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13 mai 2024
LE CAS DE LA PALESTINE
L’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une large majorité, vendredi 10 mai, à New York, une résolution exhortant le Conseil de sécurité de ladite organisation internationale de ‘’réexaminer favorablement’’ la demande d’adhésion de la Palestine
Dakar, 10 mai (APS) – L’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une large majorité, vendredi 10 mai, à New York, une résolution exhortant le Conseil de sécurité de ladite organisation internationale de ‘’réexaminer favorablement’’ la demande d’adhésion de la Palestine en lui accordant le statut de membre à part entière.
Le projet de résolution parrainé par plusieurs pays a reçu 143 votes favorables, selon ONU Info, le site d’information des Nations unies.
Neuf États s’y sont opposés, et 25 abstentions ont été dénombrées, selon la même source.
Le texte adopté par l’Assemblée générale composée de 193 membres recommande notamment au Conseil de sécurité de réexaminer ‘’favorablement’’ la question de l’adhésion de la Palestine, conformément à l’article 4 de la Charte des Nations unies et à l’avis consultatif émis par la Cour internationale de justice en 1948.
Cette nouvelle résolution a été votée après que les États-Unis d’Amérique ont mis un veto, le 18 avril dernier, devant le Conseil de sécurité, à une admission de la Palestine au statut d’État membre à part entière de l’Organisation des Nations unies.
La résolution adoptée vendredi 10 mai comprend une annexe ‘’à titre exceptionnel et sans créer de précédent’’, qui énumère les changements importants apportés au statut de l’État de Palestine lors des réunions et conférences de l’Assemblée générale. Y compris son ordre sur la liste des orateurs et la disposition des sièges.
Ces mesures, en plus de leur caractère symbolique, renforcent le poids diplomatique de la Palestine au sein des Nations unies, selon ONU Info.
Le texte précise que la Palestine, en tant qu’État observateur, n’a pas le droit de voter à l’Assemblée générale.
Elle n’a pas non plus le droit de présenter sa candidature aux organes de l’ONU, tels que le Conseil de sécurité et le Conseil économique et social de l’organisation.
Le soutien massif à l’adhésion de la Palestine comme État membre à part entière des Nations unies survient après que l’armée israélienne a lancé des attaques sur la ville de Rafah, dans la bande de Gaza, une offensive qui s’annonce meurtrière en raison de la forte concentration humaine dans cette partie de l’enclave palestinienne (1,5 million de personnes, selon les estimations).
Sept mois après le début de l’intervention israélienne dans la bande de Gaza, près de 40.000 personnes, des femmes et des enfants pour la plupart, ont été tuées, selon le ministère de la Santé du Hamas.
De nombreux témoignages d’agents d’organisations non gouvernementales et d’institutions spécialisées des Nations unies font état de la destruction de la quasi-totalité des infrastructures sanitaires du territoire palestinien.
Des écoles et des universités ont également été endommagées, selon les mêmes sources.
CONVERGENCE D'IDÉES
Les recommandations faites au gouvernement en Conseil des ministres par le président de la République en vue de la relance de la pêche artisanale sont ‘’en phase’’ avec la charte élaborée par la Coalition nationale pour une pêche durable (CONAPED)
Les recommandations faites au gouvernement en Conseil des ministres par le président de la République en vue de la relance de la pêche artisanale sont ‘’en phase’’ avec la charte élaborée par la Coalition nationale pour une pêche durable (CONAPED), a-t-on appris vendredi 10 mai de ses dirigeants.
‘’Les nouvelles mesures prises en Conseil des ministres sont en phase […] avec les engagements de la charte pour une pêche durable élaborée par la CONAPED’’, affirme cette organisation de professionnels dudit secteur d’activité dans un communiqué parvenu à l’APS.
Bassirou Diomaye Faye a demandé au gouvernement, mercredi dernier, de prendre les dispositions nécessaires pour préserver les ressources halieutiques et protéger les professionnels de la pêche artisanale.
‘’La CONAPED se réjouit des dispositions […] que le chef de l’État’’ a prises ‘’pour booster le secteur de la pêche’’ et l’assure de sa ‘’disponibilité’’ à ‘’accompagner l’État du Sénégal’’ dans les mesures qu’il prendra pour ce secteur.
