Après sept ans passés avec les Timberwolves de Minnesota, Gorgui Sy Dieng va désormais migrer vers les Grizzlies de Memphis. La franchise américaine, dans le souci «d’équilibrer son effectif» a décidé d’envoyer l’international sénégalais à Tennessee pour récupérer le pivot de Memphis, James Johnson, informe BasketUsa.
Après sept années passées à Minnesota, Gorgui Sy Dieng va prendre la direction des Grizzlies de Memphis. Après avoir échangé l’ex-extérieur, Bruno Caboclo contre un intérieur, Jordan Bell, Minnesota a cette fois envoyé le pivot sénégalais dans la ville de Tennessee pour récupérer James Johnson. Un transfert qui, informe le site Basketusa, citant ESPN, obéirait à une volonté de la franchise «d’équilibrer son effectif».
Une opération presque blanche au niveau financier, poursuit la même source, puisqu’il reste encore à Gorgui Dieng une année à 17 millions de dollars et que James Johnson possède une «player option» à 15.8 millions, pour l’an prochain.
Pour sa septième saison à Minnesota, le pivot des Lions était pourtant parti pour terminer la saison régulière de la Nba. Malgré un temps de jeu de plus en plus réduit sur les parquets et fortement concurrencé dans son poste, Gorgui Sy Dieng avait entretenu l’espoir de rester dans le cinq majeur des Timberwolves. Ce qui était entrevu suite à la blessure au genou de Karl-Anthony Towns.
Suppléant, la star des Wolves de Minnesota, Gorgui Sy Dieng, n’avait pas manqué d’enchaîner les performances pour ensuite, permettre à son équipe de renouer avec la victoire. Mais, les résultats de la franchise ne suivront pas.
Le basketteur sénégalais, non plus, ne manquait pas de concurrents à son poste. Au début de cette saison 2019-2020, Gorgui Sy Dieng, rappelle t-on, occupait la 4e place au classement des joueurs les mieux payés chez les Timberwolves Minnesota.
Le pivot des Lions du Sénégal devrait percevoir environ 17 millions dollars (10 milliards Fcfa), soit une augmentation de 11% par rapport à l’exercice 2018-2019.
MAMADOU NIANG CANDIDAT LREM A MARSEILLE
Ancien capitaine de l’équipe nationale du Sénégal et de l’Olympique de Marseille, l'ex attaquant a annoncé hier sa candidature aux municipales dans la ville des Bouches-du-Rhône, sur la liste de la République en Marche (LREM).
Mamadou Niang fait son entrée en politique. Ancien capitaine de l’équipe nationale du Sénégal et de l’Olympique de Marseille, l'ex attaquant a annoncé hier sa candidature aux municipales dans la ville des Bouches-du-Rhône, sur la liste de la République en Marche (LREM).
Mamadou Niang se présentera dans les 15e et 16e arrondissements de Marseille, sur la liste de Saïd Ahamada, soutenu par Yvon Berland, candidat du parti présidentiel à la mairie de la ville. Hier, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a officialisé sa candidature. « Ça peut être un symbole fort pour toutes celles et tous ceux qui sont dans ces territoires et qui ont envie que la ville change. Qu’ils se disent : ok, moi aussi je peux le faire, moi aussi je peux m’engager.
Mamad s’est engagé, Saïd s’est engagé, Yvon s’engage, pourquoi pas moi ? C’est ce qu’on a envie de réveiller dans cette ville, parce qu’on n’arrivera pas à la changer seuls. Mamad ne fera pas de la figuration », a déclaré Saïd Ahamada, tête de liste sur le secteur et député des quartiers Nord. Dans des propos rapportés par 20 minutes, il se dit persuadé que les qualités de l’ancien joueur de Marseille permettront de ramener des citoyens vers la politique et de battre le Rassemblement national. Auteur de 100 buts avec l'Olympique de Marseille (entre 2005 et 2010), Mamadou Niang reste un symbole dans la ville phocéenne. Un des hommes de confiance de Saïd Ahamada, Yvon Berland espère que l’image du Sénégalais aura une influence positive dans leur campagne. « C’est une grande figure et capitaine de l’OM et ça compte à Marseille. Mais ce qui est encore plus important, c’est qu’on a quelqu’un qui, au-delà du football dans sa carrière, s’est impliqué comme citoyen dans le monde associatif avec un travail important dans certains arrondissements de la ville.
