Le débat relatif à l’impôt de l’Assemblée nationale est loin de connaître son épilogue. Face aux journalistes hier, le Président du parti Pastef (Patriotes du Sénégal), Ousmane Sonko, a commenté le communiqué du président de l’Assemblée nationale avant de le flinguer avec toute l’institution parlementaire dans son entièreté.
Le Président du parti Pastef est loin d’être convaincu par la déclaration du Président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, qui a sorti un communiqué pour réagir au débat sur le reversement de l’impôt des parlementaires. Au terme de sa lecture du communiqué du président de l’hémicycle, Ousmane Sonko retient trois points : des incohérences, des aveux et des omissions.
Pour les aveux, il déclare : ‘’Si vous enlevez les 120 millions des 174 millions, cela veut dire que la présente législature qui est là depuis 4 ans n’a reversé que 54 millions sur 460 millions. Cela signifie qu’il y a pratiquement 406 millions qui sont encore dans le vent, ce qui est différent des 140 millions qu’avance le président Niasse’’. Ousmane Sonko de poursuivre : ‘’Le président de l’Assemblée nationale lui-même a reconnu que son institution a fait l’objet de redressement fiscal. J’ai dit tantôt qu’on ne redresse que ce qui est tordu. Un redressement fiscal est toujours consécutif de la constatation d’une infraction à la loi fiscale. S’il admet avoir reçu un redressement fiscal, c’est qu’il admet quelque part qu’il y a eu fraude fiscale, défauts de reversements et violation de la loi fiscale’’.
Sûr de son propos, le fiscaliste fait remarquer que ‘’sur le montant, il y a dans la déclaration du Président Moustapha Niasse des omissions’’. ‘’La première omission, c’est que le personnel de l’Assemblée nationale ne s’arrête pas qu’aux députés. Il y a énormément de personnel politique casé à l’hémicycle et qui est rémunéré sur le budget de l’Assemblée nationale. Les 8 milliards alloués au personnel ne couvrent pas que les dépenses des parlementaires. Vous faites rapidement les calculs, vous verrez que les députés ne consomment même pas la moitié ou le tiers’’, croit savoir le leader de Pastef.
Toujours, selon ce dernier, le Président Niasse n’a pas donné le montant en ce qui concerne le personnel administratif de l’Assemblée. ‘’Et tout ce beau monde-là, poursuit-il, fait l’objet de rémunération et de retenue à la source sur les salaires. ‘’
L’autre élément que Moustapha Niasse n’a pas soulevé, c’est la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) précomptée par l’Assemblée nationale sur ses marchés et sur ses acquisitions, ses dépenses courantes. Cette TVA également n’a pas fait l’objet de reversement’’, renchérit Ousmane Sonko.
A l’en croire, lorsqu’on cumule les retenues à la source sur les salaires des députés, du personnel, la TVA précomptée non reversée, le montant risque de dépasser de loin celui de 2 milliards 700 millions déjà avancé. ‘’Cette affaire révèle le manque de patriotisme et de civisme de l’Institution parlementaire à la tête de laquelle se trouve un chef de parti qui a bâti tout son profil autour d’un slogan « d’homme d’Etat hors pair ».
Moustapha Niasse a été interpellé pour une première fois, en tant qu’ « homme d’Etat », sur une question d’Etat. Nous attendions une réponse d’un homme d’Etat qui s’est contenté de donner un communiqué ahurissant’’, regrette le président du parti Pastef.
L’amer réquisitoire d’un fiscaliste
‘’Aujourd’hui, l’Assemblée nationale du Sénégal est une zone de non-droit avec un budget de 16 milliards géré dans des conditions d’opacité. Le Président de l’Assemblée nationale donne : en veux-tu ? En voilà. On s’en sert à des fonds de campagne’’, dénonce Ousmane Sonko qui ajoute que cette question d’impôts de l’Assemblée nationale pose un débat beaucoup plus structurel autour des impôts des Sénégalais qui, selon lui, sont mal gérés.
A cet effet, il estime qu’‘’il est important qu’à douze mois des élections législatives, on puisse faire un focus sur l’Assemblée nationale qui est un repère de politiciens qui ne sont là pour s’enrichir sur le dos du peuple, qui ne font absolument pas leur travail et qui se donnent en spectacle chaque jour à l’hémicycle comme de petits gamins’’.
Mieux encore, ‘’ce sont ces mêmes députés qui ont voté d’ailleurs la modification de l’article 706 du Code général des impôts. Une modification qui a permis d’accorder des remises gracieuses à des multinationales et qui nous ont fait perdre plus de 50 milliards en moins de 8 mois. Cette Assemblée nationale-là, en plus de toutes ces forfaitures, est un fraudeur fiscal’’, accuse Sonko qui soutient que cette situation ne s’arrête pas à l’Institution parlementaire mais se retrouve dans toutes les institutions du pays.
