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1 mai 2025
Santé
LES CAS GRAVES EN HAUSSE
Les hôpitaux déjà sous pression, le Sénégal connait une hausse des cas graves pris en charge en réanimation. Ils sont 56 ce matin, contre 43 hier selon le bulletin épidémiologique de ce samedi, 24 juillet
Les hôpitaux déjà sous pression, le Sénégal connait une hausse des cas graves pris en charge en réanimation. Ils sont 56 ce matin, contre 43 hier. A côté, une légère baisse des nouveaux cas et des décès est répertoriée par le bulletin épidémiologique de ce samedi, 24 juillet.
Sur 3 248 échantillons, 712 sont revenus positifs, contre 1 041 hier, soit un taux de positivité de 21,92%.
Il s’agit de 118 contacts suivis, aucun cas importé et 591 issus de la transmission communautaire. Pour un total de 426 cas dans la capitale sénégalaise, le département de Dakar, épicentre de la pandémie, en recense 215 contre 132 pour Rufisque, 45 pour Guédiawaye, 27 pour Pikine, 07 pour Keur Massar.
Les autres régions en comptent 168 ce matin dont 36 à Thiès, 31 à Touba, 21 à Saint-Louis, 19 à Kaolack, 10 à Diourbel, 08 à Ziguinchor, 07 à Podor, 05 à Khombole, 04 à Joal, à Pété et à Richard-Toll, 03 à Matam, à Mbour et à Mékhé, 02 à Kolda, à Louga, 0 Sakal et à Tivaouane, 01 à Dioffior et à Oussouye.
275 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre 56 cas graves pris en charge en réanimation.
05 décès supplémentaires ont été enregistrés hier vendredi, 23 juillet.
À ce jour, 56 573 cas ont été déclarés positifs, dont 44 886 guéris, 1 269 décédés et donc 10 417 sous traitement.
Par ailleurs, hier vendredi, 2 570 personnes ont été vaccinées, portant le nombre total à 625 510.
LE PERIL «JEUNES»
Cette troisième vague est caractérisée par la présence du variant Delta qui touche les jeunes. Beaucoup de jeunes sont dans les Cte et vont même en cas graves
Quelques heures après la réception des 151 mille 200 doses Johnson & Johnson, le gouvernement a effectué le dispatching des vaccins au niveau des centres de santé et commencé leur acheminement vers l’intérieur du pays. C’est une façon de remettre la machine à vaccination en marche après des jours de tensions pour faire face à une troisième vague qui frappe surtout les jeunes.
Pris à la gorge par l’explosion des cas, le ministre de la Santé et l’action sociale accélère le rythme vaccinal. Sans traîner les pieds, Abdoulaye Diouf Sar a officiellement lancé hier, au Centre de santé Philipe Maguilène Senghor de Yoff, les opérations d’administration du vaccin Johnson & Johnson. Juste 48 h après la réception de ce don des Etats-Unis pour appuyer la campagne de vaccination du Sénégal avec 151 mille 200 doses. Et le déploiement sur toute l’étendue du territoire a déjà démarré. C’est une façon de lancer une course contre la contamination en attendant l’arrivée de nouveaux vaccins promis par le Président Sall. «Ce don est arrivé dans un contexte où les Sénégalais demandaient les vaccins. Je me réjouis de cette prise de conscience nationale, car les Sénégalais ont compris que c’est la solution pour stopper la contamination. J’encourage cette grande mobilisation et pousse les populations à venir se faire vacciner. Nous sommes dans un contexte extrêmement favorable…», explique Abdoulaye Diouf Sarr. Aujourd’hui, le variant indien n’épargne pas les moins âgés qui ont longtemps cru qu’ils pouvaient être à l’abri de complications avec des formes graves du Covid-19. Pour l’heure, il n’y a pas de statistiques, mais la situation semble être la même partout dans le monde.
