La vidéo montrant une jeune Canadienne aveugle découvrant son bébé qui vient de naître grâce à des lunettes spéciales de haute technologie faisait le tour d'Internet samedi.
MACKY SALL ANNONCE 29 MILLIARDS DE FCFA POUR LES FEMMES ET LES JEUNES
À l’occasion de la journée de réflexion organisée par le Réseau africain pour le soutien à l’entreprenariat féminin (Rasef), le président Macky Sall a annoncé la mobilisation de deux lignes de crédit de 29 milliards de FCfa qui serviront au renforcement des programmes d’autonomisation socioéconomique des femmes et des jeunes.
Le gouvernement a mobilisé, auprès de ses partenaires, deux lignes de crédit d’un montant total de 29 milliards de FCfa destinés à "renforcer les programmes d’autonomisation socio-économique des femmes et des jeunes", a annoncé, hier à Dakar, le président de la République, Macky Sall.
"Ces ressources financières seront consolidées avec les fonds existants et déjà opérationnels, en vue de soutenir les activités génératrices de revenus et la création d’entreprises au profit des jeunes et des femmes", a précisé M. Sall.
Le chef de l’États qui s’exprimait à l’occasion de la journée de réflexion organisée par le Réseau africain pour le soutien à l’entreprenariat féminin (Rasef), a salué la démarche de cette organisation.
Selon Macky Sall, la nouvelle démarche du Rasef s’inscrit dans la trajectoire du Plan Sénégal émergent (Pse), puisque l’organisation féminine s’évertue à sensibiliser les femmes à s’engager dans une démarche entrepreneuriale crédible et réaliste. Une démarche qu’il estime porteuse de croissance et créatrice de richesse, à l’image du Pse.
"Ma profonde conviction est que l’envol économique de notre pays doit se faire avec l’ensemble des couches et des catégories sociales. Comme vous le savez, mon ambition sincère est de faire du Sénégal un pays émergent et de léguer aux générations futures les moyens d’affronter l’avenir avec optimisme et efficacité", a affirmé le président de la République qui appelle à associer toutes les compétences au développement du Sénégal.
C’est dans cette optique que le gouvernement cherche à doter les femmes sénégalaises d’outils qui devront leur permettre d’assurer leur épanouissement économique et social.
Ce qui suppose, de l’avis du chef de l’États, un renforcement de leur base productive et la création d’entreprises basées sur des capacités appréciables de productivité et de compétitivité.
Crédits souples pour les femmes
Les deux lignes de crédit obtenues entrent dans ce sens, car, a-t-il poursuivi, les associations et les mouvements féminins sont des vecteurs pour la promotion de l’entreprenariat féminin.
"Ainsi, par le biais du Réseau des Femmes pour l’émergence (Refeme), le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, qui a notamment en charge la Micro finance et l’Economie solidaire, est en train d’accomplir une campagne promotionnelle de financement, dans les 45 départements", a rappelé le président de la République.
Il a aussi exprimé la détermination du gouvernement à mettre à la disposition des femmes, "sans aucune forme de discrimination", des crédits souples, à des taux d’intérêt raisonnables pour assurer une dynamique de développement endogène. Macky Sall a aussi rendu un vibrant hommage aux femmes, rappelant leur rôle durant les Programmes d’ajustement structurel.
À son avis, "sans les femmes, on ne peut rien faire et avec les femmes, on peut tout réussir". Il a cité, en exemple, Adja Dior Diop, présidente fondatrice du Rasef, "pour son dévouement, son patriotisme et son abnégation à l’égard des femmes et de leur promotion économique".
Le chef de l’États est convaincu que "nous ne pourrons pas bâtir le Sénégal de demain sans fortifier le socle de valeurs léguées par nos aînés dont vous êtes aujourd’hui les gardiennes émérites".
UNE FEMME À LA PLACE QU’IL FAUT
MARIAMA NDOYE MBENGUE, CONSERVATEUR DU MUSÉE LÉOPOLD S. SENGHOR
C’est au mois de février dernier que le chef de l’Etat, Macky Sall, a nommé Mme Mariama Ndoye Mbengue, conseillère technique et conservateur du musée Léopold Sédar Senghor. Cette dame, connue pour sa probité morale et son amour pour les Lettres, n’est pas en terrain inconnu.
Diplômée de l’Ecole du Louvre, elle est chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) et a occupé les fonctions de conservateur au musée d’art africain de Dakar jusqu’en 1986.