Finalement, c’est tout autant le citoyen engagé qui apporte sa notoriété à la cité que le footballeur qu’on veut mettre en évidence. Ton engagement et ton énergie nous seront précieux pour gagner cette campagne et transformer Marseille », a souligné Yvon Berland. Formé au Havre (1997-1999), Mamadou Niang a évolué respectivement à Troyes (1999- 2003), Metz (2003) ou encore Strasbourg (2003-2005). Mais c’est à Marseille qu’il va confirmer, avec 100 buts marqués en 227 matchs (toutes compétitions confondues). Passé par la Turquie et le Qatar, il a terminé sa carrière à Arles-Avignon. International sénégalais, il disputera 56 matchs pour 20 buts, entre 2002 et 2012.
Directeur sportif de l'Athlético Marseille (National 3), le natif de Matam (Sénégal) entame à 40 ans une autre carrière, mais loin des pelouses.
A QUAND LE DECOLLAGE POUR GENERATION FOOT ?
Champion du Sénégal en titre, Génération Foot vit un début de saison compliquée avec une série en cours six matches sans victoire.
Champion du Sénégal en titre, Génération Foot vit un début de saison compliquée avec une série en cours six matches sans victoire. Des contre-performances qui estompent la progression qui peine encore à décoller. Le réveil des « Grenats » est attendu pour ne pas vivre dans la peur d’être relégué à l’issue de la saison.
Les matches se suivent et se ressemblent pour GF depuis 6 journées. Champion en titre, Génération Foot connait une nouvelle saison tumultueuse. les « Grenats » n’arrivent pas pour le moment à emballer leur saison. la faute à une série de contre-performances qui ont fini par installer une crise dans l’académie de formation basée à déni Biram Ndao. la défaite (1-0) contre la lanterne rouge, l’Us Gorée, le week-end dernier est la quatrième en huit journées pour GF qui n’avait jamais connu pire de saison depuis leur accession à l’élite. comme un symbole de cette mauvaise passe que traverse le centre de formation, les « académiciens » n’avaient perdu que deux fois en 39 matches lors de leurs trois premières saisons en ligue 1 sénégalais alors qu’ils viennent d’enchainer quatre revers à domicile rien que cette saison. Un blocage psychologique difficile à expliquer pour une formation qui était redoutable à domicile. Jadis forteresse imprenable pour les adversaires qui s’y déplaçaient, le stade Djibril Diagne est devenu un distributeur de points que seul le Jaraaf (battu 1-0 lors de la première journée) n’a pas saisir.
Cette fébrilité à domicile est l’un des grands facteurs d’un bilan qui le rapproche davantage du bas de tableau que du haut de tableau. deux succès, deux nuls et quatre revers, tel est le bilan des coéquipiers de Dominique Mendy. ces derniers occupent ainsi la 11ème place du classement (8 points -3) avec seulement un point d’avance sur les deux relégables, Cneps excellence et l’Us Gorée, deux équipes qui sont venus les battre à déni Biram Ndao. Et pourtant l’effectif qui a remporté le championnat la saison dernière n’a pas beaucoup bougé. Hormis le départ de Ndiaga Yade à Metz, GF a réussi à conserver le noyau dur de l’équipe avec des joueurs comme Djibril Thialaw Diop, Dominique Mendy, Pape Matar Sarr, Cherif Bayo ou encore Mame Limamoulaye Gueye.
Difficile alors d’expliquer cette mauvaise passe de la formation coachée par le revenant Djiby Fall. ce dernier risque d’en payer les pots cassés si la courbe des performances ne change pas. en effet la bande à Djibril Thialaw Diop a presque toujours joué les rôles mais accuse le coup pour cette nouvelle saison où a dépassé la moitié des matches aller. les hommes de Djiby Fall courent en effet depuis plus d’un mois sur une victoire. leur dernier succès remonte au 15 décembre 2019 avec une victoire à l’extérieur contre Mbour Petite côte (1-0). S’en suit ensuite une série de six matches sans succès (deux nuls et quatre défaites). Pour ne rien arranger, les « Grenats » possèdent la deuxième plus mauvaise attaque de la ligue 1 (5 buts marqués) à égalité avec Gorée et Niary Tally. Ils se doivent ainsi de réagir rapidement afin de sortir de cette deuxième partie de saison.
