Dakar, 22 jan (APS) - L’intégration économique des pays membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) ne pourra être réussie que par l’instauration d’un climat apaisé au sein des Etats, a soutenu, vendredi à Dakar, la Présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE), Aminata Tall.
"Si l’UEMOA a été créée, c’est pour mettre en place un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens et services ainsi que des capitaux. Or, ces objectifs ne peuvent être atteints que lorsqu’il règne dans nos pays un climat apaisé", a-t-elle dit.
Aminata Tall procédait à la clôture da la 4-e Assemblée générale et séminaire de formation de l’Association des médiateurs des pays membres de l’UEMOA (AMP/UEMOA) ouverte dans la capitale sénégalaise depuis mardi dernier.
Par ailleurs, Mme Tall a dit approuver "sans réserve" l’implication de l’AMP/UEMOA dans la prévention et le règlement des conflits qui entrent dans ses objectifs.
La session de formation a porté sur le thème : "l’avènement d’un climat apaisé dans l’espace sous régional : quel rôle pour nos Etats ?".
"Je salue la pertinence du thème qui est d’actualité ainsi que la démarche adoptée", a indiqué la présidente du CESE selon qui, "il ne peut y avoir de développement harmonieux sans une paix, sans une sécurité durable dans nos pays et dans la sous-région".
"Nous sommes sous la menace de situations conflictuelles et d’agressions de toute sorte qui débouchent à la fois sur la perte d’innocents ou sur les crises sociales, politiques profondes et durables", a-t-elle souligné.
La présidente du Conseil économique, social et environnemental a estimé que "ces attaques annihilent et freinent toutes les actions de développement entreprises par les pouvoirs publique et causent en conséquences à nos populations des traumatismes profonds".
"Vous avez réuni durant quatre jours des experts de hauts niveaux en matière de défense et de sécurité, des participants de qualité venant d’institutions internationales, d’universités de la sous-région, de la société civile pour réfléchir sur les conditions d’instauration d’un climat apaisé et durable dans la sous région", s’est-elle félicitée.
Selon elle, "cette importante rencontre d’échanges entre les médiateurs de l’UEMOA rend service au Sénégal, à la sous-région et au monde entier".
"Vous êtes désormais mieux outillés pour vous impliquer et conseiller utilement nos dirigeants pour mieux prévenir et régler de tels conflits qui peuvent survenir à tout moment", a-t-elle ajouté.
CHEIKH TIDIANE DIEYE, PORTE-PAROLE DE LA PLATEFORME AVENIR SENEGAAL : «Le Président Macky Sall a proposé une sorte de réformette»
Ancien acteur des Assises nationales et ancien secrétaire permanent du Mouvement du 23 juin, Cheikh Tidiane Dièye est l’un des animateurs de la Plateforme Senegaal bi ñu bëgg récemment créée pour porter un projet politique au pouvoir. Le sociologue entend désormais aller au-delà de la réflexion et du combat citoyen. C’est un citoyen déçu des propositions de réforme proposées par le Président Macky Sall qui, selon lui, reflètent un «manque d’ambition» pour le pays
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TENSION IRAN-ARABIE SAOUDITE : Dakar demande la désescalade
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ESCROQUERIE ET USURPATION DE FONCTIONS : 2 anciens agents de l’ordre condamnés
Il se faisait passer pour le «frère» du procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, pour «escroquer» Abdou Khadre Samb. L’excommandant de la gendarmerie
de Fatick à la retraite a été condamné à 3 mois de prison ferme.
MAC DE DIOURBEL : Boy Djiné durcit les conditions des autres détenus
La maison d’arrêt et de correction de Diourbel est sous les feux de la rampe depuis que Boy Djinné s’est fait la malle. Hier, ce sont les autres détenus qui se sont rebellés pour protester contre la dureté de leurs conditions de détention
ILS ABANDONNENT LES PODIUMS ET LES SCENES : Mannequins et acteurs envahissent les télés
Les plateaux des télés regorgent aujourd’hui de mannequins et comédiens qui occupent des postes d’animateurs ou présentateurs d’émissions. Ils se voient confier de larges plages horaires sur les chaînes sénégalaises qui proposent à leur public un programme de divertissement à longueur de journée. Entre «Yendoulène», «Sen Xeweul», «Yewoulène», «Setou Bi», «Taabalou Ya Ngoné», «Ngonal», «Dakar ne dort pas», «Ce matin, c’est à nous», «Entre-temps»… le public est valsé dans un univers e programmes où mannequins et comédiens jouent les premiers rôles. Aujourd’hui, de mannequin à comédien ou de comédien à présentateur, cette horde d’animateurs/trices a fini de ravir la vedette aux journalistes qui ne savent plus à quel saint se vouer. Dans les rédactions, la guerre est féroce. Les nouveaux chouchous de la télévision s’imposent et espèrent garder leur rôle de vedettes tandis que les journalistes se voient de plus en plus réserver un espace congru. Cela au grand bonheur ou dironsnous au grand dam du public qui, visiblement, raffole de ces silhouettes bien maquillées à talons aiguilles.
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Ndakaaru quadrillé…
Vingt quatre heures après que le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique a dévoilé, devant les députés, son plan de guerre contre le terrorisme devant la représentation nationale. Il avait soutenu que le Sunugal a pris toutes les dispositions pour lutter contre le terrorisme et voilà que les choses bougent sur le terrain. La surveillance et le contrôle sont plus accrus au niveau de la capitale sunugaalienne. En tout cas, la police a procédé, hier, à une opération de sécurisation dans tout Ndakaaru et ses environs. D’habitude, les policiers positionnés aux carrefours de Ndakaaru se limitaient à de simples contrôles de routine.
…Contre…
Mais, ce que nos radars ont filmé, hier nuit, montre que le gouvernement prend très au sérieux la menance terroriste évoquée par les services de renseignements américains. La preuve, Ndakaaru a été quadrillée sur certains axes routiers, grands carrefours où les contrôles étaient menées avec minutie sur les conducteurs et passagers de taxis, de cars rapides, de véhicules particuliers, de "Ndiaga Ndiaye". D’ailleurs à 23 heures, un "Ndiaga Ndiaye" en partance pour Pikine à été arrêté net au Carrefour du Casino Bourguiba (ex-Score). Les passagers ont été sommés de descendre du véhicule avant que les policiers ne procèdent à des fouilles et à des contrôles d'identité des clients.