Ses dirigeants disent dans le communiqué vouloir ‘’relever le défi de la durabilité de la pêche, ainsi que de sa gestion transparente et inclusive, au bénéfice des populations sénégalaises’’.
‘’La Coalition nationale pour une pêche durable félicite également le gouvernement du Sénégal pour les importants actes posés, qui contribuent à la gestion transparente et durable de la pêche au Sénégal’’, ajoute la même source.
Elle adresse ses ‘’vives félicitations’’ au ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires, Fatou Diouf, pour ‘’son engagement et son pragmatisme attestés par la publication de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, moins de deux mois après sa nomination’’.
‘’La CONAPED exhorte également les autorités sénégalaises à conserver cette dynamique de transparence et d’ouverture dans la gestion des pêches au Sénégal et leur demande de prendre toutes les mesures appropriées pour extraire du pavillon national tous les navires ayant acquis des licences de pêche de manière irrégulière’’, ajoute le communiqué.
La Coalition nationale pour une pêche durable souhaite voir l’État du Sénégal ‘’prendre […] toutes les mesures pertinentes pour assurer la durabilité de la pêche’’.
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NAISSANCE HISTORIQUE DE QUADRUPLÉS À RICHARD-TOLL
Fatou Bintou, 26 ans, a accouché de trois garçons et une fille, tous en parfaite santé malgré leur naissance prématurée. "Un miracle, un don du ciel" s'exclame la jeune maman à propos de cet événement extrêmement rare qui défie les probabilités
Une jeune femme de 26 ans a accouché de quadruplés le 8 avril dernier à l'hôpital de Richard-Toll, un événement extrêmement rare qui défie les probabilités. Fatou Bintou a donné naissance par césarienne à trois garçons et une fille, tous en parfaite santé malgré leur naissance prématurée.
"C'est un miracle, un don du ciel" s'exclame la jeune maman, émue, qui n'en revenait pas aux premières échographies. Son mari journalier peine lui aussi à réaliser. "Un bébé c'est déjà difficile financièrement, alors imaginez quatre!"
Face à cet événement historique, les autorités sanitaires se sont mobilisées. Un gynécologue, un pédiatre et des sages-femmes ont renforcé l'équipe de l'hôpital, désormais équipé pour ce défi hors-norme.
Après un mois de soins, la mère et ses quatres bébés pourront rentrer chez eux à Ndiongo, où les préparatifs vont bon train. Mais les défis seront nombreux pour cette famille modeste. Un appel à la solidarité est lancé pour venir en aide à ces nouveau-nés miraculés.
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CHANGEMENT DE CAP À LA RTS
Le nouveau DG, Pape Alé Niang, a pris service ce vendredi 10 mai 2024, s'engageant à faire de l'organe de service public "un instrument au service de la vérité, de la transparence et du progrès". Il appelle à "écouter les différentes sensibilités"
C'est un vent de renouveau qui souffle sur la Radiotélévision Sénégalaise (RTS). Lors d'une cérémonie très suivie par le personnel, Pape Alé Niang (PAN) a pris les rênes de la radiotélévision publique, succédant à Racine Talla.
Dans un discours offensif, le nouveau directeur général s'est engagé à faire de la RTS "un instrument au service de la vérité, de la transparence et du progrès". PAN prône une approche participative, appelant à "écouter les différentes sensibilités" et à "favoriser l'esprit de groupe" au sein de la rédaction.
Son prédécesseur n'a pas manqué de vanter les réalisations de son mandat, citant notamment la hausse des recettes commerciales. Racine Talla ambitionne désormais de faire du Sénégal "la plaque tournante de l'audiovisuel en Afrique".
Un défi de taille attend PAN, qui entend s'appuyer sur le personnel et les partenaires sociaux pour mener à bien sa mission.
COVID-19, ASTRAZENECA DEMANDE LE RETRAIT COMPLET DE SON VACCIN
Le géant pharmaceutique AstraZeneca a demandé le retrait de l'autorisation européenne pour son vaccin contre la Covid-19, selon le régulateur européen des médicaments.
Le géant pharmaceutique AstraZeneca a demandé le retrait de l'autorisation européenne pour son vaccin contre la Covid-19, selon le régulateur européen des médicaments.