Comme un symbole, ils vont se déplacer à Mbour où ils ont obtenu leur dernière victoire avant de flancher dans cette série de contre-performances. Face au Stade de Mbour, GF aura fort à faire face à un adversaire qui le talonne au classement et qui a également besoin de succès pour s’éloigner de la zone rouge. le retour du meilleur joueur de la défunte saison, Jean louis Barthelemy Diouf qui a disputé la dernière rencontre contre Gorée, pourrait amener un souffle nouveau pour une attaque qui ne carbure pas. GF en a plus que besoin d’autant plus que les journées passent vite. S’ils veulent être dans la course au titre et rester dans la ligné des ambitions affichées en début de saison (remporter le championnat ou gagner la coupe du Sénégal pour retourner en Afrique), les Grenats devront se rebiffer pour ne pas davantage se morfondre dans la crise et ainsi éviter le même sort que l’as Pikine (2014) ou encore l’Us Gorée (2016) qui ont été relégués en deuxième division la saison d’après-titre de champion du Sénégal.
UNE CAN TOUS LES 4 ANS BEAUCOUP PLUS RENTABLE, EST-CE CREDIBLE?
ierre Rondeau, économiste du sport et consultant pour le groupe RMC Sport, juge « fragile » deux propositions fortes formulées par Gianni Infantino pour booster la compétitivité du football africain
Pierre Rondeau, économiste du sport et consultant pour le groupe RMC Sport, juge « fragile » deux propositions fortes formulées par Gianni Infantino pour booster la compétitivité du football africain : multiplier par quatre ou par six les revenus de la Coupe d’Afrique des nations en l’organisant tous les quatre ans, et faire bâtir des infrastructures (stades, en tête) dans chacun des pays du continent via 1 milliard de dollars. Entretien.
Pierre Rondeau, le président de la Fédération Internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, a invité la CAF à organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) tous les quatre ans au lieu de tous les deux ans. Le patron de la FIFA a assuré que les revenus d’une CAN tous les quatre ans pouvaient être multipliés par quatre voire par six par rapport à une édition organisée tous les deux ans. Cela vous paraît-il possible ?
Il y a plusieurs éléments à prendre en compte lorsqu’on s’interroge sur ce quatre à six fois plus de revenus. Lorsqu’on fait un comparatif avec les grandes compétitions sportives internationales, notamment en football comme la Coupe du monde ou l’Euro (qui ont lieu tous les quatre ans), leurs revenus sont bien plus importants que ceux d’une Coupe d’Afrique des nations ayant lieu tous les deux ans. Si je fais un simple comparatif, la CAN, c’est 45 à 50 millions de dollars sur une édition alors que l’Euro 2016 en France […], c’est 1,93 milliard d’euros de chiffre d’affaires pour l’UEFA (la confédération européenne de football, Ndlr). On est sur une différence colossale. Cela autorise à se dire que, oui, si on imposait une rareté avec une CAN tous les quatre ans, on pourrait s’attendre à ce qu’il y ait une augmentation assez importante des revenus et du chiffre d’affaires. Maintenant, toute la question est de savoir si cette augmentation serait uniquement due à un événement organisé tous les quatre ans, ayant une visibilité plus importante, une meilleure organisation, une intensité sportive plus importante. Il est très difficile d’estimer que, parce que la compétition va avoir lieu tous les quatre ans, on pourra augmenter les revenus quatre à six fois. Ce qui est certain, c’est que la CAN a du retard au niveau de son chiffrage économique. Mais la seule réponse qui consiste à dire « organisons la CAN tous les quatre ans au lieu de tous les deux ans pour multiplier par quatre ou par six les revenus », ça me paraît assez fragile et assez faible comme argumentation.
Connaît-on un exemple de grand événement sportif organisé moins souvent et dont les revenus ont explosé ?
Quand on regarde l’historique des grandes compétitions sportives, c’est plutôt l’inverse qui s’est opéré. C’est plutôt en limitant le temps d’attente entre deux événements qu’on a pu augmenter les gains médiatiques et économiques. L’exemple le plus récent, vient de la FIFA. Elle, qui demande à ce que la CAN ait lieu tous les quatre ans, a comme projet, comme souhait, que la Coupe du monde féminine ait lieu tous les deux ans au lieu de tous les quatre ans, afin d’augmenter sa médiatisation et la popularité du foot féminin. […] De la même manière, les Jeux olympiques d’été et d’hiver avaient lieu tous les quatre ans, la même année, jusqu’en 1992. Puis, le CIO, pour tenter d’augmenter ses gains économiques, a réduit ce temps d’attente de quatre ans à deux ans, en ayant deux ans entre les JO d’été et les JO d’hiver. L’argument qui consiste donc à dire qu’accroire le temps d’attente […] afin d’augmenter les recettes d’exploitation, de médiatisation, les recettes globales, me semble encore une fois assez fragile. L’histoire montrerait plutôt que c’est en réduisant le temps d’attente de quatre à deux ans qu’on espère augmenter les rentrées et les recettes économiques
Gianni Infantino a annoncé son intention de mobiliser 1 milliard de dollars (à travers des organismes de financement et des mécènes) pour que chacun des 54 pays d’Afrique dispose d’au moins un stade aux standards internationaux et/ou d’un centre technique d’excellence. Peut-on vraiment faire bâtir autant d’infrastructures sur le continent avec un milliard de dollars ?