…La menace terroriste
Ne constatant rien d'anormal ou de suspect, les policiers ont laissé le chauffeur et ses clients. Même situation au rond point Point E. Mais là-bas, un car rapide a été immobilisé par les policiers avant de demander aux passagers leurs papiers. Mieux, un policier est monté dans le car pour faire descendre un client qui avait mis du temps pour présenter ses papiers. En capuchon bleu et pantalon kaki, l’homme est descendu calmement du car et s’est adressé au flic. Finalement tout est rentré dans l’ordre. Et le car rapide a continué son trajet. Certains taxis et véhicules particuliers ont été également fouillés.
Cocaïne et héroïne
Un dealer sunugaalien a été arrêté à Leini àTurin alors qu'il était en négociation avec deux clients. Mais son arrestation n'a pas été de tout repos pour les policiers italiens. Il a tenté de fuir, mais il a été rattrapé avant qu'il ne se révolte en donnant de violents coups de pied et de poing aux agents qui ont fini par le maîtriser. Seulement les policiers ont pu récupérer une boîte que le Sunugaalien a laissée en tenant de fuir. Et dedans, ils ont trouvé 193 boulettes de drogue, notamment 115 de cocaïne et 78 d'héroïne. Le Sunugaalien qui est connu des fichiers de la police est pourtant interdit de séjour dans la ville de Turin.
Pénurie d'eau
L’eau ne coule pas depuis 48 heures à Ziguinchor. Chose qui inquiète les populations de la capitale sud du pays au point de se rabattre, pour certaines familles de la ville, dans les zones rurales pour se procurer de l’eau. C'est donc la croix et la bannière pour y disposer de l'eau. Si les autorités en charge de cette question dans le Sud du pays peinent à donner les véritables raisons de cette question sensible, nos capteurs soulignent qu'une menace réelle et sérieuse pèse dans la région Sud du pays. En réalité, disent-ils, cette pénurie d’eau s’explique par un problème d’approvisionnement dû aux effets de la contamination des nappes par l'avancée de la langue salée. Cette problématique est d'ailleurs plus préoccupante dans la région de Sédhiou où même certains forages sont obligés de fermer. C’est dire qu’aujourd’hui, la basse Casamance et la moyenne Casamance sont sérieusement menacées par ce fléau d’avancée de la langue salée.
…Avancée langue salée
Ce que confirme un technicien en la matière. D’ailleurs, le visiteur qui débarque pour la première fois en Casamance saura que la qualité de l’eau n’est pas des meilleures. Chose qui fait que le commerce des eaux minérales marche fort dans le Sud du pays. Et le Paderca qui avait pour mission de créer des vallées pour freiner cette menace, a malheureusement arrêté, et les autorités politiques n’ont pas aussi soutenu la structure pour régler cette question préoccupante. Aujourd’hui, nos capteurs renseignent que le problème de la Sones, c’est de trouver une nappe, car pour trouver des réservoirs d’eau, c’est tout à fait un problème en Casamance. La nappe a été contaminée et force est de reconnaître que la langue salée a carrément envahit les eaux souterraines. Pour rappel, l’ancien député Abdou Sané avait posé cette question à l’Assemblée nationale au cours de ses communications pour attirer l’attention des autorités d’alors sur le réel problème de la région de Ziguinchor.
Bilan sapeurs
Le Centre secondaire d’incendie et de secours de Linguère a présenté, hier, le bilan de ses interventions au cours de l’année 2015. Au total, les sapeurs-pompiers de cette zone accidentogène du Djoloff ont effectué 201 sorties pour l’année 2015, plus précisément du 1e janvier au 10 novembre 2015. Selon Mamadou Diao, Adjudant-chef et Commandant du Centre des sapeurs-pompiers de Linguère, sur la même période, les soldats du feu ont effectué 169 sorties pour assistance à personne, dont 62 accidents de la circulation routière avec 471 victimes parmi lesquelles 18 décès. Il ressort de ce bilan que les véhicules de transport «Wopouyas» ont occasionné à eux seuls 78 victimes dont 8 décès. Aussi, le centre a dénombré 32 sorties pour feu, 18 pour des opérations diverses (corps sans vie, ravitaillement en eau, assainissement, etc.). Egalement pour des alertes motivées, des fausses alertes et activités diverses (services de représentation, évènements religieux et visites de préventions).
AndJef/Pads
La décision de SMS de réduire la durée de son mandat de 7 à 5 ans et d'appliquer cette réduction au mandat en cours a réjoui le Secrétariat exécutif d’AndJef/Pads de Landing Savané. Dans un communiqué rendu public, hier, l'instance parle d’une «décision courageuse, sage et lucide, d'une très haute portée politique qui traduit par ailleurs la volonté affichée du président de la République de donner tout son sens au respect de la parole donnée et aux engagements électoraux». Cela, en proposant aux populations et à notre pays une «constitution plus solide, plus lisible, plus crédible et débarrassée de tout germe de dérive monarchique et par conséquent garante de stabilité». Pour Landing Savané et ses camarades, SMS encourage toutes «les consciences républicaines et citoyennes à se mobiliser pour que le oui l'emporte au référendum dans l’intérêt de la démocratie sénégalaise et de la paix et de la stabilité».
Brigade spéciale…
Pour lutter contre la surexploitation abusive des ressources du Ranch de Dolly, le directeur des Eaux et Forêts, le Colonel Baïdy Ba, en visite, hier, au Ranch, a annoncé Dolly sera doté cette année d’une Brigade spéciale des Eaux et Forêts. Sa mission principale sera de protéger le Ranch contre toute agression et lutter contre l’exploitation irrégulière et anarchique de ses ressources. Pour faire face à ce phénomène qui risque de détruire le Ranch de Dolly, le Colonel Ba a révélé que le gouvernent a décidé de recruter cette année 400 agents des Eaux et Forêts, dont une partie sera affectée à cette Brigade spéciale. Le directeur des Eaux et Forêts qui conduisait une mission de contrôle et de suivi de la campagne nationale de lutte contre les feux de brousse, s’est félicité de l’état d’avancement des travaux d’aménagement de pare-feu au niveau du Ranch.
