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13 mai 2024
L'ECONOMIE DU LIVRE EST DIFFICILE
Felwine Sarr, écrivain sénégalais non moins économiste s’exprime sur la question de l’impact que crée la crise économique sur l’édition, c'était lors de la première rentrée littéraire de la maison d’édition «Jimsaa»
La maison d’édition «Jimsaa» organise depuis le mercredi 8 mai plus précisément, sa première rentrée littéraire. A cette occasion, Felwine Sarr, écrivain sénégalais non moins économiste s’est exprimé sur la question de l’impact que crée la crise économique sur l’édition. Interrogé par Sud Quotidien, il confie que « L'économie du livre est difficile»
Pouvez-vous revenir sur la quintessence de la rentrée littéraire de la maison d’édition «Jimsaan»?
L'idée de cet évènement, c'est après 10 ans d'existence de venir présenter un certain nombre d'auteurs que Jimsaan a publié et de créer une chaîne littéraire vers un lieu de débat autour de romans, en invitant les auteurs et en faisant en sorte qu'on puisse les interroger en entrant en profondeur dans leurs œuvres, dans leurs esthétiques et dans leurs propos. On a présenté quatre auteurs hier (jeudindlr), et aujourd'hui on en présente deux et demain un. On veut contribuer à l'animation de la vie intellectuelle et culturelle du pays, en proposant justement des discussions autour de la littérature et des essais issus du travail que l'on fait depuis un certain nombre d'années.
D’où est venue l’idée de mettre sur pied cette maison d’édition « Jimsaan » ?
Avec Boubacar Boris Diop et Nafissatou Dia, il y a plus de 10 ans, on était trois auteurs Sénégalais qui publiaient à l'étranger et on estimait qu'on pouvait créer une maison d'édition exigeante et de qualité sur le continent, au Sénégal, pour que nous soyons pas tous obligés, si on veut une publication de grande qualité, de nous faire éditer à l'étranger. C'est ça le début de l'idée. Et puis, on a vu aussi des textes importants qui ne circulaient plus comme Malick Fall, « La plaie », « Comment philosopher en islam ? » de Souleymane Bachir Diagne. Il y avait tout un travail de réédition à faire pour faire ré-exister les textes. Aussi, un travail de repérage pour découvrir de jeunes auteurs comme Mouhamed Mbougar qui est devenu aujourd'hui incontournable mais c'était aussi de poser un regard sur la scène, sur les auteurs qui émergent et de les accompagner.
Quelles sont les attentes ?
De découvrir beaucoup d'auteurs du continent qui ont du talent qui ne demandent juste qu'à entrer dans une structure qui les encadre, de porter aussi un regard sur le monde à partir d'ici et aussi d'accueillir des voix du monde qui ne sont pas des voix africaines, qui veulent entrer en dialogue avec nos préoccupations et nos questions.
Quid de l’impact de crise économique sur l’édition en général ?
C'est extrêmement difficile, parce que l'économie du livre est difficile. Les livres sont chers pour les bourses et les pouvoirs d'achat. Il faut minimiser les coûts, les faire circuler, les distribuer mais en même temps en minimisant les coûts à l'extrême on risque d'avoir des produits de toute mauvaise qualité. On essaie de trouver un équilibre entre la qualité, l'exigence et le prix. On s'est fixé une règle, c'est de vendre tous nos livres en dessous de 10 000F. Il se vend à 6500F, 7000F, 8000 mais les livres de 380 pages, on essaie de les vendre en dessous du seuil de 10 000 F CFA
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Quotidien, L'As, EnQuête, Bes Bi le Jour, Le Soleil, Stades, Libération, L'Observateur
Baadoolo - Si ce dernier rang part...
Les «rupturiens» veulent plus de rigueur et de sérieux dans la mise en œuvre de leur Projet. L’Armée est au front. Et militaire ne rime pas avec militant. Mais à ce rythme, les civils vont chômer. Mieux vaut apprendre à quelqu’un à pêcher que de lui donner du poisson. Autant envoyer les jeunes au service militaire. Ils auront ainsi cultivé ces valeurs requises. C’est l’école de la rigueur. On est en train de perdre beaucoup de remparts. Si l’armée, ce dernier rang part... dina compliqué dé.