Dans une mise à jour publiée mercredi sur son site web, l'Agence européenne des médicaments a indiqué que l'approbation du vaccin Vaxzevria d'AstraZeneca avait été retirée "à la demande du détenteur de l'autorisation de mise sur le marché".
Le vaccin anti-Covid-19 d'AstraZeneca a reçu le feu vert de l'EMA en janvier 2021. Des dizaines de pays ont suspendu l'utilisation du vaccin après que des caillots sanguins inhabituels mais rares ont été détectés chez un petit nombre de personnes vaccinées. Le régulateur européen a conclu que le vaccin d'AstraZeneca n'augmentait pas le risque global de caillots, mais des doutes subsistent.
Les résultats partiels de son premier grand essai, sur lequel la Grande-Bretagne s'est appuyée pour autoriser le vaccin, ont été assombris par une erreur de fabrication que les chercheurs n'ont pas immédiatement reconnue. L'insuffisance des données relatives à la protection des personnes âgées par le vaccin a conduit certains pays à restreindre dans un premier temps son utilisation à des populations plus jeunes, avant de revenir sur leur décision.
Des milliards de doses du vaccin d'AstraZeneca ont été distribuées aux pays les plus pauvres dans le cadre d'un programme coordonné par les Nations unies, car il était moins cher et plus facile à produire et à distribuer. Mais des études ont ensuite suggéré que les vaccins à ARN messager plus coûteux fabriqués par Pfizer-BioNTech et Moderna offraient une meilleure protection contre la Covid-19 et ses nombreux variants, et la plupart des pays sont passés à ces vaccins.
En 2021, le programme national de vaccination contre le coronavirus du Royaume-Uni s'est fortement appuyé sur le vaccin d'AstraZeneca, qui a été largement développé par des scientifiques de l'Université d'Oxford avec un soutien financier important de la part du gouvernement. Mais même la Grande-Bretagne a ensuite acheté des vaccins à ARNm pour ses programmes de vaccination de rappel COVID et le vaccin d'AstraZeneca est aujourd'hui rarement utilisé dans le monde.
BASSIROU DIOMAYE FAYE, LE GRAND ESPOIR
Le collectif des déguerpis du site de l’ancienne piste a fait face à la presse, vendredi, pour dénoncer la situation d’injustice que vivent les propriétaires des bâtiments commerciaux démolis au niveau de l’ancienne piste.
Le collectif des déguerpis du site de l’ancienne piste a fait à la presse, vendredi, pour, dit-il, dénoncer la situation d’injustice que vivent les propriétaires des bâtiments commerciaux démolis au niveau de l’ancienne piste. « Nous sommes une dizaine de chef d’entreprises à avoir reçu le 16 octobre 2023, sans aucun préavis, la sommation de quitter sous huitaine nos locaux qui devaient être par la suite démolis. Cette sommation nous a été remis lors d’une visite du Directeur des Domaines, du Directeur de la DSCOS, et du Directeur du Cadastre, avec lesquels, il n’a été possible aucune négociation ni aucune dérogation alors que la plupart d’entre nous avaient entamé des années en arrière, une procédure de régularisation », indique leur secrétaire général, Modou Ndiaye.
Avant de poursuivre : « pour la plupart d’entre nous, notamment ceux qui détenaient un important stock de marchandise, c’est dans la précipitation que nous avons dû quitter les lieux, sans avoir suffisamment sécurisé nos produits. Nous avons ainsi subi des pertes matérielles importantes pour un montant global de plus de 200 000 000 FCFA, sans compter la démolition de nos locaux dont la perte s’élève à un montant de près de 500 000 000 millions FCFA. De plus, 138 jeunes qui travaillaient pour notre compte, sesont vu du jour au lendemain sans emploi et dans une précarité totale. Tous ces préjudices subis, autant morals que financiers et même socials, suscitent en nous un profond désarroi qui nous pousse à nous tourner, aujourd’hui, vers les autorités nouvellement élus, qui nous l’espérons, seront à l’écoute de nos doléances ».
Par ailleurs, il précise que : « il nous a été demandé de déposer, au niveau du bureau des domaines de Ngor Almadies, un inventaire de nos pertes matérielles sans plus de précision sur le but de cette requête. Depuis lors, aucune communication ne nous a été faite sur l’évolution de ce dossier ». C’est sur ces entrefaites que les déguerpis demandent au président Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre, Ousmane Sonko de les aider à obtenir réparation.
