Valise
La négligence d'une Sunugaalienne a causé une grosse frayeur, hier matin, à la station métro d'Empoli en Italie. Une psychose d'attentat y a plané après une alerte à la bombe suite à la découverte d'une valise sans surveillance vers midi dans un des trains. Les passagers du train qui devait partir à cette heure ont été débarqués et mis en sécurité le temps que les services spécialisés de la police débarquent pour s'attaquer au fameux colis qui s'avèrera n'être rien qu'une valise perdue, contenant des habits. En fait, la valise est la propriété d'une Sunugaalienne dont l'identité n'a pas été révélée et qui avait pris le train à partir de Sienne et qui est descendue du train en chemin l'oubliant. C'est ainsi que le sac s'est retrouvé sans surveillance à la station d'Empoli déclenchant la panique générale. Après donc la fausse alerte, le train est parti avec une trentaine de minutes de retard alors que la Sunugaalienne a pu reprendre sa valise dans l'après-midi après avoir créé une sacrée frousse aux passagers du train.
Oumar Sarr parle
Le Secrétaire général national adjoint du Parti (ex)"dolecratique" sunugaalien (Pds) et Coordonnateur du Comité directeur est libre depuis, hier. Mais, à peine élargi de prison, Oumar Sarr a fait savoir que le combat va continuer. "Je suis sorti comme je suis entré. Je remercie toutes les personnes, toutes les organisations, tous les parents qui sont mobilisés pour que le droit soit dit et que je puisse sortir très rapidement de la prison", a dit le maire de Dagana. Avant d’ajouter : "J’ai été injustement incarcéré, je suis dehors. Comme hier, je continue la lutte que nous avions engagée avec notre parti et tous les autres partis qui luttent contre le régime de (SMS). Je n’ai pas fait de fautes, déduisez vous-même”. Interpellé sur les conditions de détention, il avoue : “Les conditions étaient très dures. Je pense c’est bien que tous les responsables politiques passent par là. C’est dommage que le Président (SMS) ne soit pas déjà passé par là. C’est dur, ce n’est pas facile, mais Al Hamdoulilahi rabbil al amine”. “Nous sommes préparés à vivre dans des situations encore plus atroces, plus dures. Le combat continue, il ne saurtait cesser" conclut le patron libéraux.
Selbé/Aziz
Poursuivie par le promoteur de lutte Aziz Ndiaye pour injures publiques, la voyante Selbé Ndom était, hier, à la barre du tribunal correctionnel de Ndakaaru. La célèbre voyante a reconnu les faits qui lui sont reprochés, expliquant que tout est parti d’une émission de Lamine Samba «Joganté». Aziz Ndiaye s'est mis, a-t-elle rappelé, à l'insulter ouvertement sur le plateau en la traitant de «soi- disant voyante» et en demandant qu’elle se taise alors qu’elle ne faisait que la prédiction de résultats de combat de lutte. Elle a expliqué que suite à cela, Baye Ndiaye, frère d’Aziz, lui a envoyé des messages pour la traiter de «putes de Ponty et d’Africa…, une boîte de la place». Des propos qui, selon elle, ont été ensuite repris dans la presse. Mais, dit-elle, son erreur a été de ne pas avoir porté plainte, contrairement à Aziz Ndiaye qui a saisi la justice après avoir été qualifié de «chien» et de «singe» par cette dernière.
Selbé/Aziz (bis)
D’après la voyante, le promoteur et son frère venaient pourtant jusque chez elle et sont même allés jusqu’à lui proposer 2 millions et une maison aux Almadies, dans le cadre de la voyance qu’elle faisait pour eux. Offre qu’elle a déclinée. Selbé de souligner qu’ils lui ont causé beaucoup de torts, car elle n'arrive plus à vivre normalement, alors qu’elle est chef de famille. Si pour l’avocat de la partie civile, Me Bamba Cissé, les faits sont constants, vu que Selbé a reconnu avoir traité Aziz Ndiaye de ces horribles mots, il y a aussi qu’il faut qu'on arrête cette dernière, car les prédictions qu'elle faisait troubler l'ordre public. Ainsi, l'avocat a demandé au tribunal de déclarer Selbé coupable des faits d'injures, avant de réclamer le franc symbolique. Le ministère public a lui requis l'application de la loi. Quant à l'avocat de la défense, Me Boubacar Cissé, il a plaidé pour la relaxe purement et simple, en plaidant l'excuse de la provocation, et à défaut une application bienveillante de la loi. Finalement, le tribunal a décidé de mettre l'affaire en délibéré jusqu'au 23 février prochain.
Musée des…
Le groupe Shanghai construction a livré, hier, au ministre de la Culture et de la Communication, les clés du Musée des civilisations noires de Ndakaaru. Ce bel édifice d’une superficie fonctionnelle de plus de 14 000 m2 est incontestablement le plus important de la sous-région et l’un des plus grands en Afrique. Composé d’une salle d’expositions et de conférence, des locaux administratifs, d’un centre polyvalent, d’un auditorium, etc. il est dédié à la promotion des civilisations du monde noir. Selon Mbagnick Ndiaye, «ce Musée est l’aboutissement d’un rêve vieux de plus de 50 ans. L’idée de sa création s’est imposée à tous, au sortir du 1er Festival mondial des arts nègres de 1966. A l’époque, le Président Senghor en avait fait un objectif prioritaire, en élevant le projet au titre de programme dès 1974. Ainsi, les premières esquisses virent bientôt le jour avec l’appui de l’Unesco et des plus grands spécialistes des musées de l’époque».
…Civilisations noires
Poursuivant, il a ajouté que «malheureusement, par faute de financement, le projet fut abandonné et c’est seulement en 2009 que l’espoir nous est revenu grâce à la coopération chinoise. Ce majestueux ouvrage renforcera ainsi la coopération exemplaire qui lie le (Sunugaal) et la Chine». D’après lui, maintenant que l’équipe est en place, se pose le défi de son fonctionnement et de sa maintenance. «Car, en tant que concepteur des deux temples que sont ce Musée et le Grand théâtre, vous êtes mieux placés que quiconque pour apporter la touche sur l’aménagement de cet espace qui va concrétiser le dialogue des deux grands équipements culturels de notre pays», a-t-il à l’endroit des Chinois. Le ministre d’annoncer que l’inauguration de ce temple de la culture qui a été porté par «3W» qui en a fait l’un des volets de son programme de parc culturel, aura lieu le 26 novembre prochain, en présence du chef de l’Etat, SMS et d’autres chefs de gouvernement.
