Le collectif des syndicats des travailleurs des télécommunications (Sonatel-Tigo) a fait part samedi, lors d’un point de presse, de ses inquiétudes sur le projet d’externalisation de certaines tâches de la compagnie de téléphonie Tigo. Ces travailleurs, qui ont réaffirmé leur désaccord, invitent l’Etat du Sénégal à prendre à bras le corps cette question de « souveraineté nationale ».
Le collectif des syndicats des travailleurs des télécommunications (Sonatel-Tigo) a réaffirmé samedi son inquiétude sur l’externalisation des activités de la compagnie de téléphonie Sentel-Tigo. Depuis un certain moment, la direction de Senetel-Tigo, de concert avec celle de la compagnie Ericsson, a décidé d’externaliser ses activités. Pour Sentel, opérant sous la marque commerciale Tigo, l’externalisation vers des fournisseurs concerne l’exploitation et la maintenance du réseau.
Selon les travailleurs de Tigo qui s’indignent fortement de cette mesure, il s’agirait, à travers ces nouveaux projets et orientations, de se départir du cœur du métier. Selon eux, le rôle historique du fournisseur se limitait à vendre et à installer des équipements pour le compte de l’opérateur. Avec cette nouvelle donne, les fournisseurs tentent d’entrer dans le champ d’action qui leur était jusque-là totalement dévolu.
Pape Tamsir Seck, secrétaire général du syndicat national des travailleurs de Sentel, affirme que «l’externalisation qui est en train de prendre forme à Tigo, va créer une véritable précarisation de l’emploi. Au bout de six mois ou un an, 50% du personnel risquent d’être licenciés ». Selon lui, une situation similaire s’est produite au Niger et a occasionné de nombreux cas de pertes d’emplois.
Selon les membres du collectif, l’Afrique n’a pas bien préparé ces mutations. Elle subit dès lors de plein fouet les effets négatifs de ces pratiques. Les multinationales se prévalent d’un certain vide juridique dans les textes et réglementations pour imposer leur projet. Ces situations seraient malheureusement à l’origine de plusieurs problèmes.
En effet, à cause de cette logique de mutualisation des ressources qui sous-tend ces projets d’externalisation, les emplois seront de plus en plus délocalisés vers d’autres pays où l’environnement du travail est beaucoup plus vulnérable.
Corrélativement à ces délocalisations, le Sénégal risque de perdre le savoir-faire dans ce domaine de pointe très porteur des télécommunications, a dénoncé Pape Tamsir Seck. Cette situation va en outre poser un problème de débouchés pour les nouveaux diplômés.
Selon ces travailleurs, si les entreprises de télécoms et les fournisseurs délocalisent les emplois à l’étranger pour des objectifs d’économie d’échelle, les étudiants issus d’écoles de formations spécialisées en la matière auront du mal à trouver un emploi.
Question de souveraineté nationale
Le domaine des télécommunications, à cette ère du numérique, est aussi crucial pour un Etat que l’eau et l’énergie. Ce qui en fait un domaine de souveraineté nationale. Si par ces projets de transformation, nos infrastructures de service public sont contrôlées à partir de l’étranger, cela pourrait sérieusement compromettre notre souveraineté à travers une manipulation étrangère, ont signalé les travailleurs de Sentel-Tigo
Selon toujours ces travailleurs, un réseau accessible n’exclut pas les possibilités de fraude et d’espionnage dans un monde où l’information et les données personnelles s’avèrent de plus en plus stratégiques. Aucun canal de communication n’y échappe : appels, sms, internet, mails, document attaché, tout sera contrôlé par ces multinationales.
Pourtant, le décret 2015-678 portant mise en place du dispositif de supervision et de contrôle de l’activité des operateurs de télécommunication dit que l’Artp exerce ce contrôle par tout moyen approprié. Cependant, selon les syndicalistes, si les opérateurs arrivent à externaliser leurs activités techniques, ce contrôle ne sera plus possible.
Selon Bababcar Sarr, secrétaire général du syndicat des travailleurs de la Sonatel, « la direction générale la Sonatel a confirmé qu’il y aura pas de pertes d’emplois, ni de licenciements et dans tous les cas, ce transfert sera volontaire. Bien que la situation diffère avec celle de nos camarades de Tigo, le projet existe. C’est à nous patriotes d’y faire face. Ce projet risque de mettre à genou notre économie nationale ».
