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3 mai 2025
Société
par Oumou Wane
FOUTA TAMPI OU FOUTA FOFTI ?
Tout le monde n’est pas « fatigué » dans le Fouta, tant pis pour ceux qui le croient. Faire du bruit pour rien, n’empêchera pas le peuple du Fouta de témoigner son attachement au président de la République sur la terre de ses ancêtres
En tournée économique dans le Fouta, dans le Sénégal des profondeurs, le président de la République Macky Sall poursuit son périple à travers le pays, pour aller au contact de la nation et prendre le pouls des Sénégalais. Si ce “tour du Sénégal des territoires” est une façon pour lui d’évaluer les investissements publics réalisés et d’engager de nouveaux programmes de développement territorial, ses adversaires politiques y voient surtout une tournée de campagne, alors que se profilent dans 7 mois des élections régionales.
Macky Sall connaît le Sénégal et il connaît les Sénégalais ; il ne triche pas avec eux. Mais que voulez-vous ? La politique s’active, quand l’activiste s’indigne ! Certes, que l’opposition vent debout y voit des arrière-pensées électorales est une chose, mais que ces activistes très politisés, ces gens pour qui la violence fait partie des modes d’action et qui participent à la dégradation du climat social, viennent gâcher la fête des Foutankés est inacceptable. Quand je parle d’activistes, je ne parle pas bien sûr de ces quelques brassards rouges qui interpellent légitimement le président au sujet de quelques frustrations. D’ailleurs, le président ne s’y est pas trompé, n’hésitant pas à faire arrêter son cortège pour les écouter et diligenter leurs requêtes.
Dans le Fouta-Toro, ce territoire du nord-est du Sénégal qui borde le fleuve éponyme, Macky Sall n’a laissé aucune chance à ses adversaires lors de l’élection présidentielle, avec 93,32 % des suffrages, en compilant les résultats du département de Podor et de la région de Matam.
Alors qui sont ces activistes « Fouta Tampi », qui demandent à notre président de ne pas venir s’il ne veut subir une humiliation ? Toujours les mêmes deux pelés et trois tondus, me semble-t-il. Ce militantisme exacerbé et déraciné prêt à braver la loi, morcelle réellement le pays et atomise le lien social.
Leur seul but est de n’accorder aucun répit au président Macky Sall, de mettre la pression sur le régime. Leur seul combat serait de le pousser à quitter le pouvoir. Quelle utopie !
Mais loin de toute cette agitation, le chef de l'État en tournée dans cette région qu'il affectionne, ne vient pas les mains vides écouter les doléances des Sénégalais. En termes d'infrastructures, le président a réalisé beaucoup d'équipements dans le cadre du désenclavement de l'Ile à Morphil. Il a aussi posé la première pierre pour la réalisation du tronçon Boubé-Gnandane, celle de la route de Diattar-Alwar… « Et ceci vient en appoint à l'ensemble du désenclavement qui a été réalisé dans le département de Podor. Plus de 413 kilomètres de routes et pour plus de 180 milliards investis dans le département », se réjouit Mansour Faye, le ministre des infrastructures.
Je vous le dis, tout le monde n’est pas « fatigué » dans le Fouta, tant pis pour ceux qui le croient, car au contraire, ici beaucoup veulent encore parler d’avenir dans un esprit apaisé. J’en veux pour preuve la doléance de Baaba Maal à Macky Sall : « Une université qui porte le nom d’El Hadji Oumar Tall dans le Fouta». Fièrement, l’artiste a porté la voix de la jeunesse du Fouta devant le chef de l’État Macky Sall qui a bien saisi la requête du natif de Podor. A en croire l’artiste foutanké, le meilleur moyen d’aider la jeunesse, c’est de lui offrir une éducation capable de garantir à celle-ci un avenir radieux.
Donc les activistes peuvent « reprendre la rue » vers des locales qu’ils promettent « sous haute tension », cela n’empêchera pas le chef de l’État d’inaugurer plusieurs infrastructures routières, éducatives, sanitaires et de lancer des travaux dans divers secteurs. Faire du bruit pour rien, n’empêchera pas non plus le peuple du Fouta de témoigner son attachement à l'endroit du président de la République sur la terre de ses ancêtres, et ni le Sénégal de marcher vers son émergence.
Fofti *: apaisé…
LA BARRE DES 42 000 CAS POSITIFS FRANCHIE
Le Sénégal vient de franchir la barre des 42 000 cas déclarés positifs au coronavirus depuis mars 2020. Mais, ce lundi, 14 juin, le constat est fait que les chiffres ont chuté après une inquiétante montée surtout des cas communautaires
Le Sénégal vient de franchir la barre des 42 000 cas déclarés positifs au coronavirus depuis mars 2020. Mais, ce lundi, 14 juin, le constat est fait que les chiffres ont chuté après une inquiétante montée surtout des cas communautaires. Sur 1326 tests réalisés, 25 nouveaux cas sont signalés, soit un taux de positivité de 1,59%. Le bulletin épidémiologique de ce lundi, 14 juin, rapporte huit contacts suivis, contre 15 hier, et 17 issus de la transmission communautaire, contre 31 hier.
