L’invité de l’émission politique Objection de la radio Sud Fm du dimanche 24 janvier dernier, Me Ousmane Sèye, président du Front républicain ‘’Jamu Askan bi’’ déplore le silence de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) sur le projet de réforme constitutionnelle. De l’avis du responsable politique, tous devaient se déterminer par rapport à la proposition de réforme, non sans indiquer qu’il aurait voulu qu’aucun parti de Bby ne présente un candidat contre Macky Sall, à cause de la réduction de son mandat de 7 à 5 ans.
Décidément, le silence des partis membres de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, sur le projet de révision constitutionnelle proposé par le chef de l’Etat, Macky Sall, inquiète plus d’un. A l’image de Seydi Gassama, président de Amnesty Sénégal, le président du Front républicain ‘’Jamu Askan bi’’, Me Ousmane Seye, a exprimé son inquiétude face à ce silence. Invité de l’émission politique Objection de la radio Sud Fm, du dimanche 24 janvier dernier, le coordonateur national de la Coalition pour l’émergence ‘’Taxawu Sénégal’’, a trouvé logique que «tous les alliés du président qui se trouvent dans Bennoo Bokk Yaakaar se prononcent sur ces réformes». Un silence, qui selon lui, le conforte dans sa position selon laquelle Bby est une «coalition Soupe Kandia». Cela, dans la mesure où, estime-t-il, «les partis politiques qui y sont ne partagent pas la même vision politique, ce qui est dommage».
Toutefois, estimant que les échéances électorales prochaines arrivent, Me Sèye pense qu’il urge que les partis membres de Bennoo se déterminent sur la question de la candidature. Cependant, il considère que «du moment que le chef de l’Etat a réduit son mandat de 7 à 5 ans, j’aurais souhaité que ses alliés de Bennoo nous disent que franchement vous êtes un grand démocrate, on prend acte». Mieux, il dit s’attendre à ce que tous les partis de la coalition disent qu’ils ne présenteront pas un candidat contre Macky Sall, parce qu’il a réduit son mandat.
Revenant par ailleurs sur les querelles internes à l’hémicycle, Me Ousmane Seye a regretté l’attitude des parlementaires de l’opposition. Pour lui, «les invectives, les injures ne font pas partie de la démocratie». C’est ce qui expliquerait, à son avis, les propositions de dissolution de l’Assemblée évoquées par certains.
LES CONSTITUTIONNALISTES, TOUJOURS DIVISES
REFERENDUM, AVIS DU CONSEIL CONSITUTIONNEL, SEPT SAGES AU LIEU DE CINQ...
Dans le cadre des ‘’Samedis de la Ligue démocratique’’, les ‘’Jallarbistes’’ ont organisé une conférence publique autour du thème : «Réformes institutionnelles et projet de référendum: problématique et enjeux». Une occasion saisie par le panéliste, non moins constitutionnaliste et ex-rapporteur de la Cnri, Pr Abdoulaye Dièye, pour émettre des critiques sur le projet de réforme constitutionnelle proposé par le chef de l’Etat, Macky Sall. De son côté, le Pr Mounirou Sy, lui aussi constitutionnaliste, est revenu sur le caractère consolidant dudit projet, non sans indiquer que le président de la République est lié par l’avis du Conseil constitutionnel.
Tout d’abord, c’est l’ex-rapporteur de la Commission nationale des réformes institutionnelles (Cnri), Pr Abdoulaye Dièye, qui a émis des critiques sur les propositions du chef de l’Etat. Pour lui, par rapport à la centaine de recommandations faites par la Cnri, le projet de réforme de Macky Sall «est insuffisant». A l’en croire, beaucoup de propositions sur lesquelles la commission avait insisté, en l’occurrence l’autorité qui s’exerce sur les magistrats du parquet, tout comme la nécessité de renforcer le principe de l’inamovibilité des magistrats, sans oublier la nécessité de faire en sorte que le juge d’instruction retrouve son pouvoir en toute circonstance, ont tous été occultées par le chef de l’Etat dans son projet.
Poursuivant dans son commentaire, le professeur en droit s’est attaqué à la procédure du référendum. A l’en croire, le mode du référendum est parfois un «leurre démocratique». Pour cause, explique-t-il, dans tout un package, il est demandé au citoyen de répondre par un Oui ou un Non. Ce qui, selon lui, «met mal à l’aise le citoyen». Ainsi donc, pour le professeur et chercheur à l’Ucad, «le référendum est bon s’il ne porte que sur une seule question». Parlant en outre de l’élargissement des membres du Conseil constitutionnel de 5 à 7, Pr Dièye a estimé c’est le chef de l’Etat qui choisit au final tous les 7 membres. En effet, selon lui, en dépit du fait qu’il soit dit que c’est le président de l’Assemblée nationale qui désigne les 2 autres, il n’en demeure pas moins que c’est le chef de l’Etat qui choisit parmi les 4 personnes que lui proposera le président de l’Assemblée. Pour finir, notamment sur la question du caractère contraignant ou non de l’avis du Conseil, l’universitaire reste catégorique sur le fait que rien ne lie le chef de l’Etat.
