Ibrahima Fall, ancien ministre sous Abdou Diouf et ex-candidat à la présidentielle de 2012, et son parti Taxaw Temm, se démarquent de la proposition de révision constitutionnelle rendue publique par le président de la République. A l’issue de sa dernière rencontre d’instance «aux fins d’examiner la situation nationale et singulièrement l’actualité du moment dominée par le retour ou non du quinquennat et la tenue d’un référendum», le Secrétariat exécutif de Taxaw Temm a promis en effet de dire non à Macky Sall si…
Le parti d’Ibrahima Fall a ainsi exprimé « son désaccord aussi bien sur la forme que sur le fond de la démarche relatifs à la réduction de la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans, et aux réformes institutionnelles».
Taxaw Temm a de fait estimé que le retour au quinquennat, dans les conditions du débat actuel, est strictement une promesse électorale du candidat d’alors et actuel président de la République, Macky Sall. Et le «respect ou non de cet engagement relève plus de l’éthique et de la morale personnelles que d’une obligation légale ou légitime».
Poursuivant, Ibrahima Fall et cie ont affirmé : «La question du mandat ne saurait donc point parasiter ou polluer la seule exigence qui vaille aujourd’hui, à savoir procéder à une réforme globale des Institutions en général et de la Constitution en particulier, lesquelles réformes devant aboutir à une satisfaction des aspirations pour une république plus forte et un régime politique plus équilibré, contrairement à l’exposé des motifs qui sous-tendent les quinze (15) propositions du pouvoir exécutif». Qui plus est, dira Taxaw Teem, «Ces réformes devraient se faire sur la base des conclusions des Assises Nationales et des propositions de la CNRI, et principalement son avant-projet de Constitution… »
Dans la foulée, Ibrahima Fall et cie ont dénoncé, avec le projet en question, « une concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’une seule personne, le Président de la République, grâce à un régime hyper-présidentiel voire monarchique»
Exigeant par ailleurs le respect du calendrier électoral pour les élections législatives et sa tenue avant toute élection présidentielle afin de sécuriser le pouvoir de l’Assemblée Nationale en évitant l’emprise du Président sur la majorité parlementaire», Taxaw Temm a tenu à averti le régime en place comme la classe politique. «A défaut d’un consensus fort sur les réformes institutionnelles assurant l’équilibre et la séparation des pouvoirs, Taxaw Temm battra campagne contre tout référendum constitutionnel qui ne créerait pas les conditions et les garanties idoines pour la mise en place d’institutions durables, stables, sécurisées et démocratiques».
L’OPPOSITION «PLOMBE» MACKY
CONCERTATIONS AUTOUR DES REFORMES CONSTITUTIONNELLES
L’opposition sénégalaise serait-elle en passe de tourner le dos aux concertations que le président de la République et chef de file de l’Apr (parti au pouvoir) envisage d’organiser autour de son projet de révision constitutionnelle en 15 points. En tout cas, force est de constater que les premiers signaux lancés par les partis opposés à l’actuel régime sont bien loin de conforter l’imminence d’échanges entre Macky Sall, le Pds et alliés. A moins que…
Alors que la quasi-totalité des acteurs, classe politique et société civile compris, exige un large consensus autour du projet de révision constitutionnelle devant valider la réduction du mandat, l’augmentation du nombre de membres du Conseil constitutionnel, un nouveau statut de l’opposition, entre autres propositions, voilà que la question risque de rebondir en soulevant une nouvelle polémique ou point de friction.
Et pour cause, l’opposition a décidé de fermer la porte à toute concertation avec le chef de l’Etat sur les réformes constitutionnelles en cours. Pourtant, selon des informations concordantes, le président de la République serait déjà disposé à échanger avec tous les acteurs plus ou moins impliqués dans ce processus, même si le format n’était pas encore explicite aux yeux du citoyen lambda.
Après avoir ainsi reçu ses alliés de la coalition Macky 2012, samedi dernier, le maître du jeu serait, dit-on, en passe de se concerter avec Bennoo Bokk Yaakaar, la société civile, l’opposition… Seulement, pour cette dernière, la démarche n’est pas partie pour être aisée pour le chef de l’Etat. Pour cause, le Pds (premier parti de l’opposition) comme ses alliés du Cadre de concertation de l’opposition (Co2) ne semblent pas disposés à lui faciliter la tâche, eu égard à leurs dernières sorties sur la question.
LE PDS POSE SES CONDITIONS
Engagé dans une croisade à mort contre le régime en place, le Parti démocratique sénégalais (Pds) refuse ainsi de rencontrer Macky Sall, sans la présence de son coordonnateur Oumar Sarr et de son candidat à la prochaine présidentielle Karim Wade, actuellement en prison. En meeting dans la banlieue au cours du week-end, le parti libéral a dit en effet niet, par la voix de son porte-parole Babacar Gaye, à toute concertation initiée par le chef de l’Etat, afin de consulter les partis politiques sur les réformes institutionnelles en cours. Pour la formation libérale, il n’est pas en effet nullement question d’une quelconque possibilité de concertation avec Macky Sall tant que ses responsables croupiront en prison.
A en croire Babacar Gaye, la position du Pds est claire. « Nous sommes pour un dialogue politique franc, Nous sommes pour un dialogue politique conséquent pour l’intérêt du pays mais faudrait-il que le dialogue soit de son côté sincère ». ET de poursuivre : « On ne peut pas poser une révision constitutionnelle, proposer un statut de l’opposition et de son chef et garder le principal chef de l’opposition en prison.. Si jamais le Pds devrait répondre à ces concertations, je pense que certainement la délégation sera dirigée par Oumar Sarr et Karim Wade, notre candidat. Il appartient maintenant au parti et ceux qui veulent dialoguer avec nous de nous apporter des réponses». Le grand enseignement à tirer de cette posture du Pds est certainement que les concertations sur le projet de révision constitutionnelle avec l’opposition risquent d’être noyées dans l’œuf. A moins que le pouvoir en place ne lâche un peu de lest, surtout sur le cas Oumar Sarr ! Le chef de l’Apr et locataire du Palais pourra-t-il accepter le diktat ? Là est toute la question. Sinon, Macky Sall devra mettre entre guillemets son projet de concertation avec l’opposition, si cela est avéré, et inviter celle-ci à émettre son point de vue lors du …référendum, en avalisant ou en disant tout simplement NON.
LE CADRE DE CONCERTATION «STIGMATISE» LE PROJET
Le Pds n’est pas le seul parti de l’opposition à mettre un bémol au projet de révision constitutionnelle envisagée par Macky Sall. Pour le Cadre de concertation de l’opposition (une structure qui comprend aussi bien le Pds que Rewmi, Bokk Gis Gis, Aj /Pads, Ucs, Fsd/Bj), les réformes constitutionnelles envisagées par Macky Sall ne seraient que de « simples manœuvres politiciennes ». Au sortir de leur dernière réunion d’instance, jeudi dernier, ces partis ont été formels : « les propositions portant sur le mandat et sur la Constitution qui circulent ont la caractéristique que rien n’indique leur origine, ni ne garantit leur authenticité ». Pis, ont-ils affirmé, « n’ayant pas été consultés et n’ayant pas non plus reçu copie de documents portant propositions de révision de la Constitution…nous ne sommes en rien concernés par des textes qui circulent sous le manteau et dont la publication ressemble à de simples manœuvres politiciennes». Question : l’opposition, toutes tendances confondues, chercherait-elle vaille que vaille à mettre la pression sur Macky Sall, relativement aux réformes constitutionnelles, ou n’est-ce là qu’un feu de paille d’une opposition aux abois face à un régime qu’elle s’évertue à fragiliser par tous les côtés et dans la moindre de ses initiatives ? A plus ou moins terme, le traitement du projet de révision constitutionnelle édifiera sans nul doute sur les interrogations qui fusent de part et d’autre.