‘’Je suis sûr que si vous remontez le filon, nous allons parler du Conseil économique, Social et Environnemental et je suis sûr que si vous allez à la Présidence de la République, les retenues ne sont pas opérées et reversées comme cela se doit. Le mal il est très profond’’, a-t-il déclaré.
Raison pour laquelle, le fiscaliste demande à tous les acteurs de la société civile, les partis politiques ‘’crédibles’’, les journalistes et les citoyens de s’approprier cette question.Au Directeur général des Impôts et des domaines, Ousmane Sonko demande d’entreprendre des poursuites pénales prévues dans ce cas d’espèce.
C’est avec un ouf de soulagement que la plupart des Ziguinchorois ont accueilli la nouvelle de la levée du blocus de la frontière avec la Gambie même si pour certains, il faut trouver une réponse durable à cette question récurrente.
Assis sur un banc en bois aux abords de la rue Javelier (centre-ville Ziguinchor), Birane Dièye, l’air pensif, estime que la levée du blocus est une ‘’très bonne chose’’. ‘’Mais il semblerait qu’il y a des transporteurs qui s’opposent à cette mesure. Ils doivent arrêter quand même. J’ai mon cousin qui a des marchandises bloquées depuis lors à la frontière’’, dit-il.
Tout comme Birane, ils sont nombreux les Ziguinchorois qui ont salué cette levée du blocus. ‘’C’est une très bonne nouvelle. Le Sénégal et la Gambie sont deux pays. Mais nous avons la même population. Ce blocus nous a économiquement asphyxiés. Je remercie les deux présidents pour leur hauteur d’esprit’’, ajoute l’adjoint au Maire de Ziguinchor, Taïbou Diédhiou dont l’avis est partagé par le maire de Djimbéring, Tonbon Guèye.
Ce dernier de dire : ‘’C’est un soulagement, un dénouement heureux. Les populations n’en pouvaient plus notamment en ce qui concerne la question du transport. La crise était profonde. Je félicite les présidents des deux pays.’’
Le blocus avec la Gambie a fortement été ressenti dans la capitale méridionale du pays. Renchérissement des prix de certaines denrées de premières nécessités et du prix du transport, une campagne de la noix d’anacarde qui battait fortement de l’aile mais également un secteur du tourisme qui ne savait plus à quel saint se vouer. Face à cette situation, l’Imam Ratib de Bignona a, lors de la tenue de son Gamou annuel en début du mois, fortement demandé la levée du blocus.
‘’Le préjudice est énorme. Nous avons plus besoin de la Gambie. Nous n’avons pas les mêmes intérêts. La campagne de l’anacarde qui prenait fin au mois de juillet risque de se prolonger jusqu’au mois d’août voire septembre et c’est la qualité de la noix qui en pâtira’’, soutient Lamine Sène, le président de l’interprofessionnel de la filière anacarde.
Chez les professionnels du secteur du tourisme, comme dans celui du commerce, la nouvelle de la levée du blocus est accueillie avec joie. ‘’Le tourisme est un secteur fragile.
Le blocus peut réveiller des réflexes de sécurisation et de prudence qui consistent simplement et purement à annuler les programmations. La zone de Kafountine est desservie à 90% de touristes par la Gambie. Le secteur risque de sentir plus les conséquences la saison prochaine si le blocus continue d’être maintenu’’, informe Modou Diouf de l’Office du tourisme de Casamance.
Pour son collègue Tekkaye Faye, le secteur du tourisme a toujours souffert de la traversée de la Gambie. ‘’Nous avons trop de problèmes avec la Gambie. Nos touristes éprouvent d’énormes difficultés à traverser la Gambie. Oui, pour la levée mais il faut trouver des solutions durables’’, estime M. Faye.
Cacophonie chez les transporteurs
Karamba Goudiaby, président aussi bien de la gare routière de Bignona que des bus ‘’Horaires’’ au niveau national, a salué cette mesure. ‘’Je salue la levée du blocus. Nos « horaires » ont repris, tôt ce matin, la route via la Gambie’’, a-t-il déclaré.
Par contre, au niveau de la gare routière de Ziguinchor, c’est le statu quo. ‘’Je ne dispose d’aucune information officielle. Je ne suis pas informé de la situation’’, souligne Papis Touré, le président de la gare routière.
