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29 novembre 2023
Éducation
PRIX MACKY SALL POUR LA RECHERCHE DU CAMES, LES NOMS DES LAURÉATS DÉVOILÉS
Macky Sall a annoncé mardi lors de la cérémonie d’ouverture de la 1ère Biennale de la Recherche, de l’Innovation et de l’Industrialisation en Afrique, la remise de la troisième édition du Prix Macky Sall pour la Recherche du Cames
Le Chef de l’État Macky Sall a annoncé mardi lors de la cérémonie d’ouverture de la 1ère Biennale de la Recherche, de l’Innovation et de l’Industrialisation en Afrique, la remise de la troisième édition du Prix Macky Sall pour la Recherche du Cames ( Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur).
« Nous sommes ici pour célébrer ces atouts, mais surtout pour impulser ce saut qualitatif indispensable à l’amélioration durable de l’écosystème de la Recherche en Afrique. C’est toute la signification de la remise aux lauréats de la troisième édition du Prix Macky Sall pour la Recherche du CAMES », a-t-il fait savoir au cours de son allocution.
Macky Sall d’ajouter: « C’est l’occasion de féliciter les Professeurs Aimée Danielle LEOU KOFFI, Rebecca Rachelle ASSA et Henri BAH, Coordonnateurs des projets thématiques de Recherche et leurs collaborateurs, primés cette année. C’est le lieu de saluer et magnifier la place primordiale et le rôle fondamental du CAMES dans l’enseignement supérieur et la recherche en Afrique ».
Le Président de la République a ainsi invité ces derniers à « profiter pleinement de cette Biennale pour établir des partenariats et réaliser ensemble des avancées significatives pour notre Continent ».
LE SAES DÉCRÈTE LA PARALYSIE DES UNIVERSITÉS
Le Syndicat de l'enseignement supérieur exprime son ras-le-bol face à la fermeture prolongée de plusieurs universités publiques. Pour alerter les autorités, le SAES a décidé de paralyser les activités pédagogiques et administratives le 30 novembre
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 26/11/2023
Le Bureau national (BN) du Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES) a appelé à une journée «université morte» le jeudi 30 novembre prochain. Dans un communiqué daté du 26 novembre, le BN constate avec regret «la situation incompréhensible et grave de fermeture et d'arrêt des enseignements dans certaines universités publiques depuis bientôt 6 mois avec l'approbation du ministre de tutelle».
Le syndicat pointe ainsi du doigt le mutisme des autorités face à la longue crise qui secoue les universités publiques depuis plusieurs mois. «Cette situation porte un coup dur au système LMD (Licence-Master-Doctorat) et met en péril l'avenir de milliers d'étudiants», déplore le BN.
Celui-ci dénonce également «le non-respect du protocole d'accord SAES-gouvernement du 6 janvier 2023» censé trouver une issue à cette crise. «Malgré nos multiples appels au dialogue, le gouvernement fait la sourde oreille», affirme une source syndicale.
Aussi, le BN a-t-il «décrété une journée 'université morte', le jeudi 30 novembre avec cessation des activités pédagogiques (cours, soutenances, délibérations y compris pour les formations payantes), et l'arrêt de toute participation à des activités administratives et réunions».
Le SAES appelle par ailleurs «les militants de toutes les universités du Sénégal à se mobiliser massivement pour la marche nationale prévue le jeudi 30 novembre à 10H à l'Ucad pour la sauvegarde de l'Université publique».
Pour le syndicat, «l'avenir de notre système éducatif est en jeu». Une situation que les autorités doivent urgemment dénouer sous peine de voir la colère gronder davantage dans les rangs enseignants et étudiants.
UCAD, DANS LE SILENCE DE LA CITÉ UNIVERSITAIRE
À ses débuts en 1957, l’Université de Dakar était la 18ème université française. Elle est aujourd’hui la 1ère université d’Afrique francophone. Le chemin parcouru fut jalonné de gloire et de troubles.