En France, le taux d’incidence des 20-29 ans a augmenté de 16 points avec 52 cas positifs pour 100 mille personnes de cette même tranche d’âge. Il dit : «Que tous les gens aillent se faire vacciner ! Il suffit juste d’avoir 18 ans parce qu’il faut se rendre compte que nous sommes dans une troisième vague caractérisée par la présence du variant Delta qui touche les jeunes. Beaucoup de jeunes sont dans les Cte et vont même en cas graves.» C’est la refonte de la stratégie vaccinale qui concerne quasiment tous les citoyens. Alors qu’à l’aube de la campagne, la stratégie de nationale vaccination contre le Covid-19 visait dans une première étape à assurer la vaccination d’au moins 90% des cibles prioritaires, constituées du personnel de santé, des sujets âgés d’au moins 60 ans, des sujets présentant des comorbidités, mais aussi des personnes, de par leur fonction ou mode de vie sont plus exposées que le reste de la population générale. La deuxième phase du plan de vaccination vise «au moins 90% de la population globale restante dans un délai qui ne doit pas dépasser le premier trimestre de 2022». Préoccupé par la poussée de la pandémie, Abdoulaye Diouf Sarr ne cache pas son inquiétude : «Il faut se lever comme un seul homme pour stopper la contamination parce que la progression est exponentielle et n’est pas proportionnelle à la capacité litière que nous avons. Ce qui peut nous sauver, c’est en respectant les mesures barrières et d’accélérer la vaccination.» Jusqu’ici, seules 622 mille 940 personnes ont été vaccinées.
Distribution des doses Johnson & Johnson
Evidemment, la situation reste explosive comme l’a confirmé le bulletin épidémiologique du ministère de la Santé et de l’action sociale d’hier avec 8 décès enregistrés, montrant la létalité de cette troisième vague. Sur 2 953 tests réalisés, 1 041 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 35,25%. Il s’agit de 155 contacts et 886 cas issus de la transmission communautaire. On compte dans le département de Dakar 581 (cas), 97 à Rufisque, 24 à Guédiawaye, 12 à Keur Massar et 7 à Pikine. Soit un total cumulé de 721 nouvelles infections dans la région de Dakar.
En outre, les régions de Thiès et Diourbel restent toujours dans la zone rouge. Il faut savoir que 257 patients ont été déclarés guéris alors que 43 cas graves sont pris en charge en réanimation. Depuis le début de la pandémie, 55 mille 861 cas ont été déclarés positifs dont 44 mille 611 guéris, 1 264 décédés et 9 985 sous traitement.
MEME LES CLINIQUES SONT DEBORDEES
Face à l’augmentation considérable des cas de coronavirus et des décès liés à la maladie, les professionnels de la santé craignent une situation apocalyptique du fait du débordement des hôpitaux, du manque d’oxygène, etc.
Face à l’augmentation considérable des cas de coronavirus et des décès liés à la maladie, les professionnels de la santé craignent une situation apocalyptique du fait du débordement des hôpitaux, du manque d’oxygène, etc. Les cliniques privées qui doivent servir d’alternatives sont déjà envahies par des patients atteints de la covid19. Mais sans soutien, ces structures redoutent de laisser des plumes dans le combat contre le virus.
« Si vous arrivez à garder la tête froide quand tout le monde perd la sienne, c’est que vous n’avez pas très bien compris la situation. » Cette assertion semble malheureusement décrire l’attitude des populations sénégalaises qui visiblement appliquent la politique de l’autruche, malgré la multiplication des cas de coronavirus sur l’étendue du territoire national, en Afrique et dans le monde. Autrement dit, le comportement des Sénégalais a mis et continue de mettre le virus dans de très bonnes conditions pour se propager dans les régions, départements, villes et quartiers du Sénégal. Il constitue un véritable coup de pouce au variant Delta qui poursuit tranquillement son chemin, avec une augmentation vertigineuse du nombre de contaminations. D’où l’installation de la troisième vague de covid-19 dans le pays, dont les conséquences se font déjà ressentir chez les professionnels de la santé. Si certains d’entre eux dénoncent toujours des lenteurs dans le paiement de leurs indemnités après avoir servi dans un Centre de traitement épidémiologique (CTE) lors de la deuxième vague, d’autres blouses blanches craignent le pire dans les jours et les semaines à venir.