LA CEDEAO INDEXE LE BOULEVERSEMENT DOMESTIQUE, ÉCONOMIQUE OU SOCIAL
Dans le but d’éradiquer le phénomène des enfants de la rue, la Cedeao ouvre aujourd’hui à Dakar un atelier de lancement du projet régional d’accompagnement des Etats membres de l’organisation. La cérémonie officielle sera présidée demain par le Premier ministre du Sénégal.
La Commission de la Cedeao organise, à partir d’aujourd’hui et ce jusqu’au au 24 juin à Dakar, à travers sa direction de l’Alerte précoce, un atelier de lancement du projet régional d’accompagnement des Etats membres de l’organisation pour l'éradication du phénomène des enfants de la rue.
Cette rencontre, selon un communiqué, la première d’une série d’activités prévues par le plan d’action biannuel (2015-2017) pour l’éradication du syndrome des enfants de la rue dans l’espace Cedeao, permettra de procéder au cadrage du phénomène et d’établir une approche de lutte fondée sur des lois et stratégies de mise en œuvre appropriées.
La cérémonie officielle de lancement sera présidée par le Premier ministre du Sénégal, en présence de la Commissaire aux Affaires politiques, Paix et Sécurité, de la commissaire chargée du Genre et des Affaires sociales de la Cedeao, de la présidente de la Cour de Justice de la Communauté et du président du Parlement de la Cedeao.
L’expression «enfants de la rue», lit-on dans le communiqué, fait l’objet d’un vaste débat, mais les experts et décideurs politiques utilisent la définition de l’Unicef selon laquelle ce sont des garçons et filles, âgés de moins de 18 ans et pour lesquels « la rue » (y compris les maisons inhabitées et les terrains vagues) est devenue le domicile et/ou la source de subsistance, et qui ne bénéficient ni d’une protection ni d’une supervision adéquates.
50.000 enfants de la rue à Dakar
Ces enfants, souligne le document, se trouvent dans plusieurs grandes villes du monde, et le phénomène est plus récurrent dans les centres urbains densément peuplés des pays en développement ou des régions économiquement instables, principalement sur le continent africain.
Au Sénégal, note le texte, rien que Dakar, la capitale, compte plus de 50.000 de ces enfants, et il en existe plus de 100.000 dans les autres villes du pays, d’après l’Unicef. Essentiellement des talibés, ces garçons âgés de six à douze ans sont confiés par leurs familles à des maîtres appelés marabouts pour leur apprendre le Coran.
Selon la Cedeao, les causes du phénomène sont variées, mais elles sont souvent liées à un bouleversement domestique, économique ou social, notamment la pauvreté, l’éclatement des foyers et/ou des familles, les troubles politiques, les abus sexuels, la violence physique ou émotionnelle, la violence domestique, les problèmes de santé mentale et l’abus des substances nocives.
«LE SOUFI N’EST PAS UNE GARANTIE»
SOULEYMANE BACHIR DIAGNE SUR LA MONTÉE DU FONDAMENTALISME RELIGIEUX
Souleymane Bachir Diagne est formel. Le soufi n’est pas une garantie pour faire face à la montée du fondamentalisme religieux. Invité de la l’émission dominicale, Objection, aminée par Baye Oumar Guèye, directeur de Sud FM, Sen Radio (privée), le philosophe à ne pas dormir sur leurs lauriers.
Dans un contexte ouest africain marqué par la montée du fondamentalisme religieux, le Professeur Souleymane Bachir Diagne invité le Sénégal à la prudence. Invité hier, dimanche 21 juin, à l’émission objection de la radio Sud Fm (privée), l’ancien président de la commission nationale, a indiqué que «le Sénégal n’est pas tout à fait, à l’abri de ce phénomène».
Pour cause, selon lui, «malgré la forme soufi de l’islam, pratiquée, depuis bel lurette chez nous et qui est, jusqu’ici, considérée comme la garantie qui nous mettait à l’abri des tragédies que l’on voit ailleurs, le risque n’est pas tout à fait écarté. Car, rien n’est figé, encore moins garanti.»