Même son de cloche chez son chargé de relations extérieures. Selon Assane Ly, aucune décision finale n’est encore prise. ‘’Nos responsables sont en discussion à Dakar, dès qu’une décision sera prise, je vous tiendrai informé’’, a-t-il déclaré.
LE JEUNE PERE DE FAMILLE A ABUSE D’UNE SOURDE-MUETTE DE 17 ANS
Une rocambolesque affaire de mœurs a encore été appelée aujourd’hui à la barre du tribunal de grande instance de Louga .En effet le sieur Oumar Sow âgé de 27ans est poursuivi pour le délit de viol commis sur une fille muette âgée de 17ans. Cette dernière qui serait sa petite-amie, a, malgré son handicap, tenté par des gestes de dire qu’elle était consentante.
Louga - Qui est-ce qui a bien pu inciter Omar Sow à jeter son dévolu sur une personne vulnérable comme A. Ka, alors qu’il est marié et père de trois enfants? En tout cas, son acte risque de lui coûter cher, puisque le procureur de la République a requis à son encontre le maximum de la peine requis en cas de viol.
Les faits se sont déroulés, le samedi 9 avril dernier, au village de Thiokman distant de 5km de Lompoul dans le département de Kébémer dans la région de Louga. le sieur Omar Sow, commerçant à lompoul, s’était rendu à Thiokman pour assister à la cérémonie de fiançailles d’un parent .Une occasion pour ce dernier de voir sa petite-amie Aby Ka(17ans) avec qui, il entretient une relation amoureuse depuis 2013. C’est ainsi que vers les coups de 21h, il a invité sa petite-amie derrière chez elle, entre deux murs pour satisfaire sa libido. Avant son acte, il lui aurait donné la somme de 5.000frs en guise de cadeau. Malheureusement les deux amoureux seront surpris par une certaine dame du nom Aminata Ka, habitant dans le dit village. Cette dernière s’en est alors ouvert à la grand- mère de Aby Ka, qui, à son tour, informe le petit frère de la victime, Ismaïla Ka qui a poursuivi Oumar jusqu’à la sortie du village.
Une thèse battue en brèche par la grand-mère à la barre. Cette dernière a, en effet, indiqué que c’est elle-même qui les a surpris dans sa propre chambre vers l’aube .Elle a par la suite informé Ismaïla Ka qui s’est lancé à sa poursuite, mais en vain. Après son forfait, Oumar Sow est allé se terrer à Loumpoul à son lieu de travail. Ce n’est que le lendemain, sentant que les carottes sont cuites pour lui, le mis en cause a tout de suite avisé sa famille basée à Thioucogne, pour aller trouver un terrain d’entente avec la famille de sa victime Aby Ka. C’est ainsi que les deux parties se sont convenues sur la somme de 55.000frs et 02 chèvres.
Malheureusement pour lui, le grand frère de sa victime Aby Ka, nommé Oumar Ka, un ASP, a emmené sa sœur au centre de santé à Guéoul où le médecin après avoir examiné la victime lui a délivré un certificat médical faisant état de la déchirure de l’hymen .Suffisant pour que le frère de la victime aille déposer une plainte au commissariat urbain de Kébémer.
Une plainte qui a été suivie de l’arrestation du mis en cause qui séjourne depuis le 12 avril dernier, à la Maison d’arrêt et de correction de Louga.
Le Procureur, dans son réquisitoire, a vivement condamné l’attitude de Oumar Sow .Pour lui, peu importe du lieu où le mis en cause a entretenu ses assauts sexuels avec cette personne vulnérable et mineure. Le parquet ayant requis une peine de 10 ans ferme contre le prévenu, la défense a demandé à la présidente du tribunal de disqualifier les faits. our Me Sène, Aby Ka n’est pas mineure parcequ’elle vient après son grand frère qui a 28ans, donc il récuse l’âge de 17ans donné à la victime d’autant plus qu’elle n’a aucun acte civil qui renseigne sur son âge. L’avocat de la défense a ainsi invité le tribunal à relaxer son client pour éviter de casser l’amour qui existe entre ces deux personnes. Il faut à ce propos signaler que malgré son handicap, Aby Ka a tenté, à plusieurs reprises, de disculper son amant avec des gestes. Elle répondait par la tête qu’elle n’a pas été forcée, elle a subi les assauts sexuels par consentement et elle aime et continue d’aimer son amant.
Le verdict de cette affaire sera connu le 8 juin prochain.