Biennale 2016
En conférence de presse, hier, à la galerie nationale d’art, le Comité international de sélection de la Biennale de Ndakaaru, qui se tiendra à partir du 3 mai prochain, a livré les résultats de ses travaux. Le Secrétaire général de la Biennale, Mahmadou Rassoul Seydi, a informé que 326 dossiers ont été enregistrés et 3 reçus tardivement, avant-hier, n’ont toutefois pas fait l’objet d’examen pour cause de retard. Expliquant que «la sélection s’est faite en moins de 60 jours», le président du Comité international de sélection, Simon Jami, et non moins directeur artistique de l’événement, a fait savoir que 65 artistes de 24 pays différents participeront à l’exposition internationale. Considérant que la Biennale, est en train de mourir gentiment, M. Jami de dire que sa mission est de restructurer cet évènement international dans l’ordre du possible, en professionnalisant les équipes et les structures.
Biennale 2016 (bis)
D’après lui, la structure générale de la biennale sera composée d’expositions internationales, panafricaines qui invitent des artistes du continent et de la diaspora. Le structure secondaire va être axée sur la ville. «C’est un volet qui s’appelle ‘Contours’, qui est un tour qui définit un périmètre à l’intérieur duquel des choses se passent», dit-il. Indiquant que les «Contours» sont à la fois des commissaires et des invités, il a précisé qu’ils sont au nombre de 6 et viendront de 6 pays : Brésil, Espagne, Italie, Corée, Cameroun et Inde. Et pour l’Inde, c’est un artiste dénommé Soumesh qui est attendu. Pour cette édition 2016, les étudiants seront associés à l’événement pour encourager la réflexion critique chez la jeune génération. Un appel à candidature sera ainsi lancé pour figurer dans l’équipe de rédaction du journal quotidien de la Biennale. Aussi, un concours d’affiche, en rapport avec le thème de la manifestation, sera aussi lancé. Et les meilleures affiches feront l’objet d’une exposition. La Biennale rendra aussi hommage à des artistes vivants.
Abdoul Mbaye...
Parlons du premier Premier ministre de SMS, c’est-à-dire Abboul Mbaye qui, après les fonctions publiques, retrouve ses marques dans un monde qu'il connaît bien. En effet, selon le site "challenge.ma", Helix International Africa & Middle East vient d’obtenir le statut Casablanca Finance City (Cfc), en fait un label couru de par le monde par les pro de la finance, qui permet de bénéficier de certaines exemptions fiscales et qui ouvre sur des débouchés. Ce label selon l'autorité du Cfc donne droit à un package attractif d’avantages. Ces avantages incluent aussi bien des incitations fiscales, des facilités de change que des facilités diverses au niveau du Doing Business. Pour en revenir à Hélix, "challenge.ma" note qu'elle est créée par Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du Sunugaal, aux côtés de Denis Chabaneix, Florian Sabbag et Samir Agoumi. Cette structure spécialisée dans le conseil stratégique et financier cross border accompagne les entreprises de toute taille, les gouvernements et les institutions financières.
…Et la finance
L’objectif de son implantation à Casablanca est de conseiller les entreprises africaines mais également européennes dans leur stratégie stratégie internationale, tout en apportant des solutions de financement grâce à un réseau d’investisseurs en dette ou en capital. "Le Maroc est un véritable hub régional pour les affaires en Afrique et plus particulièrement en Afrique de l’Ouest. L’Afrique est un continent complexe avec des spécificités dans chacun des pays. Notre implantation et nos experts locaux nous permettent d’avoir une vision fine des problématiques et de proposer un accompagnement sur mesure à nos clients", note Denis Chabaneix, Managing Partner d’Helix International. Pour Abdoul Mbaye, ancien Pdg d’Attijari Sunugaal, filiale du groupe Atiijariwafa bank, connu également pour être un redresseur d’entreprises, "la force d’Helix International est son implantation locale et une équipe constituée d’experts locaux et internationaux permettant un accompagnement spécifique".
Senelëdëm
Senelëndëm n'a pas un problème de production d'électricité. Assurance du Dg Mouhamadou Makhtar Cissé cité par l'Aps. "Les coupures de courant notées parfois ne sont pas dues à un manque de production, mais plutôt à des pannes du réseau momentanées. Au niveau de la production, c'est-à-dire de l'énergie électrique à distribuer aux (Sunugaliens), nous sommes relativement confortables pour dire la vérité. Nous n'avons pas beaucoup de soucis à ce niveau", a souligné le Dg de Senelëdëm lors de la première étape de sa tournée de reconnaissance et de prise de contact avec les agents des unités du Centre Est de l'entreprise.
Senelëdëm (Bis)
"Les deux centrales de Kahone 1 et Kahone 2 tournent avec deux groupes qui permettent de générer aujourd'hui 80 Mégawatts, là où la ville de Tambacounda tourne autour de 6 Mégawatts", a-t-il expliqué, ajoutant que le réseau de la région de Kaolack est interconnecté aux autres centrales électriques basées à Ndakaaru. "Ce qui a, du point de vue technique, permis à (Senelêndëm) de disposer d'une production suffisante en électricité", a estimé M. Cissé qui a, par ailleurs, assuré que sa société "travaille actuellement à réduire la fréquence des défaillances et pannes de son réseau électrique".
Gratte-ciel
Une tour R+21 va monter dans le ciel ndakaarois. C'est à l'initiative d'Amsa Realty, filiale de la Compagnie Financière de l'Ouest Africain (Cfoa) qui va le bâtir sur un terrain qui lui appartient en face de l'hôtel de Ville. A l'issue d'un concours d'architecte, c'est le cabinet Wilmotte & Associés qui a été retenu pour bâtir ce gratte-ciel, le premier de Ndakaaru qui va s'élancer sur plus de 100 mètres. D'ailleurs ce projet "unique et pluriel" constituera le plus haut bâtiment du Sunugaal. La tour, renseigne businessimmo.com se distinguera par un fuselage atypique à la fois courbe et effilé présentant quatre silhouettes différentes. "La tour a pour vocation de réaliser un bâtiment iconique ; à la fois respectueux du contexte urbain, intégré dans son environnement, tout en identifiant clairement sa singularité et sa modernité comme porteur des valeurs d’excellence des administrations publiques et des sociétés privées de premiers plans du marché (sunugaalien) qui s’y établiront, comme du groupe Amsa qui l’érige", déclare Jean-Michel Wilmotte. L'immeuble devrait être livré en 2019/2020.