…Ranch de Dolly
En outre, le Colonel Ba a remercié les responsables du Projet d’appui à la sécurité alimentaire (Pasa), dans le cadre de l’aménagement de ces pare-feu. Il a aussi salué l’engagement de certaines collectivités locales qui ont réussi à faire des pare-feu sur fonds propres dans le but de lutter contre les feux de brousse. Le directeur des Eaux et Forêts a ensuite indiqué que sur un objectif fixé de 130 km à aménager au niveau du Ranch et de ses environs, à la date du 20 janvier, 120 km avaient été déjà aménagés et qu’il ne restait plus que 10 km qui devraient être achevés dans les deux jours qui suivaient sa visite.
Fatwa contre…
Le Grand Mufti d’Arabie Saoudite a lancé une fatwa contre les jeux d'échecs. Le Cheikh Abdulazziz Bin Abdullah, ou grand Mufti wahhabite, c’est-à-dire le plus haut dignitaire religieux sunnite du pays, a interdit les échecs, cette semaine, lors de son émission télévisée hebdomadaire. "Ils sont basés sur des paris, sont une perte de temps et d’argent et créent une haine et une inimitié entre les joueurs" a-t-il déclaré, en réponse à la question d’un spectateur. Le Cheikh a justifié sa décision en citant le verset du Coran qui bannit les jeux de hasard. Toutefois, les échecs ne seront pas réellement interdits en Arabie Saoudite.
…Les jeux d’échecs
Bien qu’elles soient respectées, les déclarations du Cheikh ne font pas office de loi. C’est en tout cas ce qu’a confirmé le président du comité des lois à l’Association saoudienne d’échecs, Musa Bien Thaily, sur Twitter : "Nous n’avons pas à prendre ces déclarations télévisées comme des actes légaux". Ce n’est pas la première fois que les autorités religieuses appliquent des interdictions surprenantes. Au début des années 2000, l’Arabie Saoudite avait lancé une fatwa contre les jeux Pokémon. En 2010, lors de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud, c’était au tour de l’horripilant vuvuzela d’être interdit par les Emirats Arabes Unis. En 2015, c’était au tour des bonhommes de neige d’être illégaux en Arabie Saoudite.
Manœuvres
Entre le Grand parti et le Pds, ça manœuvre ferme au sommet, dans la perspective des prochaines joutes électorales. Après avoir rendu visite à Rimka à la prison de Rebeuss et condamné énergiquement l'emprisonnement d'Oumar Sarr, Malick Gakou est allé, hier, dans l'après-midi, à la rencontre de ce dernier à la Maison d'arrêt et de correction (Mac) du Cap Manuel. Selon nos capteurs, l'ancien N°2 de l'Afp s'est longuement entretenu avec le Secrétaire général national adjoint du Pds et Coordonnateur du Comité directeur. A en croire nos machins, ils ont abordé la situation nationale, plus particulièrement la politique.
QUESTIONS D’ACTUALITE A L’ASSEMBLEE NATIONALE 1 DEBAT AUTOUR DU FORMAT : Recette de la classe politique
Même s’il est en train de devenir progressivement un exercice républicain d’importance notable dans la matérialisation du dialogue politique entre l’Exécutif et le Législatif, ou selon, entre le pouvoir et l’opposition, le passage du Premier ministre Dionne et de son équipe à l’Assemblée nationale, afin de répondre aux questions d’actualité des députés, n’en suscite pas moins moult… commentaires et critiques. Surtout de la part des acteurs politiques qui en contestent le format, le déroulé, la périodicité, la qualité du débat… A l’instar de Babacar Gaye du Pds, Abdoulaye Wilane du Ps, Moussa Sarr de la Ld, voire Moustapha Diakhaté de l’Apr qui livrent, à Sud Quotidien, des recettes afin que cet exercice ne soit pas tronqué et facilite un débat franc qui apporte une plus value à la démocratie sénégalaise.
GESTION DE LA FUTURE STRUCTURE EN CHARGE DU PELERINAGE A LA MECQUE : Amadou Kébé en pole position
Amadou Kébé, futur commissaire général au Pèlerinage à La Mecque ! L’information n’est pas encore officielle. Mais des sources dignes de foi informent que l’Etat du Sénégal aurait jeté son dévolu sur le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur
UNIVERSITÉS PUBLIQUES - GESTION DE L’ARGENT DES DROITS D'INSCRIPTION PÉDAGOGIQUE : Le clair-obscur
Quelle université publique avons-nous, après 2 ans de mise en œuvre des 11 décisions présidentielles retenues lors de la Concertation nationale sur l’avenir de l’Enseignement supérieur (Cnaes) ? La question
interpelle les acteurs et engage un débat sans précédent, si l’on sait que les universités publiques ont désormais des ressources financières additionnelles avec l’augmentation des frais d’inscription. Les étudiants en Licence sont appelés à payer 25 000 FCfa ; ceux de Master, doivent casquer 50 000 FCfa au moment où les doctorants donnent 75 000 F Cfa. Cette augmentation s’est installée au coeur des débats des concertations nationales pour aboutir finalement à un arrêté donnant la clé de répartition des Droits d'inscription administrative (Dia) et les Droits d'inscription pédagogique (Dip). Autorités, enseignants, étudiants et Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), l’université Gaston Berger (UGB) et l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) donnent chacun son avis sur l’utilisation faite jusqu’ici des fonds issus des DIP et dont l’objectif est d’améliorer les produits d'intrants, les matériels pédagogiques et supports didactiques. Mais si l’on se fie aux discours des acteurs, l’on en arrive à la conclusion qu’un flou entoure la gestion de ces fonds. C’est vraiment le clair-obscur
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, SALIOU GUÈYE
VERS LE MORTAL KOMBAT
Dans ce maelström d’ambitions non dévoilées, l’APR notamment son chef, Macky Sall, ne fait pas mystère d’une candidature socialiste qui viendrait contrecarrer son vœu de rempiler à la Présidence
Saliou Guèye, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 22/01/2016
À l’occasion du 2e congrès ordinaire de Yoonu Askan Wi, tenu à Kaolack les 29 et 30 août 2015, Madièye Mbodj et ses camarades ont prôné une candidature de la Gauche à la prochaine élection présidentielle. Lors de cette rencontre qui avait pour thème : «La gauche à l’épreuve des élections, des coalitions et du pouvoir : expériences de 2000 à 2015», le délégué général Alassane Guissé avait particulièrement insisté sur la question de la candidature de la Gauche à la prochaine présidentielle. «En alliance avec les forces acquises à l’appropriation de cette candidature unique et à l’application des conclusions des Assises nationales, nous allons mener ce combat», avait-il dit en présence des responsables du PIT, de la LD, de Taaru Sénégal, de l’ORDC, de l’UDF/mbooloo mi, du RND, et du RTA/S.