VERS LA CREATION D'UN TRIBUNAL ARBITRAL DU SPORT
La Fédération sénégalaise de football(FSF) va créer prochainement un tribunal arbitral du sport sénégalais(TASS) pour régler certains litiges au niveau local , a-t-on appris de source officielle, vendredi.
Dakar ,10 mai(APS) – La Fédération sénégalaise de football(FSF) va créer prochainement un tribunal arbitral du sport sénégalais(TASS) pour régler certains litiges au niveau local , a-t-on appris de source officielle, vendredi.
Le vice-président de la FSF en charge de la communication, Seydou Sané, en a fait l’annonce dans un entretien avec l’équipe TV de l’instance nationale de football.
‘’ C’est ainsi, nous avons retenu différentes commissions. La commission discipline , la commission éthique, la commission de contrôle des clubs, et surtout le tribunal arbitral du football du Sénégal. Ce tribunal nous permettra, chaque fois que nécessaire, après avoir épuisé tous les recours, de saisir le tribunal local, comme on le fait avec le tribunal arbitral en Suisse’’, a-t-il dit en rendant compte de la dernière réunion du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF), tenue mercredi dernier.
Selon le vice-président de la FSF, toute la procédure va se dérouler au niveau local, permettant ainsi de régler certains problèmes localement avant de les porter éventuellement devant le tribunal arbitral des sports au niveau international .
AFFECTATION À L'IFAN : LE SAES APPELLE LE SUDES À LA RETENUE
La Coordination SAES de Dakar dément les rumeurs d'une prétendue irrégularité dans la mutation d'Ismaila Madior Fall. Selon le syndicat, aucune demande n'a encore été examinée par le Comité scientifique, seul habilité à émettre un avis sur la question
La Coordination du Syndicat Autonome de l'Enseignement Supérieur (SAES) du Campus de Dakar intervient dans la polémique impliquant le Sudes et Ismaila Madior Fall à propos de l'affectation de ce dernier à l'IFAN. Elle indique dans un communiqué qu'à ce jour, aucune demande officielle n'a été déposée à l'IFAN ni examinée par son Comité scientifique, seul habilité à se prononcer sur de telles questions. La Coordination dénonce par ailleurs les « délires d'opinion » qui ont pollué le débat ces derniers jours, jetant le discrédit sur la crédibilité des instances de l'IFAN et remettant en cause la liberté de carrière des enseignants.
"Communiqué aux militants
Des rumeurs persistantes, portant sur une supposée entorse à l'application des textes de l'UCAD dans l'un de ses établissements, l'IFAN, polluent l'espace universitaire.
Des informations non fondées, car non étayées, ne sauraient remettre en cause la possibilité offerte par les textes à un enseignant-chercheur ou chercheur de faire une demande d'affectation dans un établissement de l'UCAD.
La Coordination SAES de Dakar porte à la connaissance de la communauté universitaire et de l'opinion publique qu'à ce jour, aucun acte de procédure n'a été déposé à l'IFAN et encore moins examiné par le comité scientifique de cet Institut, seule instance habilitée à émettre un avis sur le détachement d'un enseignant ou l'affectation d'un chercheur dans un établissement d'enseignement ou de recherche.
Pour rappel, le décret 84-1184 du 13 octobre 1984 en vigueur, en son article 24, dispose que « Des membres du personnel enseignant des facultés peuvent être affectés à l'IFAN pour une durée de trois ans renouvelables, par arrêté du ministre chargé de l'Enseignement supérieur, sur proposition du Comité scientifique et après avis de l'Assemblée de l'Université.»
S'il nous en souvient à ce jour, le Directeur de l'IFAN, consulté par le Recteur sur l'affectation du camarade Ismaila Madior Fall, n'a fait qu'informer l'Assemblée d'établissement lors de sa session du mardi 30 avril 2024, dans l'attente du déclenchement de la procédure telle que prévue à l'article susmentionné.
De fait, l'IFAN a une longue tradition d'accueil de collègues mus par le désir de promouvoir la recherche au sein de l'UCAD au regard du caractère prestigieux de l'Institut, qui n'a rien d'un établissement servant à caser des personnes.
