SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 mai 2025
Éducation
LE SENEGAL COMPTE PLUS DE 5 MILLIONS D’ANALPHABETES
D’après Cheikh Mbow, la Cosydep, Alphadev, CNEAP, CNDRAO, le pays n’affiche toujours pas la bonne position en matière de langue nationale et d’alphabétisation
D’après lui, la Cosydep, Alphadev, CNEAP, CNDRAO, le pays n’affiche toujours pas la bonne position en matière de langue nationale et d’alphabétisation. Ils informent en effet que malgré les campagnes de sensibilisations et la semaine nationale dédiée à d’alphabétisation, le Sénégal compte encore plus de 5 millions d’analphabètes. Ces acteurs s’exprimaient ainsi, en marge d’un point de presse de lancement de la 45éme édition de la semaine nationale de l’alphabétisation.
Le coordonnateur de Cosydep, Cheikh Mbow, par ailleurs porte -parole du jour de plusieurs ONG partenaires de l’Éducation, le taux d’analphabétisme au Sénégal est encore élevé. D’après lui, cette situation risque de compromettre les efforts des pouvoirs publics et les partenaires dans leur vision d’un pays émergent à l’horizon 2035.
D’autant plus, signale-t-il, le rapport 2019 du Pnud place notre pays 166éme rang sur 189 avec un IDH faible de 0 ,514. A cela s’y ajoute, selon le porte-parole du jour, la récente crise de la covid19 qui affecte la scolarisation. « Dans de nombreux pays ,l’alphabétisation et l’éducation des adultes étaient absentes des premiers plans d’intervention dans le domaine de l’Education et de nombreux programmes d’alphabétisation des adultes qui existaient avant la crise ont été suspendus», laisse entendre le coordonnateur de la Cosydep qui explique en effet que cela signifie que nombreux jeunes et des adultes pas ou peu alphabétisés ont eu un accès limité à des informations vitales et à des possibilités d’apprentissage à distance et risquent davantage de perdre leurs moyens de subsistance . Le directeur l’Alphadev, renseigne que la journée internationale de l’alphabétisation de cette année mettre particulièrement l’accent sur le rôle des éducateurs et l’évolution des pédagogies.
Et cela, souligne-t-il, justifie la pertinence du thème : « l’alphabétisation et son enseignement pendant et après la crise de la covid-19». Il invite dans le même sillage l’Etat à assurer le financement soutenu du programme d’accélération de l’alphabétisation au Sénégal (PAAS) par une allocation annuelle d’au moins de 3% du budget national, conformément, indique-t-il, aux recommandations de la conférence de l’Unesco.
Et, poursuit M. Diakhaté, de développer des initiatives intersectorielles à la fois porteuses et efficaces en alphabétisant chaque année plus de 500 000 citoyens dont 67,41% de femmes et de développer également une politique linguistique cohérente afin de parachever le processus d’intégration des langues nationales dans le système éducatif.
VIDEO
TOUT SAVOIR SUR BORIS
EXCLUSIF SENEPLUS - Héritages ngi dalal Bubakar Bóris Jóob, bindkatu téereb nettali bu ñu ràññee te am taxawaay gu mat ci aar mbatiitu Afrig - HÉRITAGES AVEC BOUBACAR BORIS DIOP - DI BINDKAT DI BAÑKAT (ÉCRIVAIN ET COMBATTANT)
Héritages Sénégal |
Paap Seen |
Publication 07/09/2020
Pour son premier numéro, « Héritages » reçoit l’écrivain et militant des langues nationales Boubacar Boris Diop auteur de plus d’une dizaine de romans.
L’entretien, conduit par l’éditorialiste de SenePlus, Paap Seen, a porté entre autres sur le parcours de l’auteur, sa relation avec le Pr Cheikh Anta Diop, son passage fondateur dans le Rwanda post-génocide, ainsi que sur l’art de l’écriture de cet ancien lauréat du Grand Prix du Chef de l’Etat pour les lettres.
L'emission est en wolof, sous-titrée en français.
UN CANDIDAT MEURT EN PLEINE SESSION À KOUNKANÉ
Un candidat au baccalauréat est décédé ce vendredi, 4 septembre 2020 à Kounkané, une localité du sud du Sénégal située dans l’ouest du département de Vélingara et la région de Kolda, en Haute-Casamance.