Une position non partagée par le Pr Mounirou Sy, lui aussi constitutionnaliste, spécialisé en contentieux constitutionnels. Prenant en effet le contre-pied de son collègue, le Pr Sy a tout d’abord jugé «consolidant» le projet de réforme proposé par Macky Sall, tant par rapport à l’Etat de droit que de la démocratie sénégalaise. Pour lui, la réforme est «positive, parce que tout simplement allant dans la modernité et la marche du temps». Répondant par conséquent à son collègue constitutionnaliste, notamment par rapport à l’avis du Conseil, M. Sy reste formel sur le fait que les actes produits par le Conseil constitutionnel en matière consultative sont des décisions. Rappelant en effet l’avis rendu à l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade par le Conseil, il a informé que l’intitulé de l’acte est «Décision76/2000 AFFAIRE 5». Sur cette base, et convoquant à l’appui l’article 92 de la Constitution, il a indiqué que Macky Sall est lié à la décision du Conseil. Mieux, et se basant sur la pratique, il a évoqué le fait que «jamais au Sénégal depuis que le Conseil constitutionnel existe le 30 mai 1992, le conseil n’a jamais émis une quelconque décision du genre qui n’est pas reçu l’assentiment du président de la République». Suffisant pour lui de dire que si le Conseil rejette les propositions du président de la République, Macky Sall est tenu d’arrêter la réforme.
LE PDS DIT NIET SI OUMAR SARR ET KARIM...
CONSULTATION DE MACKY SALL SUR LES REFORMES CONSTITUTIONNELLES
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) refuse de rencontrer Macky Sall, sans la présence du coordonnateur du parti Oumar Sarr et de son candidat Karim Meissa Wade, relativement la volonté du chef de l’Etat de consulter tous les partis politiques sur les réformes institutionnelles en cours. L’annonce a été faite par le porte-parole du Pds Babacar Gaye qui est venu apporter aux libéraux le message du Pape du Sopi, lors d’un meeting tenu ce week-end, à Guédiawaye.
A en croire Babacar Gaye, porte-parole du Pds, la position du parti est claire. « Je suis là pour rappeler la position du parti sur le projet de révision de la Constitution que le président Macky Sall souhaiterait proposer aux Sénégalais. Nous attendons d’être saisis de manière officielle pour que nous puissions l’examiner et apporter notre opinion », a d’abord fait savoir le porte-parole. Et de poursuivre en indiquant : « Au demeurant, nous avons appris aussi à travers la presse que le président Macky Sall est en train de consulter ses amis politiques et qu’après, il va consulter toute la classe politique, y compris évidemment la principale force de l’opposition qui est le Pds.
Nous sommes pour un dialogue politique franc, Nous sommes pour un dialogue politique conséquent pour l’intérêt du pays mais faudrait-il que le dialogue soit de son côté sincère », a averti Babacar Gaye. Pour le porte-parole, il n’y a point de dialogue si les concernés sont privés de liberté : « On ne peut pas poser une révision constitutionnelle, proposer un statut de l’opposition et de son chef et garder le principal chef de l’opposition en prison. C’est pourquoi je me pose des questions. Si jamais le Pds devrait répondre à ces concertations, je pense que certainement la délégation sera dirigée par Oumar Sarr et Karim Wade, notre candidat. Il appartient maintenant au parti et ceux qui veulent dialoguer avec nous de nous apporter des réponses», a posé comme condition le porte-parole du parti qui a indiqué c’est là la position du Pape du Sopi Abdoulaye Wade, lequel a instruit de jouer la carte de la prudence sur ce projet. Abondant dans la même perspective, la député Aida Mbodji a affirmé tout simplement: «J’ai entendu dire que vous serez consultés, celui qui y conduira une délégation sans Oumar Sarr sera un imposteur».
TANOR «LIE» MACKY
AVIS DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL SUR LA REDUCTION DU MANDAT PRESIDENTIEL
Le secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng, est formel. Le Président Macky Sall « ne peut pas ne pas tenir compte de l’avis du Conseil Constitutionnel », relativement à la saisine de celle-ci sur la réduction du mandat présidentiel. Qui plus est, a-t-il dit au micro de nos confrères de la Rfm, « Au Parti socialiste, on respectera la décision du Conseil constitutionnel quelle qu’elle soit». Le patron du Ps et maire de Nguéniène s’est par ailleurs prononcé sur les réformes constitutionnelles, la question Khalifa Sall, l’affaire Lamine Diack, voire le cas Oumar Sarr.
La sortie d’hier, dimanche, du secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng, va certainement donner encore du grain à moudre dans la polémique liée à l’avis consultatif ou contraignant du Conseil constitutionnel. Invité de l’émission Grand Jury d’hier, dimanche 24 janvier, le patron des Verts de Colobane s’est prononcé sans ambages sur la future « décision » des 5 Sages. Tout en disant ne pas être dans le secret des dieux, Ousmane Tanor Dieng a affirmé qu’il « faut reconnaître au président de la République la liberté et le droit en conscience de gérer la décision qui lui est donnée. Si vous voulez mon avis, il ne peut pas ne pas tenir compte de l’avis du Conseil Constitutionnel ». Allant plus loin, le patron du Parti socialiste a fait savoir que dans son parti, « on respectera la décision du Conseil constitutionnel quelle qu’elle soit. C’est une position traditionnelle du Ps». Qui plus est, arguera-t-il, « Le Conseil Constitutionnel, il faut le renforcer et non le décrédibiliser en ne tenant pas compte de l’avis qu’on lui a demandé et qu’il a demandé».
Se prononçant par ailleurs sur les réformes constitutionnelles envisagées par le Président Macky Sall, Ousmane Tanor Dieng a trouvé qu’elles sont en phase avec la plateforme envisagée par les Assises Nationales. Estimant en effet qu’au niveau de Benno Siggil Senegaal, il y avait déjà un projet de Constitution qui ressemble à l’avant projet actuel, Ousmane Tanor Dieng dit reconnaitre le droit à son allié de programmer « des réformes consolidantes». D’autant que le Sénégal n’avait pas de problème de Constitution, comme avait tenu à le rappeler le Président Sall lorsque les conclusions de l’avant projet de Constitution lui ont été présentées par Amadou Mokhtar Mbow.