À ses débuts en 1957, l’Université de Dakar était la 18ème université française. Elle est aujourd’hui la 1ère université d’Afrique francophone. Le chemin parcouru fut jalonné de gloire et de troubles. Dès le départ, elle a servi de pépinière d’élites pour les pays africains nouvellement indépendants. La qualité de l’enseignement et de la recherche qui y sont menés a résisté aux vicissitudes du temps si bien que l’Université conserve encore une réputation d’excellence en Afrique. Toutefois, le chaos, la violence et le désenchantement ont été de fidèles compagnons de route. A travers des témoignages d’historiens et de chercheurs ainsi que les confidences d’archives dépoussiérées. L’Université de Dakar tarde à rouvrir ses portes. Une petite incursion dans cette immensité silencieuse et déserte permet de prendre pleinement conscience du sentiment mitigé qui doit animer l’Université. D’un côté, elle jouit d’une tranquillité dont elle a rarement droit. Et de l’autre, elle est temporairement dessaisie de sa mission. Bés bi fait une plongée spacio-temporelle au cœur de ce temple du savoir… et du bazar.
Depuis sa création en 1957, l’Université de Dakar a accueilli des centaines de milliers d’étudiants mais en cette matinée, cet endroit verdoyant est désert. L’Institution est encore fermée si bien qu’à la place du bourdonnement habituel, un silence impérial s’est emparé des lieux. De temps en temps, on croise çà et là un individu ou deux. Mais pour l’essentiel, l’environnement est dominé par une nature flamboyante, d’imposantes bâtisses et des arbres dont le feuillage touffu atténue l’omniprésence du soleil. Ce sont là des témoins séculaires muets qui ont vu se succéder des générations d’étudiants et assisté aux grands évènements qui ont secoué l’espace universitaire. S’il leur avait été donné la possibilité de s’exprimer, ils nous auraient sûrement narré des moments clés.
La Faculté de médecine maintient le flambeau
En 66 ans d’existence, l’Université a connu troubles et gloires mais rarement un silence aussi assourdissant en période d’ouverture. Quelques instants plus tard, on arrive au niveau de la Faculté de médecine et là on tombe sur un attroupement. «Il s’agit d’une soutenance», précise-t-on. Quel subtil clin d’œil de l’histoire ! Dans une Université au point mort, la Faculté de médecine reste debout comme elle l’a été depuis 1918. L’école de Médecine a été la première institution d’enseignement supérieur en Afrique coloniale française. Avant cette date, c’est l’École normale William Ponty qui préparait les populations autochtones aux trois métiers qui leur étaient accessibles : instituteurs, administrateurs et aide-médecins. Le niveau des apprenants devenant de plus en plus élevé, on a dû créer une école de Médecine pour former des médecins auxiliaires devant assister les médecins coloniaux. C’est le Docteur Aristide le Dantec qui inaugure et dirige cette école qui va devenir la Faculté de Médecine après la création de l’Université de Dakar en 1957. L’école continue de former des générations de médecins africains dont le premier Président ivoirien, Félix Houphouët Boigny.
LES JOURNÉES SCIENTIFIQUES DE SÉDHIOU ONT DÉMARRÉ CE VENDREDI
Les journées scientifiques de Sédhiou (sud) ont démarré ce vendredi, à l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), avec l’objectif de faire la promotion des matières scientifiques dans les lycées et collèges
Sédhiou, 24 nov (APS) – Les journées scientifiques de Sédhiou (sud) ont démarré ce vendredi, à l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), avec l’objectif de faire la promotion des matières scientifiques dans les lycées et collèges, a constaté l’APS.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence du préfet du département de Sédhiou, de l’inspecteur d’académie, du professeur Balla Moussa Daffé, membre fondateur de l’ANSTS, des acteurs du système éducatif et des parents d’élèves des lycée Ibou Diallo et Balla Moussa Daffé.
« Nous sommes venus pour offrir, apprendre et réfléchir avec vous sur les maux de notre système éducatif, et surtout, sur l’érosion des matières scientifiques dans les lycées de manière générale », a déclaré dans son discours d’ouverture le président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, Professeur Moctar Touré.
Ce dernier pense que ces journées apporteront leur contribution pour relever le niveau de culture scientifique des élèves et des enseignants.
