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2 mai 2025
Diaspora
TONY SYLVA SE RETROUVE EN DIALY NDIAYE, NOUVELLE RECRUE DE CISSÉ
L’ancien gardien et préparateur des portiers des Lions, Tony Sylva, se retrouve à travers le nouvel appelé Dialy Ndiaye, portier finaliste de la CAN U20 qui a été sélectionné pour les deux matchs devant opposer le Sénégal à Madagascar et au Mali en mars
Dakar, 27 fév (APS) - L’ancien gardien et préparateur des portiers des Lions, Tony Sylva, se retrouve à travers le nouvel appelé Dialy Ndiaye, portier finaliste de la CAN U20 qui a été sélectionné pour les deux matchs devant opposer le Sénégal à Madagascar et au Mali en mars prochain.
"Il doit percevoir cette sélection comme un encouragement à son talent et au travail qu’il a déjà eu à faire", a commenté l’ancien portier finaliste de la CAN 2002 avec les Lions au sujet du nouvel appelé.
"Moi aussi, j’ai eu à jouer une CAN des moins de 20 ans en 1993 en Ile Maurice", a rappelé Tony Sylva, formé à l’académie Aldo Gentina.
Tony Sylva qui a rejoint ensuite l’AS Monaco, partenaire du centre de formation, indique qu’il y a beaucoup de travail derrière pour faire partie de l’équipe A.
"Mais Dialy (Ndiaye) mérite largement sa présence ici pour avoir réalisé une belle performance lors de la CAN U20", a-t-il justifié.
Il dit percevoir de grandes qualités chez le jeune portier de Cayor Foot.
"C’est un immense potentiel qui mérite qu’on y prête attention", a-t-il vanté, appelant cependant à son cadet à faire attention aux laudateurs.
"Surtout, il doit faire attention et prendre cette sélection comme une motivation à travailler davantage", a conseillé l’ancien portier international.
Le portier de Cayor Foot (division 3 sénégalaise), finaliste de la CAN U20, est le seul joueur local parmi les 25 sélectionnés pour les matchs contre Madagascar du 23 mars et contre le Mali trois jours plus tard.
NON, LA FRANCE N'A PAS FÉLICITÉ MACKY POUR SA RÉÉLECTION
Un site d’information en ligne a affirmé que le président français avait félicité son homologue sénégalais pour une supposée victoire à la présidentielle - L'Élysée dément et le tweet censé prouver l'information, n’apparaît nulle part
AFP |
Anne-Sophie Faivre Le Cadre |
Publication 27/02/2019
Au Sénégal, un site d’information en ligne a affirmé que le président français Emmanuel Macron avait félicité son homologue sénégalais pour une supposée victoire à l’élection présidentielle du 24 février, dont les résultats officiels ne sont toujours pas connus. L’Elysée a formellement démenti cette rumeur. Le tweet censé la prouver, quant à lui, n’apparaît pas sur le compte de M. Macron ou la version en cache de celui-ci.
Alors que le camp présidentiel a clamé sa victoire dès dimanche soir mais que les résultats de l’élection n'avaient pas encore été annoncés mardi par les instances officielles, une rumeur affirme qu’Emmanuel Macron a adressé ses félicitations au président sortant et candidat à sa propre réélection quelques heures à peine après la fermeture des bureaux de vote.
Cette rumeur est appuyée par un tweet, présenté comme émanant du compte d’Emmanuel Macron. “Mes sincères félicitations au président Macky Sall qui est provisoirement réélu au premier tour, j’espère que nous continuerons à préserver cette amitié qui lie le Sénégal et la France #Ledesserttattend”, lit-on sur une capture d’écran ayant circulé sur Twitter, Whatsapp et Facebook.
Le site BonjourDakar s’est également fait l’écho de cette affirmation. “Alors que les résultats officiels de l’élection n’ont pas encore été proclamés par les institutions judiciaires habilitées. Les médias français avaient commencé à donner (sic) des résultats favorables au candidat de Benno Bokk Yaakar en début de soirée. La France est la première chancellerie a donné une caution à la victoire du Président Macky Sall”, lit-on dans un article paru dans la matinée du 25 février. Le site internet Senego, a par ailleurs affirmé qu’Emmanuel Macron avait retiré son tweet de félicitations plus tard dans la soirée.
Dans un climat de défiance envers les médias, notamment étrangers, certains internautes se sont indignés de l’ingérence de la France dans la politique sénégalaise.