Dans ce face-à-face avec la Rfm, Ousmane Tanor Dieng s’est prononcé également sur moult sujets d’actualité dont l’affaire Oumar Sarr où il a tenu à faire savoir que « La liberté d’expression n’est pas la liberté d’insulter, de dire n’importe quoi… Je suis pour sa libération, mais il doit savoir qu’il a tort. Un responsable de ce niveau ne se comporte de la sorte! »
Quid de l’affaire Lamine Diack et de l’argent sale injecté dans la campagne de 2012 au profit de l’opposition ? Là, Ousmane Tanor Dieng a été ferme : « Non. Ni moi ni le parti n’y avons touché. C’est clair et c’est net ». Dans la foulée, le patron du Ps a qualifié les acclamations pour Khalifa Sall, lors de la dernière réunion du Ps, de « sabotage» avant d’évacuer la question de la candidature à la présidentielle. Pour Ousmane Tanor Dieng, tant que l’on ne saura pas la date exacte de l’élection, le parti et lui ne parleront pas de candidature. Le cas échéant, dit-il, « on fait chaque chose en son temps. Personne ne peut te dire que l’élection aura lieu en 2017 ou en 2019. Et quand on saura, on lancera l’appel à candidatures. On met en œuvre la procédure habituelle. Nous sommes avec des alliés. On discutera avec eux. Le moment venu, on verra pour la situation présente quelle sera la meilleure formule».
CANDIDATURE DU PS, AVIS DES 5 «SAGES», BILAN DE MACKY,... : Tanor trace sa voie
Après avoir annoncé en 2013 à la 2stv qu’il ne se présenterait plus à une élection présidentielle, Ousmane Tanor Dieng dit avoir employé le verbe «envisager ». Cependant, même s’il ne confirme pas qu’il sera candidat, Tanor, en jugeant bon de faire cette précision, n’est-il pas en train de se positionner comme cheval du Ps ?
UN CAFE AVEC... BOYCOTT DE LA CEREMONIE DE CLOTURE AU GRAND THEATRE : Katy Chimère et Cie réclament 10 mois d’arriérés de salaire
Lissa, Katy, Ndèye Diallo, Astelle, Bakayoko et Ina ont été les grands absents de la cérémonie de clôture de la saison III du téléfilm Un café avec… D’après plusieurs sources concordantes, ils ont décidé de «boycotter la soirée» de samedi dernier au Grand Théâtre, afin de marquer leur mécontentement. Et pour cause, les producteurs de la série leur doivent «10 mois d’arriérés de salaire».
BOY DJINNE ARRETE EN GAMBIE : Tractations autour de son extradition
Annoncé au Sénégal, le célèbre détenu Baye Modou Fall alias Boy Djinné est toujours en Gambie mais dans les liens de la prévention, enattendant son extradition au Sénégal prévue dans les prochains jours
DENOMINATION DU GRAND THEATRE : Macky bat le tambour pour Doudou Ndiaye Rose
Annoncé à la suite d’une audience entre le Président Macky Sall et des acteurs culturels, le choix de baptiser le Grand Théâtre national de Dakar du nom de Doudou Ndiaye Coumba Rose ne fait pas l’unanimité. Certains dénoncent l’absence de concertation avec l’ensemble des acteurs pour le choix de ce patronyme alors que d’autres y voient une décision salutaire
LUTTE VAINQUEUR DE GOUY GUI : Ama «décode» la Tnt
Ama Baldé a remporté hier à Demba Diop, le tournoi de lutte de la Télévision numérique terrestre (Tnt) en s’imposant devant Gouye Gui. Signant ainsi une troisième victoire en autant de sorties. Dans l’autre combat, Tapha Tine a terrassé Zoss qui se retrouve à la dernière place du tournoi.
Boy Djinné…
Moins d’une semaine. Voilà le temps qu’aura duré la cavale de Boy Djinné, le fugitif évadé de la prison de Diourbel. Le fameux détenu, spécialiste des évasions, est tombé, ce week-end, en Gambie. Eh oui, c’est au pays de His Excellency Sheikh Professor Alhaji Dr. Yahya Abdul-Azziz Jemus Junkung Jammeh Naasiru Deen que l’homme, le plus recherché de Sunugaal, qui s’est échappé de la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel, mardi dernier, à 7 heures 30 du matin, en profitant de l’appel matinal des prisonniers, a été pris. Et ce sont des éléments de la Section recherches de la gendarmerie, basée à la Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane, qui l’ont alpagué. Après s’être mis sur sa trace juste suite à sa fuite, renseignent nos capteurs, en repérant le véhicule à bord duquel il avait pris la tangente à la frontière du pays de Yaya Jammeh, les enquêteurs l’ont suivi en Gambie.
…Alpagué à Banjul
Etant un bandit en fuite, et vu que les Gambiens ne veulent pas de ce genre d’énergumènes sur leur territoire, ils ont été prompts à collaborer avec les autorités sunugaaliennes sur cette affaire en laissant la Section de recherches venir le cueillir. Ainsi, après trois jours de filature à Banjul, les éléments de la Section de recherches qui étaient sur le terrain ont fini par mettre la main sur Boy Djinné, ce week-end, dans un hôtel. Seulement, la Rfm renseigne plutôt que c'est dans un hôtel appelé "Happy len" sis au quartier Tippa garage à Sérékounda, samedi vers 20h. Il s'y était fait enregistrer sous le nom de Balla Gaye et était accompagné d'un autre individu venant de Diourbel. Il faut dire que l’évasion spectaculaire de Baye Modou Fall dit Boy Djinné de la Maison d'arrêt et de correction de Diourbel, avait mis les autorités dans tous leurs états. Car c’était là sa 6e évasion et cela a été vu comme un pied-de-nez aux autorités sécuritaires, administration pénitentiaire en tête. Nul doute que cette fois-ci, toutes les précautions seront prises pour que l'as de l'évasion ne disparaisse plus parce qu'il y va de l'image de marque des administrations chargées de la sécurité.