Après avoir séjournée près d’une quinzaine d’années en Côte d’Ivoire, puis en Tunisie jusqu’en 2007, elle était revenue au Sénégal suite au départ à la retraite de son époux pour se mettre au service de la culture.
Nommé directrice du Livre et de la lecture au ministère de la Culture, du genre et du cadre de vie en 2011, elle démissionna en 2013, poussée à la porte par, diton, «les agissements de sa tutelle qui n’était pas conforme à son éthique». Jamais, l’on ne l’a entendue s’épancher publiquement sur le sujet et dire les véritables rai
sons de cette démission qui avait été très relayée par la presse locale. «J’ai mes raisons de partir de là où j’étais, mais je n’ai eu de problème avec personne et mon patron est informé sur le pourquoi de mon retrait au niveau de son ministère», avait juste dit cette lauréate du prix Ivoire 2012.
«Là où je me trouve maintenant, j’y resterai et j’assumerai mes responsabilités, tant que je ne serai pas confrontée aux mêmes raisons qui m’ont fait partir de mon ancien poste», s’était-elle empressée d’ajouter à l’époque. Sans plus.
Elle qui confiait au journal Le Quotidien : «Je travaillais pour le Sénégal, je vais continuer à le faire jusqu’à la fin de ma vie», semble aujourd’hui bien heureuse dans sa nouvelle robe, disons plutôt dans ses nouvelles fonctions.
De toute évidence et au regard de l’enthousiasme avec laquelle elle accueille au musée Léopold S. Senghor, Mariama Ndoye Mbengue semble bien la personne qu’il faut à la tête de ce patrimoine culturel.
POURQUOI LE MUSÉE LÉOPOLD S. SENGHOR ET PAS DENTS DE LA MER ?
Mariama Ndoye Mbengue explique
La maison de Senghor était connue sous l’appellation Dents de la mer. Pourquoi alors n’avoir pas laissé ce nom au nouveau musée ? A en croire le conservateur, Mme Mariama Ndoye Mbengue, il convient de savoir que ce n’est pas Senghor qui a donné ce nom à cette maison.
«Ce sont les Sénégalais qui, en regardant un film intitulé Les dents de la mer et qui, ayant trouvé une ressemblance entre cette demeure et une autre vue dans le film, ont donné ce surnom à la résidence des Senghor», a-t-elle relevé.
Le conservateur ajoute que si ce nom était conservé, cela pourrait amener d’autres difficultés, étant donné qu’il s’agit d’un titre de film et donc d’une appellation sûrement protégée par des droits d’auteurs. Ce sont donc ces raisons qui ont poussé les autorités à baptiser ce site : «Musée Léopold Sédar Senghor.»
VISITE DU MUSÉE SENGHOR
Un voyage à tarif accessible
Pour visiter le musée Léopold S. Senghor, pas besoin de rendez-vous. L’endroit est ouvert à tout le public depuis plusieurs semaines. Du lundi au samedi de 10 heures à 12 heures et les après-midi de 15 heures à 17 heures, le public peut aller visiter les appartements du Président Senghor.
Selon le conservateur, «la visite guidée est tarifée à 2 000 francs Cfa par visiteur. Les étudiants et les corps habillés paieront 1 000 francs Cfa, tandis que les enfants de moins de 10 ans visiteront le site à raison de 500 francs par «tête»». Le rendez-vous est donc pris aux Dents de la mer.
LES JOURNALSITES À LA DÉCOUVERTE DE LA MAISON DU POÈTE
Pour comprendre Senghor et le connaître - ne serait-ce qu’un tout petit peu - rien de tel qu’une découverte de son environnement, le milieu dans lequel il a vécu. Et ils en ont appris, les journalistes présents, hier dans la matinée, aux Dents de la Mer (la résidence du président poète rachetée par l’Etat du Sénégal et érigée en musée avec conservateur et guide), rue Léo Frobenius, FannRésidence.
Guidée par le conservateur, Mme Maïmouna Ndoye Mbengue, Mme Léna Diop Keïta et Mme Dème d’Eiffage, et du monument des lieux, Barthélémy qui est là depuis 1978, la poignée de journalistes est comme éberluée…
Une des premières étapes de cette visite guidée, c’est les appartements privés : la chambre de Senghor et celle de son épouse Colette, aux murs tapissés d’une toile vert menthe : tout est agréable, mais tout est si sobre, dépouillé… Pas de tarabiscotage, ni des lourdeurs, ni de clinquants….