Cette rencontre de deux jours vise, entre autres, à susciter des vocations de scientifiques chez les jeunes des lycées et collèges, a-t-il précisé. Il estime qu’aucun pays ne peut se développer sans accepter d’investir dans le développement des sciences, donnant l’exemple de la Chine qui, dit-il, a fait d' »excellents bonds » dans les domaines des sciences et techniques.
« Notre académie attend beaucoup de cette première sortie d’ampleur hors de Dakar pour avoir une base solide au sortir de ces journées pour mieux promouvoir les sciences », a-t-il ajouté. Il dit espérer que les élèves qui se sont mobilisés pour assister aux conférences pourront devenir de futurs académiciens pour maintenir le flambeau des sciences.
Selon un document remis aux journalistes, « pendant ces deux jours, quatre conférences grand public sur l’utilité des sciences fondamentales seront animées par d’éminents professeurs ainsi que des ateliers de production et panels avec les clubs et les autorités académiques. »
Les statistiques sont très faibles, Sédhiou faisant partie des six régions où on a moins d’élèves dans les filières scientifiques, a pour sa part souligné le secrétaire général de l’inspection d’académie (IA), Lamine Sylla.
Pour ces filières, sur les 16 académies du pays, l’IA de Sédhiou figure à la treizième place. Toutefois, il espère que la donne va changer avec la construction du Lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité de Sédhiou dont les travaux sont en cours.
« Avec le lycée d’intégration nationale, nous espérons pouvoir renverser la tendance pour faire de Sédhiou un temple d’apprentissage des sciences, mathématiques et techniques. », déclare-t-il
«AVEC L’EDUCATION, ON EST DANS L’ECHEC»
Il se fait rare dans les médias, mais il reste Gadio. Il garde l’éloquence des années Wade, continue de cultiver son jardin du panafricanisme. L’ancien ministre des Affaires étrangères expose, sans protocole, son programme. Education, jeunesse, élection..
Bés Bi le Jour |
Dié BA & SYLLA |
Publication 24/11/2023
Il se fait rare dans les médias, mais il reste Gadio. Il garde l’éloquence des années Wade, continue de cultiver son jardin du panafricanisme. L’ancien ministre des Affaires étrangères expose, sans protocole, son programme. Education, jeunesse, élection présidentielle…, l’invité de l’Entretien spécial des rédactions de E-Media est convaincu que c’est son tour. Que Luy jot jotna !
Invité des rédactions du Groupe E-Media, ce jeudi 23 novembre, le président de la Coalition Gadio 2024 a donné quelques points saillants de son programme. Dr Cheikh Tidiane Gadio a fait un diagnostic du secteur de l’Education. «On est dans l’échec», a-til constaté. D’ailleurs, a-t-il rappelé, «en 2012, on m’avait proposé le poste de ministre de l’Éducation. Je ne l’avais pas décliné parce que je doutais de mes capacités à pouvoir relever le défi. Si j’ai refusé, et je l’ai dit au Président Macky Sall, c’est parce que depuis les indépendances jusqu’à présent, on ne parvient pas à régler le problème de l’Éducation».
Pour le Président du mouvement panafricain citoyen Luy Jot Jotna, «la seule raison, c’est le fait d’avoir saucissonné le département pour, de façon politicienne, avoir trois postes ministériels à pourvoir». Or, dit-il, «je vois un seul grand département de l’Education qu’on doit diviser en sous-départements (Enseignement supérieur, recherches, formation professionnelle, etc.)», explique le VicePrésident de l’Assemblée nationale.
L’ancien ministre des Affaires étrangères préconise, par conséquent, «qu’un seul homme occupe le fauteuil» pour «gérer toute l’Education», et mettre en œuvre une seule vision. Il a donné l’exemple de la France où «un million d’employés dans le ministère de l’Éducation sont dirigés par un seul ministre», appuyé par ses collaborateurs dont des Secrétaires d’État.