Aussi, considérons-nous qu'il est intolérable que des délits d'opinion soient soulevés ces derniers jours à l'endroit du camarade Ismaël Madior Fall et que cela puisse contribuer à semer le doute :
- d'une part, sur la crédibilité des instances de l'IFAN principalement habilitées à statuer sur la question comme il l'a déjà fait dans le passé :
- d'autre part, sur le respect de la liberté accordée à tout enseignant -chercheur d'imprimer à la gestion de sa carrière l'orientation qu'il souhaite y apporter. Au surplus, l'intéressé a déjà été réintégré dans ses fonctions de Professeur titulaire à la FSJP par arrêté numéro 00001199 du 3 mai 2024.
En définitive, il appartiendra au comité scientifique de l'IFAN, une fois saisie en bonne et due forme, de prendre les décisions appropriées sur l'acceptation ou non du collègue en cause.
La coordination du SAES campus de Dakar appelle la communauté universitaire à davantage de retenue afin d'éviter de faire de l'UCAD un enjeu politique, un terrain de règlement de comptes personnel.
La coordination du SAES Campus de Dakar réaffirme son engagement pour la défense des intérêts matériels et moraux des militants et entend jouer pleinement son rôle d'avant-gardiste et de veille dans l'application des textes qui régissent la communauté universitaire."
COOPÉRATION, ACCORDS DE PÊCHE, VISAS, L’UE EN PHASE AVEC LE SÉNÉGAL
L’Union européenne a affiché sa volonté de poursuivre avec le Sénégal un partenariat qui dure depuis 50 ans. Selon Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Ue, leur coopération cadre aussi avec la nouvelle politique économique des dirigeants sénégalais
L’Union européenne (Ue) a affiché sa volonté de poursuivre avec le Sénégal un partenariat qui dure depuis 50 ans. Selon Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Ue, leur coopération cadre aussi avec la nouvelle politique économique souverainiste promise par le nouveau régime. La Team Europe veut continuer à solidifier cette relation, surtout que Bruxelles est le premier partenaire économique, commercial et premier investisseur au Sénégal.
Avec les nouvelles autorités, il est annoncé une nouvelle politique souverainiste, qui prend en compte les intérêts du Sénégal. L’ambassadeur de l’Ue au Sénégal, Jean-Marc Pisani, assure que cette démarche prônée par les nouvelles autorités cadre avec la coopération que l’Ue entretient avec le Sénégal. «L’élection du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le 24 mars dernier, dès le premier tour, a mis en exergue la volonté de changement de la population et les attentes importantes en matière de souveraineté, de bonne gouvernance, de développement économique inclusif et endogène, et de partenariat gagnant-gagnant. Ce sont des messages que nous entendons», note le diplomate européen.
Coopération bilatérale, intégration sous-régionale : BDF et ADO regardent dans la même direction
Il enchaîne : «Ce sont des messages qui sont parfaitement en ligne avec l’esprit du partenariat entre l’Union européenne et le Sénégal, comme l’a affirmé le président du Conseil européen, M. Charles Michel, lors de sa visite au Sénégal, le 22 avril dernier, 20 jours à peine après la prise de fonction du Président Faye.» «Cette visite du président Michel est venue souligner l’importance du partenariat de l’Union européenne et du Sénégal, et notre volonté de continuer à le construire ensemble dans un esprit d’ouverture, de respect mutuel, au bénéfice de nos populations et de nos continents», ajoute l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.
Publication de la liste des navires : L’État pêche pour la transparence
Ce mercredi, la Team Europe a tenu une conférence pour faire le point sur les relations entre l’Ue et le Sénégal. Présente au Sénégal depuis 50 ans, l’Ue est le premier partenaire du Sénégal dans tous les secteurs. «Au Sénégal, cette commémoration aujourd’hui est l’occasion de célébrer notre partenariat qui dure depuis plus de 50 ans. C’est un partenariat qui est basé sur des valeurs partagées, notre attachement à la paix et à la sécurité, à la démocratie, aux droits humains et à des relations internationales équilibrées, pacifiques et basées sur le Droit. La Team Europe est en phase avec les priorités du nouveau gouvernement.