Mbaye Sèye
La police, de nouveau, endeuillée après le décès dimanche 17 janvier dernier lors d'une randonnée, du Commissaire central de Ndakaaru, Alioune Mamadou Diène qui avait eu un malaise. Avant-hier samedi, c'est le Commissaire Mbaye Sèye qui a été rappelé à Dieu des suites d’un malaise. Grand sportif, le Commissaire Mbaye Sèye, était réputé pour sa cordialité et sa serviabilité. Il avait servi à Dieuppeul, puis Bambey, avant de retourner, en juillet dernier, à la tête du Commissariat spécial du tourisme où il avait déjà servi déjà en 2007. Après 36 ans de carrière, le natif de Tivaouane, en 1957, est parti, ce samedi, sur la pointe des pieds, laissant derrière lui une famille, des collègues et des amis éplorés. La levée du corps du Commandant Mbaye Sèye, comme tout le monde l’appelait, a eu lieu ce dimanche matin, à l’hôpital Principal de Ndakaaru, en présence du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo et de toutes les autorités de la police. Le Commissaire Sèye a été inhumé à la mi-journée au cimetière de Tivaouane, sa ville de toujours.
Baba Lamine en colère…
Baba Lamine Niass est très remonté contre les souteneurs des homosexuels. A l'occasion d'un gamou, le fils de Cheikh Ibrahim Niass a rabroué tous ces hommes qui se marient entre eux, mais aussi les femmes qui le font. "Une chose qui est diamétralement opposée à nos valeurs et éthiques. Jusqu'à la fin du monde, ces attitudes ne seront jamais acceptées au (Sunugaal). Depuis quelque temps, le débat sur l'homosexualité est agité et cela depuis le Gamou, l'occasion pourtant de célébrer la naissance du Prophète (Psl). Dans un de ses hadiths, le Prophète a dit si jamais le mariage gay, le mariage pour tous est légitime, Dieu va faire descendre sur terre, une maladie incurable. Et c'est ce qui risque d'arriver si on ne fait pas attention. Ces choses sont interdites et jamais, nous n'allons accepter de tels actes", a déclaré le représentant du Khalife général de Médina Baye à Ndakaaru.
… Contre les homosexuels
Baba Lamine de rappeler aux musulmans que "cette dépravation des mœurs ne doit pas être une règle chez nous. Dans ce (Sunugaal), Baye Niass avait dit qu'il se mettrait sur le chemin de quiconque met en avant ces pratiques, ces valeurs qui sont répudiés par l'islam". C'est porquoi il lance : "Revenons à nos valeurs, soyons musulmans, soyons des tidianes. Quelle que soit la direction de la pirogue, il ne faut pas ramer à contre-courant, sinon la pirogue va tanguer et ce qui risque d'arriver au (Sunugaal). Que Dieu nous préserve, que les hommes restent hommes et les femmes restent femmes !"
Le C2o se démarque
Les leaders du Cadre de concertation de l’opposition (C2o) se sont penchés sur la question des engagements du chef de l’Etat relatifs à la durée du mandat du Président de la République et aux réformes institutionnelles lors de leur réunion du jeudi 21 janvier 2016. Tenant en compte les interpellations récurrentes dont ils sont l’objet à ce sujet, les leaders du C2o soulignent que "les propositions portant sur le mandat et sur la constitution qui circulent ont la caractéristique que rien n’indique leur origine, ni ne garantit leur authenticité". Pis, "n’ayant pas été consultés et n’ayant pas non plus reçu copie de documents portant propositions de révision de la Constitution", les leaders du C2o déclarent "n’être en rien concernés par des textes qui circulent sous le manteau et dont la publication ressemble à de simples manœuvres politiciennes".
Avis 5 Sages
Restons avec ces réformes constitutionnelles en vue pour dire que le Comité des intellectuels républicains pour le suivi des engagements et de la massification de l’Alliance pour la République (Cirsem) exhorte tous les acteurs politiques à "respecter l’avis des cinq Sages du Conseil constitutionnel sur le projet de référendum". Pour le Coordonnateur Lassana Sidibé et ses camarades, "cet avis des cinq Sages transcende les considérations politiciennes pour l’intérêt exclusif de la nation (sunugaalienne)". Ils estiment pour finir que "le (Sunugaal) est une démocratie jeune qui a besoin d’institutions fortes par le dialogue, la concertation, le consensus, indispensables pour l’émergence à l’horizon 2035".
Précisions après la…
Dans notre édition du week-end, nous parlions d'une pénurie d'eau à Ziguinchor qui était restée 48h sans que le liquide précieux coule normalement. Devant le manque d'explication des autorités en charge de cette question dans le sud du pays, nos capteurs avaient avancé la thèse d'un problème d’approvisionnement dû aux effets de la contamination des nappes par l'avancée de la langue salée. Eh bien ! Il faut dire qu'il n'en est rien. Selon son service de Com, "la Société nationale des eaux du (Sunugaal) ne fait pas face à des problèmes liés à la nappe qui serait infectée par une 'avancée de la langue salée'". Habib Demba Fall, le monsieur Com de la société explique que "sur le périmètre affermé, il n’existe pas de difficultés à trouver des sites pouvant offrir à la Sones la possibilité d’avoir des eaux souterraines exemptes d’une teneur en sel qui en empêcherait la potabilité".