DIFFEREND ETAT DU SENEGAL- ORANGE, SUR LA 4G : La guerre totale
Nous ne sommes plus dans un duel à fleurets mouchetés dans le différend qui oppose la société de Télécommunications Sonatel-Orange et l’Etat du Sénégal. Désormais, c’est l’attaque frontale. Après le refus
du leader des télécommunications de se soumettre à l’appel d’offres de l’Autorité des régulations des télécommunications et des postes (ARTP), cette dernière est montée au créneau pour démonter les arguments avancés du géant français pour justifier son refus. Comme cette bataille par presse interposée ne suffit pas, le Chef d’Etat, selon des sources dignes de foi, monte au créneau pour fustiger l’unilatéralisme dont Orange aurait fait montre dans cette affaire, sans avoir au préalable consulter l’Etat qui détient encore 27 % des actions, contre 42 % pour l’opération stratégique. Tout ça sur fond de tension en perspective avec le renouvellement du contrat de concession d’Orange qui est arrivé à termes, en 2017. Dans cette guerre totale, Sud Quotidien a interrogé d’Ibrahima Konté, ancien secrétaire général de l’intersyndical de la Sonatel, ancien SG adjoint de la CNTS, du temps de Madia Diop, ancien représentant du personnel dans le Conseil d’administration de la Sonatel et actuellement Président du Comité de surveillance de Fonds commun des retraités de la Sonatel. Sans occulter l’avis de de l’ancienne Ministre des Technologies de l’information et de la communication, Mme. Ndèye
Fatou Ndiaye Diop
CONCERTATIONS DU POUVOIR AUTOUR DES REFORMES CONSTITUTIONNELLES : La société civile balise la voie
A la différence du Pds et de l’opposition qui posent un bémol sur les consultations envisagées par le chef de l’Etat autour des réformes constitutionnelles, la société civile sénégalaise ne crache pas, elle, sur
le gâteau. Appréciant vivement la démarche, elle plaide néanmoins pour que ces concertations soient inclusives et participatives en direction de l’opposition, de la société civile, des chefs religieux et coutumiers.
A l’instar d’Aboubacry Mbodj de la Raddho qui a tenu par ailleurs à faire savoir que «si ces consultations sont menées de façon transparente, nous allons tourner la page de la crispation de la situation ». Voire de Mouhamadou Mbodj du forum civil qui pointe du doigt la nécessité de « bâtir des consensus forts et transversaux» autour de cette révision. Quoiqu’il ne considère pas la réduction du mandat présidentiel comme « une réforme institutionnelle, mais un engagement personnel
LIBERTE PROVISOIRE D’OUMAR SARR ET DES JEUNES LIBERAUX : La justice «apaise» la tension politique
Le secrétaire national adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds), Oumar Sarr, est libre depuis hier, mardi 26 janvier, après avoir bénéficié d’une liberté provisoire. Au même moment, après Toussaint Manga, Sg de l’Ujtl et ses 8 autres compagnons, c’est au tour de Victor Sadio Diouf et cie, tous des jeunes libéraux du Meel, de profiter d’une liberté provisoire, hier. Entre autres arguments évoqués par les conseils des jeunes prévenus, la question de l’apaisement de la tension politique, ainsi que celle de la nullité des risques de trouble à l’ordre public. Le porte-parole du Pds, Babacar Gaye, qui s’est réjoui de la mesure, a toutefois indiqué que la lutte continue pour la libération de tous les détenus du Pds
LUTTE CONTRE LE TERRORISME : Macky appelle à la tolérance
Lutter contre le terrorisme et la radicalisation suppose une tolérance entre les religions et les différentes couches de la société. L’avis est du président de la République, Macky Sall, qui présidait hier, mardi 26 janvier à Dakar, un colloque sur le cinquantenaire du concile oecuménique 50 ans après Vatican sous le thème «L’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop, le dialogue des religions et les défis du temps».
ENTRETIEN SUR LES FUTURES BATAILLES DU PS : Wilabane, la voix de Tanor
Le Parti socialiste est très surveillé dans ses activités et ses positions stratégiques. Son porte-parole n’en est pas moins conscient. Abdoulaye Wilane parle dans cet entretien de la candidature socialiste à la prochaine Présidentielle, du projet de réforme de la Constitution et surtout de la nouvelle posture de son Secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng.
CONSEQUENCE DE SON EVASION : Boy Djinné fait muter les matons de Diourbel
Loin du Sénégal, Baye Modou Fall alias Boy Djiné continue de dicter sa loi à l’Administration pénitentiaire qui a procédé à la mutation des surveillants de prison affectés au niveau des brigades de la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Diourbel. Un retraité réclame un recrutement massif parce que là où une brigade fonctionnait avec 15 personnes, actuellement elle ne fonctionnerait qu’avec 4 agents
RECETTES DOUANIERES : Des prévisions de plus de 600 milliards pour 2016
La Douane sénégalaise va mettre les bouchées doubles pour déposer dans les caisses de l’Etat plus de 600 milliards de francs Cfa cette année. L’Administration douanière qui fêtait hier, sous l’égide de l’Organisation mondiale de la douane (Omd), la journée internationale compte poursuivre sa lutte contre le commerce illicite et promet de lutter contre la menace terroriste
DIETE DES SORTANTS DE LA FASTEF : Intervention non payante du ministre
Même s’il comprend la grève de la faim des professeurs non recrutés de la Fastef, le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, a appelé hier ces derniers, lors d’une visite, à cesser cette pratique afin d’entamer des négociations avec son département. Cependant, les grévistes doutent de sa sincérité et poursuivent leur mouvement d’humeur
OUMAR SARR ET LES JEUNES DU PDS LIBERES : Baisse de tension politique
Oumar Sarr a bénéficié hier d’une liberté provisoire après un mois en prison. Le secrétaire général adjoint du Pds avait sorti un communiqué dans lequel il accusait le chef de l’Etat d’être venu au pouvoir «illicitement » en se basant sur les révélations du journal Le Monde dans l’affaire Lamine Diack.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, IBE NIANG ARDO
ICÔNE SILENCIEUSE
Au Sénégal de simples citoyens se fraient parfois une voie héroïque. Pleins de vertus, retranchés derrière le voile de l'anonymat, jusqu'au jour où un leader projette la lumière sur leurs œuvres
Ibe Niang Ardo, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 26/01/2016
"Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous, pouvez faire pour votre pays."
John F. Kennedy
En conclusion de son discours d’investiture, le 20 janvier 1961, John Fitzgerald Kennedy, qui venait d’être élu 35e président des Etats-Unis, prononce cette phrase restée dans la postérité : "Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous, pouvez faire pour votre pays." Cette recommandation à la jeunesse américaine a été la source d'un vaste programme de bénévolat et de solidarité à travers le monde : le corps de la paix. Aujourd'hui encore, plus de cinquante ans après, ce programme est en bonne place dans la politique étrangère des États-Unis. Une preuve probante des vertus du bénévolat, administrée par le plus puissant des États de la planète, qui l'offre comme formation complémentaire à sa jeunesse, depuis des générations.