Quinze cas communautaires sont recensés à Dakar dont deux aux Maristes et un à la Cité Aïnoumady, à la Cité Sonatel, à Dakar-Plateau, à Grand-Yoff, à Guédiawaye, à la Gueule Tapée, à Keur Massar, à Liberté 6, à la Médina, aux Parcelles Assainies, au Point E, à Rufisque, et à Thiaroye-sur-mer.
Thiès s’accapare des deux cas recensés à l’intérieur du pays dont un à Saly.
55 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre huit cas graves pris en charge dans les services de réanimation.
La Covid-19 a fait une victime supplémentaire ces dernières 24 heures, contre deux dans le précédent décompte.
A ce jour, 42 023 ont été déclarés positifs dont 40 591 guéris, 1 155 décédés et donc 276 patients sous traitement.
Hier dimanche, 635 personnes ont été vaccinées, portant le nombre total à 477 957.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les populations au respect "strict" des mesures de prévention individuelles et collectives.
NDENGLER MENACE DE DÉFIER LE PREFET
A l’approche de l’hivernage, les paysans de Ndengler déterre leur hache de guerre
Les populations de Ndengler ont fait face à la presse ce weekend pour dénoncer le dernier arrêté du préfet de Mbour dans le litige foncier qui les oppose à la Sedima. Le patriarche et le chef de village menacent d’occuper les champs quel qu’en soit le prix dès les premières heures de l’hivernage.
A l’approche de l’hivernage, les paysans de Ndengler déterre leur hache de guerre. Ce weekend, les habitants de ce village devenu célère à cause du conflit sur le foncier opposant certains de ses habitants à la Sédima, ont tenu un point de presse pour mettre en garde le préfet qui avait pris l’arrêté pour interdire l’exploitation des 80 ha litigieux.
Pour le patriarche, Abdoulaye Galgor Dionne, Mor Talla Tine a pris des décisions favorables à l’homme d’affaires sénégalais, Babacar Ngom. «Le préfet a suspendu seulement 80 ha alors que nous considérons qu’il devait le faire pour tout le titre foncier. Nous considérons donc que l’arrêté préfectoral est en faveur de Babacar Ngom qui continue d’exploiter au détriment de la population. Ce que nous déplorons.
Le président de la République doit comprendre que même s’il distribue ici 2000 bourses et qu’au même moment, les terres ne sont pas exploitées, la population sera gagnée par la famine. Parce qu’elles n’ont rien pour se nourrir si ce n’est le produit de la terre», a martelé Galgor Dionne. «Dans ce dossier, on n’a eu aucun soutien des autorités», a déploré M. Dionne. Le patriarche dénonce l’attitude du Préfet qu’il accuse de jouer un jeu clair-obscur. Le septuagénaire fustige le fait que Mor Talla Tine ait soutenu qu’il faut que les villageois changent de position et qu’ils acceptent de céder leurs terres. «La réunion avec le Préfet était préfabriquée. Il nous disait que si on ne pouvait pas avoir une alternative, il ne pourrait pas tenir la rencontre. Nous lui avons dit que nous n’en avions pas et nous lui avons rappelé notre proposition depuis des années : reprendre nos terres, cultiver pour nourrir nos familles. Comment pouvons-nous nourrir les enfants si on ne cultive pas ? Voilà pourquoi il n’y a jusqu’à présent pas de négociations. Nous n’attendons pas l’année prochaine pour des négociations. Si la pluie tombait aujourd’hui, on se rend aux champs demain pour cultiver», a-t-il-tonné.
Pour le chef de village de Ndengler Abdou Dionne Fa Ndeb (Abdou le petit), c’est le président de la République qui veut les exproprier. «Nous disons que tout cela est de la faute du président de la République dont la voix est primordiale dans ce dossier. S’il avait décidé que nous allions aux champs, nous y serions dès demain. Qu’ils nous remettent nos terres pour que nous puissions y cultiver. Babacar Ngom ne vaut pas mieux que nous. On est à bout et nous sommes prêts à retourner sur ces terres pour cultiver. Nous nous rendrons sur place dès la tombée de la première pluie, quel qu’en soit le prix», a soutenu le Jaaraf de Ndengler.
LES VÉRITÉS DE MOUHAMED ABIB AÏDARA
De retour d’une tournée avec la base, le secrétaire général du Syndicat Unique des Travailleurs de l’Electricité (Sutelec), Mouhamed Abib Aïdara, se prononce sur les tensions qui secouent la Senelec
Le secteur de l’électricité est en pleine mutation au Sénégal. Le 26 mai 2021, le Président Macky Sall a validé en conseil des ministres le projet de loi portant Code de l’électricité qui sera soumis à l’Assemblée Nationale. Un référentiel unique dans le secteur de l’électricité dont le contenu fait débat chez les acteurs. De retour d’une tournée avec la base, le secrétaire général du Syndicat Unique des Travailleurs de l’Electricité (Sutelec), Mouhamed Abib Aïdara, se prononce sur les tensions qui secouent la Senelec.