[…] Cette proposition d’un milliard pour faire bâtir au moins un grand stade dans tant de pays, ça me paraît assez léger. Je ne pense pas que le président de la FIFA veuille faire construire 54 stades, avec un milliard. Si on reprend les coûts en vigueur, en tout cas dans les pays occidentaux, pour un stade aux normes internationales, il faut compter entre 100 et 500 millions d’euros par enceinte. Et je ne parle même pas du milliard utilisé pour le stade du club anglais Tottenham ! Même un stade low cost aux normes internationales, ça coûte 100, 200 ou 300 millions d’euros. Un milliard, ce serait juste assez pour construire dix stades. […] Donc, il faudrait trouver des sources de financement ailleurs, privées peut-être, pour faire construire dans les quarante autres pays africains. Afficher une somme aussi importante tout en l’associant à une telle promesse […] me semble extrêmement fragile. […] Ou alors, ce serait considéré que, les salaires africains sont si bas et les ouvriers africains si mal payés, qu'on peut faire bâtir des stades de football en Afrique à 10, 15 ou 20 millions de dollars.
RFI
UNE CAN TOUS LES 4 ANS BEAUCOUP PLUS RENTABLE, EST-CE CRÉDIBLE ?
Pierre Rondeau, économiste du sport, juge « fragile » la proposition de Gianni Infantino de multiplier par quatre ou par six les revenus de la CAN en l’organisant tous les quatre ans. Entretien
Pierre Rondeau, économiste du sport et consultant pour le groupe RMC Sport, juge « fragile » deux propositions fortes formulées par Gianni Infantino pour booster la compétitivité du football africain : multiplier par quatre ou par six les revenus de la Coupe d’Afrique des nations en l’organisant tous les quatre ans, et faire bâtir des infrastructures (stades, en tête) dans chacun des pays du continent via 1 milliard de dollars. Entretien
RFI : Pierre Rondeau, le président de la Fédération Internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, a invité la CAF à organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) tous les quatre ans au lieu de tous les deux ans. Le patron de la FIFA a assuré que les revenus d’une CAN tous les quatre ans pouvaient être multipliés par quatre voire par six par rapport à une édition organisée tous les deux ans. Cela vous paraît-il possible ?
Pierre Rondeau : Il y a plusieurs éléments à prendre en compte lorsqu’on s’interroge sur ce quatre à six fois plus de revenus. Lorsqu’on fait un comparatif avec les grandes compétitions sportives internationales, notamment en football comme la Coupe du monde ou l’Euro (qui ont lieu tous les quatre ans), leurs revenus sont bien plus importants que ceux d’une Coupe d’Afrique des nations ayant lieu tous les deux ans. Si je fais un simple comparatif, la CAN, c’est 45 à 50 millions de dollars sur une édition alors que l’Euro 2016 en France […], c’est 1,93 milliard d’euros de chiffre d’affaires pour l’UEFA (la confédération européenne de football, Ndlr). On est sur une différence colossale. Cela autorise à se dire que, oui, si on imposait une rareté avec une CAN tous les quatre ans, on pourrait s’attendre à ce qu’il y ait une augmentation assez importante des revenus et du chiffre d’affaires.
Maintenant, toute la question est de savoir si cette augmentation serait uniquement due à un événement organisé tous les quatre ans, ayant une visibilité plus importante, une meilleure organisation, une intensité sportive plus importante. Il est très difficile d’estimer que, parce que la compétition va avoir lieu tous les quatre ans, on pourra augmenter les revenus quatre à six fois. Ce qui est certain, c’est que la CAN a du retard au niveau de son chiffrage économique. Mais la seule réponse qui consiste à dire « organisons la CAN tous les quatre ans au lieu de tous les deux ans pour multiplier par quatre ou par six les revenus », ça me paraît assez fragile et assez faible comme argumentation.