Chez nous également, de simples personnes bien inspirées, se fraient parfois une voie héroïque. De futurs héros, pleins de vertus, retranchés confortablement derrière le voile de l'anonymat, jusqu'à ce qu'un jour un leader projette la lumière sur leurs œuvres. C'est pourquoi j'ai pensé qu'après avoir relevé la magnificence de Mark Zuckerberg de Facebook dans l'un de mes récents éditoriaux sur SenePlus, je mériterais d'être traité de xénophile si je manquais l'occasion de glorifier les prouesses d'un compatriote parmi les indigents de notre société, le sieur Amadou Sy, intégré dans la fonction publique grâce à ce bénévolat qu'il a incarné pendant seize ans.
Les circonstances et le contexte dans lesquels s’est déroulée son action, donnent à sa performance une dimension qui l'élève au rang de héros, au même titre que Zuckerberg. Pourvu tout simplement qu'on puisse rendre visible ses performances. Et pour cela je félicite le président de la République pour son discernement sur ce coup, et l'invite à aller plus loin, à ne pas s'arrêter en si bon chemin. Ce garçon mérite un toit gratuit comme les top sportifs.
C'est de cette façon que l'effet d'entrainement sera actionné et la contamination positive jouer son rôle. Parce qu'il y en a d'autres comme lui qui passent inaperçus, alors qu'ils initient sans tambours ni trompettes des actes majeurs dans notre société : je pense à cette jeune femme qui avait ouvert à ses congénères l'activité de vente de journaux sur la place publique et que je vois toujours exercer ce métier au niveau de l'échangeur de Mermoz. Tout comme aussi ce personnage toujours habillé de sachets plastiques recyclés, qui arpente les rues de la capitale, afin de sensibiliser sur le péril environnemental. Ce sont là de vrais icônes.
Imaginez un peu que notre jeunesse, plutôt que de singer le "check down" et les danses obscènes nuit et jour, se mettait à rivaliser en ces vertus, quel pas de géant l'on ferait sur la voie du progrès.
Entrée dans le bénévolat
Amadou Sy, relativement jeune, est père d’une famille de cinq enfants. Il s'en sort difficilement pour assurer la dépense quotidienne, au moment où il choisit de consacrer son énergie et son temps à la solution de l'écheveau de la mobilité urbaine dans la capitale. Il ne dispose pour assurer son concours que de sa disponibilité entière et empressée, pas même d'un sifflet ni d'une tenue vestimentaire illustrant son rôle, encore moins d'une formation. Il y avait de toute évidence quelque chose à faire sur la voie publique, personne ne le faisait à certains endroits, il s'est mis à le faire les mains nues, sans attendre.
Imaginez un peu que gagné par ce virus de bénévolat, chacun de nous se mettait à ramasser tout naturellement, chaque jour, un déchet sur la voie publique pour le placer dans la poubelle la plus proche. Quel changement cela ferait par rapport à la problématique de l'insalubrité ! Car pour sûr, qui ramasse volontairement ce qu'un autre à jeté par terre, n'en jette pas lui même.
Lui, Amadou Sy, n'a pas attendu d'être automobiliste pour apporter sa contribution à la résolution de l'embrouillamini public, non plus n'a-t-il attendu d'être doté de quoi que ce soit pour agir ni songé à associer son action à un quelconque mouvement politique, dans l'espoir d'en récolter quelque position que ce soit. Toutes ces circonstances nous révèlent que son action était motivée par des préceptes moraux dignes d'être mis en exergue. Ne serait-ce que pour se débarrasser d'un vice endémique : celui de la procastination qui gangrène le travail.
Dans tous les services du pays, du bas au sommet de la hiérarchie, tous les prétextes sont bons pour l'employé salarié, de renvoyer son travail de lendemain en lendemain, sans souci des conséquences pour les administrés et pour l'économie.
Figurez-vous un peu par ailleurs, dans tous ces lieux publiques, mosquées, universités et écoles, avec leurs toilettes sales, inutilisables, défiant toutes règles d'hygiène, imaginez un instant ce que cet attribut du civisme pourrait y changer, s'il se propageait.
Seize longues années : c'est le temps écoulé avant que fort heureusement les autorités ne saisissent cette opportunité, pas si évidente, de magnifier l'action et permettre l'éclosion des vertus qui résidaient en ce personnage : la foi, l'abnégation, la persévérance. Une vraie trithérapie à servir aux transhumants politiques chroniques.
Contexte
Pour le moins que l'on puisse dire, le contexte ne se prêtait pas au bénévolat : notre culture urbaine est à un point de délabrement tel que les actes publics de bénévolat d'un infortuné, perpétués solitairement et durablement, sont assimilables à l'insanité. Le doute sur l'équilibre mental de celui qui s'y dévoue commence dans sa propre famille. Quand au surplus, la culture de la facilité et du laisser-aller a fini de décomplexer la mendicité, d'encourager l'incivisme et de banaliser la corruption, la résilience d'un homme démuni comme Amadou Sy, son courage et sa dignité, revêtent un caractère sacro-saint à exploiter à fond par l'intelligentsia. Les grandes universités occidentales n'enseignent que des théories élaborées à partir de pratiques aussi simples que celle-ci, mais dont les différents aspects moraux, fondamentaux, sont bien mis en évidence par d'éminents intellectuels.
Figurez-vous, automobilistes que nous sommes, Amadou Sy, faisant bénévolement et si bien le travail du policier ou gendarme, la leçon subtile à en tirer eu égard aux véreux parmi ces corporations, qui vous arrêtent, se mettent à se promener avec vos papiers de long en large, dans l'attente que vous leur proposiez un billet de banque. J'invite les autorités de ces corps à exploiter cet aspect de l'événement dans le cadre de séminaires de formation. Ce serait tellement plus efficace que les invitations onéreuses d'experts étrangers...
Figurez-vous encore en tant que citoyens bien éduqués tout simplement, ce que représente moralement l'action bénévole de Amadou Sy à coté de tous les représentants de corporations qui peuplent l'espace médiatique, encouragés en ce qu'ils font par les médias qui les courtisent que pour remplir leurs agendas, alors qu'avec toutes les difficultés de nos sociétés sous-développées, ces gens n'ont comme propositions, que des menaces à proférer : "si on a pas ça, on casse tout", "si le Président ne nous donne pas ça, alors on est prêt à mourir"…
Que dire, au vu de la morale d’Amadou Sy, de tous ces intellectuels, (affichant ostensiblement des "Dr.", "Pr." et "Ing." partout où leurs noms sont mentionnés) qui se disputent indignement le buzz avec le jeune Waly Seck, à travers les média. Ahh ! "The table has turn...", chantait Bob Marley.