«À CHAQUE ETAPE, LE GOUVERNEMENT APPRECIERA ET PRENDRA LES MESURES QU'APPELLE LA SITUATION»
SERIGNE MBAYE THIAM, MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE
Après avoir pris la mesure de réquisitionner les enseignants, le ministre de l'Education nationale est passé à la vitesse supérieure. Dans un entretien qu'il nous a accordé, Serigne Mbaye Thiam a annoncé que des ponctions seront faites sur des salaires. «Tous les jours de grève seront décomptés sur le salaire», a-t-il prévenu.
Après avoir pris la mesure de réquisitionner les enseignants, le ministre de l'Education nationale est passé à la vitesse supérieure. Dans un entretien qu'il nous a accordé, Serigne Mbaye Thiam a annoncé que des ponctions seront faites sur des salaires. «Tous les jours de grève seront décomptés sur le salaire», a-t-il prévenu.
Après une première sortie à chaud, suite à la publication du rapport de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) qui épingle le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), le Directeur général de la boîte est monté au créneau, hier, pour livrer sa versions des faits. Et pièce par pièce, Cheikh Oumar Hanne a démonté toutes les accusations de détournement de deniers publics décelées par les enquêteurs de l'Ofnac au Coud.
Dans son premier rapport d'activité 2014-2015, l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a mis à nu des "indices de détournement de deniers publics" au niveau du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud). Mais le Directeur général de cette boîte, Cheikh Oumar Hanne a tenu, "après lecture et analyse dudit rapport", à rétablir la vérité des faits.
Face à la presse, hier, le maire de Ndioum s'est lavé à grande eau. "Je tiens tout d'abord à préciser que le Coud n'a jamais reçu un ordre de mission établi par la mission de l'Ofnac. Malgré cette forfaiture, le Coud a accepté d'accueillir la mission. Ils ont récupéré les états financiers du Coud de 2011 à 2014 chez l'expert-comptable de la boîte. Alors que le rapport concerne la période 2014-2015.Tous les agents qu'ils désiraient entendre ont répondu. Les agents d'exécution, les chefs de service, les chefs de département, les fournisseurs, les prestataires de services, le Recteur de l'Université sont tous partis répondre à la convocation de l'Ofnac", a d'emblée précisé Cheikh Oumar Hanne.
"On a un budget de 21 milliards, mais il n'y a que 14 qui sont sécurisés"
Concernant les 454 millions de francs Cfa versés "frauduleusement à des agents du Coud" dont fait état le rapport de l'Ofnac, Cheikh Oumar Hanne de préciser que l'importance du montant avancé se justifie par "l'indemnisation assimilée à des subventions accordées aux étudiants victimes de blessures graves et de handicaps". Cela, lors des évènements du 14 août au campus universitaire qui avaient entraîné la mort de l'étudiant Bassirou Faye.
S'agissant des "subventions accordées sans identifications formelles" à hauteur de 35 millions telles que déclinées par l'Ofnac, le directeur du Coud a souligné que toutes les pièces comptables des bénéficiaires de cet argent sont classées et archivées. Il s'agit de 13 étudiants ayant reçu chacun 300 000 francs Cfa, 14 étudiants ayant reçu 200 000 francs, 81 étudiants ayant reçu 80 000 francs et 44 étudiants ayant reçu 360 000 francs, a listé le Dg.
"L'enjeu, c'est le poste du directeur du Coud"
Pour la décision d'octroi de subvention d'un montant global de 89 millions qui avait servi à l'accueil du chef de l'Etat, lors de sa visite populaire au campus sociale de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le patron du Coud parle d'une mauvaise foi des enquêteurs. Il précise que pour cette question, toutes ces pièces comptables justificatives de ces subventions, les décisions ont été datées au 29 juillet 2015 et non au 13 août 2015 telles que indiquées dans le rapport de l'Ofnac.
Quant au "recrutement à titre posthume" pour le compte d'un agent décédé le 8 novembre 2014 avec des paiements de salaires d'un montant mensuel de 275 000 francs du mois de novembre et de décembre" relevé par les enquêteurs de l'Ofnac, Oumar Hanne s'est voulu clair. "Il n'y a pas de salaire rond de 275 000 francs Cfa au Coud. C'est à la suite d'un évènement douloureux au cours duquel deux agents du Coud ont atrocement perdu la vie. Le bulletin de salaire a été effectivement émis, mais annulé suite à l'information obtenue sur son décès. Par conséquent, aucun règlement n'a été effectué. J'ai recruté sa femme, parce que l'agent en question avait des enfants et il avait travaillé comme temporaire", a répondu M. Hanne.