Gakou chez Rimka
C'est la ruée des hommes politiques vers les détenus du Parti (ex)"dolécratique" sunugaalien. Le président du Grand parti, Malick Gakou qui vient fraîchement de quitter Fatick chez SMS, le week-end, a été filmé par nos capteurs, hier, à la prison de Rebeuss. Il venait rendre visite à Rimka, le candidat du Pds à la présidentielle. Deux présidentiables donc qui se rencontrent pour la seconde fois, de quoi ont-ils bien pu discuter ? Nos capteurs qui ont réussi à glaner quelques "xibaar" renseignent d'abord que le leader du Gp sacrifiait ainsi à "une visite de courtoisie entre deux frères qui ont des relations personnelles très fortes". Nos interlocuteurs renseignent aussi que les deux potes ont discuté des problèmes du pays de long en large, mais aussi des perspectives de développements sociaux et économiques.
Baldé chez Oumar Sarr…
Restons avec ces visites aux détenus du Pds pour souligner qu'au Cap manuel où il séjourne actuellement, le Secrétaire général national adjoint du Pds et Coordonnateur du Comité directeur ne s'ennuie pas, car ne chômant pas avec les visites qui se suivent. Hier, Omzo Sarr a reçu le président de l’Union centriste du Sunugaal (Ucs). Abdoulaye Baldé y a débarqué vers 12h30 et n'en est ressorti qu'à 13h. "Je suis venu lui apporter mon soutien, ma solidarité, mon amitié dans ces moments durs qu’il traverse parce qu'Oumar Sarr, c’est un ami. Je suis aussi venu exprimer la solidarité de l’Ucs au Pds parce que Oumar Sarr, en est le coordonnateur", a-t-il confié, à nos capteurs, hier, au sortir de la visite à Oumar Sarr. Pour rappel, le coordonnateur national adjoint du Pds a été arrêté le 19 décembre 2015 pour faux et usage de faux dans l’affaire Lamine Diack. Arrestation qu'Abdoulaye Baldé avait d'ailleurs condamnée samedi, à Kaolack, lors d’une tournée politique dans le Saloum.
…Suivi par Cheikh…
Après Malick Gakou, Mamdou Diop Decroix, Abdoulaye Baldé entres autres, c’est autour du leader de Fsd/Bj d’apporter son soutien à au maire de Dagana. Nos capteurs nos rapportent que Cheikh Bamaba Dièye, accompagné de Cheikh Babou, responsable du Fsd/Bj à Mékhé et Fatoumata Gassama, charge de communication du parti, lui a rendu, hier. Jugeant "injuste" l’emprisonnement du Sgna du Pds, il lui a confié que "le combat" va continuer. "Nous partageons avec vous votre souffrance. Nous trouvons que votre emprisonnement est une injustice, mais le combat va continuer parce que nous n’accepterons le musellement de l’opposition. Nous continuerons le combat jusqu'à ce qu’il emprisonne tout le monde", a dit l’ancien maire de Saint-Louis au maire de Dagana.
… Bamba Dièye
D'ailleurs sur sa page facebook, Cheikh Bamba Dièye a écrit : "J'ai rendu une visite à Oumar Sarr au Cap Manuel. Je suis sorti très amer. On terrorise et on avilit un homme politique juste parce qu'il a le courage de pointer du doigt une anomalie qui porte atteinte à l'image de marque de notre pays". Poursuivant, il souligne : "En combattant l'arbitraire en 2012, je nourrissais l'espoir de voir être banni dans notre pays l'usage abusif de la puissance publique à des fins politiciennes. Il faut que la classe politique apprenne une fois pour toute et pour le bien du (Sunugaal) que la seule manière de faire taire ou de museler ses adversaires est à chercher dans la qualité de nos actes au service des citoyens et la force de nos arguments". Selon lui, "il est des situations et des actes innommables qui sont inacceptables par le cynisme et la volonté de nuire des personnes qui les actionnent".
Ralliements
Serigne Mbacké Ndiaye qui, depuis quelque temps, ratisse large au profit de la candidature de "Kor" Marième Faye qui brigue un second mandat à la tête de Sunugaal, vient de frapper un grand coup politique. Selon nos capteurs, la Convergence libérale patriotique (Clp) qu'il dirige a décimé "Bokk gis-gis" de Pape "Dagit" Diop à Ziguinchor. Souleymane Diop, membre du Comité directeur dudit parti et Coordinateur des 3 régions de la Casamance, a décidé de rompre les amarres avec l'ancien maire de Ndakaaru pour déposer ses baluchons à la Clp, en compagnie de ses militants, pour travailler aux côtés de Serigne Mbacké Ndiaye, pour la réélection de SMS. Teuss !
Ralliements (bis)
C’est à travers une déclaration que le Coordonnateur régional de «Taxaaw Tem» dans la région de Tambacounda a annoncé sa démission dudit parti pour rejoindre l’Union centriste du Sunugaal (Ucs) du député-maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé. Selon Hamadou Mamadou Bâ, c’est sur demande consensuelle de tous les militants de «Taxaaw Tem» de la région de Tamba. "J’étais à 'Taxaaw Tem', et j’ai rallié l’Ucs, avec toute la base de la région de Tambacounda, parce que monsieur Abdoulaye Baldé, c’est l’homme qu’il faut pour le 'Sunugaal'. Depuis 2012, le parti est stagné d’un seul côté et rien ne bouge. Donc, j’ai fait ma lettre que je vais envoyer à Ibrahima Fall, parce que c’est la base même qui m’a demandé de quitter 'Taxaaw Tem'", déclare Hamadou Mamadou Bâ. Dénonçant la mauvaise politique de son désormais ex-leader, Ibrahima Fall, ce nouveau adhérent de l’Ucs estime qu’Abdoulaye Baldé est "l’homme de la situation pour 2017".
Formation Professionnelle !
En partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, a organisé, hier, au Cfpt (Sunugaal)–Japon la cérémonie de clôture du stage de formation professionnelle et technique pour les pays africains. Ce stage intitulé: "Formation professionnelle et technique pour les pays africains" s’inscrit dans le cadre du Programme de formation des pays du tiers (Pfpt) de la Jica. Cette première édition de la phase IV du programme s’est traduite par la mise en œuvre de deux séminaires de formation, du 21 décembre 2015 au 23 janvier 2016, en «Réalisation des matériels didactiques, en Electronique de Puissance et Contrôle électronique automobile". Les bénéficiaires sont des formateurs intervenant dans la formation professionnelle et technique qui viennent du Bénin, du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sunugaal.