Selon des sources concordantes, les choses commencent à empirer dans les structures sanitaires. En plus des problèmes d’oxygène soulignés récemment par Pr. Moussa Seydi, d’autres médecins signalent que des CTE ont été ouverts dans la précipitation, du fait du débordement des hôpitaux, sans que toutes les conditions ne soient réunies. Craignant que les bâtiments destinés à recevoir les patients atteints de coronavirus ne deviennent des mouroirs si les autorités ne prennent pas les devants, ces médecins invitent l’Etat à se donner les moyens pour leur permettre de faire correctement leur travail pour sauver le maximum de vies possible.
Pour eux, les 9 985 patients sous traitement que compte le Sénégal ne sont rien par rapport à ce qui attend le pays, justifiant leur prévision par l’insouciance des populations et l’absence de décisions fortes des autorités étatiques pour stopper la chaîne de contaminations. Réputées être des endroits où la petite bourgeoisie se rend pour bénéficier de soins de qualité, loin des tracas dans les structures de santé publiques, les cliniques privées font face elles aussi à certaines difficultés.
Confrontées parfois à une pénurie d’oxygène, leurs blocs sont souvent transformés en salles d’hospitalisation. Il leur arrive même par altruisme et devoir de patriotisme de prendre en charge des patients sous oxygène alors que ces derniers n’ont pas d’argent pour payer leurs frais d’hospitalisation. Mais le pire dans tout cela, dénoncent ceux qui travaillent dans ces cliniques, c’est qu’aucune mesure n’est prise pour permettre au privé de se joindre au combat contre la covid-19 sans y laisser des plumes.
LA COVID-19 ET LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL À LA UNE
Dakar, 24 juil (APS) – La pandémie de Covid-19 et les dernières décisions du Conseil constitutionnel sont au menu des quotidiens reçus samedi à l’APS.
Dans sa livraison du jour, L’As met en exergue ‘’la proportion inquiétante’’ de la Covid-19 avec 28 décès et 2288 nouvelles contaminations enregistrés en 3 jours et note que ‘’même les cliniques sont débordées’’.
Le journal cite le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr qui fait savoir que ‘’beaucoup de jeunes sont dans les centres de traitement des épidémies (CTE) et en cas graves’’.
A ce propos, Le Quotidien parle de ‘’péril +jeunes+’’ à cause des ‘’ravages’’ provoqués par le variant delta dans cette frange de la population.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré avoir recensé 1.041 nouvelles contaminations de Covid-19 et 8 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures.
Depuis le début de l’épidémie sur son territoire, le Sénégal a officiellement dénombré 55.861 cas positifs au nouveau coronavirus. Parmi les personnes ayant déjà contracté le virus 44.611 ont depuis recouvré la santé, 1.264 en sont mortes et 9.985 sont encore sous traitement.
S’agissant de l’évolution de la pandémie sur le territoire national, L’Observateur constate que Dakar, Mbour, Thiès, Mbacké et Saint-Louis ‘’sont ces départements à forts taux de contamination’’.
Le journal annonce que le ministre de la Santé a procédé vendredi au lancement de la vaccination avec le vaccin Johnson.
Les quotidiens reviennent largement sur la réaction de l’opposition après le rejet de ses recours par le Conseil constitutionnel qu’elle avait saisi suite aux modifications apportées aux Code pénal et de procédure pénal dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et au Code électoral. Toutefois, elle avait estimé que la juridiction ne pouvait pas délibérer faute de quorum.
En effet, le Conseil Constitutionnel est composé actuellement de quatre (4) membres sur sept. Un membre est décédé le 03 janvier 2021 et pour les deux autres nommés le 26 juin 2015, leur mandat de 6 ans, non renouvelable, a pris fin le 25 juin 2021.
Selon L’As, ‘’la composition du Conseil constitutionnel créé la polémique’’ étant donné que la juridiction ‘’ne peut délibérer qu’en présence de tous ses membres, sauf empêchement temporaire de trois d’entre eux au plus, dûment constaté par les autres membres’’.
Vox Populi note que ‘’les Sages et leur président sont accusés d’usurpation de pouvoirs présidentiels’’.
Dans Sud Quotidien, le député Cheikh Bamba Dièye soutient que ‘’le Conseil constitutionnel s’est réuni en toute illégalité pour rejeter notre recours’’.