…Pénurie d'eau à Zig
En fait, renseigne-t-il: "Les perturbations enregistrées ces derniers jours sont plutôt liées à un raccordement". Il rappelle que " de manière usuelle, la phase de raccordement faite après des travaux de réparation ou d’amélioration du service, occasionne des dysfonctionnements", mais que "la finalité est de toujours offrir une meilleure qualité de service". Et dans ce cadre d'ailleurs, ajoute M. Fall, "la Sones accorde une attention particulière à l’Alimentation en eau potable de Ziguinchor. Grâce au volet urbain du Programme eau potable et assainissement du millénaire (Pepam), la Sones a réalisé un château d’eau, une station de traitement et des extensions de réseau".
Club Afrique
Une plateforme de services à valeur ajoutée, un initiateur de débats et de rencontres d’affaires au service des dirigeants d’entreprises et décideurs africains ainsi qu’une force de proposition pour une meilleure intégration africaine et un bon environnement des affaires en Afrique. C’est en substance, la vocation du Club Afrique développement que vient de lancer le groupe Attijariwafabank. C’était vendredi dernier, en présence du Directeur général, Boubker Jai. Ce dernier qui faisait un exposé sur cette nouvelle initiative explique qu’elle répond à un besoin exprimé par les entrepreneurs et décideurs africains et internationaux qui participent chaque année au Forum Afrique développement.
Club Afrique (bis)
«C’est un Club qui va réunir des clients du groupe Attijariwafabank dans la région, mais aussi des non-clients à travers la plateforme électronique pour pouvoir proposer, soit des services, soit demander des services à la communauté des membres du club. De cette manière-là, ils peuvent, en nouant des contacts, arriver à concrétiser des opérations commerciales et d’investissement», a-t-il indiqué. Le nouveau Directeur général Cbao attijariwafabank, Mounir Oudghiri, a fait savoir que le Club est animé par une équipe dédiée au siège de la banque.
Tapha Tine défie BG2
Après sa victoire sur Zoss, Tapha Tine a défié Balla Gaye 2. Sorti deuxième du tournoi de la Tnt qui a été remporté hier par Ama Baldé, le champion de Baol a visé le Lion de Guédiawaye qui était dans les gradins pour regarder le combat. Depuis le début de la saison, le fils de Double Less ne veut pas nouer son ngemb. Il dit observer une trêve. Défait à deux reprises par Eumeu Sène et Bombardier, Balla Gaye a une chance de renouer son "ngemb", c’est-à-dire accorder une revanche à Tapha Tine qui l'a battu en 2013 à moins de 2mn. Eumeu Sène a fait le déplacement à Demba Diop pour soutenir Ama Baldé. Ce dernier vainqueur du Tournoi Tnt avec 9 points se projette déjà sur son prochain combat. "Seleu bou ndaw" cible Gris Bordeaux, Lac 2 ou Modou Lô.
Tournée
Ndamal Kajoor continue sa tournée dans le département de Pikine. Avant-hier, il était dans la commune de Malika, où il a été chaleureusement accueilli, sous une pluie d’applaudissements, par les populations des quartiers de Touba Malika, Grand Malika, Mayoro Faye, Malika Est, Sam 1, Sam 2, Cite Sonatel, Aliou Diallo. Hier, Mara Seck et sa délégation étaient dans la commune de Pikine Ouest où ils ont rendu visite aux populations des quartiers de Cité Icotaf 1, Cité icotaf 2, Cité Icotaf 3, Colobane Ndiangor, Darou Ndiangor, Bountou Pikine, Cité police, Gazelle. Selon nos capteurs, partout où il est passé, les populations lançaient au président de 'Rewmi' : "Dano xiif" , "Dano soonë" "Doyal nanu ci Macky", "naxaate yi doyna".
Thiéyène ravagé…
Le village mouride de Thiéyène, situé dans la commune de Boulal (département de Linguère) où le fondateur du mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba a été envoyé en résidence surveillée après son exil au Gabon de 1907 à 1912 a été ravage par un violent incendie, samedi 23 janvier aux environs de midi et demi. Les dégâts matériels sont énormes : 23 cases brûlées, une importante somme d’argent calcinée, des effets vestimentaires et des vivres réduits en cendre, du bétail décimé par les flammes. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.
…Par un incendie
Selon une source proche des sapeurs-pompiers du Centre secondaire d’incendie et de secours de Linguère, le feu est causé par une imprudence ménagère. Une dame qui préparait le déjeuner a provoqué l’incendie par négligence, sous l’effet du vent. Les sapeurs-pompiers de Linguère, appuyés par leurs collègues de Louga, ont pu maîtriser les flammes après plusieurs heures de lutte. Pour rappel, ce village mouride a connu un sinistre similaire, l’année dernière, avec d’importants dégâts matériels. Le Khalife de Thiéyène, Serigne Cheikh Bombali Mbacké, fils de Serigne Mbacké Madina, a reçu, ce dimanche après-midi, une délégation conduite par le préfet de Linguère, Cheikh Bamba Koné, pour venir apporter son soutien aux personnes sinistrées.