«Il ne faut jamais considérer que les choses sont acquises une fois pour toute. Nous pouvons nous considérer à l’abri de certaines troubles qui agitent le monde et qui sont des troubles liées à l’évocation de la religion. Mais encore, une fois, il faut toujours se dire que rien n’est figé et rien n’est garanti. Nous pouvons estimer protéger par la tradition religieuse qui est la nôtre, basée sur un islam soufi, qui met l’accent sur la conviction, le consentement à Dieu, contrairement à la soumission. Mais le cas du Nigeria est là», avertit-il
«Le nord du Nigeria qui connait beaucoup de troubles aujourd’hui, est une région où le soufisme de confrérie comme la Tidjania rattaché à la maison de Médina était très présent», fait-il remarquer encore avant de plaider non seulement pour la cohabitation mais aussi, la coexistence de toutes les interprétations de l’islam.
«Je ne suis pas de ceux qui disent par exemple, il y a un bon islam qui serait un islam soufi et il y a un mauvais islam qui serait l’islam salafiste. Ces identifications n’ont pas leur raison d’être. Le problème réside dans les démarches exclusives qui veulent que, à par moi, tout le monde est hérétique», indique le professeur agrégé en philosophie.
Un ballet incessant de rappeurs de groupes rivaux a été constaté vendredi dernier aux environs de 18h au commissariat central de police de Guédiawaye.
Ces derniers ont été convoqués par les limiers pour être entendus sur procès verbal (Pv) sur une histoire de bataille rangée sanglante entre deux groupes de rap rivaux dont l’un dénommé «Bat’ haillons blindé» est celui de Malal Tall alias fou malade.
D’après des sources concordantes, le musicien «Y en a marriste» a subi une audition-fleuve dans les locaux de la police. Lui et les autres rappeurs ont été entendus sur Pv de 18h jusqu’aux environs de 3h du matin avant d’être relâchés.
Fou malade – accompagné par deux de ses amis – aurait, auparavant, débarqué au commissariat de police à bord d’un taxi jaune noir, nous signale-t-on. La même source d’informer toujours que l’affrontement entre les deux groupes de rap rivaux aurait fait deux blessés légers du côté de l’autre groupe de rap dont on ignore le nom.
Le motif de la bagarre serait lié à un échange de piques acerbes et de propos allusifs injurieux entre les deux groupes de rap rivaux évoluant dans la banlieue dakaroise. On ignore, cependant, le lieu du pugilat, les circonstances, le jour et l’heure. Tout compte fait.
Les rappeurs ont échangé des propos désobligeants avant d’en venir aux mains. La police poursuit toujours les auditions sur procès verbal des antagonistes et les témoins de la bataille. On nous apprend que les flics n’ont pas encore procédé à des arrestations dans les deux camps adverses.
Du moins pour le moment. Une enquête a été ouverte pour tirer au clair les détails de l’altercation. Nos informateurs rappellent que des inconditionnels des rappeurs rivaux de la banlieue dakaroise se livrent souvent à des scènes de bagarre rangée pendant des concerts de musique ou de podiums. Tandis que leurs idoles échangent parfois des insanités par support musical interposé aux fins de solder des comptes ou de descendre en flammes leurs rivaux. Bref, du véritable gangstarap à l’américaine !
VERS UNE CONFÉDÉRATION NATIONALE POUR SÉCURISER L’EMPLOI
Le Collectif des travailleurs des télécommunications ne compte pas baisser les bras dans la lutte contre les projets des multinationales motivés par la recherche effrénée de profits au détriment de la responsabilité sociale et de la souveraineté nationale. Face à la presse, ils ont dénoncé le projet d’externalisation des travailleurs de Tigo et comptent constituer un levier de persuasion pour sécuriser l’emploi.
C’est plus d’une centaine de travailleurs des télécommunications, regroupés autour du Collectif des travailleurs des télécommunications, qui se sont mobilisés pour dit non à l’externalisation des travailleurs de Tigo.
«On veut transférer 91 personnes vers Ericsson qui n’a qu’un contrat de 5 ans avec Sentel. Cela veut dire que ces travailleurs ne signeront pas un contrat a durée indéterminée pour sécuriser leurs emplois», a martelé Pape Tamsir Seck, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de Sentel.