Un candidat au baccalauréat est décédé ce vendredi, 4 septembre 2020 à Kounkané, une localité du sud du Sénégal située dans l’ouest du département de Vélingara et la région de Kolda, en Haute-Casamance.
C’est l’émoi et la tristesse au jury 1011 du CEM 1 de Kounkané où Djiby Sadio élève en classe de Terminale au lycée de Kounkané a rendu l’âme ce matin, peu avant la fin des épreuves du premier tour du Baccalauréat 2020.
C’est en pleine session que Djiby Sadio, qui se plaignait de maux de ventre, est tombé dans la salle d’examen et a perdu connaissance, avant de rendre l’âme durant son évacuation au poste de santé.
LE SAEMSS MET EN GARDE LE GOUVERNEMENT
Après quatre mois d’accalmie à cause de la crise sanitaire, le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen et Secondaire du Sénégal a tenu une conférence de presse hier pour rappeler au gouvernement ses engagements
Mamadou Mbakhé NDIAYE et Awa AMANI |
Publication 04/09/2020
Après quatre mois d’accalmie à cause de la crise sanitaire, le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen et Secondaire du Sénégal (Saemss) a tenu une conférence de presse hier pour rappeler au gouvernement ses engagements. Pour le secrétaire général Saourou Sène, il y a de réels risques de perturbations dès la rentrée, si le gouvernement ne règle pas le passif social.
Une enveloppe de 18 millions Fcfa. C’est la contribution des enseignants à l’effort de guerre contre la pandémie de la Covid19, selon le Saemss. A cela s’ajoute, d’après le syndicat, l’acceptation par les enseignants, au risque de leur vie, de reprendre les enseignements pour sauver l’année scolaire. Toutefois, devant la presse hier, le secrétaire général du Saemss Saourou Sène a averti l’Etat : «Le gouvernement doit profiter des vacances pour rencontrer les organisations syndicales et régler le passif social. S’il continue de faire dans le dilatoire, le gouvernement s’exposera à des perturbations dès la reprise des enseignements.»
Pour ne pas arriver à cette situation, Saourou Sène et ses camarades exigent du gouvernement la mise en place d’un plan spécial destiné à l’apurement du passif social de tous les accords signés avec les syndicats le 30 avril 2018. «L’avenir de notre école et la carrière des enseignants ne sauraient être laissés en proie à deux maux majeurs qui constituent les principales sources de perturbations cycliques qui secouent notre système éducation : la persistance des lenteurs administratives et un système de rémunération des agents de la fonction publique frappé du sceau de l’injustice et de l’iniquité», assène le syndicaliste.
A l’en croire, la capacité du gouvernement à éradiquer ces deux fléaux sera un baromètre déterminant dans l’évaluation de la force de résilience du pays. Insistant en outre sur la question des surimpositions des rappels payés aux enseignants, le secrétaire général du Saemss estime que c’est l’un des principaux facteurs de déséquilibre du système de rémunération. De ce fait et suite aux nombreuses accusations portées par les enseignants sur le ministre des Finances et relatives aux montants excessifs indûment prélevés à titre d’impôts sur les rappels, le Saemss exige l’audit du logiciel de paie de la solde par un cabinet indépendant. «Cette démarche demeure la seule voie salutaire et crédible qui permettra de déceler toutes les anomalies liées au non-respect des dispositions légales inscrites dans le code des impôts», souligne M. Sène qui demande dans la foulée le remboursement à tous les enseignants victimes de surimpositions ainsi que le re-paramétrage du logiciel de la direction de la solde. Il est également revenu sur la reprise des cours qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive. «Des gens qui avaient pensé qu’il ne fallait pas reprendre et qu’on devait aller vers une année blanche », dit-il tout en se demandant comment font ces enseignants aujourd’hui pour regarder les Sénégalais. «Comme dans tous les secteurs, il y a eu des enseignants infectés, mais le Sénégal mérite le sacrifice», indique Saourou Sène.
LES GARANTIES DU RECTORAT ET LE SOUTIEN DU COUD
Suite à pause née de la pandémie du coronavirus, les cours vont reprendre lundi 7 Septembre prochain, à l’université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse (Ussein) de Kaolack.