Plaidoyer en Italie
Le président du Conseil départemental de Bignona a pris part en Italie à la conférence du consortium européen Deltamed qui regroupe les pays qui ont en commun la Méditerranée. À la tête d’une forte délégation, Mamina Kamara a montré du doigt les énormes difficultés qui vit la partie sud du Sunugaal malgré ses potentialités naturelles et humaines. M. Kamara a plaidé pour une intervention urgente des partenaires et des organisations internationales. C’est dire que le plaidoyer du patron de l’entente interdépartementale de Ziguinchor, par ailleurs 1er vice-président de l’association des départements du Sénégal (Ads), a été bien accueilli par les partenaires, mais aussi par ses compatriotes composés par la fédération des Casamançais de l’extérieur, le Consul Général du Sunugaal à Milan, mais aussi les présidents des départements de Ziguinchor et Oussouye.
L’Asena à Sédhiou
L’Association sunugaalienne des anciens de l’Ena de France (Asena) dirigée par Yoro Dia, poursuit son programme (Contribution à l’effort de paix en Casamance). Après avoir permis à l’université de Ziguinchor d’acquérir un tracteur d’une valeur de plus de 2 millions de FCfa et offert des tôles ondulés aux villages de Etama, Kameubeum et Bandial, l’Asena vient de procéder à un don de deux millions de francs pour contribuer à l’organisation d’un camp de chirurgie à Sédhiou. Cet acte de l’Asena permet la prise en charge des pathologies chirurgicales des populations démunies de la région qui pourront se faire traiter gratuitement par des médecins espagnols. L’objectif de ce camp de chirurgie prévu du 23 au 31 est d’assurer une prise en charge médicale et le suivi psychosocial d’au moins 100 patients de la région de Sedhiou.
Législatives en Centre-Afrique
Après avoir validé l’élection présidentielle, la Cour constitutionnelle de la République de Centreafique a annulée les légistives. Selon le site Koaci.com qui donne l’info, le 1er tour des législatives a été annulé en raison de "nombreuses irrégularités". Et d’après le site, c’est le président de la Cour constitutionnelle de transition, Zacharie Ndoumba, qui a fait la révélation en informant que le scrutin a été marqué par de nombreuses irrégularités. “Les élections du 30 décembre 2015 sont annulées et seront reprises à cause de nombreuses irrégularités et l’implication des candidats dans ces irrégularités", a dit M Ndoumba. Les nouvelles législatives doivent être organisées dans un délai de 60 jours.
L'Apda dévoile...
Les responsables de l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat (Apda) en tournée dans la région de Tambacounda ont émis, jeudi dernier, la possibilité de mettre à la disposition des organisations de mécaniciens qui le désirent 135 valises de diagnostic, renseigne un communiqué. Cela entre dans le cadre d’un programme exécuté en collaboration avec le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) et visant notamment à aider les acteurs de la mécanique auto, à réactualiser leurs connaissances pour être en phase avec les technologies utilisées dans les nouvelles générations d’automobiles. Le fournisseur du matériel - une entreprise espagnole - déjà identifiée propose une valise de diagnostic multifonctions pouvant coûter 2,6 millions de F Cfa payables sur "3 à 4 ans".
...Ses projets
L’Apda ambitionne également de mettre en place dans chaque région "un garage moderne" qui regroupera toutes les spécialités : mécaniciens, électriciens, tôliers, peintres etc. Des centres pilotes sont prévus dans les régions, comme Tambacounda, Ziguinchor et Saint-Louis. Parmi les autres projets de l’Apda, figure la réalisation, en collaboration avec la Bhs, de logements pour les artisans qui n’en ont pas. Ce projet inscrit dans le budget 2016, commence avec 230 logements à Ndakaaru, avant d’atteindre les autres régions du pays.
Recours de Gouy gui
Le combat entre Gouy gui et Ama Baldé va se terminer au Cng. En effet, le camp de Gouy gui va déposer un recours pour contester la décision de l’arbitre au coup de sifflet de Sitor Ndour. Ama Baldé a été déclaré vainqueur contre le "roi du simpi". Nass dans tous ses états a déclaré qu’il va déposer un recours, hier, car dit-il son poulain a été lésé dans l’arbitrage.
GREVE DANS LES COLLECTIVITES LOCALES, DES ACTEURS DE L’ECOLE ET DE LA SANTE SUR LE PIED DE GUERRE… : Macky sall, à l’épreuve des syndicats
L’année 2016 risque de n’être pas de tout repos pour le régime en place, surtout du côté du front social où les acteurs affûtent de plus en plus leurs armes contre un gouvernement accusé par tous de non respect des accords contractés en 2015. Loin du « délai de grâce » accordé au régime de Macky Sall, les travailleurs des collectivités locales tout comme les organisations de l’enseignement, tous ordres confondus, voire le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) sont sur le pied de guerre. Ces syndicats ont ainsi déposé pour la plupart des préavis de grève pour croiser le fer avec le gouvernement du Sénégal et le pousser au respect des engagements inscrits dans les protocoles signés d’accord partie. La dernière organisation syndicale à plonger dans la mêlée est ainsi l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales qui a entamé une grève de 72 heures afin d’exiger entre autres revendications le retour à la ville de Dakar de tous les agents redéployés au niveau des anciennes communes d’arrondissement, dans le cadre de l’acte III de la Décentralisation. Prétexte pour Sud quotidien de revisiter toute cette problématique autour du réchauffement d’un front en passe de durcir le climat social, dans une année jugée charnière pour le régime en place par bien d’observateurs
JOURNEE CHERIF MAHFOUZ, ERUDIT DE LA FAMILLE CHERIFFIENNE : Sur les traces d’un prodige de l’islam
Le guide religieux Chérif Mohamed Abdoulaye Aïdara et ses disciples vont organiser une journée dédiée au saint homme, celui qui a décliné son but ultime à Binako (dans le balantacounda- Casamance), Chérif Cheikhna Cheikh Mahfouz (1856-1919), le samedi 30 janvier à la Place du Souvenir (Dakar, Corniche). La journée a pour objectif de reconstruire une société qui souffre du délitement des valeurs et de servir de modèle à une jeunesse sans repère, en s’inspirant des oeuvres et enseignements du saint homme. Un panel sera animé par d’éminents chercheurs qui déclineront les facettes multidimensionnelles, tant ésotériques qu’exotériques de cette grande figure emblématique de la famille chérifienne. Il sera précédé d’une exposition sur la vie et l’oeuvre du saint homme. La manifestation démarre à 14h30mn
CONCERTATIONS - AUTOUR DES REFORMES CONSTITUTIONNELLES : L’opposition « plombe » Macky
L’opposition sénégalaise serait-elle en passe de tourner le dos aux concertations que le président de la République et chef de file de l’Apr (parti au pouvoir) envisage d’organiser autour de son projet de révision constitutionnelle en 15 points. En tout cas, force est de constater que les premiers signaux lancés par les partis opposés à l’actuel régime sont bien loin de conforter l’imminence d’échanges entre Macky Sall, le Pds et alliés. A moins que…
4G BOYCOTT D’ORANGE A L’APPEL D’OFFRES : Dakar se plaint auprès de Paris
Quelques jours après le refus d’Orange de soumissionner à l’appel d’offres pour l’attribution de la licence 4G au Sénégal, les autorités sénégalaises marquent leur indignation. D’ores et déjà, elles ont adressé une correspondance à la France pour dénoncer l’attitude de l’opérateur français.
RICHARD-TOLL : Le préfet interdit les coupe-coupe hors de la Css
Pour éviter que des individus ne défient les Forces de l’ordre en brandissant des armes blanches comme lors de la grève de la Css, le préfet de Dagana a décidé de prendre des mesures. En attendant l’application de la mesure, la Css évalue ses pertes.