Avant de fustiger le comportement de la direction générale qui essaye d’intimider les travailleurs. D’après lui, «devant le refus des employés la direction les menace de licenciement pour des raisons économiques». Aussi, rappelle le syndicaliste, 91 employés de Tigo sont actuellement menacés par cette externalisation.
Rappelant que la Sonatel avait aussi essayé d’externaliser certains de ses travailleurs Babacar Sarr de la Sonatel déclare: «Il y’a 2 ans la Sonatel plus de 200 travailleurs de la Sonatel étaient concernés par l’externalisation. Mais face à un syndicat debout pour défendre la sécurité des travailleurs, la direction a mis ce projet aux oubliettes».
Pour ces travailleurs, les directions, dans la recherche du profit, ont élaboré des projets qui, en réalité, tuent l’emploi dans le secteur porteur des télécommunications. Ces projets ont pour noms: externalisation, mutualisation, délocalisation, transformation.
Ainsi conscients des menaces qui pèsent sur l’emploi dans le secteur, les travailleurs lancent un signal fort à tous les travailleurs pour fédérer leurs forces pour la défense de leurs intérêts et constituer un levier formidable de persuasion. Ils n’excluent pas de constituer une confédération nationale des travailleurs de la communication.
«Dressons nous comme les pylônes que nous érigeons dans le Sénégal entier et couvrons l’ensemble du territoire national et international pour porter le message fédérateur que partout où un seul emploi est menacé, tous les emplois le sont», soutiennent-ils dans leur déclaration liminaire.
CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR CE PROJET DE DIMENSION INTERNATIONALE
Le dernier rapport de l’Inspection générale d’Etat a mentionné l’ambitieux projet du «Cœur de ville de Kaolack», qui commence déjà à faire la fierté des Saloum-Saloum alors qu’il n’est même pas encore achevé. Ce qu’il faut savoir dans cette affaire, c’est que l’orthodoxie est de retour depuis la reprise des travaux et de la gérance par Saloum Investissement et Développement (Sid).
Dans le rapport livré au Chef de l’Etat, Macky Sall, l’Ige mentionne ceci: «La phase de conception est marquée par l’absence d’étude préalable devant permettre la maîtrise du coût du projet. Il en a résulté un dérapage budgétaire.
Ainsi, d’un montant initial de 12,4 milliards de F Cfa, le marché a finalement coûté 17,2 milliards de F Cfa». Des problèmes survenus donc, bien avant l’engagement de Saloum Investissement Développement.
Sur les procédures de passation et d’exécution du marché: «Le marché relatif à la réalisation du projet a été conclu par entente directe, sans respect du principe d’équité, d’économie, encore moins de l’obligation légale de mise en concurrence».
Il a été souligné, plus haut, les circonstances dans lesquelles la société administrée par l’homme d’affaires Serigne Mboup a repris l’affaire en main. Il s’y ajoute, selon toujours le rapport, que «l’estimation préalable est erronée des travaux exécutés, avant la rupture du lien contractuel et matérialisée par un protocole d’accord de résiliation.
Ces travaux ont été, forfaitairement, évalués à 80%, ce taux correspondant, en réalité, au montant des décaissements effectifs». Un préalable qui n’engage nullement la SID. Il convient d’indiquer en outre que la société Saloum Investissement et Développement (Sid) a hérité de ce projet «Cœur de ville de Kaolack» dans un moment difficile, mais surtout sur des bases claires et transparentes.
Le contrat Ce, avec les visas des ministères de l’Urbanisme, de l’habitat, de l’hydraulique et de l’assainissement; de l’Economie et des finances ainsi que la caution de la Direction centrale des marchés publics. C’est donc par un «décret autorisant la passation d’un contrat de construction – exploitation transfert (Cet) pour l’achèvement, l’exploitation et le transfert du projet Cœur de Ville de Kaolack» que Serigne Mboup, l’administrateur général de Saloum Investissement Développement a pris l’affaire en main.