Suite à pause née de la pandémie du coronavirus, les cours vont reprendre lundi 7 Septembre prochain, à l’université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse (Ussein) de Kaolack. Une rentrée pour laquelle, le recteur de l’université, Mme Ndèye Coumba Touré et le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar, Abdoulaye Seydi Sow, ont procédé mercredi dernier, à une visite des infrastructures universitaires de Kaffrine avant d’entamer au cours de la soirée une rencontre avec la presse des régions de Kaffrine et Kaolack. C’était surtout pour fixer les modalités de reprise des cours. Mieux énumérer l’ensemble des dispositions prises en collaboration avec le Coud, pour assurer une bonne reprise des cours dans les amphithéâtres.
En respect des principes et dispositions édictées par les organisations nationales et internationales de la santé, cette rencontre était ainsi une occasion de discuter et présenter le document renfermant le protocole sanitaire élaboré en rapport avec les activités de l’Université et qui doit par la suite être soumis au ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Déjà au niveau pédagogique, un comité dit « santé Covid » est mis sur pied pour veiller et vérifier les missions de pilotage du dispositif sanitaire mis en place afin d’assurer une reprise sécurisée. Divisé en trois (3) sous commissions, ce comité a ainsi été éclaté pour répondre présent à tous les espaces universitaires des régions de Fatick, Kaolack, et Kaffrine. Il faut le préciser, ce protocole sanitaire est élaboré en conformité avec les normes standards nationaux et régionaux.
Ainsi, suite à un certain nombre d’opérations de désherbage et désinfection de l’ensemble des périmètres universitaires pour accueillir, les étudiants dans des conditions optimales, des exercices de renforcement en matériel, ont été littéralement menés en rapport avec le programme inclusif de lutte contre la Covid19 dans ces espaces universitaires. Au-delà de ces aspects spécifiques, les autorités universitaires ont également observé un renforcement en ressources humaines dans le but de mieux sécuriser la rentrée (agents de croix rouge, agents de sécurité, techniciens de surface etc.…).
En direction des étudiants, des kits dits barrières composés de trois (3) masques et d’un flacon de gel alcoolisé seront remis à chacun d’entre eux, non seulement pour les équiper tout simplement, mais surtout pour leur rappeler les principes auxquels ils doivent s’astreindre durant tout leur séjour aux campus.
Selon le recteur de l’Ussein, Mme Ndèye Coumba Touré, « les ressources pédagogiques n’ont jamais été arrêtés depuis l’arrêt des cours en Mars dernier. Ces ressources ont toujours été envoyées aux étudiants via la plateforme qui a été relativement mise en place et gérée par la direction de l’information de l’Université. Grâce aux salles multimédias, les campus de Kaolack, Fatick et Kaffrine sont parvenus à garantir une connexion continue pendant toute la durée de l’arrêt des cours », a-t-elle précisé. Et à la reprise, lundi 7 août prochain, confirme Mme le recteur de l’Ussein, « les étudiants pourront continuer à utiliser l’internet grâce à la fibre optique trouvée dans l’ensemble des campus. Ou bénéficier des cours en vidéo conférence et même d’autres formes de travaux pratiques du genre adapté ».
Ainsi pour éviter toute polémique en termes de modalité de reprise, les unités de formation et recherche (Ufr), visiblement autonomes sont toutes soumises à des rencontres ou réunions inclusives pour offrir elles-mêmes leurs propositions. C’est dire si elles sont favorables pour une reprise générale ou graduelle ». Mais quoi qu’il puisse arriver ultérieurement, les salles des cours sont présentement bien aménagées pour accueillir des étudiants et un plan de communication est déjà élaboré dans le but de rassurer les étudiants et leurs parents par rapport aux conditions d’accueil de leurs enfants dans un contexte de lutte contre la Covid 19.
Ainsi outre l’appel à la sensibilisation lancé par le recteur de l’Ussein et les autres mesures pour le respect des principes de prévention, les autorités de l’Ussein ont saisi l’opportunité de présenter la situation des campus sociaux en prélude à la reprise des cours en présentiel. Et par rapport au plan d’aménagement initialement constitué, un effectif de 16 résidences ont été aménagées pour les trois (3) régions (4 pour Kaolack, 8 pour Kaffrine et 4 pour Fatick).
Dans ces résidences on peut compter 159 chambres divisées comme suit : 66 chambres pour le campus de Kaolack, 41 pour celui de Kaffrine et 52 pour Fatick. Ces chambres couvrent un total de1012 lits (428 lits attribués au campus de Kaolack, 282 lits pour Kaffrine et 302 lits pour Fatick). Ces lits vont ainsi profiter aux 1255 étudiants inscrits au campus de Kaolack, aux 794 étudiants de Kaffrine et aux 945 autres pensionnaires de Fatick. Il faut cependant ajouter que contrairement aux dispositifs pris en amont soit 8 personnes par chambre, les étudiants seront désormais logés à raison de 4 à 6 personnes par chambre et suivant la distanciation sociale.