AVIS DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL SUR LA REDUCTION DU MANDAT PRESIDENTIEL : Tanor « lie » Macky
Le secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng, est formel. Le Président Macky Sall « ne peut pas ne pas tenir compte de l’avis du Conseil Constitutionnel », relativement à la saisine de celle-ci sur la réduction du mandat présidentiel. Qui plus est, a-t-il dit au micro de nos confrères de la Rfm, « Au Parti socialiste, on respectera la décision du Conseil constitutionnel quelle qu’elle soit». Le patron du Ps et maire de Nguéniène s’est par ailleurs prononcé sur les réformes constitutionnelles, la question Khalifa Sall, l’affaire Lamine Diack, voire le cas Oumar Sarr.
SITUATION FONCIERE EN VILLE ET EN MILIEU RURAL : Des terres dépossédées au profit des riches
La réforme foncière en cours avec la Commission nationale de réforme foncière (CNRF) a engagé des concertations, réflexions et échanges d’expériences en perspective de l’adoption d’une nouvelle loi consensuelle
au Sénégal et qui rencontre l’assentiment de tous ou presque. Communautés à la base, organisations paysannes et d’éleveurs, société civile, collectivités locales, autorités et populations en général, tous semblent dire «haro» sur les vagues et processus d’expropriation et d’accaparement des terres par des investisseurs étrangers ou nationaux, aidés en cela par l’Etat. Donc, il s’agit, après diagnostic des enjeux de la réforme et intégration des défis et attentes des Sénégalais, de doter notre pays d’un outil qui puisse préserver la paix sociale et de manière durable, en évitant certains pièges qui risquent de précipiter les terres entre les mains de… l’agrobusiness, avec des investisseurs qui, non seulement transformeront nos paysans en ouvriers agricoles, mais aussi et surtout installeront les populations dans une situation de pauvreté et d’insécurité alimentaire chronique, les exploitations familiales ayant été déjà sacrifiées et les femmes et les jeunes hors course. Bref, il s’agit d’adapter la future loi à la sécurité alimentaire
CONSULTATION DE MACKY SALL SUR LES REFORMES CONSTITUTIONNELLES : Le Pds dit niet si Oumar SARR et Karim…
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) refuse de rencontrer Macky Sall, sans la présence du coordonnateur du parti Oumar Sarr et de son candidat Karim Meissa Wade, relativement la volonté du chef de l’Etat de consulter tous les partis politiques sur les réformes institutionnelles en cours. L’annonce a été faite par le porte-parole du Pds Babacar Gaye qui est venu apporter aux libéraux le message du Pape du Sopi, lors d’un meeting tenu ce week-end, à Guédiawaye
TOURNOI TNT - 3 COMBATS - 3 VICTOIRES : Ama yé ! Ama yé !
Ama Baldé a remporté le tournoi de la Tnt en sortant vainqueur de son combat contre Gouy Gui lors de la 3e et dernière journée disputée hier, dimanche, au stade Demba Diop. Le lutteur de l’écurie Falaye Badé n’a pas éprouvé grand et mis beaucoup de temps pour s’imposer. Il a profité de l’habituel moment d’incantation de Gouy Gui, au coup de sifflet de l’arbitre, pour abréger en cinq secondes le combat en lui assenant un violent qui l’expédie au sol. Auparavant, Tapha Tine de Baol Mbollo a usé ses poings pour faire plier Zoss et lui infliger sa troisième défaite du tournoi
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE
LES MALADRESSES DE DIONNE
Attention au "choc de l’image" et "au poids des mots", Monsieur le Premier Ministre ! Ces pièges ne se referment pas que sur leurs imprudents utilisateurs
Momar Seyni Ndiaye, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 25/01/2016
Quoi de plus normal pour un Premier ministre de devoir jouer le rôle sacrificiel de fusible pour le chef de l’Etat ? Cette fonction de rempart de premier rideau, forcément, l’expose le plus souvent dans l’arène politique. Et surtout, devant ces médias véritables prismes grossissants qui transforment les réussites en normalité banale et les échecs en horreur inclassable !
C’est bien connu, le PM présente, en grand oral, devant l’Assemblée nationale la fameuse DPG, son programme de gouvernement qu’il est censé mettre en œuvre. Même s’il est peu ou prou responsable devant l’institution parlementaire (selon l’interprétation les praticiens du droit), il jouit (en principe) de la pleine confiance du chef de l’Etat, tant que ce dernier en convient. Mais à l’évidence, il n’est rien de moins que le premier collaborateur souffre-douleur du Président. Celui qui reçoit de plein fouet le courroux du chef de l’Exécutif, comme le premier point d’atterrissement de ses frustrations.
Quand le gouvernement remplit opportunément ses objectifs et collectionne des performances, il reste à l’abri des glorifications comme un PM «normal». Les lauriers tombent dans l’escarcelle du Grand Timonier. Et le second commandant du bateau reste en rade, balloté tribord bâbord entre les cajolâtes et autres flatteries égoïstes, les admonestations insidieuses et les feints encouragements.
Le Premier ministre a rarement du mérite. Il n’en a pas droit, car ce mérite revient invariablement au Chef. Infatigable serviteur, il est généralement le légataire des servitudes, le destinataire et gérant obligé des causes perdues et le «mur des lamentations» de toutes les catégories socioprofessionnelles de la nation. Celles qui ne peuvent pas accéder au «Grand Patron». Et à peine a-t-il les moyens de décliner ses courroux sur ses propres ministres. Sauf, en tout état de cause, sur les protégés du Président et autres intouchables de tous acabits de la République.