"Pour ne pas assimiler cette démarche à un acharnement sur le Coud, je les attends"
"Aujourd'hui, c'est dur de voir son honneur et sa dignité jetées en pâture sans aucune raison. Mais j'ai la conscience tranquille. Rien n'est avéré de tout ce qui se dit. Ces 454 millions en deux ans ne font pas 1% du budget du Coud. On a un budget de 21 milliards, mais il n'y a que 14 qui sont sécurisés, le reste il faut le chercher. C'est 12 milliards pour la restauration des étudiants, 7 milliards pour le frais du personnel. Mais on a compris, parce que l'enjeu, c'est le poste du directeur du Coud", a lancé Cheikh Oumar Hanne.
Aussi, l'Ofnac a annoncé dans le même rapport la poursuite de sa mission au Coud qui devra aboutir à un second rapport. "Pour ne pas assimiler cette démarche à un acharnement sur le Coud, je les attends. Ce qu'il faut retenir, c'est que disposer de document et en faire une bonne exploitation sont deux choses différentes. Je crie et je continuerai de crier que j'ai des valeurs. Et c'est le Sénégal qui compte", a conclu Cheikh Oumar Hanne.
«QUAND TU DONNES DES MALLETTES D’ARGENT A UN COMBATTANT, IL FAUT AVOIR LE COURAGE DE DIRE QUE TU L’AS ARME»
ABDOU ELINKINE DIATTA, PORTE-PAROLE DU MFDC, TIRE SUR LE REGIME
Le porte-parole du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) est très amer. Dans l'entretien qu'il nous a accordé, Abdou Elinkine Diatta dénonce la mauvaise volonté du gouvernement sénégalais à aller à des négociations. La «voix» du mouvement irrédentiste blanchit le Président Yaya Jammeh, accusé de donner des armes au Mfdc, et charge les autorités sénégalaises.
Où en est le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) dans le processus de réunification ?
Présentement, nous ne pouvons que nous en réjouir, parce qu’il y a plusieurs démarches qui sont en train de se faire, et tout le monde s’attèle vraiment autour de l’unité. C’est ce qui est encore beaucoup plus important. Sur l’unité de l’aile combattante, il y a de véritables avancées de tous les côtés. Que ça soit du côté de César, de Compass, du front de Diakay, de Paul…Et même du côté de Salif Sadio, il y a une certaine avancée
Vous voulez dire que les Casamançais peuvent compter sur le Mfdc pour aller à des négociations avec le gouvernement ?
Pourquoi pas, s’il s’agit d’aller à des négociations ? On va, peut-être, regretter le sur-place de l'État qui ne fait pas d’effort à ce niveau. Parce que, quand on parle de négociations, il y a, d’abord, ce qu’on appelle établir des relations de confiance. Dans l’établissement de la confiance des deux belligérants, l'État du Sénégal ne fait pas d’effort. Il faut vraiment qu’il pose des actes pour essayer de rapprocher les deux antagonistes, mais ils ne font rien. Ils prennent les médias pour crier, et ils ne font rien. Depuis que le gouvernement de Macky Sall est en place, rien n’a été fait. C’est les méthodes du régime de Me Abdoulaye Wade qui sont en train d’être déroulées par Macky Sall. On envoie des gens venir en Casamance en mission, où les gens se remplissent les poches. Mais, en vérité, ils ne font rien. Moi, j’avais écrit deux lettres au Président Macky Sall pour lui dire qu’il faut rétablir le Mfdc dans ses droits. On a parlé, par exemple, de la situation de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance. (Anrac) et du Mfdc. Voilà des points qu’il pouvait saisir et qui pouvaient mettre en confiance les deux parties. Mais, malheureusement, il n’a pas répondu à nos lettres On parle du pôle de développement de la Casamance, si maintenant, ils veulent relancer les activités économiques de la Casamance, et que nous, on n’a pas le droit de siéger, le droit même de savoir qui fait quoi, je crois qu’il n’y a pas quelque chose de sérieux.
Donc, vous voulez dire que le Mfdc doit véritablement siéger au Conseil d’administration de l’Anrac ?
Oui. Effectivement. Parce qu’il y a eu un point d’accord depuis le temps de Me Abdoulaye Wade sur la création de l’Anrac. Donc, je pense que l’Anrac est le fruit des négociations entre le Mfdc et l’Etat. Mais, d’abord, rétablir les clauses de l’Anrac et avancer. Donc, si on n’aménage pas le premier point et vouloir sauter sur le deuxième point, nous disons que c’est de la grimace politique. Parce que, finalement, on sent que l'État essaye d’utiliser le problème de la Casamance, c’est-à-dire, on essaye de donner d’une main ce qu’on retire de l’autre. Quand il y a des programmes de développement avec la Route nationale numéro 6, est-ce que, réellement, les entrepreneurs de la Casamance, ont vu leur place là-dans ? S’il y a des choses dans le cadre du développement, qu’on prenne, d’abord, l’expertise des Casamançais. S’il y a défaut, peut-être, pouvoir trouver ailleurs.