Tout est si simple ! Et renvoie tant de sérénité ! Les photos de ses enfants Guy Waly, Francis Arfang, Philippe Maguilen, la fiancée allemande de ce dernier, morte avec lui dans un funeste accident de voiture en juin 1981 à Dakar… ne laissent pas la tragédie vécue par le poète.
La propriété est vaste, enchanteresse, conçue par l’architecte Fernand Bonamy, selon un style soudano-sahélien qui n’est pas sans rappeler Tombouctou. Tout est poétique, à commencer par la quiétude et la gaieté des lieux voulus par un artiste dans l’âme.
Le bureau, la bibliothèque, les appartements privés… tout est élégant dans la sobriété. Que l’étiquette d’ancien président de la République n’abuse pas ceux qui auraient cru pouvoir voir des ors, du luxe, un décorum lourd….
Non, tout est plutôt dépouillé, simple, mais quand même beau. Il y a une sorte de mythe qui se dégage de chacun de ces coins, recoins, objets et qu’on suppose que Senghor a touchés leur conférant, de ce fait, un statut de relique précieuse.
Les rayons de la bibliothèque révèlent ce que les lisait Senghor. Une dé- couverte intéressante d’avoir une idée de ce qu’a pu lire cet intellectuel, poète, esthète, poète…
Les murs sont ornés de tapisseries et de toiles de maîtres séné- galais – ces artistes qu’il a soutenus par un mécénat personnel et d’Etat. Il y a là la piscine, dans laquelle Senghor faisait ses longueurs et, en sortant du bassin, soutenir que « pour être beau comme un dieu, il faut faire de la natation ».
La maison est à présent redevenue comme elle était quand le propriétaire la bâtit pierre par pierre ; pas en un seul jet, comme l’explique, le conservateur Mme Mbengue, ancienne directrice du Livre au ministère de la Culture.
Le président y allait (dans la construction de sa maison) selon ses propres moyens… Mais, depuis des années, les Dents de la mer – un nom donné non pas par Senghor lui-même, mais par les Sénégalais, précise Mme Mbengue - se mourrait, se morfondait, envahie par les poussières, vieillie par des infiltrations d’eau, rendue lugubre par des arbres aux branchages pendants…
Jusqu’au jour où la présidence de la République demanda l’appui de l’entreprise de Btp Eiffage Sénégal qui entreprit des travaux de restauration de fond en comble et qui coûtèrent 300 millions de francs.
Aujourd’hui encore, Eiffage est là, ses jardiniers, ses «maintenanciers« de différentes branches… Ils seront là en attendant que l’Etat prenne en charge son musée et assume ses responsabilités de propriétaire de la maison Senghor en envoyant du personnel adéquat pour l’entretien et l’animation des lieux.
Le musée est ouvert au public et les entrées payantes : On peut venir là tenir des afterwork, mais pas des activités qui risquent de défigurer la maison.
Lire un livre de Chimamanda Adichie est toujours une expérience extraordinaire, tant au niveau des magnifiques histoires que ses ouvrages racontent, mais aussi de la sensibilité extrême qui s’en dégage. Ceux qui ont lu ses livres peuvent aisément saisir ce dont je parle ici. Son sens aigu du détail, qui confine un caractère si particulier à son style de narration, la force de ses personnages, la plongée au sein de leurs sentiments que nous permet de faire l’auteure, l’environnement unique ou pluriel au sein desquels ils évoluent, sa description sans complaisance de la société nigériane; tout ceci donne un cachet authentique aux récits de Chimamanda Adichie.
"En descendant de l’avion à Lagos, j’ai eu l’impression d’avoir cessé d’être noire."
Ifemelu prend la décision de rentrer s’installer à Lagos, après quinze ans passés aux Etats – Unis. Ce qui motive cette décision ? La volonté de renouer avec ses racines, d’arrêter de justifier son statut de "noire", mais surtout l’envie de retrouver son premier amour, Obinze. Elle l’Americanah (sobriquet dont est affublé quelqu’un ayant vécu en Amérique), que toutes ses amies envient, par le prestige dont elle est affublée au pays de l’Oncle Sam. Donc, personne ne comprend sa décision aussi soudaine qu’inattendue et sa tante Uju, elle qui a tout abandonné au Nigeria, est la première à lui demander si elle est vraiment prête pour "ça".