Icône du dévouement
Puisqu'on en est aux icônes locales, je vais évoquer une personne, dont je n'aurais jamais voulu parler publiquement, mais je n'ai pas le choix. Je ne vois pas les "en haut d’en haut" pour leur souffler parfois une idée dans l'oreille et me garder d'en parler publiquement. L'icône au-dessus de tous, se trouve au cœur de l'appareil d'Etat. Je veux parler de son excellence Monsieur Bruno Diatta, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, que je n’ai jamais rencontré de ma vie. Mais avec tout ce qui s'est passé dans cette nation, un homme qui a été à ce niveau de la hiérarchie étatique, au service de tous les présidents de la République depuis notre souveraineté et, est demeuré immaculé, chapeau !
Cet homme est exceptionnel, je ne lui connais pas de semblables. Monsieur le Président si vous, qui serez probablement le dernier président qu'il aura servi, vu son âge, vous le laissez partir à la retraite, comme tout autre individu, sans l'honorer d'une insigne consécration à vocation nationale, votre leadership en serait écorné.
Il l'a mérité bien avant votre accession à ce poste par son exemplarité, sa compétence, sa discrétion et sa loyauté indubitables et inégalés. Je parie que votre prédécesseur regrette du fond de son cœur de n'avoir inscrit cette initiative à son palmarès de leadership. Avec Bruno Diatta, que je salue au passage et lui témoigne mon admiration, le diola a définitivement pris la palme des vertus de loyauté et d'abnégation dans notre administration publique. Bruno est un exemple à servir à toute l'Afrique. Bravo nos icônes !
Dakar, 26 jan 2016 (AFP) – Le coordonnateur du PDS, Oumar Sarr, arrêté en décembre pour "diffusion de fausses nouvelles" après des propos liés à l'affaire Lamine Diack, ex-patron sénégalais de l'athlétisme mondial, a été remis en liberté provisoire mardi, a-t-on appris auprès de son parti et de source proche du dossier.
Le député libéral, arrêté le 21 décembre, "a bénéficié d'une liberté provisoire", a affirmé à l'AFP Lamine Bâ, membre de la direction du Parti démocratique sénégalais (PDS), le parti de l'ex-président Abdoulaye Wade, dont M. Sarr est le numéro 2.
L'information a été confirmée par une source proche du dossier.
Oumar Sarr avait été "inculpé pour faux et usage de faux et diffusion de fausses nouvelles et placé sous mandat de dépôt", avait déclaré Me El Hadji Amadou Sall, l'un de ses conseils.
Il lui est reproché d'avoir signé un communiqué publié le 18 décembre par le PDS dénonçant "le financement des campagnes (de l'actuel président) Macky Sall par l'argent sale et par des puissances étrangères qui ne pouvaient pardonner à Abdoulaye Wade de défendre d'abord les intérêts de notre pays".
En garde à vue à Paris en novembre, Lamine Diack avait affirmé que la Russie, via le président d'alors de sa fédération d'athlétisme Valentin Balakhnichev, qui était aussi trésorier de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), lui avait apporté une contribution d'1,5 million d'euros.
Cette somme aurait été "distribuée à des associations et des sphères d'influence" pour mobiliser contre une réélection pour un troisième mandat d'Abdoulaye Wade (2000-2012), ont indiqué le 18 décembre des sources proches du dossier, confirmant une information du quotidien français Le Monde.
M. Diack a affirmé le 19 décembre n'avoir jamais remis d'argent à M. Sall, vainqueur du second tour de la présidentielle face à M. Wade en 2012.
Fadel Barro, l'animateur du collectif "Y'en a marre", en pointe dans la mobilisation contre un troisième mandat d'Abdoulaye Wade, a reconnu dans un entretien au journal Enquête publié au début du mois que Lamine Diack avait soutenu les militants du groupe en finançant l'achat de billets d'avion pour un forum à Paris en 2013.
"Y'en a marre n'a bénéficié d'aucun soutien financier lorsqu'il s'est agi de se battre pour l'émergence d'une démocratie forte dans ce pays", a-t-il néanmoins assuré.
Sollicité à plusieurs reprises par l'AFP, Fadel Barro a indiqué ne pas souhaiter s'exprimer davantage à ce sujet pour le moment.
L’INTERSYNDICALE SATISFAITE A 90%
GREVE GENERALE DE 72 HEURES DANS LES COLLECTIVITES LOCALES
La première journée de grève générale observée, hier, par les travailleurs des collectivités locales, a été couronnée de succès. Dans le département de Dakar, le mot d'ordre de grève a été largement suivi.
L'Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales qui a décrété une grève générale de 72 heures a gagné son pari, hier. En effet, Sidya Ndiaye et ses camarades ont réussi à paralyser le système desdites collectivités, en attendant la suite des événements.
La plupart des Centres d'État-civil et des hôpitaux du département de Dakar ont été paralysés.
Au niveau de la mairie de la Patte d’oie, l’ambiance n’était pas au rendez-vous. La porte de l'État-civil était fermée. Seuls les gardes du corps du maire étaient visibles.
Presque c'est le même décor au Centre de santé Nabil Choucair, où seuls les contractuels et le personnel de la Fonction publique ont fait leur travail.
A la mairie des Parcelles assainies, le mot d’ordre a été également bien suivi. De même qu'au Centre de santé Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de ladite localité. Ici, les malades ont été obligés de rentrer chez eux.
Selon nos sources, à la mairie de Dakar-Plateau, «les agents permanents municipaux sont allés en grève, et il y a une certaine solidarité entre les contractuels. Tandis que d’autres agents font un service minimum».
«Si le gouvernement persiste à faire le mort, nous allons passer à la vitesse supérieure»
Joint par téléphone, Sidya Ndiaye, président de l'Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales, a jubilé : «Nous sommes satisfaits à 90%, car la grève est observée sur presque l’ensemble du territoire sénégalais. La grève concerne les villes, les départements et communes du Sénégal».
«Si le gouvernement persiste à faire le mort, nous allons passer à la vitesse supérieure, et nous allons décréter une grève illimitée», a menacé M. Ndiaye.
Avant de marteler : «Il faut que nos revendications soient prises en compte. Il faut qu’on abrège les souffrances des Sénégalais. Depuis le mois de septembre, nous avons déposé un préavis de grève. Maintenant, pourquoi attendre à la veille de la grève, pour nous demander de négocier ? C'est inacceptable».
Le Secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts) d'annoncer qu'une Assemblée générale d'évaluation est prévue, jeudi, au niveau de l’hôtel de ville de Dakar».
La polémique qui a cours dans les rangs de la majorité sur la question de la réduction de la durée du mandat présidentiel n'est pas du goût du Président Sall. Recevant ses alliés de la Coalition "Macky 2012", le chef de l'État a sifflé la fin de la récréation.
Le président de la République tient à son projet de réduction de la durée de son mandat en cours (de 7 à 5 ans). Il l'a réaffirmé, vendredi dernier, au Palais, à l’occasion de l’audience qu’il a accordée à ses alliés de la première heure, regroupés dans la Coalition «Macky 2012».