Le fleuve Casamance vient d’être dragué pour permettre aux gros porteurs de venir. Vous en dites quoi ?
C’est bien beau de le dire. C’est-à-dire, tout ce qu'ils peuvent prendre de la Casamance vers le Sénégal, ils en font un projet. Mais, il y a des produits de l’autre côté. J’aimerai aussi qu’on drague le fleuve vers Thionck-Essyl, vers Sédhiou…
Pourtant, l'État avait pris l’initiative de faire des pistes, mais le Mfdc s’y est opposé ?
C’est avec le projet des Américains, il faut être sérieux ! Quand tu prends les pistes qu’ils voulaient faire, c’est simplement vers les positions militaires et dans des zones occupées par le Mfdc. Il y a les pistes de Blouf, les pistes de Kalounaye. Pourquoi ils ne font pas ces pistes au bénéfice des populations locales ? Mais, vouloir faire des pistes dans des zones occupées par le Mfdc ou presque désertes. Et d’ailleurs, quelles genres de pistes, ils font ? J’ai vu les pistes qu’ils ont faites. En réalité, si vous donnez des Kadiandou à nos grands-pères, ils feront mieux. Ce n’est pas sérieux. Et quand il y a la pluie, les gens sont obligés de porter leurs vélos. Ce n’est pas sérieux. C’est, peut-être, des préparations pour reprendre la guerre. Parce qu’il suffit qu’il y ait une piste, pour qu'immédiatement, ils commencent à installer un camp militaire. Donc, moi, je pense qu’ils sont en train de préparer quelque chose.
Est-il vrai que le Mfdc est armé par le Président gambien, Yaya Jammeh ?
Tu vois, qui veut tuer son chien, l’accuse de rage. Ils n’ont qu’à dire merci à Yaya Jammeh qui a beaucoup contribué pour le retour de la paix en Casamance. Au moment où eux, ils donnaient des mallettes d’argent. Et ils oublient que, quand tu donnes des mallettes à un combattant, il faut avoir le courage de dire que tu l’as armé. Parce que la différence entre un Sénégalais et un Casamançais, c’est que, si c’est un Sénégalais à qui vous remettez de l’argent, il est prêt à vous suivre comme un mouton de Panurge, alors que si c’est un Casamançais, il continuera à camper sur sa position. D’ailleurs, quand on nous parlait de la libération des prisonniers de guerre de Salif Sadio, vous croyez que la libération était gratuite. Vous pensez que Salif pouvait libérer les prisonniers comme ça. Non, quand même.
LA LD EXIGE DES SANCTIONS CONTRE LES PERSONNES INCRIMINEES
Le rapport d'activités 2014-2015 de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a été, hier, au cœur de la réunion du Secrétariat permanent (Sep) de la Ligue démocratique (Ld). Les "jallarbistes" exigent des sanctions contre toutes les personnes incriminées.
La Ligue démocratique (Ld) a réuni, hier, son Secrétariat permanent (Sep), à sa permanence nationale, sous la présidence de son Secrétaire général, Mamadou Ndoye. Abordant le premier point de l'ordre du jour, les "jallarbistes" ont pris acte du rapport d’activités 2014-2015 de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et exhorté le gouvernement à "prendre les mesures idoines à l’encontre des personnes citées dans des affaires supposées de corruption".
"Pour le Secrétariat permanent, il est impératif de combattre résolument la corruption qui anéantit tout effort de développement économique et social", lit-on dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre susmentionnée. Prenant "la pleine mesure des effets dévastateurs de ce fléau sur l’économie nationale", la Ligue démocratique dit rester convaincue que la lutte contre la corruption accroît incontestablement l’investissement, la croissance économique et le développement du payse.
C’est pourquoi Mamadou Ndoye et ses camarades réaffirment leur soutien au président de la République, Macky Sall, "dans sa ferme volonté de ne pas protéger les auteurs de corruption et de prévarication, quels que soient leur statut et leur rang".
Au chapitre de la vie du parti, l'instance dirigeante des "jallarbistes", après avoir entendu le rapport de Mamadou Fall, Secrétaire national chargé de l’organisation sur les préparatifs de la célébration de l’anniversaire du parti, demande aux militants de "participer massivement à toutes les activités prévues à cet effet, notamment la conférence publique du samedi 04 juin 2016 à partir de 15 heures à la permanence nationale sur le thème : 'La Ligue démocratique : 42 années de lutte pour une alternative démocratique et de progrès au Sénégal', par le camarade Ousmane Badiane".