Cette rencontre a également été un moment de brassage avec certains mouvements de la Gauche comme le Rassemblement des travailleurs africains (RTA/S) de El Hadj Momar Samb et d’anciens responsables du Parti africain pour l’indépendance (PAI) en vue de la mise en place de la Conférence pour la démocratie et le socialisme (CDS). Cette rencontre préfigure une candidature de la Gauche dont le programme sera adossé aux conclusions des Assises.
Toutefois, cette plateforme de la Gauche historique, grande actrice des Assises, en mal d’un candidat charismatique qui peut en découdre avec le président de la République sortant, n’exclue pas de jeter son dévolu sur un candidat de la Gauche socio-démocrate dont le plus en vue, le plus certain et le plus aguerri aux combats politiques est Khalifa Sall. Ce dernier dont le parti a joué un rôle majeur dans les Assises est aujourd’hui adoubé par une bonne frange des socialistes pour porter les couleurs du Parti socialiste (PS) à la prochaine présidentielle.
En route vers la candidature
Lors de la rentrée récente de l’école du PS à la maison du parti à Colobane, beaucoup de militants socialistes ont scandé «Khalifa président !» pendant une bonne dizaine de minutes devant l’actuel secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, au point que certains responsables ont cru à un coup monté par le maire de Dakar.
Des mouvements de soutien And Dollel Khalifa de Babacar Diop et Fal Khalifa Sall de la députée Aminata Diallo ne cachent plus leur désir de porter au pinacle leur mentor. Pour cela, ils ont procédé à un maillage sur l’ensemble du territoire national et stratégiquement ils comptent contraindre leur secrétaire général (encore indécis et peu disert sur la question) à clarifier le jeu sur la candidature socialiste à la prochaine présidentielle. Dans leur stratégie électoraliste, ils n’excluent pas de créer, avec d’autres socialistes acquis à leur cause, une crise politique au sein du PS pour que la candidature de Khalifa Sall ne se heurte à aucune pierre d’achoppement.
Parallèlement les forces politiques hétéroclites qui ont gagné les locales sous la houlette du maire de Dakar s’activent à poursuivre leur expérience au plan national. Ainsi la Coalition Taxawu Dakar veut se «nationaliser» sous le slogan Taxawu Sénégal. D’autres personnalités connues pour leur compétence dans la gestion de l’Etat comme l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum et l’ancien maire de Dakar Mamadou Diop travailleraient à mettre en selle Khalifa Sall pour les futures joutes électorales. Mais là où le bât blesse, c’est le mutisme tenace du maire de Dakar sur sa propre candidature. L’incertitude de la date de la présidentielle ajoutée à la position très nuancée, un brin amphigourique de Tanor, serait à l’origine de ce silence prudentiel et stratégique du secrétaire à la vie politique du PS.
Mais depuis quelques jours, les choses commencent à se clarifier du côté de la mairie de Dakar. Lors de la rencontre avec les militants de sa localité de Grand Yoff, le 16 janvier dernier, les ambitions de Khalifa Sall à la présidentielle sont enrobées dans cette phrase laconique : «Le Ps ne sera jamais un ‘parti yobaléma’ (à la remorque). Senghor et Abdou Diouf ont fait des choses dans le parti. Ousmane Tanor Dieng, dans des moments difficiles et périlleux, a su tenir le flambeau. Aujourd'hui avec lui, il faut que le parti reprenne sa place et revienne au pouvoir. Pour Sall, nul doute que le PS aura son candidat à la prochaine présidentielle.»
Cette phrase sonne non seulement comme un hommage aux trois dirigeants historiques du PS, à savoir Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng, mais aussi comme une annonce sibylline de sa candidature. Dans ce maelström d’ambitions non dévoilées et de jeu caché de part et d’autre, l’Alliance pour la République (Apr) notamment son chef ne fait pas mystère d’une candidature socialiste qui viendrait contrecarrer son vœu de rempiler à la présidence de la République.
Contrefeux du président Sall
Seulement en vrai monstre politique, le Président Macky Sall, loin des minimisations publiques et de l’indifférence ostensible de ses camarades de parti vis-à-vis de Khalifa Sall, prend au sérieux cette candidature du maire de Dakar. Sans avoir l’air d’y toucher, tout ce qui peut donner du succès politique à Khalifa, le pouvoir déploie un trésor d’ingéniosité pour le compromettre. Pour cela, il faut, avec des maroquins et des hochets, mettre en bride le PS qui pourrait parrainer une éventuelle candidature de son secrétaire à la vie politique.
Dans le régime actuel, tant au niveau de l’Assemblée nationale qu’au sein du gouvernement, le PS est omniprésent. Sans compter les agences et autres directions que gèrent des responsables socialistes. En sus, Ousmane Tanor est devenu le «conseiller n°1 occulte» en matière de politique étrangère. Et ce dernier ne cracherait pas sur le Haut conseil des collectivités territoriales.
D’ailleurs si la France a appuyé la candidature du Sénégal au Conseil de sécurité des Nations unies, le Secrétaire général du PS y a joué un rôle prépondérant.