Connaît-on un exemple de grand événement sportif organisé moins souvent et dont les revenus ont explosé ?
Quand on regarde l’historique des grandes compétitions sportives, c’est plutôt l’inverse qui s’est opéré. C’est plutôt en limitant le temps d’attente entre deux événements qu’on a pu augmenter les gains médiatiques et économiques.
L’exemple le plus récent, vient de la FIFA. Elle, qui demande à ce que la CAN ait lieu tous les quatre ans, a comme projet, comme souhait, que la Coupe du monde féminine ait lieu tous les deux ans au lieu de tous les quatre ans, afin d’augmenter sa médiatisation et la popularité du foot féminin. […]
De la même manière, les Jeux olympiques d’été et d’hiver avaient lieu tous les quatre ans, la même année, jusqu’en 1992. Puis, le CIO, pour tenter d’augmenter ses gains économiques, a réduit ce temps d’attente de quatre ans à deux ans, en ayant deux ans entre les JO d’été et les JO d’hiver.
L’argument qui consiste donc à dire qu’accroire le temps d’attente […] afin d’augmenter les recettes d’exploitation, de médiatisation, les recettes globales, me semble encore une fois assez fragile. L’histoire montrerait plutôt que c’est en réduisant le temps d’attente de quatre à deux ans qu’on espère augmenter les rentrées et les recettes économiques.
Gianni Infantino a annoncé son intention de mobiliser 1 milliard de dollars (à travers des organismes de financement et des mécènes) pour que chacun des 54 pays d’Afrique dispose d’au moins un stade aux standards internationaux et/ou d’un centre technique d’excellence. Peut-on vraiment faire bâtir autant d’infrastructures sur le continent avec un milliard de dollars ?
[…] Cette proposition d’un milliard pour faire bâtir au moins un grand stade dans tant de pays, ça me paraît assez léger. Je ne pense pas que le président de la FIFA veuille faire construire 54 stades, avec un milliard. Si on reprend les coûts en vigueur, en tout cas dans les pays occidentaux, pour un stade aux normes internationales, il faut compter entre 100 et 500 millions d’euros par enceinte. Et je ne parle même pas du milliard utilisé pour le stade du club anglais Tottenham !
Même un stade low cost aux normes internationales, ça coûte 100, 200 ou 300 millions d’euros. Un milliard, ce serait juste assez pour construire dix stades. […] Donc, il faudrait trouver des sources de financement ailleurs, privées peut-être, pour faire construire dans les quarante autres pays africains.
Afficher une somme aussi importante tout en l’associant à une telle promesse […] me semble extrêmement fragile. […] Ou alors, ce serait considéré que, les salaires africains sont si bas et les ouvriers africains si mal payés, qu'on peut faire bâtir des stades de football en Afrique à 10, 15 ou 20 millions de dollars.
Mohamed El Sherei est l’ancien Directeur financier de la Confédération africaine de football (CAF). Il a été licencié en juillet 2019 pour « fautes graves ». Depuis, l’Égyptien ne cesse d’assurer que son ex-employeur est à la dérive, notamment d’un point de vue budgétaire. « Si la CAN a lieu tous les quatre ans, la CAF qui est déjà détruite va être un cadavre, assure-t-il. Est-ce que la CAF peut soutenir ses dépenses en l’état actuel avec une CAN tous les quatre ans ? De mon point de vue, c’est impossible. Sauf si Gianni Infatino garantit le fait de mettre à la CAF le milliard de dollars dont il a parlé pour l’évolution du football africain ». Enfin, il tire la sonnette d’alarme, assurant que les réserves financières réelles de l’institution se montent en fait à 50 ou 55 million dollars. L’autre moitié de l’argent de la CAF (une quarantaine de millions de dollars) proviennent du programme de développement financé par la Fédération internationale, FIFA Forward.
«LIVERPOOL DEVRAIT VENDRE SALAH ET GARDER MANE»
Entre Mouhamed Salah et Sadio Mané, Darren Bent n’a pas hésité pour faire son choix. Sur le plateau de «Talksport »
Entre Mouhamed Salah et Sadio Mané, Darren Bent n’a pas hésité pour faire son choix. Sur le plateau de «Talksport », l’ancien joueur de Tottenham a fait savoir que l’international Sénégalais avait le meilleur profil pour continuer l’aventure avec les Reds.