Grève dans les collectivités territoriales Moussa Balla Fofana instaure le service minimum
Le ministre de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires regrette «la persistance du mouvement d’humeur au niveau des collectivités territoriales». Une situation qui, selon Moussa Balla Fofana, «crée beaucoup de désagréments à nos compatriotes qui éprouvent de réelles difficultés à disposer d’actes d’état civil, du fait des mots d’ordre de grève consécutifs». Dans un communiqué, le ministre invite donc les exécutifs territoriaux à faire assurer un service minimum. Même s’il dit reconnaitre la «légitimité» des revendications de l’Intersyndicale.
Hôte de la première réunion de l’Association des loteries d’Afrique Le Sénégal veut relever le pari du Comité exécutif
Le Sénégal accueille la première réunion du Comité exécutif de l’Association des loteries d’Afrique (Ala). La cérémonie d’ouverture des activités s’est tenue, ce vendredi à Dakar, et a été présidée par le président de l’Ala, Dramane Coulibaly, qui a été reconduit à la tête de l’association lors de l’assemblée générale élective du 8 mars dernier à Casablanca. Pendant deux jours, les membres dudit comité dont le directeur général de la Lonase, Abdourahmane Baldé dit «Doura», passeront en revue plusieurs points importants telle que la réforme de statut du règlement intérieur de l’Ala aux fins de renforcer les liens avec les partenaires. Abdourahmane Baldé, qui s’est réjoui de ce choix porté sur le Sénégal, a indiqué que «la Lonase a toujours été un exemple de gestion administrative». Le président de l’Ala, par ailleurs secrétaire général de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire, a souligné que «la Lonase constitue aujourd’hui pour toutes les sociétés de loterie africaine une source d’inspiration».
Banque agricole du Sénégal Cheikh Tidiane Ba saute
«Aujourd’hui marque la fin d’un chapitre passionnant de ma vie professionnelle : le Conseil d’administration de la Banque agricole du Sénégal a décidé de mon remplacement à la tête de la banque». Ces mots sont de Cheikh Ahmed Tidiane Ba qui en était jusque-là le Directeur général. Dans une note parvenue à E-Media, «Messi», le surnom que lui avaient donné ses partisans de la Médina notamment, se dit «convaincu que la nouvelle équipe de la banque, dirigée par une personne de grande qualité, compétente et engagée (je peux en témoigner), continuera à servir le Sénégal et le monde agricole avec excellence». Sous Macky Sall, Cheikh Ahmed Tidiane Ba a été Directeur général des Impôts et des domaines ou encore Directeur général de Caisse des dépôts et consignations.
Pratiques non recommandables dans la presse Le Cored épingle Aïssatou Diop Fall, qui réplique
Patronne de la chaîne You Tube PublicSn Tv, Aïssatou Diop Fall a raconté, en direct, son procédé pour «soutirer» de l’argent à certains ministres sous Macky Sall. Comme avec Mamadou Moustapha Ba, ministre des Finances d’alors, qu’elle dit avoir jeté des fleurs afin de récupérer un «chèque» par le biais de son Dage. «Dans cette vidéo, Aïssatou Diop Fall, journaliste et responsable de ladite chaîne avoue des pratiques aux antipodes des exigences éthiques et déontologiques de la profession. Le Cored condamne fermement les pratiques non recommandables d’Aïssatou Diop Fall qui ne sont pas acceptables, ni de la part de la journaliste, encore moins de la responsable de média», ont fustigé, dans un communiqué, Mamadou Thior et ses collègues. De son côté, dans un communiqué de réponse, la journaliste s’est justifiée, en parlant d’une «vidéo ayant fait l’objet de coupures et d’interprétations négatives par des personnes tapies dans l’ombre et mal intentionnées».
Collision avec un véhicule particulier Le Brt enregistre son premier accident
A plusieurs reprises, le Cetud et les sapeurs-pompiers ont fait des exercices de simulation d’accidents. C’est hier, que le Bus rapid transit (Brt) a enregistré un premier cas, en entrant en collision avec un véhicule particulier, rapporte Seneweb. L’accident a eu lieu à hauteur du Thiossane, à GrandDakar. Ce qui a occasionné un embouteillage monstre. La source ajoute que la voiture en question a coupé l’intersection au niveau du cinéma El Mansour avant de heurter le bus du Brt.