Les Lébous constituant une communauté électorale importante, il devient nécessaire, voire impératif, de les courtiser surtout que historiquement ils votent socialiste. C’est pourquoi le Grand Serigne de Dakar, pur produit du PS, accompagné au palais des dignitaires, représentant les penthie a assuré, non sans quelques réticences, le soutien politique de sa communauté au Président Sall.
Il se susurre que le secrétaire général des Socialistes unis pour la renaissance du socialisme (SURS) se positionne comme le futur président de l’Assemblée nationale en cas de triomphe de la coalition présidentielle aux prochaines législatives.
L’Acte III de la décentralisation qui dépouille financièrement la mairie de Dakar est le premier acte administratif posé pour stopper l’ambition non avouée du maire de Dakar. En sus, ce n’est pas pour rien que l’emprunt obligataire de la mairie de Dakar (20 milliards) qui devait porter la capitale sénégalaise au rang des villes modernes a été bloqué par le ministre des Finances, Amadou Bâ, qui a invoqué des raisons techniques.
Ainsi le budget 2016 de la mairie de Dakar de 46 milliards de francs Cfa a connu une baisse de 1 milliard par rapport à l’exercice précédent. Certains programmes de la mairie de Dakar comme le pavage et l’éclairage de tous les quartiers de Dakar sont hypothéqués du fait de l’Acte III de la Décentralisation qui a dépouillé la Ville au profit des communes et du blocage de ses emprunts sur le marché financier. Malgré tout, le maire de Dakar a tenu à affirmer que la densification de l’éclairage public se poursuivra avec la réalisation de 5 000 points lumineux d’ici au mois d’avril.
La nomination d’Abdoulaye Diouf Sarr comme ministre de la Gouvernance locale, donc de facto, patron du maire de Dakar entre dans l’entreprise de neutralisation planifiée de l’édile de Dakar. Le maire de Yoff est connu pour être l’opposant le plus farouche qui a toujours contesté la suprématie de Khalifa Sall à Dakar. La dislocation de l’Entité Cadak/Car et son dessaisissement de la gestion des ordures de Dakar avec la complicité supposée de Diop Sy au profit de l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (Ucg) est le coup de Jarnac infligé au maire de Dakar pour le désavouer aux yeux des populations dakaroises qui souffrent des immondices d’ordures qui jonchent périodiquement les rues et quartiers de la capitale.
Aujourd’hui l’aménagement de la Place de l’Indépendance, de la Place de l’Obélisque et de la corniche Ouest est au centre de la guerre entre Khalifa Sall et Macky Sall via le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, Diène Farba Sarr, lequel s’attelle mordicus à réaliser son projet «Dakar, ville verte». Ce programme s’attelle à l’aménagement d’espaces verts notamment à la place de l’Indépendance, à la place de l’Obélisque, au Rond-point de la Patte-d’Oie, la place du Souvenir africain, les allées Cheikh Sidaty Aïdara, le monument de la Renaissance et autres endroits susceptibles d’accueillir des personnes en quête d’endroit non pollué. Toutefois, le maire de Dakar a fait comprendre qu’il ne comptait pas renoncer à une seule parcelle de ses compétences et de son autorité.
Ainsi depuis 2012, ce duel à fleurets de moins en moins mouchetés est en train de virer en Mortal Kombat, chacune des deux têtes d’affiche jouant de sa fine lame et surtout de sa capacité de nuisance.
Entre Ousmane Tanor Dieng et Khalifa Sall, le clash semble désormais inévitable. Même si les deux tiennent à sauver les meubles, le fossé se creuse de plus en plus. Lors du secrétariat exécutif national (Sen) du Parti socialiste (Ps) tenu mercredi dernier, les deux hommes ont eu des échanges enveloppés dans des allusions qui en disent long sur l’ambiance électrique qui a prévalu tout au long de la rencontre.
En, effet, les membres du Sen ont, à l’unanimité condamné, le tapage médiatique dirigé contre Ousmane Tanor Dieng lors de l’ouverture de l’Ecole du parti, il y a quelques semaines. Khalifa Sall que de nombreux
observateurs accusaient d’être à l’origine de cette affaire s’en est lavé les mains en les qualifiant «de manipulations grotesques».
Le maire de Dakar a même expliqué l’image le montrant en train de rire lorsque des socialistes venus en retard se sont mis à scander le nom de leur responsable. «Je n’ai pas besoin de donner de gage de fidélité à Ousmane Tanor Dieng parce que lui?même sait que je suis sincère», a indiqué Khalifa Sall lors de la réunion. «Je riais car lorsque Asta Ndiaye est venue en retard et que les militants scandaient Asta, Asta en applaudissant, j’ai vu Aïda Sow Diawara qui était à mes côtés crier à leur suite : en retard en retard..», a dit Khalifa Sall, selon un membre du secrétariat exécutif.
En guise de réponse, Ousmane Tanor Dieng a indiqué au maire de la capitale : «Rassurez-vous, je n’attends pas de gage de vous, ni de personne d’autre. Je suis à la tête de ce parti par la volonté de Dieu et grâce aux militants et je l’assumerai tant que j’en ai les capacités. Ma mission, c’est de rasembler et je m’y évertue au quotidien».
Par ailleurs, le secrétaire général du Ps a indiqué que les militants montrés sur la vidéo sont identifiables. «Il s’agit bien des militants de la quatrième coordination de Palla Samb», a dit l’enfant de Nguégniène qui dit ne pas accorder beaucoup d’importance aux détails parce qu’en sa qualité de secrétaire général, il hérite des délices et des supplices».
Mame Less Camara quitte Excaf
Mame Less Camara n’est plus directeur général de «Dtv», la nouvelle chaine de télévision du groupe Excaf. Selon des sources dignes de foi, le très mobile et vétéran de la presse sénégalaise avait un contrat de dix mois avec Excaf et que ce contrat est arrivé à terme depuis le mois de décembre. Tout de même, en si peu de temps, il a réussi la prouesse d’installer «Dtv» sur les rampes de l’émergence avec une équipe jeune et dynamique sous la houlette de Mohamed Rameth Ndiaye.