ABDOULAYE SEYDOU SOW : «Conjuguer nos efforts pour relever les défis»
Pour le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar(Coud), cet exercice que nous allons dérouler ensemble avec le recteur de l’Ussein est une initiative donnée parle ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation, Cheikhou Omar Hann, pour ensemble relever les défis de la réussite universitaire dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick. Un travail qui, au-delà de l’Administration territoriale, sera effectué avec le concours des institutions locales (Mairies et conseils départementaux) et l’ensemble des partenaires nationaux et internationaux. D’ailleurs, c’est pour cette raison majeure qu’Abdoulaye Seydou Sow a tenu à préciser « qu’on doit avoir une bonne lecture de cette rencontre avec la presse. Elle est en effet « l’expression d’un engagement à servir ensemble l’Université. L’Université est éligible si nous conjuguons nos efforts avec l’ensemble des acteurs que sont les enseignants, les étudiants, et l’ensemble de nos partenaires. Les choses seraient beaucoup plus faciles si c’était à Dakar. Mais ici les choses sont plus compliquées dans cette université qui a la particularité d’être implantée dans trois (3)régions. Des efforts sont déjà consentis par l’Etat du Sénégal. D’autres, dans sa composante pédagogique comme dans sa composante sociale, mais nous sommes aussi convaincus que nous ne pouvons pas remplir toutes les conditions. Si chacun s’approprie des mesures. Les étudiants, principaux bénéficiaires d’abord, doivent savoir que tout ce qui se fera va dans le sens de leur offrir de meilleures conditions de vie, beaucoup d’améliorations pourraient surgir à l’horizon. Ces conditions de vie, nous savons tous qu’il y aura des insuffisances, mais qui ne pourront être réglées que dans la conjugaison des efforts, des forces, dans le cadre d’une concertation et d’un dialogue permanents », s’est persuadé le directeur du Coud. « Aujourd’hui au nom du recteur comme à mon nom propre, nous exprimons notre disponibilité et notre volonté à dialoguer pour que des solutions soient trouvées à tous les problèmes qui se poseraient », a confié Abdoulaye Seydou Sow.
CHAQUE FACULTE DOIT DONNER SA DATE
Pour le directeur du centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), il n’y a aucune décision unilatérale qui a été prise concernant le retour des étudiants dans les amphithéâtres. Aucun étudiant ne s’est présenté devant la direction du Coud pour réclamer quoi que ce soit. Les modalités de reprise des cours au sein des amphithéâtres ont été fixées avec les étudiants et l’ensemble des parties intéressées. Mais jamais une reprise graduelle au niveau des campus n’a été prononcée. Pour le directeur du centre des œuvres universitaires de Dakar, il est quasi impossible de faire passer ce genre de décision. Et ce, compte tenu du nombre exorbitant d’étudiants. 78.000 au total et une capacité de 9500 lits, c’est impossible. « Le recteur comme moi, avons discuté avec les étudiants. Le recteur a ainsi obtenu un accord signé par les étudiants eux-mêmes et les parties ayant pris part à ce dialogue. La copie de cet accord est disponible. Ce qui a été dit c’était de reprendre à partir du 1er Septembre. Mais chaque faculté doit donner sa date. J’ai vu dans un site quelqu’un titrer: les étudiants devant la direction du coud réclamant… C’est archi faux ! », souligne Abdoulaye Seydou Sow. « Ces personnes ont repris les images du départ des étudiants, le 14 Mars dernier du campus dans le but de nuire ». Il en déduira que la première rentrée devait se tenir en principe le 3 Septembre dernier et devait être poursuivie par les autres facultés jusqu’au 7 septembre dernier. A ce niveau là, il n’y a pas eu de problème, les étudiants ont signé les protocoles. D’ailleurs au campus social, nous avons signé un protocole de fonctionnement qui a été conçu et élaboré. Ceux qui s’aventurent à ce genre de besogne ne connaissent guère le fonctionnement dans nos universités. L’Etat ne fait que tracer le cadrage. Et après les assemblées des universités qui sont souveraines fixent les dates, mais aussi les repères. D’ailleurs pour s’en convaincre c’est à l’Université Cheikh Anta Diop où l’on a réussi la meilleure rentrée cette année à part Kaolack », a tenu à préciser le directeur du Coud.