Contacté par l’AFP, l’Elysée a fermement démenti cette affirmation.
Aucun message de félicitations n’apparaît sur le compte Twitter du président français, ni dans la version en cache de celui-ci.
Par ailleurs, certains internautes ont fustigé cette rumeur, en pointant l’étrange hashtag concluant le message (#Ledesserttattend), très douteux dans le cadre de félicitations officielles. Ce détail a par ailleurs été relevé par certains internautes ayant remis en question la véracité des tweets.
MACKY VERSUS IDY
EXCLUSIF SENEPLUS - Pour un deuxième tour de la présidentielle - La coalition du leader de Rewmi publie ses chiffres du premier tour : Macky à 46,68%, Idrissa à 27,68%, Sonko à 19,57%, Issa Sall à 4,94% et Madické à 1,13%
(SenePlus.com, Dakar) - La coalition Idy 2019 a publié une compilation des procès-verbaux issus des 45 départements du Sénégal et de 5 des 8 départements de la Diaspora. Ces résultats auxquels SenePlus.com a eu accès indique qu'il y aura un deuxième tour de l'élection présidentielle qui devrait opposer le président sortant Macky Sall à l'ancien Premier ministre Idrissa Seck.
Selon ces chiffres qui devraient être publiquement présentés en conférence de presse ce mercredi 27 février 2019, Macky Sall obtient 1.967.073 voix soit 46,68% des suffrages exprimés, et Idrissa Seck 1.166.506 soit 27,68%.
Arrive en troisième position, le leader de Pastef Ousmane Sonko avec 19,57% des suffrages exprimés, 4,94% pour Issa Sall et 1,13% pour Madické Niang.
C'est dans le département de Dakar que Macky Sall obtient le plus de voix, 206.567 contre 118.612 pour Idrissa Seck et 106.657 pour Ousmane Sonko.
Quant au candidat de la coalition Idy 2019, il est pmébiscité à Mbacké avec 141.724 voix contre seulement 55.178 pour Macky Sall et 15.591 pour Ousmane Sonko.
Une source proche de l'ancien Premier ministre a confié à SenePlus que ces chiffres sont issus des procès-verbaux officiels et signés des commissions électorales départementales.
Le plus large nombre de suffrages dans la Diaspora est obtenu par Ousmane Sonko en Europe de l'Ouest avec 13.380 voix. Macky Sall et Idrissa Seck y obtiennent respectivement 9.822 et 3.191.
Les résultats officiels de la présidentielle sont attendus au plus tard vendredi à minuit, selon la commission nationale de recensement des votes.
MACKY PASSE AU PREMIER TOUR
EXCLUSIF SENEPLUS - Avec 58,49%, il obtient la majorité - Idy en deuxième position avec 20,36% - Sonko, troisième avec 15,65% - Issa Sall à 3,99% et Madické à 1,52%
(SenePlus.com, Dakar) - Selon des chiffres officiels des commissions départementales de recensement auxquels SenePlus.com a pu avoir accès, le chef de l’Etat sortant remporterait le scrutin du 24 février avec 58,49% des voix, loin devant Idrissa Seck, candidat de l’opposition le mieux placé avec 20,36%. Ousmane Sonko ferme le trio de tête avec des chiffres oscillant autour de 15,65% des suffrages exprimés.
En effet, 10 des 14 régions du pays tombent dans l’escarcelle de Macky Sall. Seules Dakar, Diourbel, Thiès et Ziguinchor résistent au candidat de BBY.
Dans la région de Ziguinchor, il réalise son score le plus faible avec 38,72%. La Diaspora aussi lui échappe avec 49,73% des voix.
A noter le score stalinien du chef de l'Etat sortant dans la région de Matam où il obtient 93,50%.
De son côté, Idrissa Seck arrive en tête dans la région de Diourbel avec 177.114 voix, devançant le président sortant qui lui a obtenu 146.871 voix.
A Ziguinchor, c'est Ousmane Sonko qui caracole en tête avec 101.938 voix contre 68.951 voix obtenues par Macky Sall.
Dans la Diaspora, Ousmane Sonko et Idrissa Seck font jeu presqu'égal avec respectivement 38.611 et 28.947 voix alors que Macky Sall lui en obtient 71.483
Sur l'ensemble du territoire en adition des voix de la diaspora, SenePlus.com est en mesure de confirmer que, selon les chiffres des commissions départementales, les candidats Issa Sall et Madické Niang obtiennent respectivement 3,99% et 1,52% des suffrages valablement exprimés.