Coopération entre le Sénégal et l’Ue : Jean-Marc Pisani détaille l’accord de pêche
Elle soutient les investissements productives clés pour renforcer la souveraineté alimentaire et la souveraineté sanitaire par exemple. Cet appui va de pair avec un soutien à l’amélioration de la gouvernance économique, au renforcement du secteur privé pour créer des emplois décents et durables, en particulier pour les jeunes, grâce à la formation professionnelle», admet-il. L’Union européenne «reste le premier partenaire économique et commercial du Sénégal, elle est également son premier investisseur étranger. Des entreprises européennes, en majorité des Pme, contribuent à des emplois formels à hauteur de 70 mille personnes», insiste l’ambassadeur européen.
EN GRÈVE, LE SAMU VEUT SOIGNER SON MAL
De meilleures conditions de travail, c’est ce que réclame le personnel soignant du Samu national. Posant un paquet de doléances sur la table des autorités, ces derniers observent depuis hier matin un arrêt de travail de 48 heures pour exiger considération
De meilleures conditions de travail, c’est ce que réclame le personnel soignant du Samu national. Posant un paquet de doléances sur la table des autorités, ces derniers observent depuis hier matin un arrêt de travail de 48 heures pour exiger plus de considération de la part de ceux qui les dirigent. Ils espèrent une ordonnance pour soigner leurs maux.
Hier et aujourd’hui, le cœur du dispositif médical est presque à l’arrêt : le Samu national a décrété une grève de 48h, en assurant juste les urgences vitales. Le personnel soignant du Samu national qualifie de «déplorables» ses conditions de travail et exige qu’elles soient «améliorées». «Le Samu national, à travers ses deux sections syndicales, le Sames et le Sutsas, tient à porter à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale que derrière les efforts consentis par ce vaillant personnel soignant, se cachent des conditions de travail indescriptibles et complétement négligées par l’administration. En effet, le Samu fait face actuellement à une charge de travail insoutenable pour pouvoir atteindre les 308 heures de travail effectif par mois en moyenne. Un manque criard de personnel, des heures supplémentaires qui ne sont pas rémunérées, un retard de paiement des gardes. Je vous dis qu’on est restés pendant deux à trois mois sans percevoir les gardes du mois de février, un retard de paiement des salaires. Des conditions d’exercice difficiles liées à l’insuffisance en dotation de tenues de travail. Les équipements de protection individuelle font défaut», peste Dr Mouhamed Traoré, médecin-urgentiste au niveau du Samu national, Secrétaire général section Sames au niveau de cette structure, représentant du personnel au niveau du Conseil d’administration et délégué du personnel.
C’est un soignant malade ? Faisant face à la presse mercredi dans les locaux du Samu national, ce personnel poursuit sa litanie de dénonciation. «Pour rappel, nous intervenons 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 partout dans le pays, en bravant vents et tempête pour le bien-être des patients. Tout ceci couronné par un manque de reconnaissance pour ce travail acharné», appuie le personnel du Samu national. Observant depuis hier matin «un arrêt de travail de 48 heures renouvelables avec respect des urgences primaires», les travailleurs du Samu, après avoir «déposé une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève depuis le 26 février 2024 sur la table du directeur du Samu, ainsi qu’au niveau du ministère de la Santé et de l’action sociale», ont confectionné un paquet de doléances. «Les différents points de revendications sont le paiement intégral de nos sept mois d’arriérés de primes Covid-19 et la généralisation des primes Nepad pour l’ensemble du personnel contractuel. Le paiement des arriérés de nos indemnités de représentation médicales et paramédicales, ainsi que l’effectivité du paiement mensuel de cette dernière. L’avancement du personnel, le financement de la formation diplômante sachant qu’il y a un budget alloué au Samu national uniquement pour la formation. Le remplacement de notre Ipm qui est inutilisable. Le personnel veut se soigner et n’a pas accès aux soins du fait d’une Ipm qui est inefficace», déplorent-ils. «Aucune négociation sérieuse n’a été initiée par les autorités et malheureusement tous nos appels au dialogue ont été ignorés et nos attentes sont versées aux oubliettes», regrettent-ils. Ayant joué un rôle prépondérant durant la pandémie du Covid-19 en exposant la vie de leurs proches, ce personnel du Samu national réclame plus de considération, car le personnel soignant souffre.