Selon des sources qui ont pris part à cette rencontre, le chef de l'État s'est voulu très clair à propos de cette question. «On est dans un pays démocratique, on ne peut pas empêcher aux gens de s’exprimer. Mais, j’ai pris une décision, et j’aimerai que mes alliés me soutiennent dans ma décision d’apporter des améliorations dans le jeu démocratique, et cela passe d’abord par la réduction du mandat, et tout ce qui l’entoure, c’est-à-dire sur le rôle des partis politiques, sur le renforcement de l’Assemblée nationale», a dit Macky Sall.
Nos interlocuteurs de souligner que le président de la République s’est désolé du fait que ses souteneurs soient en train de polluer le débat, en s'appesantissant uniquement sur la réduction de la durée de son mandat. «Aujourd’hui, le débat porte uniquement sur le mandat, alors que c’est 14 points importants sur lesquels, on doit approfondir la réflexion».
Joint par téléphone depuis Ziguinchor, où il se trouvait pour une activité politique, le porte-parole de «Macky 2012» a réaffirmé le soutien total de ladite Coalition au projet du chef de l'État. «Nous le soutenons, et nous le saluons, parce que c’est hautement extra-terrestre. Parce que, nulle part au monde, un homme politique n’a décidé de soumettre au suffrage universel ce qui lui a été octroyé par une Constitution. ça sort de l’ordinaire. Certainement, c’est pour cela que l’opposition est impressionnée. Parce qu’aujourd’hui, il n’y a pas un seul leader du landerneau politique sénégalais qui aurait fait la même chose», a déclaré Babacar Guèye.
Il faut relever que le Président Macky Sall va, dans les prochains jours, recevoir la Coalition «Benno siggil Senegaal», la Coalition «Benno ak Tanor», et le Cadre de concertation de l'opposition.
Ibrahima Fall, ancien ministre sous Abdou Diouf et ex-candidat à la présidentielle de 2012, et son parti Taxaw Temm, se démarquent de la proposition de révision constitutionnelle rendue publique par le président de la République. A l’issue de sa dernière rencontre d’instance «aux fins d’examiner la situation nationale et singulièrement l’actualité du moment dominée par le retour ou non du quinquennat et la tenue d’un référendum», le Secrétariat exécutif de Taxaw Temm a promis en effet de dire non à Macky Sall si…
Le parti d’Ibrahima Fall a ainsi exprimé « son désaccord aussi bien sur la forme que sur le fond de la démarche relatifs à la réduction de la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans, et aux réformes institutionnelles».
Taxaw Temm a de fait estimé que le retour au quinquennat, dans les conditions du débat actuel, est strictement une promesse électorale du candidat d’alors et actuel président de la République, Macky Sall. Et le «respect ou non de cet engagement relève plus de l’éthique et de la morale personnelles que d’une obligation légale ou légitime».
Poursuivant, Ibrahima Fall et cie ont affirmé : «La question du mandat ne saurait donc point parasiter ou polluer la seule exigence qui vaille aujourd’hui, à savoir procéder à une réforme globale des Institutions en général et de la Constitution en particulier, lesquelles réformes devant aboutir à une satisfaction des aspirations pour une république plus forte et un régime politique plus équilibré, contrairement à l’exposé des motifs qui sous-tendent les quinze (15) propositions du pouvoir exécutif». Qui plus est, dira Taxaw Teem, «Ces réformes devraient se faire sur la base des conclusions des Assises Nationales et des propositions de la CNRI, et principalement son avant-projet de Constitution… »
Dans la foulée, Ibrahima Fall et cie ont dénoncé, avec le projet en question, « une concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’une seule personne, le Président de la République, grâce à un régime hyper-présidentiel voire monarchique»
Exigeant par ailleurs le respect du calendrier électoral pour les élections législatives et sa tenue avant toute élection présidentielle afin de sécuriser le pouvoir de l’Assemblée Nationale en évitant l’emprise du Président sur la majorité parlementaire», Taxaw Temm a tenu à averti le régime en place comme la classe politique. «A défaut d’un consensus fort sur les réformes institutionnelles assurant l’équilibre et la séparation des pouvoirs, Taxaw Temm battra campagne contre tout référendum constitutionnel qui ne créerait pas les conditions et les garanties idoines pour la mise en place d’institutions durables, stables, sécurisées et démocratiques».
L’OPPOSITION «PLOMBE» MACKY
CONCERTATIONS AUTOUR DES REFORMES CONSTITUTIONNELLES
L’opposition sénégalaise serait-elle en passe de tourner le dos aux concertations que le président de la République et chef de file de l’Apr (parti au pouvoir) envisage d’organiser autour de son projet de révision constitutionnelle en 15 points. En tout cas, force est de constater que les premiers signaux lancés par les partis opposés à l’actuel régime sont bien loin de conforter l’imminence d’échanges entre Macky Sall, le Pds et alliés. A moins que…
Alors que la quasi-totalité des acteurs, classe politique et société civile compris, exige un large consensus autour du projet de révision constitutionnelle devant valider la réduction du mandat, l’augmentation du nombre de membres du Conseil constitutionnel, un nouveau statut de l’opposition, entre autres propositions, voilà que la question risque de rebondir en soulevant une nouvelle polémique ou point de friction.
Et pour cause, l’opposition a décidé de fermer la porte à toute concertation avec le chef de l’Etat sur les réformes constitutionnelles en cours. Pourtant, selon des informations concordantes, le président de la République serait déjà disposé à échanger avec tous les acteurs plus ou moins impliqués dans ce processus, même si le format n’était pas encore explicite aux yeux du citoyen lambda.
Après avoir ainsi reçu ses alliés de la coalition Macky 2012, samedi dernier, le maître du jeu serait, dit-on, en passe de se concerter avec Bennoo Bokk Yaakaar, la société civile, l’opposition… Seulement, pour cette dernière, la démarche n’est pas partie pour être aisée pour le chef de l’Etat. Pour cause, le Pds (premier parti de l’opposition) comme ses alliés du Cadre de concertation de l’opposition (Co2) ne semblent pas disposés à lui faciliter la tâche, eu égard à leurs dernières sorties sur la question.
LE PDS POSE SES CONDITIONS
Engagé dans une croisade à mort contre le régime en place, le Parti démocratique sénégalais (Pds) refuse ainsi de rencontrer Macky Sall, sans la présence de son coordonnateur Oumar Sarr et de son candidat à la prochaine présidentielle Karim Wade, actuellement en prison. En meeting dans la banlieue au cours du week-end, le parti libéral a dit en effet niet, par la voix de son porte-parole Babacar Gaye, à toute concertation initiée par le chef de l’Etat, afin de consulter les partis politiques sur les réformes institutionnelles en cours. Pour la formation libérale, il n’est pas en effet nullement question d’une quelconque possibilité de concertation avec Macky Sall tant que ses responsables croupiront en prison.