MOUVEMENT D’HUMEUR A L’HOPITAL DE RUFISQUE : L’ambulance divise le directeur et les travailleurs
Entre travailleurs et directeur de l’hôpital Youssou Mbargane Diop de Rufisque, le torchon brûle. A la base de ce différend qui a poussé les premiers à observer un mouvement d’humeur, l’ambulance de la structure sanitaire utilisée, selon eux, par le directeur à d’autres fins. Ce dernier nie et invoque l’absencede véhicule de liaison, ce qui amène l’hôpital à faire certaines courses avec l’ambulance
ALIMENTS IMPROPRES A LA CONSOMMATION : 400 mille morts par an dans le monde
Souvent banalisées, les maladies liées aux aliments provoquent chaque année, à travers le monde, la mort de près de 400 000 personnes dont 125 000 enfants de moins de 5 ans. Pour assurer la prise en charge précoce, les pays de l’Uemoa sont réunis à Dakar pour réfléchir aux moyens de renforcer les systèmes d’alerte rapide dans leurs pays respectifs.
RECUPERATION POLITIQUE : Ama Baldé recadre le maire de Pikine
Après avoir remporté le tournoi de la Télévision numérique terrestre (Tnt) grâce à sa victoire sur Gouye Gui qui lui a permis de réaliser un sans-faute avec trois succès en autant de sorties, Ama Baldé a décliné les raisons qui le poussent à défier Modou Lô, Lac 2 et Gris Bordeaux. Selon le fils de Falaye Baldé, son combat contre Modou Lô serait une des solutions à la crise qui frappe la lutte avec frappe. Par contre sa confrontation contre Gris Bordeaux participe à faire revivre les duels entre Pikine et Fass qui manquent aux amateurs. Trouvé hier chez lui à Pikine, le tombeur de Gouye Gui, Tapha Tine et Zoss est revenu sur son dernier combat de dimanche dernier à Demba Diop qui lui a permis de «décoder» la Tnt. Entretien
VERS UNE PARALYSIE DU SYSTEME DANS LES COLLECTIVITES LOCALES
GREVE GENERALE DE 72 HEURES DE L'INTERSYNDICALE A PARTIR D'AUJOURD'HUI
Les travailleurs des collectivités locales seront en grève générale, dès aujourd'hui, et ce, jusqu'au 27 janvier prochain, pour la prise en charge effective de leurs revendications. Une grève d'avertissement de 72 heures qui risque d'impacter négativement la marche desdites collectivités, au vu de la détermination des agents.
L'Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales est décidée à obtenir gain de cause dans le bras de fer qui l'oppose aux autorités, notamment son ministère de tutelle. Dans ce dessein, elle a décrété 3 jours de grève générale (les 25, 26 et 27 janvier 2016), en attendant d'aller vers une grève illimitée.
"Nous considérons que ces trois jours de grève sont un avertissement. Puisque, si rien n'est fait du côté des autorités pour faire en sorte que nos revendications soient prises en compte, nous irons vers une grève illimitée. Pour cette grève d'avertissement, nous sommes mobilisés, et nous comptons mettre le paquet. On a l'impression que les autorités ne nous prennent pas au sérieux. Depuis le mois de septembre, nous avons déposé le préavis de grève. On ne peut pas attendre la veille de la grève, pour nous demander de venir négocier. Ce que nous avons refusé de faire", fulmine Sidya Ndiaye, président de l'Intersyndicale.
Le Secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts) d'avertir : "La grève sera très dure, parce qu'il n'y aura pas de service minimum. Nous allons paralyser tout le système, jusqu'à ce que les discours cèdent la place aux actes". D'après, Sidya Ndiaye, ce qu'ils attendent du ministère des Collectivités locales, c'est la résolution de leurs problèmes. Des problèmes qui, à l'en croire, "sont à portée de main".
"Ce que nous ne comprenons pas, c'est qu'ils continuent à vouloir nous divertir. Les travailleurs en ont assez. La coupe est pleine. Après les arriérés de salaires, nous subissons l'épreuve de l'absence de couverture médicale. Aujourd'hui, il est temps que l'on s'oriente vers la résolution de nos problèmes", assène-t-il.
Enfonçant le clou, le tonitruant syndicaliste martèle : "Comment se fait-il que, jusqu'à présent, la deuxième phase de l'Acte III n'a pas encore démarré ? ça pose problème. L'Acte III a disloqué beaucoup de familles. Qu'est-ce qui les empêche, aujourd'hui, d'aller de l'avant ? Le Président avait demandé l'évaluation de la première phase. Même à ce niveau, rien n'a été fait".
Faisant la leçon aux autorités, Sidya Ndiaye déclare qu'"il n'y a pas de déshonneur à reconnaître qu'on s'est trompé. Il ne faut pas s'entêter. L'erreur étant humaine, persister dans l'erreur est diabolique. Si l'État pense que l'Acte III est une réforme majeure, il n'a mettre les moyens".
Macky annonce la mort du Bsda cette semaine
Recevant des acteurs culturels avant-hier samedi, le chef de l’Etat a annoncé qu’il va signer cette semaine, l’agrément de la Société des droits auteurs et voisins. Ce qui sonnerait le glas de l’existence du Bureau sénégalais des droits d’auteurs (Bsda) dirigé par Mounirou Sy. La Somiva qui devrait prendre le relais va prendre en charge la protection sociale des artistes. Un combat que mènent les acteurs du monde culturel depuis plusieurs années. Le chef de l’Etat a également promis de mettre en place un fonds de développement des cultures urbaines (hip hop) de trois cent millions. Il s’y ajoute que l’idée de la mise en place d’une Agence de la culture aux compétences plus larges pour prendre en charge les besoins des acteurs est en gestation. Cette rencontre avec le chef de l’Etat fait suite à d’autres réunions initiées par Youssou Ndour qui a pris part à la rencontre avec les acteurs triés au volet. Il y avait également l’écrivain Alioune Badara Bèye, le cinéaste Moussa Sène Absa, Pape Ndiaye du Koureul Band Pape Faye, les hip hop men, «Fou malade» et Dj Awady .
Anniversaire
L'artiste Souleymane Faye, Jules ou Diego, a fêté samedi dernier ses 65 ans au Just 4U. Les bougies ont été soufflées et le gâteau coupé à 2 h15. Plusieurs de ses amis musiciens, comme pour magnifier sa générosité de cœur n'ont pas voulu rater l'évènement, tout comme le Xalam II. C'est ainsi qu'il a joué en première partie avec son groupe composé entre autres de Lappa Diagne et de Aziz Seck. Ensuite ce fut au tour du Xalam dans d'entrer dans la danse avec la participation de Pape Niang, Cheikh Lô, Ablaye Mbaye, Vieux Mac Faye. Un vrai régal. Comme à son habitude, Jules a régalé le public avec de la bonne musique mais aussi avec des blagues bien senties. En avant-première, il y a eu la prestation de la célèbre Dado de la non moins célèbre série "Dinama nekh" suivie du chanteur Pape Brahim et de son groupe. Happy birthday Diego !