Le M2D (opposition) dénonce cette décision dans Le Quotidien, estimant que ‘’les juges démontrent leur allégeance à un homme plutôt qu’aux lois’’.
ABDOULAYE DIOUF SARR INVITE LES JEUNES DE 18 ANS A SE FAIRE VACCINER
Le Sénégal traverse péniblement la troisième vague de la pandémie du coronavirus. La courbe grimpe de manière vertigineuse avec des cas de Covid dont la particularité reste l’infection de la jeunesse, plus touchée.
Les autorités sanitaires sénégalaises ont réceptionné mardi 20 juillet dernier 151.200 doses du vaccin Johnson & Johnson, un don du gouvernement des Etats Unis d’Amérique. Profitant de l’occasion, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a invité les jeunes, avec ou sans comorbidités, à aller se faire vacciner.
Le Sénégal traverse péniblement la troisième vague de la pandémie du coronavirus. La courbe grimpe de manière vertigineuse avec des cas de Covid dont la particularité reste l’infection de la jeunesse, plus touchée. Avec le variant indien, Delta, la situation semble échapper aux acteurs de la riposte qui font le plaidoyer pour le respect des gestes barrières dont le port de masque, le lavage des mains, le respect de la distanciation physique, mais aussi la vaccination. Mardi dernier, le Sénégal a réceptionné 151.200 doses de vaccins anti-Covid Johnson & Johnson dans un contexte de la troisième vague marqué par une pénurie des vaccins AstraZeneca et Sinopharm. Il s'agit d'un don du gouvernement américain dans le cadre de la coopération bilatérale. Pour ce nouveau vaccin, il se fera en une prise contrairement au deux premiers présents au Sénégal dont il faut deux doses pour être protéger du coronavirus.
Face à cette nouvelle acquisition, le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a appelé tous les sénégalais âgés de 18 ans avec ou sans comorbidités à aller se faire vacciner afin de stopper l’évolution de la troisième vague. « Les jeunes sont les plus touchés dans cette nouvelle vague et ces derniers développent des formes graves. Il nous faut travailler ensemble avec l’implication de tous dans le respect des mesures barrières et la vaccination pour gagner le combat » a déclaré Diouf Sarr mardi dernier dans un entretien diffusé à la télévision nationale du Sénégal.
Revenant sur les personnes en attente de leur seconde dose de vaccin à cause de la pénurie, le ministre de la santé a déclaré : « il faut attendre l’arrivée de nouvelles doses d’AstraZeneca. Il n’y a pas de problème si on dépasse le temps. Il faut comprendre que la date indiquée pour la prise de la seconde dose est la plus minimale. Donc il n’y a pas d’incident ».Et de rappeler : « on ne peut pas prendre une dose avec un vaccin et la seconde avec un autre vaccin ».Le ministre a aussi rappelé l’arrivée des autres vaccins pour la semaine prochaine dont Sinopharm et AstraZeneca.
CORONAVIRUS : 8 DÉCÈS ET 1.041 NOUVELLES INFECTIONS ANNONCÉS
Dakar, 23 juil (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré avoir recensé 1.041 nouvelles contaminations de Covid-19 et 8 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures.
Les nouvelles infections ont été détectées à partir de tests virologiques réalisés sur un échantillon de 2.953 individus, correspondant à un taux de positivité de 35, 25 %, rapporte le bulletin épidémiologique quotidien du ministère de la Santé.
Il souligne que parmi les nouvelles personnes infectées, 155 étaient des cas contacts qui étaient suivis par les services sanitaires, les 866 autres étant issus de la transmission communautaire.
Dakar et sa région continuent d’enregistrer le plus grand nombre de patients dont la source de contamination est méconnue des autorités sanitaires.
C’est ainsi que 581 cas issus de cette forme de contamination ont été localisés dans le département de Dakar, 97 dans celui de Rufisque, 24 à Guédiawaye, 12 à Keur Massar et 7 à Pikine.
Le reste des nouveaux cas communautaires a été répertorié dans les villes et régions de l’intérieur du pays avec 38 à Saint-Louis, 35 à Thiès, 24 à Touba, 18 à Tivaouane, 4 à Dahra et à Mbour, 3 à Bignona, autant à Dioffior et Diouloulou.