EDK OIL SERVIE EN EXEMPLE AUX CANDIDATS
Face à la concurrence française dans les secteurs des produits pétroliers et de l’alimentation, le groupe Edk Oil a été cité en exemple aux candidats du Bac G.
Face à la concurrence française dans les secteurs des produits pétroliers et de l’alimentation, le groupe Edk Oil a été cité en exemple aux candidats du Bac G. C’était hier dans le cadre de l’épreuve de Mangement des organisations.
La préférence nationale était le menu des candidats au Bac de la série Sciences techniques économiques et de gestion (Steg).
Dans l’épreuve Management des organisations, le groupe Edk Oil (Entreprise Demba Ka) a été cité en exemple face à la concurrence des sociétés françaises sur le marché sénégalais. «Dakar, la capitale sénégalaise, est la région la plus peuplée et plus de 70% du volume du secteur des hydrocarbures.
Cependant, les stations Edk Oil ne sont pas nombreuses dans cette région et cette situation n’est d’ailleurs pas près de changer car, le gouvernement a gelé jusqu’à nouvel ordre les implantations de stations-services dans la capitale. Celte situation est même décriée par l’Association sénégalaise des pétroliers qui estime que le groupe Total est privilégié à leur détriment.
En effet, les stations-services comme Total et Shell sont implantées un peu partout au Sénégal surtout à Dakar où elles sont présentes sur les routes les plus empruntées par les automobilistes», lit-on dans l’épreuve. Sur le marché de l’alimentation, le groupe dirigé par Demba Ka subit aussi la concurrence d’Auchan, Casino super marché ou Utile. «Malheureusement, les Low price de Edk, malgré leur délocalisation, ne sont pas nombreuses dans la capitale», regrettent les rédacteurs de l’épreuve.
Fondée en 2009, Edk Oil Sa, dirigée par l’homme d’affaires Demba Ka, est actuellement l’un des plus importants acteurs du marché sénégalais du carburant. L’entreprise opère au niveau du marketing et de la logistique de produits pétroliers.
Dans le cadre du développement des services supplémentaires à son réseau, Edk dispose de points de transfert d’argent dans les stations-services et dans toutes les boutiques de proximité Low price. «Les produits de pétrolier de Edk sont conçus, fabriqués et conditionnés en Italie et certifiés avec l’utilisation de matières premières de haute qualité. Ils sont formulés avec soin afin de satisfaire les exigences requises par le fonctionnement de plus en plus sévère des machines et équipements d’aujourd’hui. Ils sont longuement testés afin de répondre aux cahiers des charges des principaux constructeurs mondiaux», note-ton dans l’épreuve soumises aux candidats au Bac de la série Steg
LA REPRISE RATÉE DES COURS DANS LES UNIVERSITÉS EN UNE
Dakar, 2 sept (APS) – La reprise ratée des cours dans les universités, la baisse notée dans les contaminations au Covid-19 sont entre autres sujets traités par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
C’est une reprise ‘’à deux vitesses’’ dans les universités, constate le quotidien L’Info, soulignant qu’à l’UCAD par exemple, ‘’la reprise des cours n’a pas eu lieu ce mardi 1er septembre faute d’annonce du calendrier des cours’’.
Tribune souligne qu’après 5 mois d’arrêt à cause de la pandémie de Covid-19, la reprise des cours était prévue à l’UCAD, mardi. ‘’Des étudiants concernés ont répondu à l’appel (…) mais cette reprise n’a pas été effective’’, selon le journal.
Le Témoin aussi fait état d’une reprise ‘’avortée’’ à Dakar, Saint-Louis et Bambey. ‘’Si à l’UCAD, on projette une reprise pour le 7 voire le 14 septembre, à Saint-Louis, les étudiants ont tout simplement décrété un mot d’ordre de cessation de toute activité pédagogiques jusqu’à nouvel ordre’’, informe le journal.
Il ajoute : ‘’Quant à leurs camarades de Bambey, ils ont tout bonnement rejeté ce plan de reprise graduelle en présentiel qui, selon eux, ne colle pas avec les réalités sociales de l’Université’’.