RAPPORT PUBLIC D’ACTIVITES 2014– 2015 DE L’OFNAC_ SOCIÉTÉ CIVILE ET ACTEURS POLITIQUES POUR LA SANCTION DES COUPABLES : La justice doit sévir
A l’unanime, la totalité des Organisations de la société civile, contactée par nos soins hier, mercredi 25 mai, ont applaudi des deux mains le rapport «inédit» 2015 de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). En effet, de Birahim Seck, du Forum civil, à Babacar Ba, président du Forum du justiciable, en passant par la Raddho via son Sg, Aboubacry Mbodj, tous ont salué le travail abattu par les services de Nafissatou Ngom Keita. Toutefois, tous pensent qu’il faut un suivi rigoureux des dossiers cités, que ce soit de la part de l’Ofnac, qui a la possibilité de saisir le procureur de la République, et aussi de la société civile. Mieux, Birahim Seck est d’avis qu’il faut une indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif pour que les rapports aient une suite.
PLAN D’ACTIONS UNITAIRE : Gcse et Cusems vont saisir le Médiateur de la République
Le Grand cadre des syndicats de l’enseignement (Gcse) et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) déroulent un énième plan d’actions unitaire. En plus d’une grève totale qui va être observée aujourd’hui, jeudi 26 mai, les deux organisations syndicales entendent saisir le Médiateur de la République.
CONSOMMATION DE VIANDE ASINE : Macky Sall exige un contrôle plus rigoureux des abattoirs
Le président de la République, Macky Sall, s’est prononcé, en réunion de conseil des ministres hier, entre autres sujets, sur la consommation de la viande asine qui a récemment fait polémique au Sénégal. Dans sa communication, Macky Sall a rappelé au gouvernement l’impératif d’assurer un contrôle plus rigoureux des abattoirs, mais aussi de mener une lutte coercitive contre les ventes illicites d’aliments périmés et de médicaments. C’est ce que nous apprend un communiqué des services du gouvernement que nous avons reçu à notre rédaction.
90 dollars pour chaque visa
Pour éviter tout problème à l’arrivée des Lions au Burundi, la Fédération sénégalaise de football a pris les devants. Les démarches pour l’obtention du visa ont démarré. Pour chaque membre de la délégation, il a fallu débourser 90 dollars américain (52 mille FCFA).
Ablaye Sow au Burundi aujourd’hui
Ablaye Sow, le vice-président de la Fédération sénégalaise de football, doit se rendre aujourd’hui au Burundi. Il devrait effectuer une mission de prospection à Bujumbura pour vérifier si tout est OK pour l’accueil des Lions.
Khadim Thioub a dormi à l’aéroport de Kigali
Arrivé tard dans la nuit, KhadimThioub a passé la nuit à l’aéroport de Kigali. Il est arrivé à l’hôtel umubano vers 10h alors que les joueurs se préparaient à aller au galop. Malgré le voyage difficile et la fatigue, il a pu participer à la séance de l’après-midi.
Entraînement à huis clos
Hier mercredi, les Lions ont tenu deux séances d’entraînement. Les deux galops ont été fermés au public et aux journalistes. Aliou Cissé voulait sûrement peaufiner des stratégies loin des yeux indiscrets. Les espions de Bujumbura rodent peut-être dans les parages.
Pape Souaré a rejoint la Tanière
Comme Khadim Thioub, Pape Ndiaye Souaré a aussi rejoint le regroupement de l’équipe nationale du Sénégal à Kigali. Le latéral gauche de Crystal Palace était retenu par son club qui disputait la finale de la Cup face à Manchester united. Il est apparu à l’hôtel des Lions aux environs de 20 heures locales.
Il ne reste plus que Diamé, Konaté et Issa Sarr
Avec les arrivées de Khadim Thioub et Pape Ndiaye Souaré, il ne reste plus que 3 joueurs pour que Aliou Cissé dispose de son groupe au complet. Moussa Konaté, Issa Sarr et Mouhamed Diamé sont toujours attendus.
Les rwandais en danger au Burundi
Pour plusieurs rwandais, il n’est pas question de se rendre au Burundi qui n’est qu’à 3 heures de route. D’après eux, avec les relations tendues entre les deux pays, les Rwandais qui se rendent au pays de Pierre Nkurunziza sont vus comme des espions. Ils risquent d’être agressés.