Statut du lanceur d’alerte - La Plaaf appelle à la mise en place d’un cadre juridique
La Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (Plaaf) a organisé une conférence publique, ce vendredi, pour revendiquer la mise en place du statut du lanceur d’alerte comme annoncé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette rencontre a vu la participation de la société civile, de juristes et de journalistes. «L’absence d’un cadre juridique adapté expose actuellement les lanceurs d’alerte à divers risques, allant de la répression à l’exil forcé», a affirmé la chargée de communication Marie Paule Conaré. La rencontre a été une occasion pour détailler la situation des lanceurs d’alerte en Afrique ou les pays francophones sont en avance dans ce domaine. 11 pays ont mis en application des lois de protection du statut de lanceur d’alerte. Cette rencontre a vu la participation du lanceur d’alerte Jean Jacques Lumumba qui a été contraint à l’exil après avoir dénoncé une affaire de corruption. Pour des menaces et représailles, le neveu de Patrice Lumumba s’est exilé en France.
TER, DES PERTURBATIONS EN VUE SUR LE TRONÇON RUFIQUE-DIAMNIADIO LES 19 ET 20 MAI
La Société d’Exploitation et de Maintenance du Train Express Régional (SETER) annonce des travaux de maintenance préventive sur la ligne.
La Société d’Exploitation et de Maintenance du Train Express Régional (SETER) annonce des perturbations dans la circulation du Train Express Régional (TER) les 19 et 20 mai prochains en raison de travaux de maintenance préventive sur la ligne.
Sur le tronçon Rufisque – Diamniadio, aucun train ne sera en service jusqu’à 9 heures du matin durant ces deux jours. Cette annonce a été faite par la SETER, qui conseille aux voyageurs de prendre leurs dispositions en conséquence.
Cependant, la SETER assure que les circulations entre Dakar et Rufisque se dérouleront normalement pendant cette période. Les services reprendront leur cours habituel à partir de 9 heures sur l’ensemble de la ligne.
“Chers clients voyageurs, des travaux de maintenance préventive vont être réalisés sur les voies, les 19 et 20 mai. Aucun train ne roulera entre Rufisque et Diamniadio jusqu’à 9h00. Les circulations resteront normales entre Dakar et Rufisque et reprendront à partir de 9h00 sur toute la ligne. Nous vous invitons à prendre vos dispositions”, a déclaré la SETER.
Ces travaux de maintenance sont essentiels pour garantir la sécurité et la fiabilité du réseau du TER. La SETER encourage donc la compréhension et la coopération des voyageurs pendant cette période de perturbation.
Les usagers sont invités à rester informés des mises à jour concernant les horaires de circulation via les canaux de communication officiels de la SETER.
« Les travaux de maintenance font partie des efforts constants déployés pour assurer un service de qualité et sécurisé pour tous les usagers du TER », a souligné la SETER.
SONKO VEUT ASSURER AUX PÈLERINS DES CONDITIONS OPTIMALES D'HÉBERGEMENT
Le Premier ministre a souhaité que la ministre des Affaires étrangères l’informe des dispositions prises par chaque voyagiste privé pour garantir l’exécution rigoureuse de ses obligations vis-à-vis des pèlerins à sa charge, au plus tard le 15 mai 2024
Le Premier ministre a demandé aux services publics concernés par les préparatifs du pèlerinage en Arabie Saoudite de milliers de Sénégalais d’assurer à ces derniers des ‘’conditions optimales’’ d’hébergement, de restauration et de prise en charge médicale.
‘’J’engage [la] ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à veiller à garantir aux pèlerins les conditions optimales d’hébergement, aussi bien à La Mecque qu’à Mina’’, a dit Ousmane Sonko à la fin d’une réunion interministérielle consacrée à l’organisation du pèlerinage aux lieux saints de l’islam.
Selon un communiqué de la Primature, M. Sonko a recommandé aussi à la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yacine Fall, d’‘’éviter les problèmes d’hébergement’’ auxquels ont été confrontés des pèlerins sénégalais au cours de précédentes éditions du pèlerinage en terre saoudienne, notamment à Mina, l’une des étapes de leur voyage.