‘’Faux départ’’, affiche en Une Le Quotidien, notant que les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont bloqué le plan de reprise. A l’UCAD, la reprise n’était pas effective à cause de la non disponibilité des emplois du temps et des chambres ; A Bambey aussi, les étudiants ont boycotté la reprise, souligne le journal.
C’était la ‘’cohue’’ à l’UCAD, selon Vox Populi, relevant qu’à Saint-Louis, la coordination des étudiants ‘’boude la reprise et décrète 72 heures de journée de restauration sans tickets’’
L’Observateur parle de ‘’reprise des fiascos’’.
‘’Les programmes des universités ont été chamboulés. A l’UGB, les étudiants ont décrété une suspension des activités pédagogiques. A Bambey, les salles de cours ont été désertées. A Thiès, seules trois classes ont démarré les enseignements. A l’UCAD, les calendriers vont être réorganisés suite à un accord entre le recteur et les étudiants. C’est une rentrée universitaire des clashs partout au Sénégal’’, écrit le journal.
Sur un autre registre, Source A rapporte que ‘’Touba attend toujours, avec impatience, les promesses électorales du chef de l’Etat, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar’’. ‘’19 mois après sa réélection, toutes ces promesses ont accouché d’éléphants blancs. A part la maquette du projet du Parc industriel qui a été présentée à Serigne Bassirou Abdou Khadr, en 2019, il n’y a rien’’, constate le journal.
Le même quotidien salue ‘’des signes encourageants’’ qui ‘’apparaissent dans la gestion du coronavirus’’. ‘’En effet, non seulement aucun décès n’a été encore enregistré ces dernières 24h, mais le taux de positivité a connu une baisse considérable (…)’’, écrit Source A.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a dénombré mardi quarante-quatre cas supplémentaires de contamination de Covid-19 et quarante-cinq guérisons au cours des dernières 24 heures.
Aucun décès n’a été déclaré pour la deuxième journée consécutive, alors que 13.655 ont contracté le virus six mois après son apparition dans le pays. 3.886 patients sont encore sous traitement dans les différents centres de prise en charge. Le nombre de décès à ce jour est de 284, d’après les données du ministère de la Santé.
Selon le quotidien Kritik, ‘’le tableau épidémiologique du mardi a démontré encore une lente décrue des chiffres relatifs à l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Deux jours consécutifs que le virus a pris du recul au niveau national avec une courbe qui suit une tendance à la baisse’’.
En politique, le quotidien Enquête estime qu’’’en plus d’être biaisé, le débat sur le statut du chef de l’opposition risque de creuser davantage le hiatus béant entre les oppositions présidentielles (….)’’.
Le Soleil met en exergue le Pôle urbain de Diamniadio et annonce que le président Macky Sall a approuvé 8 projets pour un investissement global de 357 milliards de francs Cfa.
ELY MANEL FALL, SYMBOLE DU ROYAUME DU BAOL
Descendant d’une lignée de Damel par son père et de Buur Sine par sa mère, ce fils de Manel Codou Ngoye et de Ngoné Diogop Kaïré a marqué son époque et l’histoire de l’actuelle commune de Diourbel, ancien canton dont il fût le chef
Encore appelé Ely Manel Codou Ngoye Fall, le stade polyvalent de Diourbel a pris le nom de ce chef de cercle du Baol en avril 1977. Descendant d’une lignée de Damel par son père et de Buur Sine par sa mère, ce fils de Manel Codou Ngoye et de Ngoné Diogop Kaïré a marqué son époque et l’histoire de l’actuelle commune de Diourbel, ancien canton dont il fût le chef. La preuve, dans la capitale de son terroir, il est parrain de l’école primaire du sous-quartier qui porte aussi son nom, Keur Yelly (diminutif et prononciation de la maison d’Ely Manel en wolof), où vivent actuellement ses descendants et le reste de son imposant palais.
Choisi pour intégrer l’école française, Ely Manel Fall a fait ses premières humanités à l’école de Sambe, un village de la commune de Patar, à 10 km de Diourbel, sur la route de Touba, avant d’atterrir successivement à l’école des fils de chefs de Saint-Louis et William Ponty de Gorée. Interprète du commandant de cercle de Diourbel, il a aussi enseigné à l’école Berthe Maubert de Dakar avant de se consacrer à une prestigieuse carrière de dirigeant. Ainsi, il a occupé de hauts postes de responsabilité dans l’administration coloniale, à savoir président du Tribunal du premier degré de Baol, chef de canton de Mbayar et de Thiédar et membre de l’Assemblée consultative provisoire de l’Afrique occidentale française (Aof).