D’ailleurs le rapport de présentation qui précédé ledit décret mentionne ce qui suit: «Le projet d’exécution, Cœur de Ville de Kaolack, un des grands chantiers du Chef de l’Etat, est à l’arrêt du fait de la dissolution de l’Agence du PCRPE, structure qui avait en charge sa réalisation.
De plus, du fait de l’absence de crédits, l’entreprise adjudicataire du contrat d’exécution n’est plus en mesure de poursuivre les travaux avec ses propres moyens. C’est dans ce contexte que la société Saloum Investissement et Développement (SID) propose de pré- financer l’achèvement des travaux et souhaite que lui soit confiée l’exploitation de cet important complexe (…)
Le conseil des infrastructures, saisi à cet effet, a donné un avis favorable à la demande du ministère de l’habitat de passer un contrat avec Saloum Investissement Développement». L’évolution des travaux Depuis lors, le chantier, qui allait tomber en ruine, a été transformé de manière extraordinaire, par les repreneurs.
Les réalisations, qui s’imposent, à l’entrée de Kaolack, aux visiteurs ou autres voyageurs qui transitent à la ville carrefour, peuvent en témoigner. C’est donc le lieu de relativiser des éléments d’informations qui figurent dans le rapport de l’Ige dont les travaux sont, naturellement antérieurs, au recadrage des choses dans le cadre de ce joyeux kaolackois.
Il convient de le relever, les impairs notés dans cette affaire concerne essentiellement la passation des marchés, bien avant le reprise des travaux, sur fonds propres, par la Société Saloum Investissement Développement (SID), administré par l’investisseur privé, Serigne Mboup. Aujourd’hui, le gros œuvre étant presque bouclé, le «Cœur de Ville de Kaolack» a fini de sortir de terre (voir images prises ce jeudi 18 juin).
PAR GAËLLE YOMI DE SENEPLUS
ET SI ON REPASSAIT LE BAC !
La philo me faisait stresser grave. Le professeur insistait sur l’importance d’insérer les citations dans nos dissertations. Pour moi, là n’était pas le véritable problème. Mon défi, c’était de donner la citation avec le bon auteur
Les épreuves anticipées de philo pour le baccalauréat 2015 se sont déroulées vendredi 19 juin dernier au Sénégal. Ce qui a suscité en moi un brin de nostalgie, mais aussi une petite remise en question.
En effet, l’examen étant une expérience particulière dans le parcours de tout élève ou étudiant, je me suis vu en train de me poser la question suivante : Si je repassais mon bac dix ans après, suis-je certaine de l’avoir ?
Déjà à l’époque, la philo me faisait stresser grave. Le professeur insistait sur l’importance d’insérer les citations dans nos dissertations. Pour moi, là n’était pas le véritable problème. Mon défi, c'était de donner la citation avec le bon auteur.
J’avais tout de même pris soin de mémoriser celle de Thomas Hobbes : «L’homme est un loup pour l’homme». Peu importait le sujet qui allait m’être proposé, mon but était de tout faire pour l’insérer dans mon devoir. Pas très académique comme démarche !
À votre avis, cette citation pouvait-elle se faire une place au soleil pour les sujets de 2015 ? Les candidats littéraires ont eu le choix entre une explication de texte et les deux sujets de dissertations suivants : 1. «Philosopher c’est comprendre que nul n’a le monopole de la philosophie. Qu’en pensez-vous ? 2. La création artistique est-elle sans limite ?»
Pour la petite histoire, moi j’avais pu décrocher un 10/20 et, cerise le gâteau, citer Thomas Hobbes, ouf ! Si je repassais mon bac en 2015, je l’aurais peut-être eu, peut-être pas. Et j’ai du mal à être catégorique, ne mettez pas en cause la philo, mais plutôt la physique et dans une moindre mesure les maths. Les atouts majeurs pour maximiser l’obtention d’un baccalauréat scientifique.
Je répondrais par contre avec plus d’optimisme s’il était question de repasser le BTS ou le Bfem (on se battra pour ne pas massacrer les dessins de technologie !).
Et vous quels sont ces examens que vous repasseriez sans hésiter ?
PS : 1. Bonne chance à tous les bacheliers du Sénégal pour la suite le 20juillet.