Il lui a demandé de leur assurer, en travaillant avec les autorités saoudiennes, ‘’une restauration de qualité, avec l’appui de prestataires sénégalais, et une veille médicale optimale’’.
Le chef du gouvernement a souhaité que Mme Fall l’informe des ‘’dispositions prises par chaque voyagiste privé pour garantir l’exécution rigoureuse de ses obligations vis-à-vis des pèlerins à sa charge, au plus tard le 15 mai 2024’’.
Il a été demandé au ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, de veiller à ce que la compagnie nationale Air Sénégal et Flynas, une compagnie saoudienne, ‘’prennent les dispositions appropriées’’ pour assurer le transport des pèlerins, dans ‘’le respect du calendrier des vols’’.
Le Premier ministre a dit au délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam de lui soumettre, dans un délai de quatre mois, ‘’un plan de réduction substantielle du package financier à payer par les pèlerins au titre du prochain pèlerinage à La Mecque’’.
BANQUE AGRICOLE DU SÉNÉGAL, CHEIKH TIDIANE BA DÉMIS DE SES FONCTIONS
« Aujourd’hui marque la fin d’un chapitre passionnant de ma vie professionnelle : le Conseil d’Administration de la Banque Agricole du Sénégal a décidé de mon remplacement à la tête de la banque », a annoncé M. Ba.
« Aujourd’hui marque la fin d’un chapitre passionnant de ma vie professionnelle : le Conseil d’Administration de la Banque Agricole du Sénégal a décidé de mon remplacement à la tête de la banque ». Ces mots sont de Cheikh Tidiane Ba. Dans un communiqué parvenu à Emedia, le désormais ex-Directeur général de LBA rend « grâce à Allah le Miséricordieux ».
Il affirme qu’il reste « convaincu que la nouvelle équipe de la banque, dirigée par une personne de grande qualité, compétente et engagée (je peux en témoigner), continuera à servir le Sénégal et le monde agricole avec excellence ».
GREVE DES AGENTS DES COLLECTIVITES TERRITORIALES, MOUSSA BALLA FOFANA IMPOSE LE SERVICE MINIMUM
Le ministre a « réitéré l’ouverture de son département au dialogue et à accompagner toute initiative allant dans le sens de favoriser l’épanouissement socio-professionnel des agents de la fonction publique locale »
Depuis près de deux ans, les travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal observent une grève avec des mots d’ordre reconduits systématiquement, au grand dam des usagers du service public administratif des mairies et conseils départementaux. Face à « la persistance du mouvement d’humeur de l’Intersyndicale et malgré la disponibilité affichée du du gouvernement à y trouver une solution durable », le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, « tout en reconnaissant la légitimité de ses revendications et constatant les nombreux désagréments causés aux Sénégalais qui éprouvent de réelles difficultés à disposer d’actes d’état civil, du fait des mots d’ordre consécutifs », a néanmoins tenu à « rappeler la nécessité de veiller au respect du principe de continuité du service administratif ».
Aussi, conformément à la Constitution qui dispose que « l’exercice du droit de grève ne doit, ni porter atteinte à la liberté de travail, ni mettre l’entreprise en péril », Moussa Balla Fofana a invité les exécutifs territoriaux (maires et Présidents de conseil départemental) à prendre les dispositions appropriées en vue de faire assurer au moins un service minimum dans leurs services administratifs ».
Enfin, il a « réitéré l’ouverture de son département au dialogue et à accompagner toute initiative allant dans le sens de favoriser l’épanouissement socio-professionnel des agents de la fonction publique locale ». Pour rappel, le nouveau gouvernement a manifesté sa volonté de prendre en charge le dossier de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, qui observe une grève depuis deux années. A cet effet, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Balle a reçu l’intersyndicale dès sa prise de fonction. Il a en outre saisi le Premier ministre Ousmane Sonko pour que les diligences nécessaires soient apportées aux revendications « légitimes » des agents des collectivités décentralisées.
IL N’Y A PAS DE MIGRANTS SÉNÉGALAIS DANS LE DÉSERT MAROCAIN, SELON BABOU SÈNE
Le consul général du Sénégal à Dakhla, ville située dans le sud du Maroc, a démenti la nouvelle selon laquelle des Sénégalais seraient ‘’coincés’’ dans le désert marocain.