Le Sutelec que vous dirigez vient de boucler une tournée nationale dans le pays. Que peut-on retenir de ce périple ?
Le secteur de l’électricité est en mutation. Un projet de filialisation, c’est-à-dire une réforme institutionnelle se prépare au sein de Senelec. Le texte qui gouverne cette réforme est le code de l’électricité. Le gouvernement du Sénégal a travaillé avec la direction générale de Senelec sans y impliquer les partenaires sociaux que nous sommes, ni les travailleurs encore moins les associations consuméristes. Nous pensons qu’un texte qui règlemente le secteur sur la réforme doit être partagé avec toutes les parties prenantes.
Par ailleurs, cela va faire cinq ans que Senelec fait des bénéfices, c’est-à-dire un bilan excédentaire. L’année dernière, on a eu 17 milliards Fcfa. Cette année, on a eu plus de 27 milliards Fcfa. Sur les 17 milliards de bénéfice de l’année dernière, l’Etat, en tant qu’actionnaire majoritaire, a pris les 14 milliards Fcfa, ensuite les 2 milliards Fcfa ont été versés à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), et le reste (1 milliard Fcfa) est allé dans les caisses de la Senelec. Ce qui veut dire que nous, qui avons travaillé pour arriver à ces résultats, n’avons pas été motivés. Cette année, nous nous sommes encore sacrifiés pour donner le meilleur de nous-mêmes. Et cela a occasionné un bénéfice de 25 milliards Fcfa. Seulement, nous n’accepterons plus de travailler pour que l’Etat du Sénégal en bénéficie exclusivement. Nous voulons que les travailleurs soient rémunérés en fonction de leurs résultats.
Au moment où nous réalisons ces bénéfices, nous avons constaté lors de notre tournée dans 27 localités du pays que les travailleurs sont confrontés à de mauvaises conditions de travail. On n’a pas de tournevis, ni de tenue de travail, ni de chaussures de sécurité. Pour assurer la relève, les travailleurs sont obligés de marcher, parce qu’ils ne disposent pas de moto. Il y a aussi un déficit de moyens humains au moment où les prestataires sont dans la rue pour réclamer leur embauche. Malheureusement, le président de la République a déclaré le 1er mai dernier qu’il est insoutenable d’embaucher 8000 prestataires à Senelec. Sur ce point, le Président a été abusé, il n’a pas eu la bonne information. Ceux qui demandent à être embauchés sont des prestataires qui travaillent dans l’exploitation et ne font même pas 500. Raison pour laquelle, nous sommes allés vers les travailleurs afin de les sensibiliser à se préparer pour un éventuel combat. Car, si les autorités ne nous appellent pas à la table des négociations, nous allons nous faire entendre et il n’y aura pas élections. Parce que si la Sénélec éternue, tout le pays est enrhumé !
Que pensez-vous de la loi sur la régulation du secteur de l’énergie ?
Non seulement nous n’avons pas été associés à ce projet de loi, mais aussi son contenu demeure une nébuleuse pour nous. C’est la semaine dernière que nous avons eu possession du texte et nous sommes en train de l’étudier. On est en train de l’examiner pour voir ce qui est bénéfique pour les populations, l’entreprise, les travailleurs et les agents de Senelec. Il nous faut un avis consultatif sur ce code de l’électricité. Mais, nous dénonçons la non implication des partenaires, des collaborateurs dans l’élaboration de ce Code qui va régir le secteur. On est en train de remobiliser les bases pour leur dire qu’il est impossible de faire des réformes au sein de Senelec sans nous y associer. Nous n’accepterons plus que l’Etat prenne nos bénéfices sans nous motiver et sans nous doter de moyens de travail.
Qu’en est-il de la gestion du Directeur Général?
La gestion de la Direction Générale est gabégique. Il est inadmissible pour une société comme la Senelec que les travailleurs soient en manque de matériels de travail. Nous n’avons pas de locaux. Quand vous allez à Oussouye par exemple, la Senelec est hébergée par la Sénégalaise des Eaux (Sde) de la localité. A Fimela, le bâtiment de la la Senelec est dans un état de vétusté inexplicable. Même décor à Guinguinéo. Dans d’autres localités, la Senelec avait entamé de grands projets de construction, mais les projets ont été attribués de manière nébuleuse. Ce qui a conduit à un arrêt de tous les chantiers de la Senelec. Et ceci nous interpelle tous, parce qu’à ce rythme, la Senelec risque de connaître des difficultés. C’est pourquoi, nous appelons la Direction générale à revenir à la raison et à discuter avec les travailleurs. Nous avons effectué une tournée à la fin de laquelle nous avons noté tous les maux des travailleurs et nous pouvons les leur exposer pour qu’in fine ils y apportent des solutions, pour le bien de tous les Sénégalais.
LE COLLECTIF POUR LA DEFENSE DES INTERETS DU BOSSEA ALERTE MACKY
Dans une déclaration qui nous est parvenue, le collectif informe et sollicite auprès du Président de la République, des solutions «fortes aux problèmes de plus en plus prégnants dans le Bossea».