Rappelé à Dieu en 1950, il est aussi parrain de deux rues dans deux régions du Sénégal : Dakar et son Diourbel natal.
LES MESURES BARRIÈRES RESPECTÉES AU LYCÉE DELAFOSSE
''Tout se passe bien. Les surveillants sont là, les correcteurs aussi. Aucune difficulté n’a été enregistré'' a rassuré Dr Samba Sidibé, président du Jury.
Les épreuves du baccalauréat techniques 2020 ont démarré, ce lundi, sur toute l’étendue du territoire national. Des examens qui, cette année, se tiennent dans un contexte particulier marqué par la pandémie du coronavirus.
Le lycée technique Maurice De la Fosse fait partie des établissements qui accueillent des candidats. Devant le grand portail de ce lycée, deux agents de la mairie de Dakar prennent, à l’aide de leurs thermo-flashs, les températures des candidats. Ce, sous l’œil vigilant de trois éléments de la police nationale, venus assurer la sécurité des lieux.
Dans la cour du lycée, l’ambiance est studieuse. Des élèves, assis les banquettes, révisent leurs cours. Des laves -mains sont posés çà et là. Ici, les mesures barrières pour lutter contre la propagation de la maladie du coronavirus sont respectées. Le chef du centre et proviseur dudit lycée confirme. « Le dispositif d’hygiène mis e place depuis le 25 juin est toujours là. Rien n’a diminué. Nous avons 12 salles et, dans chaque salle, il y a au moins trois surveillants. La distanciation sociale est respectée. Il y a des gels dans chaque classe. La sécurité est ben assurée », a expliqué le chef de centre Bollé Fall.
En effet, dans ce centre, il y a un jury (1387) qui compte 300 candidats. Seuls deux absents ont été constatés. Il s’agit d’une fille et d’un garçon. Les raisons de leur absence n’ont pas été dévoilées. Selon le président du Jury aucun couac n’a a été noté. Les examens se déroulent dans les meilleures conditions. « Tout se passe bien. Les surveillants sont là, les correcteurs aussi. Aucune difficulté n’a été enregistré », a rassuré Dr Samba Sidibé, président du Jury.
Par rapport à la décision prise par l’Office du baccalauréat de proclamer les résultats par message ou via les radios communautaires, il indique que des vérifications en amont ont été faites et les numéros de téléphones des candidats et ceux de leur tuteur sont sur les fiches. « Nous allons, après délibéré, communiqué les résultats à l’office du Bac qui, son tour, enverra des messages aux candidats admis. En sus, les résultats seront affichés », explique M. Sidibé.
Le sujet d’Economie jugé abordable
Dans 12 salles de classes que compte ce jury, les élèves sont concentrés, les yeux rivés sur les copies. Pour ce premier jour de l’examen, les candidats composent sur le sujet de l’Economie. « La Dette extérieure », c’est le chapitre qui leur a été donnée et, ils ont 4h pour donner arguments convaincants qui leur permettra d’avoir une bonne note.
Masse Faye est sorti au bout de 3h. Visiblement fatigué, il semble être soulagé tout de même. Selon lui, le sujet est abordable. A l’en croire, c’est un chapitre qu’ils ont traité en début d’année et c’est à la portée des candidats. Coudou Samoura abonde dans le même. A son avis, le sujet est à la portée des élèves puisque c’est dans le programme. Le bémol dit-elle : « C’est que certains professeurs commencent avec ce chapitre en début d’année d’autre attendent la fin de l’année pour l’enseigner ».
Banel Fall fait partie du lot des candidats qui n’ont pas abordé le chapitre en classe. Mais, affirme-t-elle, si elle a été à l’aise sur le sujet, c’est parce qu’elle l’a fait en cours particulier. Elle se dit confiante et prie que la chance la sourit cette année d’autant plus que c’est la deuxième fois qu’elle est à la quête du fameux sésame qui ouvre les portes de l’enseignement supérieur.
Les épreuves vont se dérouler toute la semaine. Mais, pour le premier jour, après l’économie, les candidats vont, dans l’après-midi, aborder la philosophie. Pour cette année, 3532 candidats ont été enregistrés sur toute l’étendue du territoire national. Pour cette première tranche, seuls les candidats des séries C1, C2 de Steg, et G sont concernés.