Dakar, 10 mai (APS) – Babou Sène, le consul général du Sénégal à Dakhla, ville située dans le sud du Maroc, a démenti la nouvelle selon laquelle des Sénégalais seraient ‘’coincés’’ dans le désert marocain.
‘’C’est une information non fondée, que je démens formellement’’, a soutenu M. Sène, cité, vendredi, par l’agence de presse officielle marocaine, Maghreb Arabe Presse.
Lorsqu’ils sont interpellés par les services de sécurité de ce pays d’Afrique du Nord, les ressortissants sénégalais ‘’sont toujours hébergés dans des centres d’accueil à Dakhla, pas dans des tentes [installées] dans le désert’’, a-t-il précisé.
Selon lui, le consulat général du Sénégal à Dakhla est informé par les autorités marocaines de tous les secours dont bénéficient les citoyens sénégalais.
Dans pareille situation, la Marine royale dépêche immédiatement une équipe pour constater les conditions de séjour des Sénégalais, a ajouté M. Sène.
Une vidéo partagée sur les réseaux sociaux signale la présence de migrants sénégalais dans le désert marocain.
En route vers l’Espagne, ils auraient été ‘’coincés’’ dans le sud du Maroc.
EXECUTION DES REFORMES DE L’UEMOA, LE SENEGAL PROGRESSE DE TROIS POINTS EN 2023
Le taux moyen d’exécution des réformes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) au Sénégal est de 77,5 % en 2023, contre 74,5 % en 2022, soit une hausse de 3 points
Dakar, 10 mai (APS) – Le taux moyen d’exécution des réformes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) au Sénégal est de 77,5 % en 2023, contre 74,5 % en 2022, soit une hausse de 3 points, a-t-on appris, vendredi, à Dakar, du ministre sénégalais des Finances et du Budget, Cheikh Diba.
‘’Il est ressorti de cet exercice que le Sénégal a réalisé provisoirement un taux moyen de mise en œuvre des réformes de 77,5 % en 2023, contre 74,5 % en 2022, soit une progression de 3 points’’, a dit M. Diba lors d’une réunion d’évaluation annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA au Sénégal.
‘’Cette amélioration s’explique par les performances enregistrées dans la conduite des réformes au titre de la gouvernance économique et des critères de convergence (+2,5 points), du marché commun (+5,7 points) et, dans une moindre mesure, des réformes sectorielles (+1,1 point)’’, a-t-il précisé en présence du président de la Commission de l’UEMOA, Abdoulaye Diop, un ancien ministre du Budget du Sénégal.
De la gauche vers la droite, Abdoulaye Diop, le président de la Commission de l’UEMOA, et Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget
Ces résultats ont été obtenus ‘’grâce à la contribution des acteurs de l’administration sénégalaise, avec l’appui constant des plus hautes autorités’’, a ajouté Cheikh Diba.
Ils résultent de ‘’la tenue régulière, sous la conduite de la Commission de l’UEMOA, des revues annuelles’’ des politiques de l’organisation communautaire, a poursuivi M. Diba.
Les réunions d’évaluation de l’exécution des politiques de l’Union économique et monétaire ouest-africaine dans les pays membres permettent non seulement d’‘’évaluer les réussites en matière d’application des réformes’’, mais aussi d’‘’identifier les mesures à prendre pour consolider et améliorer les performances, tout en corrigeant progressivement les insuffisances’’, a souligné le ministre des Finances et du Budget.
Les revues annuelles offrent également aux administrations des pays concernés ‘’une excellente opportunité’’ de partager leurs expériences réussies en matière de réformes, de politiques, de programmes et de projets, selon M. Diba.
‘’Sur les trois éléments composant la revue, à savoir la gouvernance économique, la convergence, le marché commun et les réformes sectorielles, les résultats sont satisfaisants’’, a reconnu Abdoulaye Diop en parlant des performances du Sénégal.
‘’Nous aurons des niveaux d’exécution plus importants à la prochaine revue’’, espère-t-il.
M. Diop a toutefois relevé ‘’un léger retard sur les transpositions et applications prises en octobre et novembre’’ de l’année dernière.