Le poste de Premier ministre est souvent un plafond de verre. Il aperçoit et approche la présidence, mais ne l’atteint que rarement. Abdou Diouf dont la sobriété et l’effacement légendaire étaient exemplaires, est le seul Premier ministre à avoir succédé au président de la République, à la faveur du fameux article 35. Le Président Senghor reste jusqu’à preuve du contraire le seul chef de l’État sénégalais à avoir réduit son mandat. Et sans référendum et sans fioriture. Mieux à l’interrompre (en décembre 1980), malgré l’insistance des chefs religieux le suppliant de rester «président à vie».
Le Premier ministre et futur Président Macky Sall a réussi la performance inédite au Sénégal d’avoir battu son propre mentor dans une élection libre et transparente. Sans doute, un successeur inattendu contre le gré de celui qui lui aura mis le pied à l’étrier. Tous les autres, Habib Thiam, Mamadou Lamine Loum, Moustapha Niasse, Abdoul Mbaye, Mame Madior Boye, Idrissa Seck, Hadjibou Soumaré, Aminata Touré, Macky Sall, Souleymane Ndéné Ndiaye (battu en même temps que Wade) sont pour ainsi dire passés à la trappe. Mamadou Dia, Président du Conseil dans un régime parlementaire (ou présidentiel, selon les juristes), a payé de douze ans de prison, son défi lancé au Président Senghor.
Tous ces primus inter pares, partagent le même dénominateur, celui d’avoir entrevu le pouvoir présidentiel sans jamais le toucher. Ils n’auront pas réussi à transformer leur rite d’étape en essai concluant.
Et pourtant, ils ne manquaient pas de compétence à l’image de Loum et Hadjibou Soumaré ; de poigne comme Niasse, Aminata Touré, Mame Madior Boye, Souleymane Ndéné ; d’ambition comme Idrissa Seck ; de classe et de sobriété, sans doute aussi de professionnalisme, comme Abdou Mbaye ; de loyauté, d’engagement, comme Habib Thiam !
Qu’ils aient fait preuve de savoir, savoir-faire ou savoir-être, il leur a toujours manqué cette petite touche qui génère les grands destins, le savoir-devenir. Autrement dit, une patience, une endurance et une docilité qui poussent à l’effacement, jusqu’à la négation de soi. Ne rien vouloir, ne rien pouvoir ! Ne rien laisser transparaître qui ressemble au «pire péché d’ambition» ! Se doter d’une carapace dure comme une cuirasse et avoir le dos suffisamment large pour supporter les pires humiliations et sévices ! Avaler les couleuvres avec récurrence et permanence ! Savoir animer la cour avec une inégalable obséquiosité pour la Première dame et les proches parents du Président ! Ne développer aucun réseau ostensible chez les marabouts et les Grands électeurs ! Et ne Jamais ôter ses chaussures avant 22 heures, au mieux ! Voilà le mode d’emploi du Premier ministre parfait sous les tropiques.
Qu’ils aient trop cherché à lorgner le fauteuil du chef comme en ont été accusés Macky Sall, Abdoul Mbaye et Idrissa Seck ; qu’ils aient trop fait preuve de loyauté (Habib Thiam, Hadjibou Soumaré), le sort est le même : le chef du gouvernement est appelé, de toute manière, à nettoyer les écuries d’Augias. Avant d’être à son tour fatalement « balayé», avec les honneurs. Malgré les bons et loyaux services rendus. C’est la loi des séries avant le long séjour dans les oubliettes de l’histoire politique, qui réduit, hélas les PM en simple détail de ce long cheminement de la vie politique.
Le poids de ses charges et la délicatesse de ses missions font que le Premier ministre vit dans une tourmente permanente. Durant son parcours bruissent tous les jours des rumeurs de remaniement, qui le ravalerait ipso facto en citoyen ordinaire. Le onzième Premier ministre du Sénégal, le bien-nommé Mouhamed Boun Abdallah Dionne n’échappe pas à la règle. Peu de temps avant qu’il n’effectue son récent pèlerinage à La Mecque, il avait été donné pour partant. Son remplacement paraissait inéluctable, à cause semble-t-il d’ennuis de santé (avérés ou pas) qu’il a démentis. Depuis, il démontre son entrain et affiche sa forme étincelante (tant mieux alors). Il multiple ses sorties, égrène les inaugurations et brave la hargne des députés de l’opinion qu’il n’hésite pas à narguer, sous des dehors sobres et même austère.
Il aurait comme qui dirait «bouffé du lion» et s’illustre parfaitement dans la ligne de défense du chef de l’État. Ainsi soit-il ! Brillant informaticien, armé d’un talent oratoire bien consommé, manipulant les statistiques avec dextérité, Dionne se plaît dans ces habits de fonceurs et d’incontournable sentinelle du Président. Visiblement pétillant de forme, il décoche ses piques assassines sur les opposants libéraux. Il entend bien tracer son territoire, pour ne pas se laisser dépasser par d’autres gardiens du Temple, comme le ministre des Finances, Amadou Bâ, bien en place dans son rôle de messie des bonnes nouvelles économiques, pour les uns, marchand de rêves pour les autres.
Qualifié jusqu’ici de taciturne, le Premier ministre Dionne est si bien lancé qu’il multiplie depuis quelque temps d’impensables embardées. Des dérapages verbaux en série ! Attaques frontales contre l’opposition, algarades et grivoiseries contre ce qu’il appelle «la République des professeurs», on ne l’avait jamais vu sortir de la réserve naturelle des Premiers ministres, avec autant de bile, lui qui est d’habitude si effacé. Du miel au fiel comme si cette déboulée transgressive était devenue son bréviaire, son code de bonne conduite pour rester dans les bonnes grâces du Président.