A en croire Babacar Gaye, la position du Pds est claire. « Nous sommes pour un dialogue politique franc, Nous sommes pour un dialogue politique conséquent pour l’intérêt du pays mais faudrait-il que le dialogue soit de son côté sincère ». ET de poursuivre : « On ne peut pas poser une révision constitutionnelle, proposer un statut de l’opposition et de son chef et garder le principal chef de l’opposition en prison.. Si jamais le Pds devrait répondre à ces concertations, je pense que certainement la délégation sera dirigée par Oumar Sarr et Karim Wade, notre candidat. Il appartient maintenant au parti et ceux qui veulent dialoguer avec nous de nous apporter des réponses». Le grand enseignement à tirer de cette posture du Pds est certainement que les concertations sur le projet de révision constitutionnelle avec l’opposition risquent d’être noyées dans l’œuf. A moins que le pouvoir en place ne lâche un peu de lest, surtout sur le cas Oumar Sarr ! Le chef de l’Apr et locataire du Palais pourra-t-il accepter le diktat ? Là est toute la question. Sinon, Macky Sall devra mettre entre guillemets son projet de concertation avec l’opposition, si cela est avéré, et inviter celle-ci à émettre son point de vue lors du …référendum, en avalisant ou en disant tout simplement NON.
LE CADRE DE CONCERTATION «STIGMATISE» LE PROJET
Le Pds n’est pas le seul parti de l’opposition à mettre un bémol au projet de révision constitutionnelle envisagée par Macky Sall. Pour le Cadre de concertation de l’opposition (une structure qui comprend aussi bien le Pds que Rewmi, Bokk Gis Gis, Aj /Pads, Ucs, Fsd/Bj), les réformes constitutionnelles envisagées par Macky Sall ne seraient que de « simples manœuvres politiciennes ». Au sortir de leur dernière réunion d’instance, jeudi dernier, ces partis ont été formels : « les propositions portant sur le mandat et sur la Constitution qui circulent ont la caractéristique que rien n’indique leur origine, ni ne garantit leur authenticité ». Pis, ont-ils affirmé, « n’ayant pas été consultés et n’ayant pas non plus reçu copie de documents portant propositions de révision de la Constitution…nous ne sommes en rien concernés par des textes qui circulent sous le manteau et dont la publication ressemble à de simples manœuvres politiciennes». Question : l’opposition, toutes tendances confondues, chercherait-elle vaille que vaille à mettre la pression sur Macky Sall, relativement aux réformes constitutionnelles, ou n’est-ce là qu’un feu de paille d’une opposition aux abois face à un régime qu’elle s’évertue à fragiliser par tous les côtés et dans la moindre de ses initiatives ? A plus ou moins terme, le traitement du projet de révision constitutionnelle édifiera sans nul doute sur les interrogations qui fusent de part et d’autre.
Gakou chez Rimka
C'est la ruée des hommes politiques vers les détenus du Parti (ex)"dolécratique" sunugaalien. Le président du Grand parti, Malick Gakou qui vient fraîchement de quitter Fatick chez SMS, le week-end, a été filmé par nos capteurs, hier, à la prison de Rebeuss. Il venait rendre visite à Rimka, le candidat du Pds à la présidentielle. Deux présidentiables donc qui se rencontrent pour la seconde fois, de quoi ont-ils bien pu discuter ? Nos capteurs qui ont réussi à glaner quelques "xibaar" renseignent d'abord que le leader du Gp sacrifiait ainsi à "une visite de courtoisie entre deux frères qui ont des relations personnelles très fortes". Nos interlocuteurs renseignent aussi que les deux potes ont discuté des problèmes du pays de long en large, mais aussi des perspectives de développements sociaux et économiques.
Baldé chez Oumar Sarr…
Restons avec ces visites aux détenus du Pds pour souligner qu'au Cap manuel où il séjourne actuellement, le Secrétaire général national adjoint du Pds et Coordonnateur du Comité directeur ne s'ennuie pas, car ne chômant pas avec les visites qui se suivent. Hier, Omzo Sarr a reçu le président de l’Union centriste du Sunugaal (Ucs). Abdoulaye Baldé y a débarqué vers 12h30 et n'en est ressorti qu'à 13h. "Je suis venu lui apporter mon soutien, ma solidarité, mon amitié dans ces moments durs qu’il traverse parce qu'Oumar Sarr, c’est un ami. Je suis aussi venu exprimer la solidarité de l’Ucs au Pds parce que Oumar Sarr, en est le coordonnateur", a-t-il confié, à nos capteurs, hier, au sortir de la visite à Oumar Sarr. Pour rappel, le coordonnateur national adjoint du Pds a été arrêté le 19 décembre 2015 pour faux et usage de faux dans l’affaire Lamine Diack. Arrestation qu'Abdoulaye Baldé avait d'ailleurs condamnée samedi, à Kaolack, lors d’une tournée politique dans le Saloum.
…Suivi par Cheikh…
Après Malick Gakou, Mamdou Diop Decroix, Abdoulaye Baldé entres autres, c’est autour du leader de Fsd/Bj d’apporter son soutien à au maire de Dagana. Nos capteurs nos rapportent que Cheikh Bamaba Dièye, accompagné de Cheikh Babou, responsable du Fsd/Bj à Mékhé et Fatoumata Gassama, charge de communication du parti, lui a rendu, hier. Jugeant "injuste" l’emprisonnement du Sgna du Pds, il lui a confié que "le combat" va continuer. "Nous partageons avec vous votre souffrance. Nous trouvons que votre emprisonnement est une injustice, mais le combat va continuer parce que nous n’accepterons le musellement de l’opposition. Nous continuerons le combat jusqu'à ce qu’il emprisonne tout le monde", a dit l’ancien maire de Saint-Louis au maire de Dagana.
… Bamba Dièye
D'ailleurs sur sa page facebook, Cheikh Bamba Dièye a écrit : "J'ai rendu une visite à Oumar Sarr au Cap Manuel. Je suis sorti très amer. On terrorise et on avilit un homme politique juste parce qu'il a le courage de pointer du doigt une anomalie qui porte atteinte à l'image de marque de notre pays". Poursuivant, il souligne : "En combattant l'arbitraire en 2012, je nourrissais l'espoir de voir être banni dans notre pays l'usage abusif de la puissance publique à des fins politiciennes. Il faut que la classe politique apprenne une fois pour toute et pour le bien du (Sunugaal) que la seule manière de faire taire ou de museler ses adversaires est à chercher dans la qualité de nos actes au service des citoyens et la force de nos arguments". Selon lui, "il est des situations et des actes innommables qui sont inacceptables par le cynisme et la volonté de nuire des personnes qui les actionnent".