Sadio Mané ne devrait pas quitter Liverpool, malgré les nombreuses tentatives des grosses écuries européennes. C’est du moins l’avis de Darren Bent. Sur le plateau de Talksport, l’ancien joueur de Tottenham a estimé que le Sénégalais devrait s’inscrire dans la durée, contrairement à Mohamed Salah qui devait être, selon lui, vendu. «Nous savons que Salah marque beaucoup de buts et il est un joueur de haut niveau. Il est deux fois meilleur buteur de la Premier League, vainqueur de la Ligue des Champions. Et il est même sur le point d’être vainqueur de la Premier League. Mais quand vous regardez son jeu par rapport à Sadio Mané, je dois dire que ce dernier a été meilleur que lui.
Liverpool ne devrait pas exclure l’idée de vendre Mohamed Salah », a déclaré l’ancien international anglais. Darren Bent qui a eu à analyser le rendement des deux joueurs finira par conclure que le Sénégalais est en avance sur son coéquipier. « Salah peut marquer plus de buts que Mané. Mais le rythme de travail de Mané pour l’équipe est plus important. Il cherche toujours les autres en premier. Vous ne pouvez donc pas vendre Mané. Il est si important pour Liverpool.
Firmino, nous savons qu’il ne marque pas autant de buts. Mais c’est lui le dépositaire du jeu. Il relie tout cela. Il est sans doute l’un des meilleurs du championnat. Il est fantastique. Liverpool ne devrait pas exclure l’idée de vendre Mohamed Salah», a-t-il insisté. Auteur de 89 buts en 137 matchs depuis qu’il a rejoint Liverpool en provenance de la Roma en 2017, Mohamed Salah n’est plus qu’à 11 points pour atteindre la barre des 100 buts.
Mais malgré ces folles statistiques, Darren Bent estime que Liverpool devrait chercher un autre ailier plus collectif au style de jeu des Reds. «Quand vous regardez Salah, oui, il est un grand buteur. Mais complète-t-il vraiment Mane et Firmino ou cherche-t-il plus de buts? J’ai vu certaines situations cette saison où il devrait réussir, mais il a tiré. Et vous pouvez voir la frustration quand il ne marque pas. Il ne s’agit pas de le vendre et d’obtenir 100 millions de livres sterling. Mais si vous pouvez le remplacer par un Mbappé ou quelqu’un comme un Jadon Sancho, je pense que cela vaut la peine d’y penser», a ajouté l’ancien joueur des Spurs.
« SADIO MANE VOULAIT ETRE LE MEILLEUR »
Selon son agent Bjron Bezemer, le sénégalais a choisi de prendre la direction de la Premier League pour enfin vivre ses rêves et atteindre son objectif.
Bien qu’il soit dans l’anonymat il y a quelques saisons, Sadio Mané a déjà pour objectif de joueur les premiers rôles dans cette discipline. Pour faire une carrière linéaire et riche, l’international sénégalais a préféré le haut niveau à l’argent.
Lorsqu’il a complètement explosé au Red Bull Salzburg, Mané avait l’opportunité d’aller gagner beaucoup d’argent en allant jouer dans les championnats exotiques. Mais non ! Il a choisi de prendre la direction de la Premier League pour enfin vivre ses rêves et atteindre son objectif. Son agent Bjron Bezemer l’a d’ailleurs dévoilé.
« Sadio avait des offres de pays comme la Chine et la Russie mais aussi de plus grands clubs en Europe. Nous avons dit: “ non, ce n’est pas le moment de gagner de l’argent ou d’être assis sur un banc dans un club de haut niveau, nous voulons faire un pas de carrière ”, alors il a accepté l’offre de Southampton pour moins d’argent parce que nous pensions que c’était le bon coup à ce stade. J’ai eu quelques conversations avec le manager et directeur du football là-bas et ils nous ont donné une bonne impression.
Sadio a fait confiance aux bonnes personnes et finalement, cela a payé », a-t-il déclaré. « Notre objectif pour Sadio Mané a toujours été de faire de lui le meilleur joueur de la planète. Dans cette perspective, il estime que “le plus important était de le gérer pour qu’il prenne la bonne décision. Il est facile de conclure une affaire rapidement, mais nous préférons avoir une relation à long terme avec tous nos joueurs », a-t-il conclu. Véritablement, des années après le choix s’est avéré payant. Sadio Mané fait partie actuellement des meilleurs du monde. En témoigne sa 4ème place au Ballon d’Or France Football 2019.
