peut sortir un détenu de prison ? ce n’est pas possible. Il faut une procédure. Et la procédure c’est quoi ? Comme je l’ai dit, ce n'est ni le procureur, ni le ministre de la Justice.
C’est le Juge d’instruction qui mis Bassirou Diomaye Faye sous mandat de dépôt. C’est à lui de lever le mandat de dépôt. C’est aux avocats, comme l’a rappelé le président à si bon droit, de faire la démarche et de convaincre le Juge que dans les circonstances om nous sommes, il doit pouvoir bénéficier de la Liberté Provisoire. Si le Juge est convaincu de cela, le Président qu’il le veuille ou qu’il le veuille pas, c’est ce que le Juge a décidé qui va s’appliquer.»
PDS/FRANCE EXIGE LE REPORT DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
PDS/France demande au groupe parlementaire Liberté-Démocratie-Changement «de déposer dans les plus brefs délais une motion de censure contre le "spécialiste des coups tordus et principal parrain du conseil constitutionnel Amadou Ba"
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et la coalition Karim 2024 sont en train de tout faire afin que Karim Wade, éliminé, puisse être réintégré sur la liste des candidats à la présidentielle. Ainsi, après la proposition d’une enquête parlementaire par leurs députés, les libéraux de France se sont fendus d’un communiqué pour demander l’arrêt du processus électoral et le report de la présidentielle.
A les en croire,«depuis le coup d’Etat électoral du samedi 20 Janvier perpétré par le Conseil constitutionnel, la tenue d’élections inclusives, libres, démocratiques et transparentes s’est fondamentalement éloignée de notre cher pays qui jadis était la vitrine en matière de compétition électorale en Afrique».
Ainsi, pour ces Libéraux de France, il n’est pas question de tenir le scrutin dans ces conditions. «A la lumière de tous ces manquements qui ternissent l’image de notre Pays, la fédération du PDS/France exige et sans ambiguïté l’arrêt immédiat du processus électoral et le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ce report permettra d’avoir des élections inclusives et transparentes avec une « évaluation du système de contrôle des parrainages et la restauration du président Karim Meissa Wade dans ses droits bafoués par des juges aux ordres », indique le communiqué.
Par ailleurs, la fédération du PDS/France demande au groupe parlementaire Liberté-Démocratie-Changement «de déposer dans les plus brefs délais une motion de censure contre le spécialiste des coups tordus et principal parrain du conseil constitutionnel Amadou Ba ».