Mais comme l’ambition fait pousser des ailes, le Premier ministre Dionne n’en rate plus une occasion de s’illustrer. Confirmant la décision du gouvernement de ne pas renvoyer Massata Diack en France englué dans les accusations de corruption avec l’argent du dopage, il dit sans sourciller : «Une nation qui se respecte ne brûle pas ses stars.»
Qualifier le clan Diack de stars, c’est quand même fort de café. On ne sait pas qui des stars ou du clan Diack se sentiraient maltraités par le façonnage du Premier ministre. Tout dépend du sens qu’il prête au vocable «star» ! Et on pourrait bien se demander si les têtes de gondole du show biz, de la Jet Sociéty ou du sport et les blanchisseurs d’argent du dopage (et de la drogue) ne se trouveraient pas dans la littérature du bien nommé Dionne. Et au bout du compte, si une fois libérés des limbes de la justice, Massata Diack et son père, Lamine, ne poursuivraient pas le PM pour «diffamation et injures publiques». Ne pourrait-on pas en dire autant des Stars ! À ce rythme, c’est de l’extradition du PM qu’il pourrait s’agir, pour diffamation aux uns et autres !
Attention au «choc de l’image» et «au poids des mots», Monsieur le Premier Ministre ! Ces pièges ne se referment pas que sur leurs imprudents utilisateurs.
Dakar, 24 jan (APS) – Le Président de la République, Macky Sall a soutenu samedi à Dakar, que la réalisation des objectifs fixés dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) repose sur une forte adhésion des femmes, pilier essentiel de la société.
"Il est évident que la réalisation de ce processus (PSE) passe inéluctablement par une forte adhésion des femmes, pilier essentiel de notre société, ciment de la cellule familiale", a dit le Chef de l’Etat qui présidait la cérémonie de restitution de l’atelier de partage et d’échanges sur les opportunités du PSE pour les femmes.
Cette rencontre organisée par la Plateforme des femmes autour du PSE a réuni plusieurs organisations membres de la société civile, des collectivités locales, du secteur privé, formel et informel, etc.
Le Chef de l’Etat qui est revenu longuement sur les objectifs du PSE à l’horizon 2035 a insisté sur "l’impératif d’impliquer dans sa mise en œuvre les femmes qui constituent un segment essentiel de notre société".
"La réalisation de cette ambition repose sur la capacité de la population à bâtir, une Nation forte autour du PSE. C’est en cela que l’engagement des femmes est déterminant", a indiqué Macky Sall.
Au regard de la haute portée de cette option fondamentale, le président Sall a appelé toutes les forces vives de la Nation à s’approprier le PSE et de s’en imprégner pour l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre du plan d’action prioritaire.
Rappelant les objectifs du PSE, le chef de l’Etat a indiqué que "ce cadre de politique référentiel engagé par le gouvernement vise à favoriser une croissance durable en vue de consolider les acquis notamment en matière de gouvernance démocratique, de solidarité inclusive dans la perspective de garantir durablement la stabilité économique, politique et sociale".
Au terme des travaux, la plateforme des femmes autour du PSE a remis au Président de la République un référendum dans lequel elles demandent le "rétablissement de l’équité et de la justice dans tous les segments de la société".
"Nous demandons que le PSE mette un accent particulier sur le côté social en misant sur le développement du capital humain, la paix et la stabilité en vue de réduire la pauvreté", a indiqué la porte parole de la plateforme, Penda Seck Diouf.
La plateforme s’est engagée à travers ses organisations à consolider les investissements au profil de la famille afin de porter le développement à la base.
Dakar, 24 jan (APS) - Thierno Madani Tall, khalife de la famille de Thierno Mountaga Tall a invité, dimanche à Dakar, les sénégalais à "conjuguer"’ leurs efforts afin d’endiguer le terrorisme qui secoue le monde.
"Il est temps de conjuguer les forces à tous les niveaux afin d’endiguer l’injustice qui secoue le monde. C’est la cause principale de ce à quoi nous assistons aujourd’hui, le monde terroriste à l’échelle planétaire", a-il-dit.
Le message du Khalife a été lu par le député Thierno Omar Sy lors de la cérémonie de clôture de la 36ème Ziarra annuelle dédiée à Thierno Seydou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall qui a démarré jeudi.
Le guide religieux a appelé à "combattre l’indigence, l’un des ennemis de l’Islam". "Pour mettre le diable hors d’état de nuire, il faut faire appel à Dieu constamment à travers des prières, la science et le travail", a-t-il indiqué, soulignant que l’Islam accorde une place importante à la science et à la quête de la science.
"Le monde en général et le monde islamique en particulier a besoin de paix et de sécurité mais on ne peut espérer une sécurité sans paix et il n’y aura non plus pas de paix sans justice", a indiqué Thiernio Madani Tall.
Le Khalife de Thierno Mountaga Tall a estimé qu’"il est important d’établir un contact avec la jeunesse aux fins de veiller sur eux et pour parvenir à cet idéal, le concours des autorités, décideurs et savants serait fondamental".
Revenant sur la Ziarra de cette année, Thierno Madani Tall a souligné que le choix de Alpha Hassamiyou Tall comme personnalité de cette rencontre religieuse est "judicieux".
"Le parrain de cette édition est un homme qui s’est illustré par son savoir d’envergure et son ouverture. Il a joué le rôle de trait d’Union entre le Sénégal et le royaume d’Arabie Saoudite", a-t-il ajouté.
Le Khalife a également appelé "les partis politiques du pays qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition à s’unir autour de l’intérêt du peuple et de la nation et de barrer tout ce qui peut faire créer des agitations".