«C’EST A MOI DE PROUVER QUE JE DOIS JOUER»
Arrivé à l’OGC Nice (D1France) dans les derniers moments du mercato en provenance du FC Barcelone (sous forme de prêt), Moussa Wagué a été officiellement présenté hier.
Arrivé à l’OGC Nice (D1France) dans les derniers moments du mercato en provenance du FC Barcelone (sous forme de prêt), Moussa Wagué a été officiellement présenté hier. Entouré de son coach Patrick Vieira et du président des «Aiglons » Jean-Pierre Rivère, le défenseur international sénégalais a expliqué le choix de rejoindre les Azuréens. Il est également revenu sur son passage au FC Barcelone, avant de décliner ses ambitions.
SON ARRIVEE SUR LA COTE D’AZUR
« Le transfert s’est très bien passé et je suis très content d’être ici à Nice. Julien (Ndl : Fournier, directeur du football) m’a parlé du projet du club et j’ai aussi eu à échanger avec le coach. Je pense que c’est un bon projet pour moi. Il y avait d’autres opportunités mais j’ai choisi Nice, car c’est un club historique et ambitieux. L'équipe est très jeune. Ce qui va sans doute faciliter mon intégration. J’ai vraiment envie de grandir avec le club. J’ai fait le bon choix. »
POSTE DE PREDILECTION
« Je suis un latéral droit offensif. Je me sens très bien avec la tactique du coach. C’est pour ça que j’ai choisi Nice.J e suis très content d’être ici. Je pense que je vais me sentir très bien. Maintenant, c’est à moi de prouver que je dois jouer. Mes objectifs ? Continuer à grandir avec le Club et avoir beaucoup de temps de jeu. C’est important pour un jeune de jouer. Pour progresser, je travaille sur moi-même. J’essaie de voir comment m’améliorer, tout le temps.»
SA CONDITION PHYSIQUE
« Quand tu es joueur professionnel, tu dois toujours être prêt à jouer. Je le suis. Si le coach fait appel à moi, je serai toujours prêt à relever le défi.»
SON PASSAGE AU BARÇA
«Au FC Barcelone, on s’entraîne avec de grands joueurs. Naturellement, on en profite chaque jour pour apprendre un peu plus. C’était très important pour moi de faire cette étape là. Là-bas, je voulais jouer, mais il y avait beaucoup de concurrence. Je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu. Mais je ne regrette pas.»
UNE IDEE DE L’OGC NICE
«Je savais que Mario Balotelli (NDL : international italien) était ici. Je connaissais aussi Dante (NDL : international brésilien). Et puis bien sûr, il y avait Racine Coly, qui est mon ami. Il m’a beaucoup parlé du club. Il m’a dit que c’était très facile de travailler ici, parce que les gens sont très sympas. Et c'est vrai ! Je suis bien accueilli par le staff, les dirigeants, l’équipe. Face à Lyon, les supporters ont chanté mon nom en entrant. Ça m’a apporté beaucoup d’énergie. C’est quelque chose de très positif. Je remercie les supporters et toute l’équipe.»
LE LEADER RUFISQUOIS BUTE SUR LES «VERT ET BLANC»
Le choc de la 8ème journée opposant le samedi 1er février, au Stade A ;madou Barry, le Jaraaf et Teungueth FC s’est soldé par un match nul et vierge (0-0).
Le choc de la 8ème journée opposant le samedi 1er février, au Stade A ;madou Barry, le Jaraaf et Teungueth FC s’est soldé par un match nul et vierge (0-0). Avec ce partage de points, les Rufisquois (20 points) se maintiennent aux commandes devant l’As Douanes. Le podium est désormais complété par Dakar Sacré cœur qui a réussi à chiper la 3e place à l’As Pikine, tenue en échec sur sa pelouse par le Casa Sport. Au bas du tableau, Niary Tally, victorieux du Stade de Mbour a repris l’ascenseur en quittant la zone rouge pour la 9e place.
Jusque là invaincu et solide leader au classement de Lige 1, Teungueth FC a été contraint au partage aux points par le Jaraaf pour le compte de la 8e journée (0-0). Pour ce choc, les deux équipes ont rivalisé d’ardeur et de détermination dans les duels pendant plus de 90 mn sans parvenir à trouver la faille. Avec une entame timide offensivement, les protégés de Youssouf Dabo ont vite subi le pressing haut des « Vert et blanc » qui avaient le vent en poupe pendant la première période. Mais les hommes du coach Malick Daf manquaient de justesse et de lucidité dans le dernier geste.