Mouth Bane lance «Jubanti Sénégal»
Le journaliste Mouth Bane a été porté à la tête de la coalition pour le redressement du Sénégal : «Jubanti Sénégal» mise en place par des citoyens sénégalais, d’horizons divers. L’organisation se veut citoyenne et regroupe plusieurs autres mouvements et associations actifs dans l’action citoyenne. Jubanti Sénégal est déjà à pied d’oeuvre puisqu’elle est en train d’installer des antennes un peu partout dans le pays. Son objectif est de défendre les idéaux de paix, de démocratie, de respect des droits de l’homme sans lesquels un développement est impossible.
Les cadres républicains
La Convergence des cadres de l’Apr applaudit à la décision du chef de l’Etat de réduire son mandat de 7 à 5 ans. A cet effet, le Cen lui adresse «ses chaleureuses félicitations, pour sa constance, sa détermination et son courage politique à respecter sa parole relative à l’engagement de réduire le mandat présidentiel de 7 à 5 ans». D’après les cadres républicains, «le projet de réforme proposé va apporter des innovations majeures qui contribueront, de façon significative, à la consolidation et à l’approfondissement de notre démocratie et de l’Etat de droit». C’est la raison pour laquelle, le Cen exprime son soutien total au Président Macky SALL pour cette noble initiative et s’engage à mener un grand débat pour une bonne appropriation des 15 propositions de réforme.
La mayonnaise n’a pas pris pour El hadji Malick Mbaye
Cette affaire de trois conteneurs de pots de mayonnaise avariée qui opposait Ndongo Lô, commerçant aux Parcelles Assainies, à El hadji Malick Mbaye, a été vidée hier par le Tribunal des flagrants délits de Dakar. Les trois personnes présumées complices ont été purement et simplement libérées alors que Malick Mbaye reste dans les liens de la prévention. Les faits d’escroquerie ont été disqualifiés et il lui est reproché les délits de faux et usage de faux en écritures privées. Pour cela, il a été condamné à deux ans de prison dont deux mois ferme. Aussi, le jugement doit être publié dans tous les journaux de la place et il est interdit à Elhadji Malick Mbaye d’exercer la fonction d’importateur durant un temps limite de dix ans.
Maintenance biomédicale
Douze ingénieurs venant de différents pays dont le Sénégal sont en formation à Diourbel depuis le 18 janvier dernier. Ils sont en séminaire de formation en maintenance biomédicale qui, selon Saliou Dionne le directeur du Centre de maintenance logé à l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel, entre dans le cadre du projet de renforcement des capacités techniques en entretien des équipements biomédicaux en faveur des pays francophones de la Cedeao et la Mauritanie. Ces «cracks» dont deux Sénégalais, finiront cette formation axée sur trois thèmes à Dakar le 10 février.
Me Nafissatou Diop Cissé
Le juge correctionnel n’a pas tremblé en rendant son délibéré dans l’affaire d’association de malfaiteurs, de détournement de deniers publics et de faux et d’usage de faux qui oppose la notaire Me Nafissatou Diop Cissé à son clerc et son comptable en l’occurrence Assane Diome et Omar Ndiaye. En effet, le premier (en fuite), comme l’avait requis le représentant du parquet, a été condamné à dix ans de prison assortis d’un mandat d’arrêt international. Le deuxième qui avait comparu s’en est tiré avec quatre ans de prison ferme, contrairement aux six ans sollicités par le parquet. Dans cette affaire, les mis en cause avaient détourné la somme de 493.619.208 Fcfa à l’étude de la notaire Nafissatou Diop Cissé. Des faits qui remontent à 2012 quand la notaire, en dépit de la multiplication de ses dossiers, voyait son chiffre d’affaires drastiquement baisser. L’audit interne mené avait permis de retracer des montants inscrits dans le livre comptable et qui ne se matérialisaient pas en espèces sonnantes et trébuchantes dans la comptabilité. Le comptable Omar Ndiaye interpellé, passe aux aveux, en révélant avoir encaissé des chèques des clients de l’étude qu’il reversait dans son compte personnel. Dans la même veine, Assane Diome s’était flanqué d’une reconnaissance de dette de 196 millions Fcfa, avant de prendre la fuite.
Khalifa Sall
Le contentieux entre la Ville de Dakar et le promoteur Cheikh Tall Dioum a atterri à la barre du Tribunal. L’affaire a été évoquée, hier, à la barre du Tribunal correctionnel avant d’être renvoyée au 4 février prochain pour le paiement de la consignation fixée à 50.000 Fcfa. Dans cette affaire, le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall est décidé à en découdre avec le promoteur Cheikh Tall Dioum qui se dit propriétaire du site abritant le cinéma El Mansour. Un titre foncier qui, à en croire, Khalifa Sall, appartient à la Mairie de Dakar.
570 unités industrielles
L’installation de 570 unités industrielles envisagée par le ministère de Aly Ngouye Ndiaye via la direction des Petites et moyennes industries (Pmi) drivée par Amadou Sall Dial n’est pas des chimères. Nos radars
ont aperçu une équipe conduite par Babacar Ndiaye et Thierno Sakho dans le régions de Tamba et Kédougou et Kaffrine où ils ont organisé des séances d’information sur le programme. Au premier trimestre, trente unités vont être lancées dans toutes les régions. Il y avait aussi une délégation de la
Bnde, du Fonsis et du Fongip
Niasse et son plâtre
Le président de l’Assemblée nationale s’est donné hier en exemple contre l’absentéisme des députés. Dès son arrivée au perchoir, il a annoncé qu’il souffrait d’une fracture à la cheville depuis la veille et qu’on lui a mis du plâtre sur son pied. Malgré ce problème, il a décidé de venir travailler et de présider la séance car pour lui, le plâtre n’a pas couvert son cerveau, mais son pied.