Car Ifemelu connaît une trajectoire singulière. L’Université connaît quantité de grèves, et y poursuivre une scolarité normale relève de l’impossible. Poussée par Obinze, qui promet de la rejoindre un peu plus tard, elle prend la décision d’aller tenter sa chance en Amérique. A son arrivée, premier choc : ce qu’elle voit est si creux, si fade, l’appartement dans lequel vit tante Uju avec son fils Dike est si miteux et petit qu’Ifemelu est dépitée. De plus, tante Uju s’est métamorphosée, tant physiquement, que psychologiquement : économe jusqu’à la radinerie, obsédée par l’idée de réussir son diplôme de médecin, mais ce qu’Ifemelu ne comprend pas, c’est la propension de sa tante à courir les hommes, pour se donner un semblant de stabilité.
Ifemelu est contente de déménager, mais c’est la période des vaches maigres. N’ayant pas encore sa carte verte, elle travaille sous un patronyme étranger, ce qui lui est difficile à accepter, car elle se dépouille de plus en plus de son identité dans ce pays dont elle a tant rêvé.
Bien que les temps soient durs, elle décroche une place de babysitter, et c’est là qu’elle fait la connaissance de Curt, son premier amour non – black. Mais qu’en est – il d’Obinze ? Avant de travailler pour Kimberly, elle aura une expérience fort traumatisante. Un entraîneur de tennis l’engagera pour "se relaxer" ; et par relaxer, il parlera de caresses sexuelles. Ifemelu en sort dégoûtée d’elle – même, dégoûtée d’être jusque – "là" pour quelques centaines de dollars. Elle rompt brutalement contact avec Obinze.
Commence alors une nouvelle étape de sa vie. Sa liaison avec Curt est plaisante, il n’a d’yeux que pour elle, il la fait se sentir aimée, se plie en quatre pour elle. Mais une question épineuse demeure : celle de sa couleur de peau. Elle n’est pas seulement black, c’est une black non – américaine. Curt est fier de l’exhiber, elle, la Nigériane si cultivée, si intelligente, à la langue acérée. Mais ce nuage rose commence à s’assombrir, quand Ifemelu décide de porter ses cheveux au naturel et ouvre un blog traitant de "race". Curt, en bon Américain fortuné, mais surtout Blanc, il ne comprend pas les revendications identitaires de Ifemelu et les considère comme fantasques. La rupture s’opère quand Ifemelu découvre sur son ordinateur des photos d’une femme avec qui il la trompe. Le choc est d’autant plus violent qu’elle est blanche et a les cheveux … lisses.
Blaine apparaît dans sa vie ensuite. Il est black, professeur à Yale, et est d’une rigueur extrême. Au début, ce pragmatisme plaît à Ifemelu, mais par la suite, ce trait de caractère la rebute, car il pense pouvoir donner un avis sur tout : sur sa mollesse, sur la façon dont elle rédige son blog, sur son non engagement dans des causes telles que les discriminations dont sont victimes les noirs en Amérique … Ils s’éloignent l’un de l’autre subrepticement, et Ifemelu se met à écrire à Obinze, qui entre – temps, a été expulsé de Londres où il était, a fait fortune au Nigeria, mais est surtout … marié !
Le brouillard opaque qui entoure l’existence de Ifemelu la pousse à se poser des questions existentielles, sur sa vie en Amérique, sur sa condition de noire, sur l’avancement qu’aura sa carrière. Elle se met à visiter des sites nigérians, à voir que toutes ses amies ou presque s’en sortent, et elle décide de rentrer.
Elle retrouvera Obinze, et découvrira avec une stupeur mêlée de ravissement que leurs sentiments l’un pour l’autre demeurent inchangés. Leur amour renaîtra de ses cendres, mais la menace de sa femme planera au – dessus de leurs têtes, tel un couperet.
Son contact avec le Nigeria ne se passe pas aussi bien qu’elle espérait. Le poste de chroniqueuse qu’elle décroche au magazine Zoe de "tante" Onenu ne la satisfait aucunement. Car le magazine passe son temps à faire de la publicité à des femmes ayant fait fortune illicitement, et à coups de nairas, elles achètent quelques lignes à Zoe.
Ifemelu ne se retrouve pas dans tout ceci, quitte Zoe et commence un blog, où elle entreprendra de décrire le Nigeria avec ses yeux, et écrira sans complaisance. L’histoire amorce un dénouement heureux, avec Obinze qui décide de revenir dans sa vie, avec un divorce et des promesses de lendemains heureux auréolés d’amour.
Avec son style inimitable, Chimamanda nous offre encore une fois un superbe roman. Rien n’est superflu pour elle, et c’est cela, à mon humble avis, qui donne ce cachet à ses histoires.