«Un candidat de la continuité n’aura rien»
C’est ce qu’on appelle la «petite phrase». Et Gadio sait en donner en tant que spécialiste de la matière Communication. «Un candidat de la continuité- je n’ai cité personne (rires)- n’aura rien» dans cette élection présidentielle. Une pique à Amadou Ba et son mentor, Macky Sall, avec qui, pourtant, le député de Benno qu’il est, a collaboré jusqu’au mois de juillet dernier. C’est que pour Gadio, aujourd’hui, les jeunes pensent à autre chose. «Il faut se réconcilier avec la jeunesse de ce pays», a-t-il suggéré
LA SETER PREOCCUPEE PAR L'AVENIR DES ETUDIANTS
La Société d’exploitation du Train Express régional (SETER) a organisé, aujourd’hui à la gare de Diamniadio, un Forum de l’étudiant. Une première qui se tient du 22 et 24 novembre offre un cadre d’échanges entre les étudiants et les meilleures écoles.
La Société d’exploitation du Train Express régional (SETER) a organisé, aujourd’hui à la gare de Diamniadio, un Forum de l’étudiant. Cette première édition qui se tient du 22 et 24 novembre 2023 offre un cadre d’échanges entre les étudiants et les meilleures écoles de Dakar.
« Ces journées seront l’occasion de développer des partenariats structuraux entre les systèmes du Train express régional et les écoles et institutions partenaires. Ce qui va renforcer la coopération pour avoir les meilleures pratiques et opportunités », a déclaré Abdou Ndéné Sall, Directeur de la SEN-TER lors de la cérémonie d’ouverture.
Ce forum, ajoute M. Sall, permet aux jeunes de mieux connaître le fonctionnement du Train express régional qui est une école . Parce qu’explique le directeur général de la SEN-TER SA « dans le cadre du TER, il y a près de 143 métiers.
Donc, il faut pousser les écoles à connaître la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régionale (Seter) à connaître le TER et à former leurs étudiants sur ces métiers- là, pour permettre d’avoir des débouchés très rapidement, parce que c’est une école de formation et de travail ».
Abdou Ndéné Sall a rappelé que le TER et le BRT sont des infrastructures de transport de masse modernes qui vont améliorer le déplacement des populations. En plus, elles sont des transports sécuritaires, confortables, capacitaires.
Une entreprise aux énormes débouchées
« Ce forum va se tenir chaque année pour intéresser les étudiants sur les débouchés, sur ces métiers ferroviaires, de la mobilité urbaine, pour qu’on puisse assurer un débouché après la formation », explique M. Sall. Selon lui, le transport offre actuellement des débouchés importants.
Un point de vue partagé par Charles Civreis. Celui-ci renseigne qu’une entrée libre a été offerte à tous les étudiants. Ceci, pour leur permettre de rencontrer plus d’une douzaine d’écoles et d’universités afin de pouvoir choisir leur orientation et organiser leur avenir.
La Seter a noué des partenariats avec les meilleurs instituts de formation du pays et propose ainsi des stages à leurs apprenants. « Parmi les étudiants de ces écoles, certains ont intégré la Seter. D’autres sont en stage chez nous ou ont été embauchés.
La SETER qui exploite le TER, un projet d’avenir, permet aux élèves de s’organiser, de découvrir le monde du travail dans le cadre d’un projet magnifique, moderne qui est le TER et qui va leur permettre d’organiser leur avenir », atteste le directeur général de la SEN-TER.
Pour Charles Ndiaye Guèye, directeur général de l’Ecole des techniques internationales du commerce, de la communication et des affaires (Eticca), ce forum est d’une importance capitale pour les étudiants.
« Il entre dans la dynamique de pouvoir faire vivre ce qu’on appelle la relation école-entreprise. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, les étudiants qui sont en manque de renseignement et la formation ont besoin d’être accompagnés par des structures nationales ou privées.
Aujourd’hui, cette initiative de pouvoir inviter les écoles comme la nôtre nous permet de pouvoir valoriser ce partenariat, de mettre devant la scène des éléments pratiques, concrets, de passerelles entre l’employeur et l’employée.
Aujourd’hui, l’école, si elle finit d’enseigner, si elle finit de former, elle donne le relais à l’employeur comme l’assistante qui va se permettre de pouvoir donner un métier, une qualification, des compétences, de l’expérience et contribuer au final au développement du pays, de l’économie et de toute l’Afrique », magnifie M. Guèye.