Djiby DEM (Correspondant) |
Publication 14/06/2021
Le Collectif pour la défense des intérêts du Bossea met à profit la visite du chef de l’Etat dans le Nord, pour lancer une alerte sur des cas de spoliation foncière et le manque d’information autour de l’exploitation des phosphates de Thilogne.
Dans une déclaration qui nous est parvenue, le collectif informe et sollicite auprès du Président de la République, des solutions «fortes aux problèmes de plus en plus prégnants dans le Bossea». Des problèmes liés notamment au foncier et à l’exploitation des phosphates de Thilogne. Dans sa déclaration, le collectif évoque son ancrage dans la lutte pour une citoyenneté responsable et désintéressée. «Cette posture nous a valu d’énormes sacrifices et le renoncement à la gestion de carrière individuelle», lit-on dans la note.
Ainsi, ces hommes et femmes qui s’érigent en défenseurs des intérêts de leurs localités informent et à sollicitent auprès du président Sall, des «solutions fortes aux problèmes de plus en plus prégnants dans le Bossea et qui, s’ils ne sont pas résolus, pourraient conduire le terroir vers des lendemains incertains». Le collectif dénonce avec la dernière énergie, ce qu’il considère comme de la boulimie foncière indicible. «Depuis quel - ques années, nous assistons à des spoliations foncières tous azimuts dans le Bossea où comble de malheur, ce sont les élus qui étaient censés défendre les populations, qui les dé pouillent suivant une boulimie indescriptible sous le fallacieux prétexte du devoir de valorisation ou parfois par l’achat à de vils prix», indique la déclaration.
Ainsi, des populations durement éprouvées par les aléas de la vie se voient dépouillées des rares biens qui leur restaient. Naturellement, elles attendent du chef de l’Etat, des décisions fermes pour que leurs biens soient préservés. L’autre pomme de discorde dans le Bossea, écrit toujours le collectif, reste la nébuleuse affaire des phosphates de Thilogne, appelées également phosphates du Bossea.
Le collectif dit avoir alerté en son temps sur l’opacité qui entourait cette affaire, notamment «la superficie concernée, les villages impactés, l’impact écologique, sanitaire et économique sur des populations majoritairement agro pastorales». Cependant, le mystère demeure toujours. Toutefois, le collectif pour la défense des intérêts du Bossea précise : «Nous voulons bien que nos terres soient valorisées mais jamais bradées à de vils prix.» Aussi, souhaite-t-il, dans «le respect de leurs droits et de leur dignité». Appelant le président de la République, Macky Sall, à agir et vite, les membres de ce collectif préviennent que leurs terres sont leurs seuls biens qu’ils considèrent précieux. «Nous y tenons comme à la prunelle de nos yeux», conclut la note.
Le Président risque de voir du rouge à Thilogne
Macky Sall est attendu ce lundi dans le Bossea. Il va procéder à l’inauguration du centre de santé des Agnam et celui de Thilogne. Mais, on a appris que des jeunes prévoient d’accueillir le président de la République avec des brassards rouges pour faire part de leur mécontentement. Il s’agit de jeunes pour la plupart frustrés des démarches non inclusives des responsables politiques de la zone. N’en déplaise à certains proches du chef de l’Etat, mais le risque est réel. Sauf retournement de situation de dernière minute.
Par Madiambal DIAGNE
QUE DE MAUVAISES REPONSES À SADIO MANÉ
La maladresse dont ont fait montre Augustin Senghor et Mactar Ba est inexcusable. Qu’est-ce que cela changerait d’être en Afrique ou d’être en Europe pour demander à jouer dans de bons stades, sur de bonnes pelouses, dans de bonnes conditions ?