La grossesse, l’un des plus beaux moments de la vie d’une femme mais qui peut s’avérer contraignante par moment avec son lot de désagrément quelle entraîne. Parmi eux, la nausée.
Les nausées touchent près de 80 % des femmes pendant leur grossesse, notamment durant les trois premiers mois et vraisemblablement sous l’influence des hormones. La plateforme de commande et de livraison de repas www.hellofood.sn dispense les conseils pour bien se nourrir durant les neuf mois de grossesse et éviter au maximum les nausées.
Recommandé à tous les âges car considéré comme le repas le plus important de la journée, le petit-déjeuner pris au lit est l’un des premiers conseils que doit suivre la femme enceinte. Il lui est fortement recommandé de manger, de boire puis de patienter 15 minutes avant de sortir du lit, ce qui permettrait de réduire les nausées matinales.
L’alimentation joue également un rôle très important durant cette période où il est préférable de privilégier une cuisine qui pour beaucoup et considérée comme basique. Pour des raisons de digestions difficiles mais aussi génératrices d’odeurs pouvant être forte, il est conseillé d’éviter les plats riches et exotiques. Les aliments neutres se consomment plus facilement et sont des freins aux nausées.
Consommer des aliments cuits de manière dite douce, au four, à la vapeur ou en papillote permet d’éviter d’une part les odeurs incommodantes mais aussi les matières grasses qui ne favorisent pas la digestion des graisses. Les aliments froids ou les crudités sont recommandées mais à condition d’avoir été soigneusement lavées car ils peuvent contenir des bactéries contre lesquelles le système immunitaire ne peut pas lutter.
Pour pallier au manque de saveur, l’utilisation de certaines épices est conseillée. C’est le cas du gingembre qui à ce jour est la seule épice scientifiquement reconnue comme étant un traitement naturel contre la nausée et n’engendrant aucuns effet secondaires. Ces vertus sont par ailleurs reconnues par l’Organisation Mondiale de la santé (OMS).
Afin de contrer les nausées, les apports alimentaires doivent également être répartis sur la journée. Les repas ne doivent pas être trop copieux ou trop riche ce qui favorise l’écœurement. L’idéal est de consommer des féculents, des produits laitiers, des fruits ainsi que de la viande ou du poisson. L’idée selon laquelle il est déconseillé de manger entre les repas ne s’applique plus chez les femmes enceinte surtout lorsqu'elles souffrent de nausées durant les douze premières semaines de la grossesse.
Les excitants, le café, le thé contribuent à accentuer les nausées. De plus, la caféine et la théine qu’ils contiennent sont déconseillées à forte dose durant la grossesse et le thé empêche la fixation du fer. Les infusions sont donc à privilégier d’autant plus qu’elles permettent également de bien s’hydrater.
Consommer un aliment dans au moins chacune des grandes familles que sont les féculents, laitages, viandes ou poissons pour ne manquer de rien est l’un des meilleurs moyens pour atténuer les nausées.
«L’ESCROQUERIE PHOTOGRAPHIQUE» DES FILLES SUR LES RESEAUX SOCIAUX
GRACE A «CAMERA 360», «QUATRE PHOTOS», «PHOTOS GRID»…
La beauté peut-être créée de toutes pièces, avec la technologie. A travers des applications de retouches de photos, les filles enflamment la toile. Les images publiées sont retouchées, corrigées pour faire le buzz et plaire aux hommes. Bien des hommes tombent dans le piège. Le phénomène s’appelle photos «façon façon».
Les réseaux sociaux sont très à la mode en cette ère du numérique. On parle même de génération facebook, tellement les jeunes sont devenus des accros de l'Internet. Presque tous les jeunes ont aujourd’hui un compte facebook, utilisent instagram ou twitter ou autres. En effet, facebook est un
réseau social en ligne qui permet à ses utilisateurs de publier du contenu et d'échanger des messages. C’est le deuxième moteur web le plus visité au monde, après Google. Il compte aujourd'hui, selon Mark Zuckerberg, son fondateur, plus d'un milliard d'utilisateurs actifs.
Facebook est né en 2004 à l'université de Harvard. D'abord réservé aux étudiants de cette université, il s'est ensuite ouvert à d'autres universités américaines, avant de devenir accessible à tous en septembre 2006. A l’image de ceux-là, les jeunes au Sénégal sont aussi trop connectés à ce réseau social. Mais ce ne sont pas que des discussions entre amis qui se tiennent dans ce réseau tant convoité. Il faut dire qu’on y voit du tout. Des gens de tout âge, dans tous les secteurs d’activités. Commerce, éducation, sport, culture, bref tout. Mais ce sont surtout les filles qui constituent la génération facebook.