PLAIDOYER POUR LE RENFORCEMENT DES THÉMATIQUES ENVIRONNEMENTALES À L’ÉCOLE
Les thématiques environnementales doivent être renforcées dans les programmes scolaires et universitaires pour éduquer et sensibiliser les apprenants sur un mode de vie plus respectueux de l’environnement.
Dakar, 23 nov (APS) – Les thématiques environnementales doivent être renforcées dans les programmes scolaires et universitaires pour éduquer et sensibiliser les apprenants sur un mode de vie plus respectueux de l’environnement, a indiqué jeudi, le directeur du Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE), Dr Gora Niang.
‘’Il nous faut passer aujourd’hui à l’action. Il nous faut passer à des actions véritablement de grande envergure sur les programmes scolaires et universitaires ’’, a-t-il dit.
M. Niang s’exprimait lors d’un forum national axé sur les défis et les opportunités de promotion de l’initiative nationale sur l’Education au développement durable (EDD) à l’horizon 2030 au Sénégal.
‘’Il faut que les décideurs politiques s’engagent dans la préservation de cette planète pour les générations futures’’, a-t-il ajouté, relevant que ‘’l’éducation l’environnementale et le renforcement de capacités restent des piliers essentiels pour un changement de comportement’.
‘’La planète, a-t-il rappelé, souffre à cause de la pollution plastique et d’autres facteurs’’. ‘’Raison pour laquelle, l’homme doit prendre ses responsabilités et se souvenir que cette planète n’est pas sa propriété’’, a déclaré Dr Gora Niang.
La doyenne de l’Inspection générale de l’Education et de la formation (IGEF) du ministère de l’Education nationale, Aïssatou Léna Sène a plaidé pour »une montée en puissance des thématiques environnementales et de développement durables dans les programmes scolaires ».
‘’Ce qu’il faut maintenant, c’est de monter en puissance, en révisant les curricula des programmes scolaires, pour faire plus simple’’, a-t-elle suggéré.
‘’Nous allons, au cours de la révision des programmes scolaires identifier un socle de compétences en allant du secondaire au préscolaire en passant par l’élémentaire’’ a promis Mme Sène.
La cheffe d’équipe Développement durable du bureau régional de l’UNESCO, Yoshie Kaga a relevé que »le moment est venu d’agir dans les programmes scolaires vu l’urgence environnementale qui se présente au Sénégal et sur l’international ».
Pour elle, ‘’ l’éducation est une stratégie fondamentale pour apporter aux enfants et aux adultes les compétences, les comportements, et connaissances utiles à un changement de mode de vie, et de comportement au quotidien vis-à-vis de la planète ’’.
Organisé par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique en collaboration avec ministère de l’Education nationale, et l’Unesco, ce forum national a permis aussi de recueillir des propositions d’actions à inclure dans l’initiative nationale sur l’éducation au développement durable (EDD) à l’horizon 2030 au Sénégal.
VERS L’INTRODUCTION DU FONIO DANS LES CANTINES SCOLAIRES À KOLDA
Le PAM, en partenariat avec l’inspection d’académie de Kolda (sud), expérimente le projet ‘’Initiative insertion professionnelle’’ (DIP) pour introduire le fonio dans sept établissements scolaires dudit département.
Kolda, 24 nov. (APS) – Le Programme alimentaire mondial (PAM), en partenariat avec l’inspection d’académie de Kolda (sud), expérimente le projet ‘’Initiative insertion professionnelle’’ (DIP) pour introduire le fonio dans sept établissements scolaires dudit département, dans le but d’améliorer les conditions d’apprentissages des élèves, à travers les cantines scolaires.
L’introduction de cette ‘’céréale nutritive pour accompagner les cantines scolaires dans l’alimentation des élèves, va contribuer à améliorer les conditions d’apprentissages de ces derniers et accroître leurs performances’’, a dit l’inspecteur d’académie de Kolda, Samba Diakité, ce jeudi, lors du lancement du projet.