Si tout le monde faisait chez soi ce qu’il a fait à Bambali
L’international sénégalais de football, Sadio Mané, a été reçu en audience le jeudi 10 juin 2021, par le Président Macky Sall. Le but principal de l’audience était, pour ce footballeur professionnel, d’annoncer au chef de l’Etat sa décision de faire don à l’Etat du Sénégal d’un hôpital qu’il venait de construire dans son village natal de Bambali (Sédhiou). Il demandait ainsi que des fonctionnaires des services de santé soient affectés au niveau de la nouvelle infrastructure de santé. Le Président Sall lui a donné l’assurance que l’Etat du Sénégal ne manquera pas de jouer sa partition. Il y a deux ans de cela, précisément le 3 juin 2019, quand il venait de remporter la Coupe d’Europe des Champions avec Liverpool Fc, nous lui rendions hommage en nous félicitant notamment de l’altruisme de celui que nous appelions «Sadio, the special Man(é)». Nous écrivions que «le lien que Sadio Mané a gardé et continue d’entretenir avec son patelin d’origine, force le respect et l’admiration. Il est épatant de voir un jeune qui n’a pas réussi par les études, accorder autant d’importance à l’école, jusqu’à construire un lycée dans son village. On ne peut qu’avoir de l’admiration pour un enfant prodigue qui se souvient de ses origines pour édifier une bâtisse digne de loger des têtes couronnées du monde dans un village que d’aucuns pourraient considérer comme un trou perdu. On ne peut ne pas citer en exemple cet autre geste de Sadio Mané, qui pourvoit des financements au profit des femmes de son patelin pour les aider à développer leurs petits commerces et autres activités génératrices de revenus. Combien de footballeurs et d’autres vedettes ont gagné autant d’argent sinon bien plus que Sadio Mané, sans jamais regarder dans le rétroviseur et surtout songer chercher à tirer les leurs vers le haut ? Sadio Mané prévoit de construire dans son village un hôpital ou un dispensaire. Il fait tout cela dans une discrétion absolue. Il n’y a pas de bling bling dans les actions de Sadio Mané, comme d’ailleurs dans sa vie de tous les jours. Combien de stars inaugurent des réalisations à grands coups de renforts médiatiques ? Pour savoir ce que Sadio Mané fait pour son village, il faut aller à Bambali. Sur place, les amis d’enfance et leurs parents raconteront avec fierté et émotion, les nombreux gestes de secours et l’assistance que prodigue Sadio Mané au grand bénéfice des populations. (…) Ce n’est pas tout le monde qui, après avoir réussi socialement ou s’être réalisé, ouvre les portes de sa maison à ses camarades de jeux d’enfance ou aux inconnus». Sadio Mané vient donc de terminer l’hôpital dont il avait entamé les travaux. La réalisation aura coûté 350 millions de francs Cfa et va participer à améliorer l’offre de santé dans la nouvelle région de Sédhiou qui va aussi inaugurer prochainement un nouvel hôpital régional de quelque 150 lits, réalisé par l’Etat du Sénégal. On ne peut donc qu’être reconnaissant à Sadio Mané et espérer qu’il va ainsi donner l’exemple à tous ses compatriotes et faire des émules parmi tous ceux qui ont la chance de réussir comme lui. Il faut dire que d’autres s’y étaient essayés avant lui, en faisant des réalisations parfois importantes pour leurs terroirs d’origine mais force est de dire qu’il est bien rare, dans le milieu des sportifs sénégalais de haut niveau, de voir autant d’altruisme et de générosité pour investir au profit de sa communauté. A la vérité, si tout le monde faisait comme Sadio Mané, bien des hameaux auraient changé de visage pour accéder à l’eau courante, à l’électricité, aux services de santé de base et à l’éducation !
La Fifa ne paie pas de primes en fonction de la couleur de la peau des joueurs
A la fin du match amical joué contre le Cap-Vert, le mardi 8 juin 2021 à Thiès, Sadio Mané a eu à déplorer l’état de la pelouse du stade Lat-Dior qui ne permettrait pas aux joueurs de s’épanouir ou de donner le meilleur d’eux-mêmes. Le président de la Fédération sénégalaise de Football, Me Augustin Senghor, de prendre la mouche, s’offusquant de cette remarque du reste on ne peut plus légitime. Me Senghor a cherché à tancer Sadio Mané pour une incartade qui ne saurait en être une. Il lui rétorqua que les conditions de jeu en Afrique ne sauraient être les mêmes que celles du stade Anfield de Liverpool. Le ministre des Sports, Matar Ba, va jouer au «finisseur», en répondant de manière cinglante à Sadio Mané, lui intimant : «Mettez-vous dans la tête qu’on est en Afrique!» L’intention n’est sans doute pas de jeter le footballeur en pâture, mais la maladresse dont ont fait montre Me Senghor et le ministre Ba est inexcusable. Qu’est-ce cela changerait d’être en Afrique ou d’être en Europe pour demander à jouer dans de bons stades, sur de bonnes pelouses, dans de bonnes conditions, qui permettraient les meilleures performances sportives ? N’est-ce pas qu’en Afrique nous construisons des stades aussi chers que ceux construits en Europe ? N’est-ce pas que ce sont ces sportifs africains qui jouent dans ces aires de jeu d’Europe et auxquels nous faisons appel pour venir jouer en Equipe nationale ? Les équipes nationales font souvent appel à des joueurs qui, avant leur sélection, n’avaient jamais mis les pieds sur un terrain de football en Afrique. N’est-ce pas que les règles de jeu et les standards internationaux du football sont les mêmes sur tous les continents ? Les normes d’homologation des stades sont identiques partout. Est-ce que la Fifa fait de la discrimination dans la répartition des primes de qualification et de performance aux équipes nationales en fonction des continents ? Ces primes sont destinées à améliorer les infrastructures sportives et à développer des politiques pour hisser les sportifs aux plus hauts standards de performance. N’aspirons-nous pas à battre les plus grandes équipes de football du monde ? L’Afrique ne cherche-t-elle pas à chaque fois à abriter une nouvelle Coupe du monde, après celle organisée en Afrique du Sud en 2010 ? D’ailleurs, quelle est cette conception réductrice de la qualité des infrastructures en Afrique, alors que nous payons le même prix et les travaux sont réalisés par des firmes présentant pratiquement les mêmes références ? C’est dire que la question ne devrait pas être d’accepter des infrastructures, outils et moyens moins valorisants que ceux d’Europe. En Coupe du monde de football, partout où se tiendrait la compétition, les joueurs officient dans les mêmes conditions que ce serait si c’était en Europe. Pourquoi alors ne pas les avoir ou chercher à les avoir chez soi, pour s’y habituer et s’y préparer ?