Teungueth FC de son côté procédait par contre-attaque sans parvenir à inquiéter Cheikh Lô Ndoye, le portier du Jaraaf FC. Les deux équipes se quittent dos-à-dos à la mi-temps. Au retour des vestiaires, les Rufisquois de Youssouf Dabo décident de prendre les choses en main en jouant très haut avec de belles séquences de jeu ponctuées par beaucoup d’occasions. Mais la précision n’était pas au rendez vous. D’abord à la 52 mn, Bouly Sambou rate le cadre sur une reprise de la tête qui passe à quelques centimètres de la barre transversale. Quelques secondes après (53e mn), c’est son compagnon d’attaque, Malick Sambou, avec qui il formait le duo d’attaque dans un système de 3-5-2, qui voit son tir finir entre les mains du portier Cheikh Lô Ndoye. Entré en jeu à la 73ème mn à la place de Bouly Sambou, le jeune Pape Oumar Fall se procure également de bonnes occasions sans parvenir à trouver le chemin des filets. Le leader était cependant à deux doigts de se faire surprendre dans les arrêts de jeu avec ce tir écrasé de Mamadou Sylla qui passe à quelques centimètres du pied du poteau. Accroché (0-0), Teungueth FC, reste au terme de cette journée aux commandes (20 points). Quant au Jaraaf, il quitte la 6e pour la 7e (11 points).
Niary Tally prend l’ascenseur
La grosse opération de cette 8e journée est venue de Niary Tally qui a remporté son duel ( 2-0) face au Stade de Mbour (11e ; 8 points). Ce précieux succès permet aux Galactiques de s’extirper de la zone rouge (13e place) pour remonter à la 9e place ( 9 points). L’As Douanes conserve encore son fauteuil de dauphin ( 2e, 14 points) suite à son match nul ( 0-0) concédé sur la pelouse du promu CNEPS Excellence (12e, 7 points). Le podium est complété par le Dakar Sacré cœur (14 points). Sortis vainqueur de leur déplacement (0-3), les Académiciens chipent la 3e place à l’As Pikine (4e, 14 points) qui a arraché à domicile le point du match nul (1-1) face au Casa Sports (8e, 10 points). Après son premier succès enregistré lors de la précédente journée, l’Union sportive goréenne, lanterne rouge ( 14e, 5 ; points) a enchaîné en surprenant à domicile (0-1) l’équipe de Génération foot (10e ; 8 points). Il faut rappeler que la tension a été vive en fin de rencontre et de nombreux blessés ont été enregistrés après les actes de violences notés entre supporters des deux camps
REACTIONS
YOUSSOUF DABO, COACH DE TEUNGUETH FC : «C’était un bon match»
«C’était un bon match, on a essayé de jouer au football. On s’est créé des occasions malheureusement on n’a pas pu les concrétiser. L’objectif, c’était de jouer et gagner. On n’était pas là pour chercher le point du nul ».
MALICK DAF ENTRAINEUR DU JARAAF :«Un bon match face à une machine»
« J’ai fait un bon match face à une machine malgré les absences notées. Teungueth FC est une équipe qui sait attaquer et défendre avec des joueurs expérimentés qui connaissent bien le championnat national ? Si on parvient à arracher un point face à une éqquipe comme celle-là, je pense que ce n’est pas mauvais d’autant plus que mon effectif est encore jeune avec beaucoup d’absents comme Ablaye Ba »
Résultats
Teungueth FC- Jaraaf (0-0)
Us Gorée-Génération foot (1-0)
CNEPS – AS Douanes ( 0 – 0)
AS Pikine – Casa Sports (1-1)
Niary Tally- Stade de Mbour (2-0)
Mbour PC – DSC (0-3)
Ndiambour – Diambars (1-1)
VIDEO
QUEL AVENIR POUR LES FOOTBALLEURS AFRICAINS ?
Tandis que l'Afrique fournit un grand nombre de joueurs au talent incontestable, les équipes nationales, elles, sont à la traîne... Comment y remédier ? Quand le continent cessera-t-elle d’être uniquement un fournisseur de muscles ?
Les footballeurs du continent africain sont présents dans tous les grands championnats du monde, les grands clubs se les rachètent à prix d’or, et ils remportent les trophées les plus prestigieux.
Et pourtant, leurs équipes nationales ne remportent aucune coupe internationale. Quand l’Afrique cessera-t-elle d’être uniquement un fournisseur de muscles ?