William Diatta, le chef du PAM de la zone sud-est, précise que cette phase expérimentale va toucher sept des quatre-vingt-quatre écoles de la région de Kolda dans lesquelles intervient le PAM.
‘’Nous avons ciblé pour la phase expérimentale sept écoles du département de Kolda où le fonio va être introduit dans le programme des cantines scolaires’’, a-t-il déclaré.
Il a rappelé que le PAM intervient ‘’dans 84 écoles de la région’’. Il a souligné que ‘’l’objectif, c’est d’abord de mettre en connexion les acteurs qui interviennent dans la production et la transformation des céréales, à travers ce partenariat avec le projet +Initiative insertion professionnelle (…)’’.
L’introduction du fonio dans les établissements scolaires est un moyen de booster les performances des élèves, dont la grande majorité s’alimente à l’école, mais aussi de diversifier l’alimentation des élèves bénéficiaires du Programme alimentaire mondial, indique-t-on.
REMETTRE LES ASSISES NATIONALES AU CENTRE DE LA PRÉSIDENTIELLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Un séminaire citoyen d'experts et de militants veut souligner l'actualité des Assises et des recommandations de la CNRI face au péril démocratique. Leur esprit de consensus représente une boussole pour une meilleure gouvernance
À trois mois de l'élection présidentielle sénégalaise de février 2024, la société civile s'empare des Assises nationales de 2009 et des conclusions de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI) pour alimenter le débat politique, dans un contexte national tendu marqué par des entraves à la liberté, la répression des voix dissidentes, les arrestations de militants, le refus d’exécution des décisions de justice.
C'est l'objet du séminaire citoyen d’une journée organisé ce samedi 25 novembre 2024 dans les locaux de l’éditeur L’Harmattan, à l’entrée de la VDN à Dakar par le site d’information SenePlus, les organisations de la société civile Sursaut Citoyen et Demain Sénégal. Ces acteurs entendent notamment mettre en lumière les conclusions issues d'un processus participatif et consensuel qui a réuni de manière tout à fait historique l'ensemble des forces vives du pays.
Au programme, des sessions animées par d'éminentes personnalités telles que l'ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum, la juge Dior Fall Sow, l’économiste Jean-Louis Corréa, l’universitaire Abdoulaye Dieye et le leader de la société civile Moussa Mbaye. Il s'agira d'analyser en profondeur la méthodologie, les approches et le contenu des Assises et du travail remarquable de la CNRI, afin d'en diffuser une compréhension commune au sein des forces vives de la société.
Cette initiative se propose ainsi de réactiver l'esprit et la lettre des Assises face aux défis actuels de l'État de droit, en fournissant aux citoyens des éléments permettant d'exiger des engagements concrets des prétendants à la magistrature suprême sur ces questions cruciales.
Au-delà de la présidentielle à venir, les organisateurs du séminaire entendent promouvoir dans la durée, les valeurs démocratiques de consultation, de participation et de redevabilité mises en avant par cet acquis majeur du débat national sénégalais.
En un mot, il s’agit de mettre la démocratie participative au centre de la gouvernance au Sénégal. Certainement le meilleur moyen pour sortir le pays d’un hyperprésidentialisme décrié depuis plus de six décennies par de bien nombreux acteurs de la vie publique.
PLUS DE 303 MILLIARDS FCFA ALLOUÉS AU MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation fait face aux parlementaires pour l’examen du budget. Pour l’année 2024, ledit budget est arrêté à 346 711 832 357 FCFA
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation fait face aux parlementaires pour l’examen du budget. Pour l’année 2024, ledit budget est arrêté à 346 711 832 357 FCFA en Autorisations d’engagement et à 303 431 815 229 FCFA en Crédits de paiement.
Le ministre des Finances et du Budget a souligné l’importance de ce ministère et les grands défis à relever. Selon Mamadou Moustapha Ba, « le budget du ministère de l’enseignement supérieur, à certains égards, se révèle insuffisant et ce, nonobstant les moyens substantiels à lui affecter depuis quelques années ».
Par ailleurs, le ministre a rappelé que le budget de ce département est passé de 102, 3 milliards FCFA en 2012 à 346 711 832 357 de FCFA.