Bagarre entre militants à Rufisque
Les militants du maire de Rufisque Daouda Niang et les partisans du président du Conseil départemental de Rufisque, Souleymane Ndoye se sont donnés en spectacle hier avant le début de la visite des chantiers du stade Ngalandou Diouf par le ministre des Sports Matar Bâ. Devant la faible mobilisation des partisans du maire de la Ville, les proches du président du Conseil départemental de Rufisque n’ont pas trouvé mieux que de se moquer de Daouda Niang qu’ils qualifient d’impopulaire à Rufisque. Un affront que les proches n’ont pas du tout digéré. Suffisant pour que les deux camps en viennent aux mains. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour éviter le pire.
Le ministre de l’Intérieur
Le ministre de l’Intérieur a rappelé hier devant la représentation nationale les axes sur lesquels travaillent les forces de défense et de sécurité pour épargner le Sénégal du terrorisme. Prenant au sérieux la menace terroriste, Abdoulaye Daouda Diallo a soutenu que l’accent est mis sur le renseignement en collaboration avec des pays partenaires. A cela, s’ajoute le travail de police qu’effectuent les forces de défense et de sécurité à travers des patrouilles régulières. Le second axe est la sécurisation des sites vulnérables notamment les institutions et les hôtels. Enfin, il y a la gestation d’une cellule de sécurisation intérieure en collaboration avec les armées. Selon le ministre Abdoulaye Daouda Diallo, il est envisageable de modifier certaines dispositions du Code pénal qui ne prennent pas en compte ce nouveau phénomène.
Me Aissata Tall Sall sur la candidature du Ps
Que ceux qui pensent que la responsable du Parti socialiste et maire de Podor, Me Aïssata Tall Sall a tourné la page du Parti socialiste se détrompent. La candidate d’alors au poste de secrétaire général du Ps va se prononcer sur la candidature du parti à la prochaine présidentielle. Interpellée à ce propos, la mairesse de Podor a lancé d’un ton ferme : «vous m’entendrez bientôt sur la question et très bientôt. Je vous le promets».
Fatou Thiam
C’était curieux. La députée de l’opposition Fatou Thiam très hostile au régime a été acclamée hier par ses collègues de la majorité. Cette lieutenante de Modou Diagne Fada a présenté au Premier ministre ses excuses pour la perturbation de la séance par Aïda Mbodj et Compagnie. A en croire la jeune responsable libérale, le comportement de ses frères de parti n’honore pas le Parlement. Toute la salle a applaudi. Elle a descendu en flamme Aïda Mbodji.
Niasse a donné son avis sur le Référendum
Ce n’est pas le président de l’Assemblée nationale qui va retarder l’organisation du référendum à travers lequel le président de la République va soumettre ses réformes constitutionnelles au peuple. Clôturant la plénière hier, Moustapha Niasse annonce avoir déjà donné son avis suite à la consultation du chef de l’Etat. En effet, saisi par le Président Macky Sall comme l’exige la loi depuis le 14 janvier, le président de l’Assemblée nationale a donné son avis depuis lundi passé. A l’en croire, le président de la République a reçu depuis mercredi le texte motivé de son avis. Macky Sall attend maintenant le Conseil Constitutionnel.
PRIVEE DE PAROLE, L’OPPOSITION PERTURBE LA SEANCE
PASSAGE MOUVEMENTE DU GOUVERNEMENT A L’ASSEMBLEE NATIONALE
Ibrahima SALL & Idrissa Benjamin SANE |
Publication 22/01/2016
La guerre des groupes parlementaires s’est invitée de nouveau, hier, à l’Assemblée nationale, à l’occasion des échanges entre le gouvernement et la représentation nationale sur les questions d’actualité. Privé de parole, le groupe d’Aïda Mbodji a perturbé la séance, avant de boycotter purement et simplement.
La tension était vive, hier, à l’Assemblée nationale, lors du passage du gouvernement devant la représentation nationale, pour aborder les questions d’actualité. L’opposition qui s’est vue écarter des débats a bruyamment manifesté pour crier à l’injustice.
Dès l’entame de son propos, le président de l’Assemblée nationale a, d’abord, informé que, conformément au code de conduite qui régit l’organisation de ce type de séances plénières, 14 questions seront posées par les députés désignés par leurs collègues, 10 au titre du groupe parlementaire «Benno bokk yakaar» (Bby), 3 au titre du groupe parlementaire des Libéraux et des démocrates, et 1 au titre des non-inscrits.
A peine Moustapha Niasse a-t-il terminé son propos, que le groupe d’Aïda Mbodji, composé de Maguette Mbodji, Khady Diédhiou, Mamadou Lamine Thiam, Me El hadji Diouf, Thierno Bocoum, Mamadou Diop «Decroix», et Woré Sarr (qui avaient déjà pris place dans l’Hémicycle avec des brassards rouges autour du coup), s’est levé pour s’opposer à cette décision.
Aïda Mbodji d’interpeller Moustapha Niasse : «M. le président !». Avant même qu’elle ne termine sa parole, ce dernier de lui rétorquer : «Je suis désolé, vous n’aurez pas la parole».
Et Me El hadji Diouf de lancer au leader de l’Afp : «Elle a droit à la parole, parce que vous avez violé le règlement intérieur. Nous parlerons. Nous appartenons à cette Assemblée, et nous comptons jouer notre rôle. Vous avez violé la loi, et c’est l’Assemblée nationale que vous avez violé. Les Sénégalais nous ont élus dignement, on n’acceptera pas cette dictature».
Aïda Mbodji : «Le Premier ministre n’a pas besoin d’écouter les questions»
Mais, leur coup de gueule ne servira à rien, dans la mesure où, cela a laissé de marbre le président de l’Assemblée nationale.
Sur ces entrefaites, Moustapha Niasse donne la parole aux députés retenus. Mais, ces derniers auront du mal à se faire entendre, du fait des perturbations d’Aïda Mbodji et compagnie.
«Vous avez choisi votre groupe. Ce groupe de l’opposition ne fait pas 10 députés, contrairement à la loi. Le Premier ministre n’a pas besoin d’écouter les questions, parce qu’elles ont été déjà posées», a vociféré la présidente du Conseil départemental de Bambey.
Et Thierno Bocoum de renchérir : «Il n’y a pas de dialogue dans cette Assemblée, l’opposition n’est pas représentée. Nous demandons que la démocratie soit restaurée à l’Assemblée nationale. Nous avons des questions M. le président. Nous avons notre mot à dire».