Madoki Ndiaye-héritiers Signaté
L’ancien greffier Madoki Ndiaye, poursuivi pour faux et usage de faux en écritures publics dans un litige foncier à Thiès, est un dur à cuire. Selon ses accusateurs (les héritiers du vieux Signaté), il est soutenu au plus haut niveau, au point que son dossier qui se trouve sur le bureau du juge Anesthasia Camara depuis longtemps ne bouge pas, malgré le réquisitoire du procureur. Les héritiers de la famille Signaté qui ont câblé «L’As» sont désemparés et n’excluent pas de saisir le président de la République pour diligenter ce dossier qui exhale un parfum de manoeuvres qui leur ont fait perdre et leur maison et de l’argent. Une grève de la faim est envisagée pour que justice leur soit rendue.
Aminata Tall-Aïssata Tall
Deux promotions de BEM ont reçu leurs parchemins le week-end dernier. L’école drivée par Madické Diop a su rassembler dans l’enceinte du Théâtre national Daniel Sorano deux grandes dames à l’élégance exquise de la politique sénégalaise : Aïssata Tall Sall, célèbre avocat et députémaire socialiste de Podor, et Aminata Tall, présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese). CCBM et Patisen ont été choisis pour parrainer respectivement la promotion initiale et celle continue.
Litige à la Chambre de métiers de Matam
A Matam, on va vers la reprise de l’élection du président de la Chambre de métiers. En effet, selon nos sources, trois listes étaient compétition. Seulement, si les listes A et B ont utilisé des symboles sur leur bulletin, la liste C a simplement mis l’image de sa candidate sur le bulletin, en toute violation des dispositions réglementaires. Ses concurrents vont déposer un recours en annulation de l’élection aujourd’hui.
Tam tam pour Macky
«Takku and ak Macky, Takku and ak Maréme», c’est le dénominatif du mouvement de soutien (Tam tam) au Président Macky Sall. Ce mouvement dirigé par le coordonnateur régional des enseignants de l’Apr de Fatick a pour principale mission de réélire Macky Sall dès le premier tour de la prochaine élection présidentielle. Pour cela, Madou Mbassa Sarr et ses amis se fixent pour objectif l’inscription de deux millions d’électeurs au minimum sur les listes électorales. Pour réussir ce pari, les membres de Tam Tam comptent se rendre dans les coins et recoins les plus reculés du Sénégal comme l’avait fait leur mentor en 2012. Se prononçant sur la réduction du mandat du président de la République, le coordonateur de Tam Tam a fait savoir qu’ils suivront la voie indiquée par leur chef de parti
Sécurité renforcée au stade Demba Diop
Les amateurs de la lutte ont eu droit hier, lors de la dernière journée du tournoi Tnt qui mettaient aux prises Ama Baldé - Gouy Gui et Zoss-Tapha Tine, à une sécurité renforcée. Jamais de mémoire d’amateurs, il n’y avait autant de forces de sécurité lors d’un combatde lutte. En plus du renforcement du dispositif aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du stade Demba Diop, les agents du Groupement mobile d’intervention (Gmi) avaient reçu des consignes fermes. La sécurité ne voulait même pas hier que les journalistes trainent sur la pelouse pour faire des interviews avec les lutteurs. Outrés par cette décision des forces de l’ordre, les journalistes ont saisi le chargé de la communication du Cng, Thierno Ka. Malgré les assurances de ce dernier, le commandant a dit niet. Après le combat, les journalistes sont vite évacués du stade et personne n’avait le droit de traîner dans les parages. La menace terroriste est passée par là !
Cheikh Kanté
Le directeur général du Port autonome de Dakar (Pad) a encore dégainé. Cette fois, c’est l’auteur du livre «Macky Sall : contre vents et marées» chantant les louanges du président de la République qui va se frotter les mains. Le très liquide Cheikh Kanté a acheté 5.000 exemplaires du dernier livre du journaliste Alioune Fall. Il a distribué ce lot de 5.000 livres samedi dernier à des étudiants militants de l’Alliance pour la République (Apr) des différentes universités et des élèves des collèges et lycées du pays. Si on sait que le livre est vendu à 10.000 francs, c’est donc la rondelette somme de 50 millions de francs Cfa que Cheikh Kanté va payer à l’auteur du livre.
Les handicapés de Bambey
Il y a de quoi afficher la banane pour les personnes vivant avec un handicap dans la commune de Bambey. En effet, l’Association des sans-abris West Africa (Asawa) est passée par là. Cette structure présente dans neuf pays, depuis sa création à Bruxelles en 2009 par Barra Fall, un jeune émigré ressortissant de Bambey, vient d'offrir à cette frange de la population un important don en matériel médical. Il s'agit de 45 chaises roulantes, 25 lits d’hospitalisation et 25 déambulateurs. Un geste hautement apprécié par le maire Gana Mbaye qui a profité de la cérémonie de remise pour inviter les Bambeyois à s'inspirer de l'exemple de l'Asawa.
Prison de Diourbel
Après la tempête à la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Diourbel dont les pensionnaires ont observé une grève de la faim vendredi dernier, le calme y est revenu. Pour rappel, de nombreux détenus avaient observé une grève de la faim pour manifester leur colère contre l'interdiction d'effectuer la traditionnelle prière du vendredi dans la grande cour. Une mesure prise par le nouveau régisseur après la spectaculaire évasion de Baye Modou Fall alias Boy «Djinné», deux jours plutôt. Tout est rentré dans l’ordre, puisque les détenus sont revenus à de meilleurs sentiments au terme des discussions avec les autorités judiciaires. Tout est bien qui finit bien!
Sor Diagne vainqueur de la finale Odcav
L’équipe de football, Sor Diagne a pris le dessus sur Cpc, hier, lors de la finale de Odcav. Pourtant ce sont les joueurs du Cpc qui ont ouvert la marque dès la 18e, un score qu'ils vont garder jusqu'à la fin de la première mi-temps. En seconde période, leurs adversaires revenaient des vestiaires avec d'autres arguments pour remettre les pendules à l'heure. Ils parviendront à égaliser à la 88e minute alors que leurs supporters commençaient à quitter les gradins. Les prolongations n'ont pas changé la donne. A la série des tirs aux buts, les joueurs de Sor Diagne, plus adroits, ont marqué 5 buts contre 4, et ont remporté le trophée. Le parrain de la finale, Alioune Diop a félicité le vainqueur Sor Diagne et encouragé l’équipe vaincue. Il a salué la mobilisation des supporters qui ont participé à la réussite de la finale qui s'est déroulée dans un esprit de fair-play. Le vainqueur a eu 400.000 FCFA, le vaincu 300.000 FCFA et chez les cadets, le vainqueur Jakarlo a reçu 250.000 FCFA alors que le vaincu Santos a empoché 150.000 FCFA.