LES CADRES DU PASTEF PEU RASSURÉS À PROPOS DU RETOUR DANS LES UNIVERSITÉS
Le Moncap doute de la capacité des autorités de l’Enseignement supérieur à relever le défi de la reprise des cours
Le Mouvement National des Cadres du PASTEF (MONCAP) doute de la capacité des autorités de l’Enseignement supérieur à relever le défi de la reprise des cours. Bassirou Diomaye Faye et ses camarades ont mis en exergue leurs appréhensions sur le fait d’assurer la sécurité de plus de 200 000 étudiants.
Les étudiants devront reprendre les cours en apprenant à cohabiter avec le virus de la Covid-19 dans les campus universitaires. Même si le MONCAP doute de la faisabilité de cette reprise des cours dans un contexte de pandémie. Peu convaincus par le gouvernement, les camarades du député Ousmane Sonko soutiennent : « Il urge de se poser un certain nombre de questions.
Face à l’évolution galopante de la pandémie, est-il possible d’assurer la sécurité de plus de 200 000 étudiants ? Au regard de leur grand nombre à l’Université Cheikh Anta Diop, par exemple, qui englobe 61,7% de l’effectif total des Universités publiques avec 79 141 étudiants en 2019, l’Etat du Sénégal est-il en mesure de faire respecter les mesures sanitaires requises durant les quatre mois de cours en présentiel (de septembre à décembre) ? »
Selon le MONCAP à travers le communiqué, la réponse est négative. Qui connaît le campus pédagogique, indiquent les cadres du Pastef, sait qu’il est utopique et illusoire de s’attendre au respect des mesures barrières édictées par les spécialistes de la santé. Pour eux, Dans des amphithéâtres bondés d’étudiants s’asseyant à même le sol, parfois sur les rebords des fenêtres ou squattant même le bureau du professeur, le virus risque de se propager de manière exponentielle. De plus, trouvent-ils, avec le corps professoral vieillissant dont bon nombre traîne des comorbidités, la reprise au mois de septembre risque de mettre en péril leur vie. « Si le respect de la distanciation sociale s’avère extrêmement difficile dans les campus pédagogiques et sociaux des universités publiques, en raison du nombre pléthorique des étudiants et au manque notoire d’infrastructures adéquates, l’obligation du port de masque présente tout aussi des limites objectives : insuffisance de dispositif de contrôle (services de sécurité universitaires), laxisme d’une bonne partie des populations et surtout carence dans la fabrique et la fourniture de masques aux populations qui les obtiennent, à leurs frais, dans une parfaite débrouillardise, notamment les étudiants », ajoute le communiqué.
Imaginez Dakar, s’interroge toujours le MONCAP, épicentre de la COVID-19 où le PIB/hbt dans sa banlieue est de 1200F/jour, pour constater la difficulté de naviguer entre les obligations familiales quotidiennes, les imprévus et les frais (anodins pour les ignorants) pour se doter de masques à suffisance. Toutefois, les Patriotes pensent qu’il est possible de proposer des pistes de réflexion qui peuvent déboucher sur des solutions pouvant amoindrir la propagation du virus. Ils suggèrent notamment de distribuer gratuitement et en permanence des masques aux étudiants, d’assurer l’hygiène des infrastructures pédagogiques en multipliant les équipes de nettoyage et en mettant à leur disposition des kits sanitaires suffisants. De même, préconisent-ils, il faudra communiquer davantage sur les mesures spécifiques qui doivent être prises pour l’hébergement au campus, impliquer les associations des étudiants dans la gestion de la pandémie par la sensibilisation sur le port obligatoire des masques et les mesures barrières à adopter, et rassurer les familles sur les mesures prises.
Dans le communiqué, le MONCAP demande en outre de penser à un programme minimal en mettant l’accent sur les chapitres essentiels majeurs selon le quantum horaire à couvrir, comme c’est le cas avec les classes de Terminale dans le cycle secondaire. Il signale aussi que L’État, en collaboration avec les instances dirigeantes des Établissements d’enseignement supérieur publics et privés, doit prendre toutes ses responsabilités pour mettre en œuvre les mesures idoines afin de garantir une reprise correcte des enseignements avec des risques amoindris de propagation de la Covid-19. Révélant dans la foulée que la réalité est que l’État du Sénégal ne saurait cautionner « une année universitaire blanche» à cause des pertes financières et de ses engagements auprès des institutions de Bretton Woods.