En effet, on notera plus de présence féminine dans ces réseaux sociaux. Et parmi les adeptes des ces réseaux sociaux et autres sites de rencontre, celles qui sont à la recherche de l’homme idéal se font remarquées. Le futur époux ou le partenaire, le petit ami, le concubin tout y recherché. Le choix est surtout porté sur les hommes beaux et riches. Pour plaire sur facebook, instagram, tango ou viber, il faut soigner sa mise. Ce ne se sont pas n’importe quelles photos qui sont publiées. Il faut donner une belle apparence et être au top avec les images et les vidéos publiées. Il faut soigner sa mise pour faire craquer les hommes. La retouche d’image est la stratégie idéale. Les photos sont donc retouchées, voire relookées. Si par exemple le visage présente des imperfections, comme des taches, des boutons ou des rides, l’application spécialisée les corrige en les gommant pour apporter un peu d'éclat au teint.
En effet, pour polir la photo, il y a des applications et des sites spécialisés dans la retouche d’images. «Quatre photos», «Caméra 360», «Photos Grid», «Retrica» sont, entre autres, des applications de retouches de photos très prisées par les filles. Le «360» est le buzz du moment. Par sa capacité à offrir des images claires et nette, elle est l’application la plus prisée par la gent féminine. Il y a aussi des sites de retouches de photos en ligne. «Primais», «Fotor.com», par exemple, permettent de faire des retouches photo en ligne. Certains sites sont même de véritables outils sophistiqués qui vous transforme comme dans la magie. Parmi ces sites, on peut aussi citer «Ipiccy.com» qui permet de réaliser des effets rapides en tout genre, avec un paramétrage relativement correct. Il y a également «Picadilo» qui offre plus de 50 effets photos, dont le maquillage en ligne qui ravit les filles. Fatima, une étudiante, fait partie de ces «filles du net». «J’ai un téléphone portable Galaxie et j’y ai installé des applications de retouches, comme ‘Caméra 360’. Je prends des images avec et je les poste sur facebook et j’avoue qu’on fait beaucoup de commentaires sur ces photos que je relooke totalement grâce à cette application », renseigne la jeune fille d’une vingtaine d’années.
Sa copine du nom de Ndèye Arame, appuie en confiant que «c’est très en vogue ‘Caméra 360’. J’utilise cette application et je me fais des connaissances avec sur les réseaux sociaux». L’essentiel pour elle, «c’est de ne pas les utiliser pour escroquer les hommes ou les tromper».
LES FILLES, «AS» DE L’ESCROQUERIE ESTHETIQUE SELON LES HOMMES
Les filles ne sont plus naturelles. Et ce constat est fait par les hommes. En plus des poses hanches, des faux ongles et cils et autres, elles usent d’artifices les uns plus sophistiqués que les autres pour paraître plus belle, en particulier sur les réseaux sociaux. Bon nombre de nos interlocuteurs
ont craqué pour des filles version «Photoshop » ou «Caméra 360». Malick, est un jeune étudiant en espagnol à l’université de Dakar. A son âge, il est bien connecté sur les réseaux sociaux. Sur la nouvelle mode des filles, l’étudiant souligne d’emblée en avoir été victime. «J’ai été victime d’une arnaque sur le web.
En effet, j’ai fait la connaissance d’une fille sur facebook et on avait des amis en commun. On est devenu ami, mais ce qui m’a poussé à lui faire cette demande d’ami est que j’ai consulté ces photos de profil. Et j’avoue que je suis automatiquement tombé sous son charme. Les photos étaient magnifiques. Son teint clair rayonnant sans tache et ses formes généreuses m’avaient plu. On dirait un top model, tellement elle était très belle», explique-t-il.
Poursuivant, il avoue être ensuite tombé des nues. «Quand, par la suite, on s’est rencontré dans un restaurant de la place, grande a été ma surprise. J’étais déçu et je croyais que j’avais fait erreur sur la personne. Et c’est alors seulement que me suis rendu compte que ces images ont été ‘lavées’», confesse-t-il en relevant que des filles qui font comme celle qu’il a rencontrée sur le web, il y en a à la pelle. «Pour se taper des hommes, elles ne sont plus naturelles », dit-il.