La distribution de semences aux producteurs se déroule "très bien’’ pour le compte de la campagne agricole 2015-2016, a affirmé, samedi à Kaolack (cenhtre), le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck.
"Nous avons pu nous rendre compte que tout ce passe très bien, la cession se fait normalement, les commissions ont été bien constituées par l’administration territoriale. En continuant dans cette dynamique, tous les producteurs qui auront besoin de ces semences vont les avoir", a-t-il déclaré.
"Il nous restera à prier pour un excellent hivernage afin que nous puissions avoir une production abondante et de qualité", a-t-il ajouté au terme d’une tournée d’évaluation des opérations de ventes des semences dans la région de Kaolack.
M. Seck s’est par ailleurs félicité de la qualité des semences distribuées. "Partout où nous sommes passés, nous n’avons pas entendu de critique venant des producteurs sur la qualité des semences distribuées qui est bonne", a-t-il affirmé.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a dit avoir profité de cette tournée à l’intérieur du pays pour visiter le Centre de conditionnement des semences (CTS) de Kaolack, insistant sur la nécessité d’un "bon conditionnement".
Il a félicité les responsables du CTS de Kaolack, fruit d’un partenariat public-privé qui a permis de mettre à la disposition du monde rural "un outil de très grande qualité" pour des semences de qualité.
"Le gouvernement, en ce qui le concerne, va apporter son soutien à cette initiative public-privé", a-t-il assuré à l’endroit des responsables du CTS de Kaolack.
VDN : LES OCCUPATIONS IRRÉGULIÈRES DE L’AXE NORD FOIRE-DIAMALAYE DÉGUERPIES
L’axe allant du rond-point Nord-Foire à Diamalaye, sur la Voie de dégagement nord (VDN), à Dakar, a été débarrassé de ses occupants irréguliers, mécaniciens, tôliers et autres tabliers, dimanche, en perspective des travaux de prolongement de cette voie de circulation, a constaté l’APS.
Cette opération, conduite par le préfet de Dakar, Alioune Badara Diop, a été encadrée par des éléments de la gendarmerie.
Des 8 heures, des engins destructeurs avaient pris d’assaut garages, ’’gargottes’’ et autres places de fortune, en présence du préfet qui supervisaient debout ce déguerpissement.
Surpris par la rapidité de l’opération, des mécaniciens ont bien tenté de sauver quelques uns de leurs bagages, mais ils en ont été empêchés par les forces de l’ordre.
"S’il vous plait, laissez-nous un peu de temps pour sauver nos bagages", lance un des mécaniciens à l’endroit du préfet Alioune Badara Diop, resté de marbre devant cette demande.
"Depuis plus d’un an, nous vous avons rencontrés pour vous demander de quitter les lieux", répond ensuite le préfet, avant d’autoriser les requérants à récupérer quelques bagages, après consultation avec les éléments de la gendarmerie.
Les travaux de prolongement du VDN, de Dakar jusqu’à Tivaouane Peulh, longs de 26,2 km, avaient été officiellement lancés en 2013 par le président sénégalais Macky Sall.Les travaux du tronçon qui va du Golf-Club de Dakar à Tivaouane Peulh, en passant par Guédiawaye (banlieue dakaroise), seront terminés en décembre 2015.
Ceux du tronçon allant du rond-point de la Foire de Dakar au Golf Club, en passant par Cambérène, devraient commencer dans les prochains jours.
PAR TOM NDIAYE
MULTIPLE PHOTOS
GUIDE D'UTILISATION DE LA TNT
C'est quoi la télévision numérique ? Quels équipements ? Qu'est-ce qui va changer ? Combien ça coûte ? - Suivez les explications d'un spécialiste
LA TNT pour Télévision Numérique Terrestre est un mode de réception des chaînes de télévision en qualité numérique par voie terrestre en opposition à ce qui se faisait avant : de l’analogique par voie terrestre, car le numérique étant plus couramment utilisé sur le satellite.
Numérique n’est donc plus synonyme d’antenne parabolique !
Bon,
Vous avez normalement déjà une antenne comme celle-ci sur votre terrasse.
Et cette antenne est normalement directement reliée à votre téléviseur, sur le Tuner ANALOGIQUE généralement marqué "ANT".