Cérémonie de présentation de voeux de la SONES
La Sones a sacrifié à la traditionnelle cérémonie de présentation de voeux du nouvel an, jeudi dernier, dans le restaurant de l’entreprise. Par la même occasion, deux agents qui ont joui de leurs droits à la retraite, en l’occurrence Ibrahima Ndiaye, secrétaire général sortant et Mamadou Sarr, Ingénieur géologue ont été décorés ainsi que d’autres travailleurs. Les deux retraités ont été offerts en exemple au reste du personnel par le Directeur général, Charles Fall, qui a annoncé d’importants chantiers de l’Hydraulique urbaine sous l’autorité du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye. Il s’agit de la troisième usine de traitement de KMS 3 d’un montant de 250 milliards FCFA (200.000 m3/j), de l’usine de dessalement sur le site des mamelles d’un coût de 135 milliards FCFA (50.000 m3/j extensible à 100.000 m3/j) ; le Peamu pour 25 milliards FCFA, le programme de sécurisation de l’alimentation en eau de Dakar d’un montant de 6,5 milliards FCFA, le programme d’amélioration de la qualité de l’eau pour le bassin arachidier (Kaolack, Koungheul, Fatick) qui consiste à enlever l’excès de fluor et de fer. Ce sont des investissements cumulés selon le patron de la Sones, de plus de 416 milliards FCFA. En attendant la finalisation de ces grands projets, la SONES a élaboré le Programme d’urgence dont le pré-financement et la réalisation ont été confiés à la SDE. Par ailleurs, ce programme sera reconduit en 2016
Cérémonie de présentation de voeux à la SONES (bis)
Le Directeur général a magnifié «l’appui précieux» du Conseil d’administration de la Sones et le soutien des autorités et les partenaires. Le Dg entend donner corps au projet «un agent un toit» avec une subvention globale par an de 25 millions de FCFA à la Coopérative d’habitat des agents de la SONES à compter de 2016. La viabilisation des parcelles sera effective au cours de l’exercice 2016. En plus des acquis (octroi de 4 billets pour les pèlerinages, assurance maladie, prime de scolarité, prime de ramadan, Colonie de vacances et Arbre de Noël), une indemnité mensuelle sera désormais accordée aux agents en situation de stage de longue durée à l’étranger. Dans ce même sillage, le plan de formation 2016 sera validé avec des modules choisis en fonction des orientations stratégiques et des besoins de la Sones.
Ziarra annuelle de la famille Omarienne
On a assisté à un ballet de dignitaires du nouveau régime au mausolée de Thierno Seydou Nourou Tall à l’occasion de la clôture de la ziarra. Outre Abdoulaye Daouda Diallo, il y avait la présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese) Aminata Tall, les ministres Amadou Ba, Abdoulaye Seck, Mbagnick Ndiaye, Mansour Sy et Mansour Elimane Kane ainsi que les députés Daouda Dia, Cheikh Oumar Sy, Aïssata Tall Sall et Amadou Tidiane Talla. D’autres responsables politiques comme Ousmane Tanor Dieng, Djibo Leyti Ka et Mamadou Lamine Diallo ainsi que des représentants du corps diplomatique dirigé par le directeur des Affaires religieuses du Royaume du Maroc ont été aussi aperçus par nos radars présents à la cérémonie. Par ailleurs, les chefs coutumiers et traditionnels et les représentants administratifs de la Ville de Dakar ont aussi pris part à la manifestation.
PAR MADIAMBAL DIAGNE
UN COMBAT À MENER
Des proches de Macky Sall craindraient des représailles de la France au cas où ses intérêts seraient menacés au Sénégal. Mais tant qu’un État défend les intérêts de ses populations, aucune puissance ne pourra lui tordre le bras
L’entente manifeste entre opérateurs téléphoniques pour boycotter l’appel d’offres lancé par l’Agence de régulation des postes et des télécommunications (Artp) pour l’attribution d’une licence 4G, constitue un chantage inacceptable. Ces opérateurs voudraient payer le prix qu’ils décident de payer comme l’indique Orange dans sa réplique au Directeur général de l’Artp.
Seulement Orange est assez effrontée en se justifiant pour dire avoir payé la licence 4G à 2 milliards de francs Cfa en Guinée-Bissau, un marché inférieur à celui de la seule région de Ziguinchor ! Aussi, elle ne dit pas qu’elle a déjà payé, depuis le 15 décembre 2015, au Trésor public ivoirien, la somme de 50 milliards de francs Cfa en acompte sur un montant de 100 milliards de francs Cfa fixé par l’Etat ivoirien comme prix de cession de la licence 4G et de renouvellement de la convention d’exploitation.
De son côté, son principal concurrent, le Sud-africain Mtn, a déjà décaissé la somme de 75 milliards de francs Cfa. Ces mêmes sociétés, avec un chiffre d’affaires cumulé de 500 milliards en 2014, ont aussi chacune payé 75 milliards de francs Cfa à l’Etat camerounais pour le renouvellement de leurs licences 3G et 4G en mars dernier.
En Côte d’Ivoire, Orange revendique 9 millions d’abonnées avec un chiffre d’affaires de 370 milliards en 2014 et 7 millions d’abonnés au Cameroun contre 8 millions d’abonnés au Sénégal. Alors pourquoi au Sénégal, Orange, Tigo et Expresso refusent-ils de payer quelque pauvres 30 milliards de francs Cfa pour une licence sur 20 ans ?
Dire qu’Orange par exemple réalise chaque année sur le marché sénégalais un bénéfice annuel net en constante progression de plus de 130 milliards sur un chiffre d’affaires en 2014 de 816 milliards qui agrège les recettes au Sénégal, au Mali et en Guinée-Bissau !
Les patrons des banques de Dakar ont toujours le blues au lendemain de la réunion bilan du Conseil d’administration d’Orange en raison des gros transferts de fonds à opérer en direction de l’étranger. Comment avec de telles plus-values, une entreprise, soucieuse de développer son marché et surtout préoccupée par la qualité de ses services, rechignerait-elle à consentir un investissement équivalent à moins de 1% de ses bénéfices sur 30 ans ?
Même au cas où le retour sur investissement ne serait pas garanti sur le produit 4G comme le prétend Orange, une politique d’amélioration de la qualité du service commanderait un tel investissement. A la vérité, les opérateurs de téléphonie veulent exploiter les propres turpitudes de l’Etat du Sénégal.
Orange avait écrit à l’Artp, avec ampliation au Premier ministre, pour savoir le prix à payer pour la prolongation de la phase-test de l’exploitation des services de la 4G. Le Premier ministre, Mahammed Dionne, avait estimé devoir répondre pour donner instruction au Directeur général de l’Artp de donner gratuitement la prolongation à Orange. La révélation de cette affaire par le journal Le Quotidien, dans son édition du 3 février 2015, avait provoqué un tollé et le Premier ministre avait dû s’en mordre les doigts pour cette méprise. La période cadeau a duré au total 18 mois.
Dans cette affaire, l’attitude du Directeur général de l’Artp, Abdou Karim Sall, avait provoqué de grosses divergences pour ne pas dire des conflits entre lui et le Collège de régulation de l’Artp. Des collusions ou des conflits d’intérêts, avec Orange, avaient été appréhendés dans les relations entre le Conseiller en télécommunications du Premier ministre et le Directeur général de l’Artp.
Ils viennent tous les deux de cette entreprise où, il faut le dire, ils occupaient des fonctions plus ou moins subalternes. Cette situation constitue sans doute un gros handicap pour eux quand ils sont en face de leurs anciens patrons.
Au demeurant, la licence 4G ne pourrait-elle pas être cédée au plus bas prix si ces opérateurs s’engagent à faire payer le prix le moins cher d’Afrique aux consommateurs ? Le Rwanda mène cette politique. Les opérateurs télécoms peuvent donc bien se permettre leur attitude, car ils ont toutes les raisons de considérer qu’ils auraient affaire à des interlocuteurs pour qui les intérêts du pays compteraient pour peu dans les négociations.
La première faute de l’Etat du Sénégal a été d’avoir circonscrit l’appel d’offres pour la 4G aux opérateurs présents sur son sol. Cette démarche viole les règles de concurrence au sein de l’Uemoa. Et puis, qui va accepter de payer au juste prix des services qu’on a l’habitude d’avoir gratuitement ?