Ralliements
Serigne Mbacké Ndiaye qui, depuis quelque temps, ratisse large au profit de la candidature de "Kor" Marième Faye qui brigue un second mandat à la tête de Sunugaal, vient de frapper un grand coup politique. Selon nos capteurs, la Convergence libérale patriotique (Clp) qu'il dirige a décimé "Bokk gis-gis" de Pape "Dagit" Diop à Ziguinchor. Souleymane Diop, membre du Comité directeur dudit parti et Coordinateur des 3 régions de la Casamance, a décidé de rompre les amarres avec l'ancien maire de Ndakaaru pour déposer ses baluchons à la Clp, en compagnie de ses militants, pour travailler aux côtés de Serigne Mbacké Ndiaye, pour la réélection de SMS. Teuss !
Ralliements (bis)
C’est à travers une déclaration que le Coordonnateur régional de «Taxaaw Tem» dans la région de Tambacounda a annoncé sa démission dudit parti pour rejoindre l’Union centriste du Sunugaal (Ucs) du député-maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé. Selon Hamadou Mamadou Bâ, c’est sur demande consensuelle de tous les militants de «Taxaaw Tem» de la région de Tamba. "J’étais à 'Taxaaw Tem', et j’ai rallié l’Ucs, avec toute la base de la région de Tambacounda, parce que monsieur Abdoulaye Baldé, c’est l’homme qu’il faut pour le 'Sunugaal'. Depuis 2012, le parti est stagné d’un seul côté et rien ne bouge. Donc, j’ai fait ma lettre que je vais envoyer à Ibrahima Fall, parce que c’est la base même qui m’a demandé de quitter 'Taxaaw Tem'", déclare Hamadou Mamadou Bâ. Dénonçant la mauvaise politique de son désormais ex-leader, Ibrahima Fall, ce nouveau adhérent de l’Ucs estime qu’Abdoulaye Baldé est "l’homme de la situation pour 2017".
Formation Professionnelle !
En partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, a organisé, hier, au Cfpt (Sunugaal)–Japon la cérémonie de clôture du stage de formation professionnelle et technique pour les pays africains. Ce stage intitulé: "Formation professionnelle et technique pour les pays africains" s’inscrit dans le cadre du Programme de formation des pays du tiers (Pfpt) de la Jica. Cette première édition de la phase IV du programme s’est traduite par la mise en œuvre de deux séminaires de formation, du 21 décembre 2015 au 23 janvier 2016, en «Réalisation des matériels didactiques, en Electronique de Puissance et Contrôle électronique automobile". Les bénéficiaires sont des formateurs intervenant dans la formation professionnelle et technique qui viennent du Bénin, du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sunugaal.
Plaidoyer en Italie
Le président du Conseil départemental de Bignona a pris part en Italie à la conférence du consortium européen Deltamed qui regroupe les pays qui ont en commun la Méditerranée. À la tête d’une forte délégation, Mamina Kamara a montré du doigt les énormes difficultés qui vit la partie sud du Sunugaal malgré ses potentialités naturelles et humaines. M. Kamara a plaidé pour une intervention urgente des partenaires et des organisations internationales. C’est dire que le plaidoyer du patron de l’entente interdépartementale de Ziguinchor, par ailleurs 1er vice-président de l’association des départements du Sénégal (Ads), a été bien accueilli par les partenaires, mais aussi par ses compatriotes composés par la fédération des Casamançais de l’extérieur, le Consul Général du Sunugaal à Milan, mais aussi les présidents des départements de Ziguinchor et Oussouye.
L’Asena à Sédhiou
L’Association sunugaalienne des anciens de l’Ena de France (Asena) dirigée par Yoro Dia, poursuit son programme (Contribution à l’effort de paix en Casamance). Après avoir permis à l’université de Ziguinchor d’acquérir un tracteur d’une valeur de plus de 2 millions de FCfa et offert des tôles ondulés aux villages de Etama, Kameubeum et Bandial, l’Asena vient de procéder à un don de deux millions de francs pour contribuer à l’organisation d’un camp de chirurgie à Sédhiou. Cet acte de l’Asena permet la prise en charge des pathologies chirurgicales des populations démunies de la région qui pourront se faire traiter gratuitement par des médecins espagnols. L’objectif de ce camp de chirurgie prévu du 23 au 31 est d’assurer une prise en charge médicale et le suivi psychosocial d’au moins 100 patients de la région de Sedhiou.
Législatives en Centre-Afrique
Après avoir validé l’élection présidentielle, la Cour constitutionnelle de la République de Centreafique a annulée les légistives. Selon le site Koaci.com qui donne l’info, le 1er tour des législatives a été annulé en raison de "nombreuses irrégularités". Et d’après le site, c’est le président de la Cour constitutionnelle de transition, Zacharie Ndoumba, qui a fait la révélation en informant que le scrutin a été marqué par de nombreuses irrégularités. “Les élections du 30 décembre 2015 sont annulées et seront reprises à cause de nombreuses irrégularités et l’implication des candidats dans ces irrégularités", a dit M Ndoumba. Les nouvelles législatives doivent être organisées dans un délai de 60 jours.
L'Apda dévoile...
Les responsables de l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat (Apda) en tournée dans la région de Tambacounda ont émis, jeudi dernier, la possibilité de mettre à la disposition des organisations de mécaniciens qui le désirent 135 valises de diagnostic, renseigne un communiqué. Cela entre dans le cadre d’un programme exécuté en collaboration avec le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) et visant notamment à aider les acteurs de la mécanique auto, à réactualiser leurs connaissances pour être en phase avec les technologies utilisées dans les nouvelles générations d’automobiles. Le fournisseur du matériel - une entreprise espagnole - déjà identifiée propose une valise de diagnostic multifonctions pouvant coûter 2,6 millions de F Cfa payables sur "3 à 4 ans".
...Ses projets
L’Apda ambitionne également de mettre en place dans chaque région "un garage moderne" qui regroupera toutes les spécialités : mécaniciens, électriciens, tôliers, peintres etc. Des centres pilotes sont prévus dans les régions, comme Tambacounda, Ziguinchor et Saint-Louis. Parmi les autres projets de l’Apda, figure la réalisation, en collaboration avec la Bhs, de logements pour les artisans qui n’en ont pas. Ce projet inscrit dans le budget 2016, commence avec 230 logements à Ndakaaru, avant d’atteindre les autres régions du pays.
Recours de Gouy gui
Le combat entre Gouy gui et Ama Baldé va se terminer au Cng. En effet, le camp de Gouy gui va déposer un recours pour contester la décision de l’arbitre au coup de sifflet de Sitor Ndour. Ama Baldé a été déclaré vainqueur contre le "roi du simpi". Nass dans tous ses états a déclaré qu’il va déposer un recours, hier, car dit-il son poulain a été lésé dans l’arbitrage.