Georges Sène confie aussi être «tombé dans le même piège des filles du web. Il ne faut pas se fier aux images des filles sur les réseaux sociaux. Les images qu’elles postent sont retouchées, ce sont des photos ‘façon façon’ qui sont loin de la réalité». Dans la même logique, Babacar Mbaye, étudiant âgé d’une vingtaine d’années, de dire : «Les filles font tout pour prendre les hommes dans leurs filets. Les photos qu’elles publient sont souvent truquées. Je parle en connaissance de cause. J’ai rencontré une fille via un réseau social et les images qu’elle m’a envoyées d’elle m’ont épaté. Sa beauté y était féerique. Mais vue, en face, en vrai, elle était hideuse. C’était tout le contraire de ce qu’elle m’avait montré. Les filles ne croient pas en ellesmêmes. Alors, elles versent dans les artifices».
BABACAR MBAYE ALIAS «WANTED», INFOGRAPHISTE REALISATEUR : «La métamorphose visuelle est devenue une mode chez les filles»
Les filles sont des férues de la retouche d’image sur le web (internet). L’infographiste et réalisateur Babacar Mbaye alias «Wanted» explique le pourquoi du comment. «La métamorphose visuelle est devenue une mode pour certaines filles, notamment celles qui utilisent le web. Pour rendre sa photo plus belle, on peut recourir à deux types de procédés. Par exemple instagram, qui est une application et un service de partage de photos et de vidéos disponible sur plateformes mobiles de type iOS, Android et Windows Phone, propose des retouches par défaut. C'est-à-dire des types de filtres qu'on applique sur la photo pour donner à celle-là un aspect surnaturel. On peut aussi trouver cette même option sur des applications spécialisées comme ‘Camera 360’ ou ‘Retrica’. Cela est appelé étalonnage ou correction calorimétrique», renseigne l’homme de l’art. «On peut aussi, dit-il, retoucher une image avec un logiciel professionnel comme Photoshop.
Partageant l’adage qui dit : ‘l'apparence est souvent trompeuse’». Et à ce niveau, l’infographiste est d’avis qu’il faut «prendre du recul par rapport de ce que nous montre un écran». «La technologie peut aider, mais aussi elle peut arnaquer. Le résultat d'une photo retouchée est différent de la photo de base évidemment, mais il faut savoir une chose. C’est qu’aucune image (photo ou vidéo) n'est naturelle, dès l'instant que la prise est effectuée par un appareil qui, à la base, subit des réglages», souligne «Wanted».
L'ALLEMANDE NADINE KESSLER SACRÉE JOUEUSE DE L'ANNÉE 2014
L'Allemande Nadine Kessler a été sacrée joueuse de l'année 2014 par la Fifa et France Football, lundi à Zurich.
Elle devance la Brésilienne Marta et l'Américaine Abby Wambach, déjà finalistes l'an dernier mais alors devancées par la gardienne allemande Nadine Angerer.
Kessler, qui a remporté la Ligue des champions féminine avec son club de Wolfsburg, avait déjà été désignée joueuse UEFA de l'année.
Le Sénégal a su gérer la maladie à virus Ébola grâce à une bonne communication, une organisation rigoureuse et des moyens financiers disponibles, souligne le ministre de la Santé et de l’Action sociale. Awa Marie Seck était l’invitée vendredi dernier du diner-débat des anciens élèves et auditeurs de l’ENA de France.
"Le Sénégal est-il menacé par les risques majeurs ?" C’est la question que se posent les anciens élèves et auditeurs de l’ENA de France à travers un diner-débat organisé vendredi dernier.
Pour preuve, les anciens pensionnaires de l’école nationale d’administration de France citent l’épidémie à virus Ébola ou un seul cas a été jusque-là noté au Sénégal. Mais selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui a présidé le diner-débat, le Sénégal a su apporter la bonne riposte à ce risque majeur qu’est la maladie à virus Ébola. Dès que cette maladie s’est rapprochée, avec son apparition en Guinée, le ministère de la Santé a réactivé son comité de surveillance des épidémies.
Le point important de cette riposte contre Ébola est, selon Awa Marie Coll Seck, la communication autour de la maladie. Le Sénégal a bien communiqué et a toujours dit "toute la vérité" sur toute cette affaire, dit-elle. "La communication a été au plus haut niveau. On a eu une grande assiduité de sensibilisation de la presse sénégalaise qui a joué un rôle important", reconnaît le ministre de la Santé.