En outre, quand le Sénégal songe à accueillir un nouvel opérateur de téléphonie, c’est au sein du gouvernement que des voix d’avocats du diable se lèvent pour dire que le marché ne supporterait pas plus de trois opérateurs. Pourtant au Mali, au Cameroun, en Guinée, au Bénin, au Niger, au Gabon, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Burundi entre autres, le marché supporte plus de trois opérateurs.
Il s’y ajoute qu’on trouve dans l’entourage du président de la République, de nombreuses personnes qui craindraient fortement de prétendues représailles de la France au cas où les intérêts économiques de l’Hexagone seraient menacés au Sénégal. Il convient de savoir raison garder car la France défend ses intérêts et ceux de ses entreprises comme le Sénégal devrait défendre les siens.
Il n’est nullement question ici d’une quelconque susceptibilité de souveraineté nationale ou de chauvinisme mais l’expérience enseigne que les autorités françaises ne montrent du respect et de la considération qu’à leurs interlocuteurs qui sont farouchement attachés à la préservation de leurs intérêts nationaux.
Tant qu’un gouvernement reste dans la ligne de défense des intérêts exclusifs de ses populations, aucun gouvernement étranger, France ou on ne sait quelle autre puissance, ne pourra lui tordre le bras.
Le pays de Marianne, avec ses sociétés Orange et autres, doit être traité comme un partenaire économique, certes important et sans doute privilégié, mais pour autant, le Sénégal ne devrait point sacrifier ses intérêts économiques vitaux. Le Sénégal est en droit d’obtenir le maximum de la société Orange et il ne faudrait pas hésiter d’engager un bras de fer.
Le contexte est on ne peut plus favorable pour l’Etat du Sénégal car la convention globale de téléphonie consentie à Orange arrive à expiration et si Orange ne voudrait pas comprendre les enjeux économiques du Sénégal, notre pays devra envisager de lui trouver un remplaçant. Les candidats ne manqueraient pas dans un tel secteur. Il y a des combats qui méritent d’être engagés.
MACKY FAIT DE LA DIASPORA LA 15ÈME RÉGION
Aliou Ngaydo, responsable Apr aux Etats-Unis, sur les députés des Sénégalais de l’extérieur
Le coordonnateur de l’Apr de Brooklyn, aux Etats-Unis, applaudit des deux mains la décision du chef de l’Etat de donner deux députés à la diaspora. Aliou Ngaydo, qui séjourne au Sénégal, n’a pas manqué de dénoncer les agissements de Sidy Ben Omar Kane, récemment nommé ministre-conseiller auprès du Président qui, selon lui, tente de diriger l’Apr de la commune de Thilogne.
Comment se porte l’Apr de Brooklyn ?
L’Alliance pour la République de Brooklyn et, de façon générale des Etats-Unis, se porte bien. Je dois dire d’ailleurs que Brooklyn est le berceau du parti. Donc, au moment où je vous parle, nous avons 27 sections au niveau des Etats-Unis, qui soutiennent le président de la République, Macky Sall.
Justement, le président de la République prévoit dans son projet de révision la Constitution, d’octroyer deux députés représentant la diaspora. Quelle appréciation en faites-vous ?
Une excellente chose. Cela prouve encore une fois que la communauté des Sénégalais de l’extérieur lui tient profondément à cœur. Il faut, sous ce rapport, rappeler que, depuis qu’il était dans l’opposition, il avait promis de faire de la diaspora la quinzième région du Sénégal. Donc, nous ne pouvons que saluer cette décision du chef de l’Etat de réserver deux députés aux Sénégalais de l’extérieur.
Mais c’est aussi parce qu’il est conscient de l’apport considérable de la diaspora dans le développement du pays. C’est dans ce sens d’ailleurs qu’il a érigé une direction générale des Sénégalais de l’extérieur confiée à Sory Kaba. Il faut ajouter à cette logique présidentielle son engagement, en tant que candidat à autoriser la rentrée des véhicules de 5 à 8 ans.
Ce qu’il a appliqué dès son accession au pouvoir. Sans compter les nombreuses nominations de Sénégalais compétents de cette diaspora qui apportent leur pierre à l’édification d’un Sénégal meilleur et émergent. Il y a des cadres qui percevaient même 2 500 dollars (près de 1 500 000 F Cfa) par semaine qui ont préféré rentrer et se mettre au service du Peuple et de son développement.
Que pensez-vous de la question de la réduction du mandat présidentiel ?
Ecoutez, Macky Sall est le secrétaire général de l’Apr. Dès lors, je pense qu’un parti doit suivre les directives de son chef et soutenir sa volonté. Donc, en tant que candidat, il avait promis de réduire son mandat et, en tant que président de la République, il veut respecter cet engagement.
Mais il ne faut pas oublier qu’il y a des procédures à respecter pour y arriver. C’est dans ce sens qu’il a soumis son projet de révision de la Constitution, comme le dispose la loi, au président de l’Assemblée nationale et au Conseil constitutionnel.
Ce que nous oublions peut-être, c’est que le Président Wade aussi qui voulait un troisième mandat s’est soumis à une procédure en attendant que le même Conseil constitutionnel se prononce. Donc, nous attendons la réponse du Conseil constitutionnel. S’il accepte la réduction, tant mieux, le cas contraire nous respecterons sa décision.
Donc, vous n’êtes pas du même avis que vos camarades cadres de l’Apr de Thilogne, votre village, qui votent non au projet de Référendum ?
Personne ne peut nous apprendre la démocratie puisque le premier Almamy du Fouta a été démocratiquement installé à Thilogne même en 1776. Pour ceux qui pensent que le Président doit faire 7 ans, c’est leur opinion. Mais je pense que dans un parti, il y a des règles à respecter. C’est pour dire simplement que la meilleure des choses, c’est de se ranger derrière le parti.
Encore une fois, la décision finale revient au Conseil constitutionnel. Chacun peut avoir son point de vue et c’est cela la démocratie. Mes compagnons de Thilogne et moi, nous nous engageons derrière le Président Macky.
En disant «nous», à qui faites-vous allusion ?
Ceux qui se sont réunis hier (Ndlr : il parle de la réunion des cadres de l’Apr de Thilogne mercredi au King Fahd Palace) sont derrière Sidy Ben Omar Kane. En politique chacun est libre de faire ce qu’il veut. Si quelqu’un qui n’a jamais milité dans l’Apr, qui était au Pds et qui a été battu partout, par un «bras-long», décroche un poste de ministre conseiller, c’est lamentable. Il (Sidy Kane) est libre de faire ce qu’il veut mais à notre niveau, nous savons qui est qui et qui représente quoi.
C’est une famille qui veut diriger à Thilogne, mais cela ne passera pas. Car, au moment où nous nous sacrifiions pour la conquête du pouvoir par Macky Sall, eux étaient encore au Pds. Je trouve très facile qu’ils prétendent aujourd’hui diriger les responsables du parti à Thilogne.
Il y a beaucoup de responsables mieux placés que lui pour occuper ce poste comme Almamy Bocoum, l’ancien sénateur Abdoul Guissé, l’ingénieur en Hydraulique Fadel Ball et j’en passe. Sidy Ben Omar Kane est venu mettre du sable dans le plat bien servi à l’honneur des Thilognois. C’est d’ailleurs ce qui l’a motivé à organiser une conférence de presse. On ne se décrète pas leader ; on le mérite.