Le stade de Diamniadio risque de connaître le sort de Demba Diop ou de Léopold Sédar Senghor
La réponse que le Président Macky Sall a, lui aussi, donné à Sadio Mané, après avoir ri avec lui de la remarque du footballeur, n’est pas mieux inspirée que celle de Matar Ba ou de Me Senghor. Le Président Sall aurait cherché à consoler Sadio Mané et ses coéquipiers de l’Equipe nationale, précisant que le Sénégal est en train de construire un nouveau stade moderne à Diamniadio, qui répondra à leur souhait. Soit ! Mais il faut dire qu’avant ce stade de Diamniadio, le Sénégal disposait de bien d’autres stades qui satisfaisaient aux attentes des footballeurs et où ces derniers jouaient sans se lamenter des conditions de jeu. Jamais par exemple, un Sadio Mané n’avait auparavant trouvé à faire une sortie pour critiquer une aire de jeu au Sénégal. Il a fait une telle sortie parce que justement, les infrastructures sportives se sont davantage dégradées. Sa sortie ne saurait donc être du snobisme, du caprice pour ne pas dire du chichi. En l’occurrence, tout le monde sait qu’une telle façon d’être ne ressemble pas au personnage de Sadio Mané, bien connu pour sa simplicité, sa modestie et…. son humilité. La question est que les aires de jeu se sont dégradées faute de maintenance par les autorités gouvernementales et sportives. Cette carence ne saurait être de la responsabilité des joueurs mais bien de celle des personnes qui engloutissent régulièrement des deniers publics dans des chantiers, sans pour autant que la qualité des travaux ne réponde aux attentes. Le laxisme et cette politique de chercher à culpabiliser des gens comme Sadio Mané, nous ont valu la situation qu’au Sénégal, aucun stade n’arrive à satisfaire aux exigences fixées par la Fifa et que le Sénégal serait obligé de devoir disputer dans un pays tiers, ses matchs de qualification pour la prochaine Coupe du monde. C’est d’ailleurs du fait de cette fuite de responsabilité ou fuite en avant que nous soulignions, le 10 mai 2021, dans ces colonnes, que «(…) il est difficile de ne pas éprouver un sentiment de colère quand on entend les autorités du ministère des Sports et de la Fédération sénégalaise de football s’essayer à justifier l’injustifiable ou défendre l’indéfendable. Le Sénégal ne dispose plus, à la date d’aujourd’hui, d’un stade répondant aux normes édictées par la Fifa pour organiser un match de qualification en Coupe du monde. Cette situation est assurément indigne du statut et des performances de l’Equipe nationale de football du Sénégal, mais aussi de la renommée des footballeurs sénégalais à travers le monde. Le Sénégal détient le bonnet d’âne, car il est le seul pays au monde ayant participé à deux reprises à une phase finale de Coupe du monde de football, et ayant disputé deux finales de Coupe d’Afrique des Nations et qui ne peut trouver sur son sol un terrain en mesure d’accueillir un match international. Le Sénégal sera bien obligé d’aller chercher à jouer à Conakry, ou à Banjul, ou à Nouakchott, ou à Bamako, ou à Bissau».(… ). La maintenance, encore la maintenance (!) a fait défaut pour que le stade Léopold Sédar Senghor de Dakar ou le stade Lat-Dior de Thiès ou le stade Demba Diop de Dakar ou le stade Aline Sitoé Diatta de Ziguinchor ne puissent rester aux normes. Et Dieu sait que bien des marchés publics avaient été passés pour la réfection de ces différents stades !». En d’autres termes, le Président Macky Sall a bien raison de dire qu’il fait construire un nouveau stade à Diamniadio, mais les mêmes causes produisant les mêmes effets, ce nouveau stade sera fatalement, quelques années après, dans le même état que les stades Léopold Sédar Senghor, Lat Dior et Demba Diop. Ce n’est pas parce qu’on construit de nouvelles infrastructures que l’on ne devrait pas prendre bien soin de l’existant!