Vous recevez donc normalement les chaines nationales en analogique : RTS1, 2STV, WALF TV, TFM, SEN TV, RDV, etc.
Jusqu'à là tout va bien !
Alors qu'st-ce qui va changer ?
Vous allez maintenant devoir vous procurer le tout nouveau décodeur TNT by EXCAF, qui n’a rien à voir avec les autres décodeurs des autres fournisseurs d’images chez vous !
Celui-ci vous permet de continuer à recevoir les chaînes nationales.
Notez bien que si vous recevez les chaines nationales UNIQUEMENT à travers un autre fournisseur tel que EXCAF (MMDS), DELTANET-TV, CANALSAT, IPTV d'ORANGE vous n'avez pas à vous inquiéter, ces opérateurs vous fournissent déjà un signal numérique et se chargeront de la continuité du service après la migration.
Ce qui va donc changer
Ce décodeur numérique va aujourd’hui apporter une qualité d’image et de son nettement meilleure qu’auparavant pour ce qui est du rôle du boitier en lui-même.
Cependant les éditeurs de chaines doivent s’équiper du matériel adéquat pour justement atteindre cette qualité et pouvoir fournir de la HD (HIGH DEFINITION), de l’ULTRA HD 4K et autres.
Venons-en aux services :
L'EPG ou Electronic Program Guide : Il vous permet de consulter les programmes de télévision en cours ou à venir, de lire le descriptif et détails de l’émission, du film ou autre et de programmer un enregistrement pendant votre absence.
Le rattrapage : vous pourrez regarder vos programmes préfères lorsque que vous les avez ratés.
Enregistrement en temps réel d’un programme en branchant un support de stockage, un disque dur externe ou clé USB par exemple.
Dans la maison, il vous faudra équiper chaque télé de son propre décodeur, Hé oui, vous ne zapperez plus avec la télécommande de la télé mais avec celle du décodeur !
TECHNIQUEMENT :
BRANCHEMENTS et CONNETIQUES : vous devriez pouvoir vous en sortir en suivant ces quelques instructions ci-dessous sans même l’intervention d’un technicien. Si Si, essayez au moins !
Vous allez vous équiper du décodeur TNT by EXCAF avec sa carte à puce,
1°) débrancher le câble d’antenne derrière le téléviseur et le connecter sur l’emplacement prévu à l’arrière du décodeur (ANT IN)
2°) Derrière le décodeur choisissez quel type de branchement vous voulez utiliser pour la connecter à votre téléviseur, je vous recommande le HDMI si votre télé en dispose, sinon utiliser la prise PERITEL ou les câbles RCA en respectant bien les couleurs (Jaune pour la Vidéo, Blanc pour le canal gauche du son et Rouge pour le canal droit).
Vous plus n’avez qu’à sélectionner la source HDMI, PERITEL ou AV de votre téléviseur pour avoir accès aux images du décodeur.
Votre téléviseur doit normalement être équipé de ces connectiques.
SI VOTRE TELEVISEUR n’est équipé d’aucune de ces connexions, alors là, appelez votre technicien et allez acheter une nouvelle télé !
Pourquoi le Sénégal a choisi la DVB-T 2 au lieu de la DVB-T comme en France?
Parce que le DVB-T est aujourd’hui obsolète et ne permet pas grand-chose, si vous voulez faire de la HD, UHD, etc. il vous faut moduler votre signal en T2 en utilisant le mpeg4 qui est lui l’encodage vidéo qui va permettre d’utiliser et d’économiser en bande passante et par conséquent sur le Transport Stream et permettant ainsi de mettre un plus grand nombre de chaines sur une même fréquence avec toujours une meilleure qualité.
La T2 donne un signal plus robuste et plus puissant pour une meilleure couverture et une meilleure réception.
Combien ça coute ?
Le décodeur sera vendu à 10.000 F un peu partout au Sénégal
Voilà, c’était ma petite et modeste contribution après un constat général de l’inquiétude et des interrogations de beaucoup de monde sur internet. J’espère avoir pu éclairer la lanterne des gens.
Bravo et félicitations encore à toute l’équipe d’EXCAF pour ce chef d’œuvre technique réalisé pour le Sénégal.