Irrité par cette situation, Moustapha Niasse dira : «L’article 54 du règlement intérieur me permet de vous faire expulser immédiatement, mais je ne le ferai pas».
Et au moment où le ministre de l’Energie, Aly Ngouille Ndiaye, intervenait sur la question relative à la baisse du carburant, Mamadou Diop «Decroix» lui lancera à la figure : «L’essence coûte moins cher à Bamako qu’à Dakar. C’est du vol».
Sira Ndiaye : «Vous n’avez rien à dire»
Me El hadji Diouf de revenir à la charge : «Quelle Assemblée nationale ? C’est une Assemblée partisane et non nationale. Non à la dictature. Non à la course parlementaire. Macky Sall ne mérite pas ça. Pourquoi vous nous avez écartés ? Pourquoi nous ne pouvons pas intervenir ? Nous ne sommes pas au pays de Sékou Touré. A bas la fuite en avant».
Volant au secours du président de la Coalition «Benno siggil senegaal», Sira Ndiaye de lancer aux insurgés : «Vous n’avez rien à dire».
Abdou Mbow de lui emboîter le pas : «Taisez-vous». Finalement, les députés perturbateurs ont quitté la salle.
Niasse : «Les comportements de psychopathes zélés ne pourront perturber les travaux de l’Assemblée»
Prenant la parole, le député socialiste Cheikh Seck a magnifié «la sagesse» de Moustapha Niasse, en soulignant que si c’était lui, il allait les battre.
«Ils l’ont fait en commission, et le jeune que je suis, je les ai tabassés, et durant tout le reste des travaux, on a eu la paix. Notre Assemblée nationale n’as pas de problème. Ce groupe, composé de 3 Pds, de ‘Rewmi’ en agonie, et d’And-Jëf, en trahison, ne sont rien. On vous remercie de votre sagesse».
Et Moustapha Niasse de marteler : «L’article 54 du règlement intérieur me permet de les expulser, mais je ne l’ai pas fait. Ils ont fini par quitter l’Hémicycle. Je préfère ce résultat pacifique, volontaire, ou résigné de leur part, plutôt que l’usage de la force pour les mettre dehors. Ni les vociférations, ni les imprécations, ni les comportements de psychopathes zélés, ne pourront jamais perturber les travaux de l’Assemblée nationale. Lorsqu’on a le choix de la justice et l’esprit des lois, il n’y a pas à s’inquiéter. Laissons les gens s’exciter eux-mêmes».
Mahammad Dionne : «Je pense que votre gouvernement mérite un peu de respect»
Fustigeant le comportement du groupe d’Aïda Mbodji, le Premier ministre a appelé les députés à avoir du respect pour leur gouvernement.
«Nous formulons une prière pour que la paix, la concorde, puissent régir la vie politique, la vie sociale, de notre nation. Nous sommes heureux de revenir dans votre Assemblée pour reprendre le dialogue avec la représentation nationale. Ce dialogue est jusqu'à présent régi par votre règlement intérieur, lois organiques, mais aussi par échange de courrier entre le président de l’Assemblée nationale et le Premier ministre», a dit M Dionne.
Avant de conclure : «Je pense que votre gouvernement mérite un peu de respect. Ce dialogue souhaité par le président de la République va être systématisé et clarifié à travers la réforme institutionnelle, la réforme constitutionnelle, qu’il propose au peuple sénégalais, pour renforcer davantage le rôle de l’Assemblée nationale dans le contrôle des politiques publiques».
Dakar, 21 jan (APS) – Un groupe de députés dont Me El Hadji Diouf, Thierno Bocoum, Aïda Mbodji ou encore Mamadou Diop Decroix ont tenté en vain de perturber le passage du Premier ministre et de son gouvernement à l’Assemblée nationale pour des questions d’actualités, ont constaté des reporters de l’APS.
Ces députés distingués par les banderoles rouges attachées autour du cou bouchant parfois le nez et la bouche semblaient dire par ce port qu’"ils n’arrivent plus à s’exprimer librement à l’Assemblée nationale".
"Nous sommes étrangers chez nous. Personne ne nous considère. C’est inadmissible dans l’institution parlementaire", a tonné Me El Hadji Diouf devant des journalistes avant le début de la séance.
Ces députés ont multiplié les cris pour empêcher au président Moustapha Niasse d’ouvrir la séance. "Monsieur le président ce qui se passe à l’Assemblée c’est de la dictature", crient-ils presqu’en chœur devant des micros ouverts devant eux.
Le Premier ministre qui a été quelque peu gêné par les cris de plus en plus nourris de ce groupe de députés a voulu dédramatiser la situation.
"Ce sont des moments qui ne sont pas le propre du Sénégal. Nous trouvons cela presque dans toutes les Assemblées du monde. Mais nous devons nous transcender", a souligné le Premier ministre sur un ton conciliant.
Mais Me El Hadji revient à la charge et crie : "pourquoi nous n’avons pas droit à la parole ? Pourquoi nous sommes étrangers chez nous ?".
Outré, le Président de l’Assemblée nationale connvoque la réglementation intérieure rappellant aux fauteurs de troubles que "l’article 53 du règlement intérieur me permet de vous faire expulser tout de suite mais je ne le ferais pas. Continuez Monsieur le Premier ministre…".
"C’est indigne de la représentation nationale", réagi le député Sokhna Dieng Mbacké lors de son passage au parloir pour poser sa question au Premier ministre.
Pour le député de la majorité Abdou Mbow "l’Assemblée nationale n’a pas de problèmes. C’est juste un groupe de cinq députés qui s’agitent pour salir notre institution".
Au bout de quelque temps, les députés qui tentaient de perturber la séance sont sortis de la salle permettant ainsi un déroulement normal des travaux.
Mais le président de l’Assemblée nationale qui ne semble pas décolérer pour autant a souligné qu’il "ne polémiquera pas. Encore moins avec des absents. Qu’ils sachent que ces genres de comportements ne vont jamais bloquer le fonctionnement normal de l’Assemblée nationale. Ils en seront incapables".