Les résultats officiels de la présidentielle sont attendus au plus tard vendredi à minuit, selon la commission nationale de recensement des votes.
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UN MIGRANT CAMEROUNAIS À LESBOS
Cédric fait partie des milliers de migrants bloqués en Grèce en attendant que leur demande d'asile soit examinée - Il témoigne de son quotidien difficile près du camp de Moria
Porte d'entrée vers l'Europe, l'île grecque de Lesbos a vu arriver en 2015 des dizaines de milliers de réfugiés. Les habitants leur ont porté secours dès leur arrivée. Mais depuis, les bons sentiments ont fait place à l'exaspération. Beaucoup de migrants sont bloqués sur l'île en attendant l'examen de leur demande d'asile, vivant dans des conditions inhumaines, lorsqu'ils ne perdent pas tout. Sur place, nos reporters témoignent de leur extrême précarité, mais aussi de la lassitude des habitants.
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LES RÉSULTATS PROVISOIRES CONNUS VENDREDI AU PLUS TARD
Le président de la Commission nationale de recensement des votes, a fait ce lundi, le point succint des tâches qui lui sont dévolues, de la réception des PV à leur traitement en lien avec les représentants des candidats, entre autres
avec Apanews |
Edouard Touré |
Publication 25/02/2019
La Commission nationale de recensement des votes commence, ce lundi, la compilation des résultats du scrutin présidentiel du 24 février 2019, a annoncé son président, le juge Demba Kandji, soulignant que les « résultats provisoires seront proclamés jeudi ou vendredi prochains au plus tard ».
« Jeudi ou vendredi au plus tard, il y aura la proclamation des résultats provisoires par la Commission nationale de recensement des votes. Le travail de la commission commence ce lundi. Nous avons déjà les procès-verbaux (PV) des Commissions électorales départementales autonomes (CEDA) de Saint-Louis (nord), Gossas (centre), Guédiawaye (banlieue dakaroise), Malem Hodar (centre), Birkelane (centre), Bambey (centre) et Koungheul (centre) », a indiqué le juge Kandji au cours d’un point de presse.
Il a souligné que tout au long de la soirée, les autres CEDA vont finir la compilation des résultats et envoyer les PV à la Commission nationale de recensement des votes, composée de trois juges et de deux représentants (titulaire et suppléant) de chaque candidat.
Ce faisant, Demba Kandji a invité les observateurs nationaux et internationaux et la presse à s’associer au processus de recensement des votes par la Commission. « D’habitude, on n’invitait la presse qu’à la proclamation des résultats, mais cette fois-ci on a voulu innover en l’associant dès le départ. Vous êtes des témoins privilégiés. Les seuls documents sur lesquels nous travaillons sont reçus des 45 CEDA. Ils sont mis à la disposition de tous les membres de la Commission nationale de recensement des votes, seule habileté à redresser les erreurs ou annuler des résultats », a-t-il dit.
Interrogé sur la proclamation des résultats par les hommes politiques, il a affirmé qu’ils sont « dans leur rôle, moi je suis dans le mien. Ce sont des politiques ».
Mais « personne n’a le droit de proclamer des résultats à part la commission pour les résultats provisoires et le Conseil constitutionnel pour ceux définitifs », a précisé Demba Kandji.
Dimanche dernier, 6 683 043 électeurs étaient appelés aux urnes pour départager les cinq candidats à la présidentielle sénégalaise 2019, dont le président sortant, Macky Sall.
Dans la soirée, le Premier ministre, coordonnateur du pôle programme du candidat Macky Sall a annoncé la victoire de ce dernier avec au moins 57% des suffrages, là où l’opposition a, dans une sortie faite une heure auparavant, a réclamé un second tour.
BOUN, IDY ET SONKO, LES PYROMANES EN CAMPAGNE
Les différents états-majors n’ont pas voulu attendre les instances habilitées à proclamer les résultats, avant de donner leurs estimations
Les différents états-majors n’ont pas voulu attendre les instances habilitées à proclamer les résultats, avant de donner leurs estimations.
Face à l’avalanche des chiffres qui les donnaient à la traîne derrière le candidat Macky Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko ont décidé de faire une sortie commune face à la presse, pour affirmer que, selon les chiffres en leur possession, il n’était pas possible d’éviter un second tour de la présidentielle. Néanmoins, ce qui a le plus attiré l’attention, ce sont les menaces proférées contre des organes de presse, notamment du Groupe Gfm et des médias français.