Comment appréciez-vous justement sa nomination ?
Je suis très content de cette nomination et nous lui souhaitons bonne chance.
Etes-vous prêt à vous ranger derrière lui ?
Non! Je ne peux pas me ranger derrière lui. Je suis un responsable du parti au premier plan comme lui. Je ne me rangerai que derrière le Président Macky Sall. Cependant, nous sommes des frères de parti, et pour cela nous devons nous concerter et nous parler. Il a été nommé par décret présidentiel, mais cela ne veut pas dire qu’il va diriger l’Apr au niveau de notre localité. Des personnalités comme le maire de Thilogne, qui a été partout avec le Président Sall, sont plus habilités à diriger le parti que lui.
Est-ce que ce n’est pas parce qu’il est le plus diplômé de la commune qu’il a été nommé par le Président ?
Non, absolument pas ! Thilo gne regorge de personnalités plus diplômées que Sidy Ben Omar Kane. Le problème n’est pas à ce niveau et sa nomination ne nous dérange guère. Au contraire, nous l’accueillons à bras ouverts s’il veut travailler avec nous. Par contre, si lui et son beau-frère veulent semer la division, ils nous trouveront sur leur chemin.
A Thilogne, les jeunes sont bien éveillés et n’acceptent plus une certaine façon de faire la politique. Le maire n’a jamais fait quoi que ce soit sans avoir consulté ces jeunes. Nous n’accepterons pas qu’une seule famille vienne nous diriger. Cette réaction est celle des jeunes et des femmes. D’ailleurs, lors d’une assemblée générale que nous avons tenue à Thilogne
il y a quelques jours, nous avons lancé un message clair : nous sommes derrière notre maire, Sidy Kawory Dia et derrière le Président Macky Sall.
Après avoir annoncé en 2013 à la 2stv qu’il ne se présenterait plus à une élection présidentielle, Ousmane Tanor Dieng dit avoir employé le verbe «envisager». Cependant, même s’il ne confirme pas qu’il sera candidat, Tanor, en jugeant bon de faire cette précision, n’est-il pas en train de se positionner comme cheval du Ps ?
«J’ai dit que je n’envisageais pas de me présenter à une Présidentielle»
Jamais deux sans trois ? Pour la prochaine Présidentielle, la possibilité de voir Ousmane Tanor Dieng se présenter à nouveau n’est pas à exclure. Le secrétaire général du Parti socialiste (Ps) n’a pas enterré ses ambitions présidentielles mais s’il ne l’a pas encore confirmé. Sera-t-il candidat à la candidature de son parti ?
Invité du Grand Jury de la Rfm, hier, le secrétaire général du Ps, répond : «On n’en est pas encore là. On discutera le moment venu. En politique, tout est une question d’opportunité. Le moment venu on va se réunir et évaluer...»
Dans l’émission Décryptage de la 2Stv, le 3 avril 2013, le maire de Nguéniène, analysant le discours du chef de l’Etat à la veille de l’indépendance, annonçait sa volonté de ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2017, et de façon formelle. «Je ne serai pas candidat, quelle que soit la méthode utilisée», tranchait-il.
Entre-temps, le Parti socialiste a déroulé son agenda au sein du pouvoir dans le cadre de son «partenariat» avec l’Apr du Président Macky Sall. Aujourd’hui, le parti est devenu plus attractif et des observateurs le présentent comme un potentiel rival de l’Apr. Alors, Tanor sent le besoin de clarifier sa pensée, mais surtout il laisse des ténèbres sur sa candidature : «J’ai dit que je n’envisageais pas de me présenter à une élection présidentielle.»
Cet imparfait réitéré est-il un parfait motif de rouvrir une porte pour 2017 ?
75 ans : Une occasion de se présenter
La possibilité de voir Tanor défendre les couleurs du Ps pour la troisième fois après 2007 et 2012 est réelle. Ses proches l’avaient suggéré. Dans un entretien accordé le journal Le Quotidien, le député Cheikh Seck, proche de Tanor, rappelait mordicus que celui-ci pouvait être le candidat du parti : «Convoquez l’élément sonore. Il a dit que s’il est élu, il ne se présentera plus. Vous excluez la conditionnalité et vous prenez ce que vous voulez. Il n’a pas été élu. Donc, il peut se représenter (en 2017).»
La première intention de Macky Sall de plafonner l’âge limite du candidat à la Présidentielle l’avait exclu pour 2017. Mais les 75 ans prévus dans le projet de révision de la Constitution lui permettrait de briguer une troisième fois les suffrages des Sénégalais. Et qu’en serait-il des ambitions de son camarade Khalifa Sall qui est réclamé par des Socialistes ?
«Nous assumons le bilan de Macky»
Cela pourrait ressembler à une extrapolation que de penser que Tanor pourrait affronter son «partenaire» Macky Sall dont il dit «assumer», tout comme son parti, «le bilan qui sera fait». Un Barthélemy Dias, par exemple, qui a réclamé la candidature du maire de Dakar, a toujours clamé que le Ps n’est «pas comptable du bilan». Plus nuancé, Abdoulaye Wilane pense qu’il est «comptable, mais pas responsable».
Tanor, lui, prend tout sur lui. En tout cas, le chargé de la Vie politique du Ps, lors de son meeting à Grand Yoff, reste convaincu que «Tanor n’est pas dans une logique de vendanger le parti». Et se voulait en même temps clair : «Le Ps ne sera jamais un parti yobaléma.» En clair, point de soutien à Macky Sall en 2017.
Présidence du Haut conseil : «La question ne se pose pas à mon niveau»
Dans les tuyaux du Palais, il se susurre que Macky Sall a trouvé un «poste sénior» de la dimension de l’ex-homme de confiance de Diouf : le Haut conseil des collectivités territoriales. Une institution qui vient juste après le gouvernement dans l’ordre de préséance.
Lui n’en fait pas une fixation. Interpellé par Rfm sur cette information qui circule depuis l’annonce de cet organe consultatif qualifié de «Sénat bis», il dit : «Cela dépendra de la volonté des conseillers qui, une fois élus et nommés, doivent choisir (leur président). Je ne suis pas agité par des rumeurs de toutes sortes et des inventions sur des gens...»
Et quand le journaliste insiste s’il ne dirait pas non à ce poste, il répond : «La question ne se pose pas à mon niveau.» La question pourrait être alors au niveau du Président Sall !
«Macky Sall ne peut pas ne pas tenir compte de l’avis du Conseil constitutionnel»
Ousmane Tanor Dieng pense que Macky Sall «ne peut pas ne pas tenir compte de l’avis du Conseil Constitutionnel» sur le projet de révision de la Constitution.
«Il faut reconnaître au président de la République la liberté et le droit de gérer comme il l’entend l’avis ou la décision du Conseil constitutionnel. A mon avis, il ne peut pas tenir compte de la décision du Conseil constitutionnel», a-t-il dit, soulignant que la doctrine au Ps est «le respect total des avis et décisions du Conseil constitutionnel».
En conséquence, il a indiqué que son parti va respecter la décision des 5 «sages» quelle qu’elle soit. Et d’ailleurs, pour lui, la réduction du mandat actuel est «un engagement moral et éthique qui n’a aucune valeur juridique».