Dans la ville de Kolda 2 ont été enregistrés tandis qu’un cas a été détecté dans chacun des localités de Matam, Oussouye et Ranérou.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé la guérison de 257 patients et déploré le décès de 8 autres.
Depuis le début de l’épidémie sur son territoire, le Sénégal a officiellement dénombré 55.861 cas positifs au nouveau coronavirus.
Parmi les personnes ayant déjà contracté le virus 44.611 ont depuis recouvré la santé, 1.264 en sont mortes et 9.985 sont encore sous traitement.
S’agissant de la vaccination, 622.940 personnes ont au moins reçu une dose de vaccin depuis le 23 février dernier, date à laquelle une campagne de vaccination a été lancée dans le pays.
MACKY SALL FAIT UN APPEL DU PIED AUX FORCES VIVES
Face à la recrudescence de la pandémie de la Covid-19, avec l’apparition de plusieurs variants, tel que celui plus contagieux appelé Delta, la seule alternative reste sans équivoque la vaccination, à côté des gestes barrière.
Face à la recrudescence de la pandémie de la Covid-19, avec l’apparition de plusieurs variants, tel que celui plus contagieux appelé Delta, la seule alternative reste sans équivoque la vaccination, à côté des gestes barrière. Pour ce faire, le chef de l’Etat, Macky Sall, en présentant ses vœux de Tabaski à la communauté musulmane, a fait appel aux chefs religieux, coutumiers, à la société civile, aux politiques pour une vaste campagne de vaccination.
C’est à partir de sa résidence, sise à Mermoz que le chef de l’Etat, Macky Sall s’est adressé à la communauté musulmane et aux compatriotes sénégalais, à l’occasion de la fête de Tabaski, célébrée par la majeure partie des musulmans du Sénégal, le mercredi 21 juillet dernier. Le discours de vœux de bonne fête de Tabaski a été plus teinté par la poussée de la pandémie de la Covid-19 et la lutte qu’il faudrait mener pour venir à bout de ce virus, surtout avec son variant Delta, plus contagieux.
En effet, le président Sall a saisi l’occasion, encore une fois de plus, pour appeler à la mobilisation de tous. «Je voudrais encore une fois lancer un appel pour dire que ce combat contre la covid-19 est un combat national. C’est le combat de tous et de chacun pour vaincre la maladie. Cela est à notre portée», a-t-il estimé, non sans faire un appel du pied à l’ensemble des forces vives de la Nation. «Je salue l’initiative des chefs religieux, des chefs coutumiers, de la société civile, des politiques pour que la communauté, dans sa diversité, puisse continuer à se mobiliser pour le respect des gestes barrières et surtout pour une vaste campagne de vaccination», a-t-il fait savoir. Car, il reste persuader qu’au-delà du respect des gestes barrières comme moyens pour combattre efficacement la pandémie, «l’autre alternative reste la vaccination».
Profitant de l’occasion, il a informé de l’acquisition de lots de vaccins de la part des partenaires comme la France, la Chine et les Etats Unis d’Amérique. Mieux, fera-t-il savoir, avec les Initiatives COVAX et AVAX, le Sénégal aura plusieurs millions de doses. Cela, non sans inviter aux uns et aux autres à continuer de respecter les gestes barrières, le port du masque, le lavage des mains, mais également éviter les rassemblements.
J M DIATTA
COVID-19 : LE PRÉSIDENT SALL RÉITÈRE SON APPEL À LA VIGILANCE FACE AU VARIANT DELTA
Dakar, 21 juil (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a de nouveau réitéré mercredi son appel à une plus grande vigilance face à la recrudescence de la COVID-19 notamment favorisée par l’apparition de nouveaux variants dont celui appelé Delta.
"Je voudrais, une fois de plus, lancer un appel à l’ensemble de nos compatriotes et aux hôtes étrangers qui vivent parmi nous, plus que jamais nous devons redoubler de vigilance. Nous avons été résilients pendant la première et la seconde vague. Il nous faut persévérer dans les mêmes formes", a-t-il dit dans des propos rapportés par la Télévision nationale.