Sans recul ni retenue, sur la base de rumeurs circulant sur Internet, les dirigeants de deux principales coalitions opposées à Macky Sall, ont «mis en garde la presse française» dont selon eux, certains organes avaient annoncé la victoire de Macky Sall au premier tour. Ils ont poussé le bouton plus loin, en accusant les organes de Gfm de fabriquer des faux chiffres qui donneraient le président sortant vainqueur au premier tour.
C’est pourtant le candidat Ousmane Sonko qui, le samedi 16 février dernier à Kédougou, portait la contradiction à son nouvel ami Me Wade, en affirmant qu’il n’était pas facile de truquer des élections au Sénégal. Et c’est pourtant le même travail qui leur est reproché aujourd’hui, que les journalistes de la Rfm ont toujours réalisé à chaque élection, depuis 2007, et qui date de l’époque où certains parmi eux étaient à Walf Fm.
Ce travail qui a à ce jour, permis d’assurer la transparence des scrutins dans ce pays, et d’éviter toutes les tentatives de fraude. Adulés quand ils donnent des résultats qui arrangent les politiciens, les journalistes sont voués aux gémonies quand leurs comptes rendus ne répondent pas aux attentes de certains. Dans le registre des apprentis-sorciers, on peut noter également la sortie du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Comme en réaction à la sortie des deux challengers de son chef Macky Sall, M. Dionne a affirmé au siège de son partie, à Mermoz, que son candidat remportait l’élection au premier tour, à 57% sans donner la base qui lui permettait d’avancer ces propos, ni laisser à la Commission de recensement ou au Conseil constitutionnel le loisir de déclarer les résultats définitifs. Et bien entendu, comme pour la sortie de Seck et Sonko, celle de M. Dionne a fait l’objet d’une forte réprobation.
Et poussé certains à se demander si les populations sénégalaises, qui ont voté dans le calme et la discipline, avaient vraiment les dirigeants politiques qu’elles méritaient
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, DEMBA NDIAYE
HOLD-UP RAMPANT
EXCLUSIF SENEPLUS - Alors que le dépouillement des résultats n’est pas achevé, au nom de quelle vérité et légitimité, le Premier ministre s’autorise des verdicts qui ne relèvent absolument pas de ses compétences ?
L’opération avait été tentée en 2012 par des faucons et autres courtisans du palais : imposer une victoire hors urnes. Le peuple s’y était dressé et mis un holà ! C’était contre le président sortant actuel. Et voilà que sept ans après, les victimes d’hier s’adonnent à la même ignominie.
Qui autorise un Premier ministre d’un gouvernement en partance, à annoncer des résultats électoraux et la victoire de son camp ? Alors que le dépouillement des résultats n’est pas achevé, au nom de quelle vérité et légitimité, le Premier ministre s’autorise des verdicts qui ne relèvent absolument pas de ses compétences.
Au nom de quelle autorité, légitimité, le Premier ministre s’autorise le droit de proclamer des résultats électoraux que les urnes n’ont pas encore donné ?
Où sont ces appendices démocratiques appelés « observateurs » de l’Afrique et de l’Europe ? Ils observent quoi ? Ils voient quoi ? Leur utilité, depuis longtemps mise en doute, est aujourd’hui complètement sans nécessité. Ils ferment les yeux sur les errements de la presse de leur continent ; ils se bouchent les oreilles, le nez, les yeux, quand un Premier ministre sortant donne des résultats à des heures indues ?
Ces observateurs n’ont rien vu, rien entendu, qui « pourraient entacher » la crédibilité du scrutin ! Leur traditionnel refrain ! Evidement, ils sont logés, nourris, blanchis même, aux frais de la reine. Qui n’est autre que la République dont ils sont venus observer le fonctionnement.
Reste les liaisons dangereuses que les patrons de presse peuvent entretenir avec le pouvoir en place. Liaisons qui peuvent comme tous les amours interdits, conduire à des actes et dérives ...impropres. Et en général, les employés n’ont rien à voir avec les deals de leurs patrons. Ils sont comme dans certains reportages « embeded ». Embarqués dans des guerres qui ne sont pas les leurs.
Il faut le dire avec force : ce qui va se passer à partir de ce lundi, est de la stricte responsabilité du gouvernement sortant. En voulant coûte que coûte rester au pouvoir, en forçant pour le premier tour, le candidat-président sortant est comptable de toutes les dérives à venir.