Le deuxième volet de la riposte a été l’organisation. Face aux anciens pensionnaires de l’ENA, Awa Marie Coll Seck a révélé que l’organisation a beaucoup aidé dans la gestion du cas d’Ébola. "Il fallait organiser, planifier. Nous avons eu à nous organiser avec un comité de crise. Il fallait réactualiser les choses à partir du moment où il y a un cas. Les gouverneurs, les préfets, les sous-préfets ont joué un rôle déterminant. Cette multi-sectorialité a été très importante", renseigne le ministre de la Santé.
A cela s’ajoute le volet financement avec l’appui des partenaires techniques et financiers. "Quand on parle d’une riposte à un risque sanitaire, non seulement il y a la communication, mais il y a également l’organisation, mais aussi le financement. Le Sénégal a mis lui-même de l’argent pour mener à bien son travail", informe-t-elle.
Toutefois, malgré le fait que les autorités aient maîtrisé le seul cas qui a été noté, les populations ne doivent pas dormir sur leurs lauriers. Le Sénégal, poursuit Awa Marie Coll Seck, n’est toujours pas à l’abri et les populations doivent être toujours vigilantes. Le risque est toujours là, renchérit pour sa part le président de SOS consommateurs.
De l’avis de Me Massokhna Kane, "ce serait grave d’envisager la réouverture des frontières parce que tout simplement le président guinéen est venu au Sénégal mangé du "ceebu jën" (riz au poisson) avec le président sénégalais". Mais pour le ministre, "quand on parle de risque sanitaire, il ne faut pas parler simplement de santé, mais également de l’impact de cette épidémie sur l’économie d’un pays".
La preuve : "Le Sénégal n’a eu qu’un seul cas, mais à cause de toute la publicité internationale, 50% des réservations hôtelières ont été annulées", a conclu Awa Marie Coll Seck.
Quelles appréciations faites-vous de la progression du viol en Casamance ?
C’est un phénomène assez fréquent et inquiétant à la fois. Certes, les cas de viol étaient déjà nombreux dans la région, mais actuellement, avec l’existence de structures qui travaillent dans ce domaine, le phénomène est devenu plus visible. Auparavant, le sujet était tabou et les victimes souffraient en silence. Mais présentement, on peut enregistrer jusqu'à 4 cas de viol par mois. Si on fait le calcul, on aura 48 cas pour l’année. Le nombre peut même aller au-delà. Car parmi les cas de viol, il y a des victimes d’inceste. Des filles sont violées par leur propre père. Il faut dire que le conflit qui prévaut dans la région participe au développement des cas de viol. La porosité des frontières milite en faveur des violeurs et autres bandits qui peuvent s’échapper facilement Ce qui est surprenant, c’est qu’on ne peut pas dresser un profil exact des violeurs. Des fois ce sont des marabouts. Parfois des enseignants. Ils sont de tous bords. Ce sont des gens sains et correctes comme vous et moi.
Qu’est-ce qui doit être fait pour résoudre le problème ?
La solution est simple. Toute personne coupable de viol doit être sanctionnée par la loi, si effectivement le viol est dénoncé. En pareil cas, une fois mis au courant, nous nous y attelons en tant qu’organisation œuvrant pour une bonne santé maternelle et infantile. La difficulté, c’est que les parents ont tendance à nous laisser seuls dans le règlement du problème. Personnellement, je n’accepte pas la signature d’une plainte. Je peux accompagner les parents mais il n’est pas question de prendre un quelconque engagement. Je peux les orienter et les mettre en rapport avec des structures capables de les aider. Il arrive même que nous mettions les parents en rapport avec des gens qui peuvent leur prendre un avocat.
Avec cette récurrence des viols, êtes-vous de ceux qui pensent que l’avortement médicalisé serait une solution pour sauver la vie de plusieurs mamans ?
Si l’avortement médicalisé était accepté au Sénégal, beaucoup de vies allaient être sauvées. Le cas de la petite Massata nous a couté beaucoup d’argent. La grossesse et l’accouchement ont été particulièrement difficiles. Heureusement que les ONG et organisations de femmes ont été là pour nous appuyer. Aujourd’hui encore, le problème n’est pas totalement réglé car nous avons à nouveau inscrit la petite fille à l’école ; elle est en classe de CMI. Aussi, nous nous occupons des jumeaux avec tout ce que cela renferme en termes d’achat de lait pour le biberon, traitement en cas de maladie etc. Malheureusement, la législation sénégalaise ne permet pas l’avortement. Personne ne souhaite l’avortement clandestin puni par la loi. Mais à mon avis, une loi sur l’avortement médicalisé aurait permis de régler plusieurs cas de viol et d’inceste suivis de grossesse sur des mineures comme Massata.