S’adressant à la nation depuis son domicile à l’occasion de la célébration de l’Aïd-el-kébir, il a fait observer que cette fête intervient dans des "circonstances particulières (...), marquées par la recrudescence de la pandémie de COVID-19 avec une nouvelle poussée".
Une poussée "caractérisée par l’apparition de plusieurs variants, mais surtout du variant Delta, avec une contagion élevée", a fait valoir le chef de l’Etat.
Selon lui, dans ces conditions, il n’y a guère d’autres solutions que le respect des gestes barrières auquel il a appelé les populations.
Macky Sall a aussi exhorté ces dernières au port obligatoire de masque et au lavage systématique des mains, non sans les inviter à éviter le plus possible les rassemblements.
"L’autre alternative, c’est la vaccination. Au-delà des acquisitions réalisées par notre gouvernement, des pays partenaires nous ont gratifiés d’un certain nombre de lots importants de vaccins", a indiqué Macky Sall.
Il a cité la Chine, les Etats-Unis, la France et surtout l’initiative COVAX, une collaboration mondiale dont l’objectif est d’accélérer la mise au point et la fabrication de vaccins contre la COVID-19 et d’en assurer un accès juste et équitable, à l’échelle mondiale.
L’initiative Covax est codirigée par l’Alliance Gavi, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Macky Sall a annoncé l’arrivée bientôt de nouvelles doses de vaccins dans le cadre du programme AVAT (African Vaccine Acquisition Trust), mise en place par l’Union africaine avec le soutien de la Banque mondiale.
Le "combat contre le nouveau coronavirus est un combat de tous et de chacun’’, qui "est à notre portée", a insisté le président de la République.
Il a salué les initiatives prises par des chefs religieux, chefs coutumiers, membres de la société civile, acteurs politiques et différentes composantes de la communauté nationale, dans le cadre e la sensibilisation le respect des gestes barrières et surtout l’adhésion à la campagne de vaccination contre le Covid-19.
RISQUE DE NON MAÎTRISE DE LA MALADIE
En tournée, ce mardi, dans les CTE des hôpitaux Aristide le Dantec, Dalal Diam et Diamniadio, Diouf Sarr appelle les populations à une prise de conscience collective
Abdoulaye Diouf sonne l’alerte. Même si la situation est, jusqu’ici maitrisable, le ministre de la Santé et l’Action estime qu’elle pourrait déborder si les nouvelles contaminations, causées par le virant Delta, continuent à grimper.
En tournée, ce mardi, dans les CTE des hôpitaux Aristide le Dantec, Dalal Diam et Diamniadio, Diouf Sarr appelle les populations à une prise de conscience collective. « Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour stopper le virus. Mais, nous avons besoin d’une contribution citoyenne de tous les Sénégalais pour qu’on n’arrive pas à un point de non maitrise de la situation. Autrement dit, si tous les jours on se retrouve avec plus de 1000 cas, nous allons être dans une situation où ça va être extrêmement difficile de prendre en charge tout le monde. D’autant que, au fur et à mesure que les cas augmentent, les cas graves également s’accroissent et il y a une corrélation avec les cas de décès. Donc, il est important d’avoir une maitrise globale de la situation et de dire que tout le monde est concerné », a-t-il déclaré.
Pour lui, l’Etat, le président de la République en premier, est en train de tout mettre en œuvre pour faire une prise en charge systématique de tous les besoins liés à la riposte. C’est ce qui justifie les sommes injectées dans la lutte. « Sur un montant prévisionnel de 64 milliards de F CFA, l’Etat a mis 105 milliards pour prendre en charge les patients depuis le début de la Covid-19. Nous avons loué des hôtels pour y interner des contacts, la facture d’oxygène est très salée, mais on a payé pour prendre en charge les malades. Nous allons continuer de faire le maximum. Mais, nous lançons un appel à tous les Sénégalais à se mobiliser pour lutter contre le variant Delta. Parce que, sa croissance est exponentielle », lance le ministre de la Santé.