Seul un joueur comme Sadio Mané pouvait porter la revendication sans en payer le prix fort
La revendication portée et exprimée par Sadio Mané au nom de ses co-équipiers est bien à propos. Il faut dire que l’attaquant de Liverpool Fc apparaît comme le parfait représentant syndical. En effet, un autre joueur l’aurait-il fait, qu’on pourrait lui opposer son arrogance ou des travers dans ses comportements. Sur ce registre, personne ne pourrait faire la leçon à Sadio Mané. Aussi, un porteur d’une telle pancarte s’exposerait à des représailles mais avec Sadio Mané un tel risque est nul. Par les temps qui courent, aucun entraîneur ou dirigeant de football au Sénégal ne songerait faire de l’ostracisme ou se mettre sur la route d’une convocation de Sadio Mané en Equipe nationale du Sénégal, vu ses performances sportives aussi bien en club qu’en Equipe nationale. La légitimité de Sadio Mané tient aussi à ce que sa place de titulaire est incontestable et Sadio Mané fait forcément partie des premiers appelés en Equipe nationale. Il peut donc porter la revendication sans grave conséquence. Mais il est regrettable qu’on évite d’écouter le message tout en cherchant à lapider le messager. Tous les amateurs de football ont observé que lors des matchs amicaux contre la Zambie, du 5 juin 2021 (3-1), et le Cap vert du 8 juin 2021 (2-0), les joueurs avaient souffert de l’état du terrain, avec des rebonds de balle malencontreux en raison de l’imperfection de la pelouse et aussi des risques de blessures. Un joueur de l’équipe zambienne a lui, visiblement fait les frais du mauvais nivellement de la pelouse et s’est fait remplacer pour cause de blessure. Et comme pour ne rien arranger, une panne d’électricité plongea le stade dans le noir pendant une bonne demi-heure. Si pareil incident était survenu en match officiel, l’équipe adverse aurait pu quitter le stade pour des raisons de sécurité et l’imbroglio jetterait le discrédit sur le Sénégal. Cela non plus, Sadio Mané ne l’a pas inventé.
VIDEO
LE SÉNÉGAL A ENTAMÉ SA MUTATION POLITIQUE ET SOCIALE
EXCLUSIF SENEPLUS - Lecture des événements de mars dernier avec notre éditorialiste Bacary Domingo Mané qui pressentait déjà en 2019 les prémices d'une révolution dont seule une jeunesse débarrassée des travers de ses aînés saura conduire
Bacary Domingo Mané pose les premières notes de la nouvelle rubrique '' Les Notes des Écrits'' consacrée exclusivement aux auteurs des différents articles publiés dans ''Enjeux 2019-2024'', un livre publié par SenePlus en collaboration avec Osiwa dans le sillage de la présidentielle de 2019.
Le journaliste et analyste politique fait un retour dans sa réflexion sur les défis de l'émergence au Sénégal énumérés dans son article sur la révolution de la jeunesse sénégalaise. Pour Bacary Domingo Mané, cette révolution viendra seulement d'une jeunesse apolitque, débarrasée des travers de leurs aînés.
Voir la vidéo.
LES NOYADES À LA PLAGE DE MALIKA ET LA TOURNÉE DE MACKY SALL EN EXERGUE
Dakar, 14 juin (APS) - La presse quotidienne de ce lundi se fait surtout l’écho des noyades survenues à la plage de Malika, dans la banlieue dakaroise, et de la tournée économique du chef de l’Etat, Macky Sall, dans le nord du pays.
Vox Populi parle d’horreur à propos du drame de la plage de Malika où ‘’15 cas de noyades, dont 9 morts ont été enregistrés hier dimanche dans l’après-midi (…)’’. Le journal signale que ‘’8 corps ont été repêchés’’, tandis que quatre rescapés ont été ‘’évacués vers l’hôpital de Keur Massar’’. Les recherches se poursuivent pour retrouver trois autres personnes.
Mais selon Les Echos, ‘’la tragique partie de baignade collective’’ s’est soldée par 9 cas de noyades, dont cinq morts. Selon le journal qui parle de quatre rescapés, les jeunes qui ‘’se livraient à une partie de baignade’’, ‘’se sont soudainement retrouvés prisonniers des courants, qui les ont entrainés dans les tourbillons puis envoyés dans les entrailles du grand bleu’’.
Le journal Libération confie que ce sont plutôt 10 personnes qui se sont noyées à Malika, dont la plage est interdite à la baignade.
Ce drame semble toutefois éclipsé par la tournée économique du chef de l’Etat, Macky Sall, dans le nord du pays.
Evoquant les deux premières journées de cette visite qui a conduit le président de la République à Saint-Louis, Dagana et Podor, L’As écrit que ‘’le Nord déroule le tapis rouge à Macky Sall’’. D’après ce quotidien, le président de la République a ‘’eu droit à un accueil populaire’’ dans ces trois départements, où les responsables de la mouvance présidentielle ‘’n’ont pas lésiné sur les moyens pour relever le pari de la mobilisation’’’.
‘’Le Président Sall tient la boussole au Nord’’, commente à son tour L’Observateur qui fait le ‘’compte rendu d’un week-end d’inaugurations et de bains de foule’’.
Mais Le Quotidien note que ‘’la bataille Aïssata Tall-Racine Sy a été visible, samedi, à Podor’’. ‘’Le chef de l’Etat, qui ne veut pas de querelles dans cette commune, a demandé aux deux adversaires de trouver un terrain d’entente’’, indique le journal. Il explique qu’à Podor comme dans les autres localités, le président Sall est ‘’confronté à des chocs d’ambitions au sein de son parti ou de la coalition’’ Benno Bokk Yaakaar.
‘’Un brin satisfait des actes posés sous son magistère, le président Macky Sall n’a pas été avare en compliments envers ses ministres’’, écrit Kritik’.