Pas de mendiant à Kigali
À Kigali, on ne badine pas avec l’image de la ville. On peut parcourir des kilomètres sans apercevoir le moindre mendiant. En plus, les alcooliques, toxicomanes, les fous, considérés comme des dangers publics, sont tous simplement ramassés pour être enfermés dans un centre dit de «transit et de réintégration».
les vendeurs à la sauvette menacés
Les vendeurs à la sauvette sont aussi dans le collimateur des forces de l’ordre. Ils accusent souvent ces derniers de leur confisquer leurs marchandises.
Paul Kagamé candidat en 2017
Âgé de 58 ans, Paul Kagamé, au pouvoir depuis 16 ans (2000), va briguer un 3èmemandant lors de la présidentielle de 2017. La constitution a été modifiée dans ce but. Ce qui n’agrée pas nombre d’observateurs qui déplorent une dérive autocratique.
Boom touristique
Ils sont plus d’un million de touristes à affluer chaque année vers le Rwanda. une véritable manne financière pour le pays qui tire une grosse partie de ses revenus dans ce secteur. Pour attirer davantage de visiteurs, le pays des «milles collines» a misé sur la valorisation de son patrimoine avec les parcs nationaux de Nyungwe et Akagera. Il y a aussi le Lac Kivu et la région des volcans. Des groupes hôteliers internationaux comme Radisson Blue, Hilton etc. se bousculent pour construire des réceptifs.
Yékini cache sa forme…
Samedi dernier à Fatick, à l’occasion de son gala de lutte qu’il organisait au stade Massène Sène, Yakhya Diop Yékini est apparu avec un grand boubou bleu qui ne laissait rien apparaitre de sa forme physique du moment. Suffisant pour que les amateurs et observateurs disent que le leader de Ndakaru se cache.
…Lac 2 également
Comme son adversaire du 24 juillet, Lac 2 semble également trop jaloux de sa forme physique actuelle. Recevant nos reporters lundi dernier à la plage, le Puncheur de Walo a mis un ensemble Blouson si ample que rien n’apparait de son corps. Cey bii combat !
Super Etoile voit blanc
Le Boxeur de Lansar, comme ses coéquipiers Tidiane Faye, Ness et Nécko Rël, va certainement passer une année blanche, faute d’adversaire. Après sa dernière défaite face à Forza, par décision médicale, le fils du Baol était attendu pour se rectifier cette saison. Hélas ! Ce sera peut-être pour la saison prochaine.
Sitor Ndour est-il devenu photographe ?
Sitor Ndour était samedi dernier au terrain Ndiarème de Guédiawaye pour superviser l’arbitrage de ses collègues. Le président de la CCA avait un appareil photo entre les mains en train de prendre des images comme un photographe professionnel.
Tapha Guèye a opéré son genou en France
Tapha Guèye est en France depuis maintenant deux mois. L’on nous apprend que le directeur technique de l’écurie Fass s’y est rendu pour faire une intervention chirurgicale au genou. Son entourage informe que le consultant de l’OEil du Tigre se porte bien. Sunu Lamb lui souhaite un prompt rétablissement.
Où se cache Feugueleu 2 de Pape Diop ?
Mais où est donc Feugueleu 2 de l’école de lutte Pape Diop Boston ? Ce jeune lutteur n’a pas combattu depuis presque deux saisons. On l’a aperçu mardi passé sur la 2stv en train de donner son avis sur la marche de l’arène. Depuis lors, on se demande pourquoi il peine à trouver un combat. Vivement un combat pour le poulain d’Abdou Ndiaye !
Fatou Marr prédit la victoire de Lac 2
Fatou Marr est une jeune demoiselle qui habite à Pikine. Elle est également une folle fana de Lac de Guiers 2. Croisée à Pikine lundi dernier, elle soutient que la victoire sera du camp de son champion au soir du 24 juillet prochain. Selon elle, le Puncheur du Walo a des atouts certain s pour vaincre Yékini.
Ass Cissé très impliqué dans le management
L’agent et désormais manager de Modou Lô commence à avoir plusieurs licences de lutteurs entre les mains. En effet, pratiquement plusieurs pensionnaires de Rock Energie lui ont confié la gestion de leur carrière. Ass Cissé a amené à la signature de contrats de lundi dernier Soboa, un jeune espoir.
Mbagnick Kaïré chauffe le face-à-face
A ne pas confondre avec Diène Kaïré. Mbagnick Kaïré est l’autre fils de Boy Kaïré dans l’arène. Il doit monnayer ses talents le 29 mai prochain contre Soboa. Il promet de «manger» son adversaire. Contrairement à son aîné très timide, ce gosse n’a pas froid aux yeux.