TABASKI 2021 SANS RISQUES : QUELQUES RAPPELS DE CONSEILS
Comme de coutume depuis 15 ans, ces quelques rappels utiles à bien célébrer en ces 20 et 21 Juillet 2021, la Tabaski au Sénégal. A côté des rites et aspects cultuels, cette grande fête est marquée par d’abondants repas, avec notamment, et pendant plusieurs jours, une très importante consommation de viande par les populations. Ceci comporte des avantages et des inconvénients.
Parmi les avantages, il est notable que l’alimentation de la majorité des Sénégalais s’enrichira de protéines animales et autres ressources nutritionnelles végétales et autres. Il se trouve que c’est aussi une période d’abus qui ne sont pas sans conséquences. Le mode de cuisson préféré des Sénégalais est la grillade au feu de bois ou la friture dans l’huile ou dans des graisses animales.
Dans le premier cas l’excès de cuisson, en plus de détruire les protéines contenues dans la viande, entraine la formation de dérivés carbonés qui sont nocifs pour le tube digestif et sont incriminés dans plusieurs maladies de l’œsophage, de l’estomac et des intestins. Dans le deuxième mode de cuisson, on a une ingestion exagérée de produits gras, riches en cholestérol et graisses insaturées, concourant à la surcharge des artères, à l’obésité et leurs conséquences à terme (hypertension, problèmes cardio-vasculaires, cérébraux, rénaux et autres). Sachez que la viande contient déjà en elle du gras et du sel.
Trop en rajouter conduit donc à des excès nocifs. Si vous êtes friands d’épices, utilisez-en en mixtures mélangées naturelles. Proscrivez donc cubes et bouillons du commerce, censés « relever le goût » et qui contiennent des résidus de poissons (…!), du sel (en plus de ce que vous utilisez) et du glutamate qui est un puissant neurotransmetteur que l’on n’a pas besoin d’ajouter dans l’alimentation humaine, car naturellement fabriqué par les cellules du cerveau aux taux physiologiques utiles.
Son excès est neurotoxicologiquement incriminé, sur le long terme, dans plusieurs processus pathologiques neurologiques cérébraux. Il est recommandé de consommer avec modération la viande fraiche de mouton (ou tout autre animal, par ailleurs). Il est utile d’accompagner ces repas carnés avec beaucoup de végétaux (légumes et fruits) dont les fibres et la cellulose contribuent à une meilleure digestion.
Après ce genre de repas de Tabaski, et même tous les jours, comportant du gras, il est plutôt recommandé de boire du chaud (infusions, thés, kinkéliba ou autres liquides chauds) et d’éviter de boire tout de suite du frais. Cette bonne habitude est un des excellents moyens de réduire le taux de cholestérol dans l’organisme car, ce faisant, on liquéfie les graisses et accélère leur migration rapide hors des zones digestives d’où l’organisme les absorbe massivement (estomac et premières portions des intestins). Si on n’a pas du chaud, il faut boire avant le repas et/ou au plus tôt 20 à 30 minutes après, en privilégiant l’eau à température ambiante et en évitant les boissons industrielles sucrées et les liquides frais. En outre, la viande et surtout les abats et autres viscères, sont transformés en divers dérivés biologiques parmi lesquels l’acide urique.
Cet acide circulant tout naturellement dans le sang, peut parfois dépasser les limites admises par l’organisme (70 grammes par litre) et provoquer la ‘goutte’. La goutte est une maladie articulaire très douloureuse commençant par le gros orteil et diffusant progressivement à tout le squelette. Mobiliser l’organisme par de la marche est aussi une bonne résolution à prendre.
L’actualité indique aussi le rappel des mesures barrières anti-covid à l’intérieur de la famille et la limitation significative des visites et autres ziarras. Utilisez le téléphone ; cela n’altérera point votre louable intention, vous protégera et protégera les autres. Si vous devez utiliser les services de professionnels pour dépecer votre mouton, veillez à leur lavage de mains et application de gels avant de rentrer chez vous et au port de masques tout le temps de l’exécution de leurs tâches.
Ces quelques attitudes raisonnables et simples peuvent contribuer à éviter de transformer la fête de Tabaski en source de nuisances sanitaires à court et à long termes pour vous et votre famille.