Mais WalfQuotidien remarque que ‘’le président Macky Sall, en tournée +économique+ depuis le début du mois, gravite autour des zones qui lui sont favorables (…), évitant stratégiquement les zones sensibles comme le sud, l’est et l’ouest’’.
Le Soleil se focalise sur l’étape de Podor où selon le quotidien national il a ‘’annoncé 292 milliards de FCa pour la poursuite du désenclavement de ce département. ‘’Podor tout en gratitude’’, souligne le journal qui indique que ‘’Macky Sall a dit sa +joie+ devant la mobilisation qui a jalonné tout son parcours (…)’’.
Concernant les prochaines élections locales, L’As informe que ‘’les Lébous et leur chef supérieur Abdoulaye Makhtar Diop ont appelé les électeurs à porter leur choix sur Abdoulaye Diouf Sarr et Alioune Ndoye’’. Selon le journal, ‘’c’est à travers une résolution datée du 12 juin 2021 que la Collectivité Lebou, par le biais de son comité de pilotage qui regroupe 121 villages et 12 +Penc+, a fait une injonction aux électeurs de Dakar (…)’’.
L’Observateur alerte sur la présence d’une nouvelle drogue au Sénégal. ‘’Très connu en France où il est le deuxième produit addictif le plus consommé chez les jeunes, le protoxide d’azote a fait son entrée sur le marché des drogues au Sénégal où, là aussi, il sert à désinhiber une jeunesse à la recherche de sensations toujours plus fortes’’.
Libération se focalise sur les dessous de l’affaire Lin Xiwei, un Chinois arrêté dans le cadre d’une affaire de salles de jeux avec machines à sous. Selon le journal, la Division des investigations criminelles (DIC) a ‘’établi’’ que l’intéressé ‘’exportait frauduleusement les pièces de 100 Fcfa vers la Chine’’.
POURQUOI JE ME SUIS RADICALISÉ CONTRE MACKY SALL
Aliou Sow se radicalise contre le président Macky Sall et son régime. La raison ? Le 3e mandat en perspective. C’est lui-même qui le dit, ce week-end à Thiès, où, il s’était rendu suite à l’invitation du Dr Babacar Diop
Aliou Sow se radicalise contre le président Macky Sall et son régime. La raison ? Le 3e mandat en perspective. C’est lui-même qui le dit, ce week-end à Thiès, où, il s’était rendu suite à l’invitation du Dr Babacar Diop qui inaugurait la permanence de sa formation politique dans la capitale du rail.
Membre du Haut conseil des collectivités territoriales, Aliou Sow estime que le président de la République n’a aucun droit à solliciter un 3e mandat. Il appelle ainsi les Sénégalais à faire un combat. « Ce qui me radicalise est, qu’en 2012, j’étais ministre de la République, engagé dans le combat de Wade. Tout le Sénégal s’était érigé contre un 3e mandat, contre un ’’Wakh Wakheet’’, contre ce qu’ils disaient de la présence de la famille dans l’Etat », a déclaré l’ancien ministre de la Décentralisation de Me Abdoulaye Wade. Pour lui, ce que les Sénégalais leur reprochaient est en train de se reproduire. Ce qu’il trouve inacceptable. « Vous nous avez fait partir et installer un nouveau régime. À trois ans de la présidentielle (2024), ce que vous nous reprochiez est encore pire, dix mille fois pire, alors que nous avions travaillé et fait des résultats. Le débat du 3e mandat, personnellement, notre parti, nos militants, nos alliés en feront un vrai combat. Il faut l’empêcher. Cela ne doit pas faire un recours au Conseil constitutionnel », a-t-il déclaré.
L’autre combat que l’ancien ministre compte mener, c’est une réelle séparation des pouvoirs. Aliou Sow estime qu’actuellement, au Sénégal, la séparation des pouvoirs n’est que de la théorie. « Aujourd’hui, le régime sénégalais est un fait unique dans le monde. Depuis 2019, le Sénégal est l’unique pays au monde, parmi les Républiques, les royaumes, les Empires, les Emirats, qui à la fois manque de Premier ministre, de vice-président, de motion censure, de dissolution de l’Assemblée nationale. Donc, à quoi bon semble parler de séparation de pouvoir. Ici, le pouvoir ne peut pas arrêter le pouvoir », déplore le leader du MPD (Mouvement des patriotes pour le développement - Liguey).
HORREUR SUR LA PLAGE DE MALIKA
C’est un après-midi de dimanche des plus dramatiques sur la plage de Malibu. Neuf personnes y ont perdu la vie
C'est actuellement la consternation sur la plage de Malibu. Plusieurs vies y ont été emportées par les eaux.
C’est un après-midi de dimanche des plus dramatiques sur la plage de Malibu. Neuf personnes y ont perdu la vie. Elles sont mortes noyées. Deux personnes sauvées par les pompiers, ont été évacuées à l'hopital de Keur Massar. Et les recherches se poursuivent puisque 3 autres personnes sont introuvables. Nous y reviendrons.