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13 mai 2024
JIMSAAN FAIT SA PREMIÈRE
La Maison d’édition a organisé, mercredi, sa première rentrée littéraire dans ses locaux à Dakar, un évènement de quatre jours (du 8 au 11 mai) qui veut contribuer à l’écosystème du livre, a dit l’écrivain Felwine Sarr, l’un de ses fondateurs.
La Maison d’édition « Jimsaan » a organisé, mercredi, sa première rentrée littéraire dans ses locaux à Dakar, un évènement de quatre jours (du 8 au 11 mai) qui veut contribuer à l’écosystème du livre, a dit l’écrivain Felwine Sarr, l’un de ses fondateurs. Six nouveaux ouvrages édités par «Jimsaan» seront présentés au cours de cette rentrée littéraire.
Jimsaan » ambitionne ainsi de s’ancrer dans son territoire et de contribuer à l’écosystème du livre avec cette rentrée littéraire où six nouveaux ouvrages d’horizons différents (Sénégal, Colombie, France/Algérie) édités par la maison d’édition seront présentés avec des conversations entre auteurs, des tables rondes autour du livre et des dédicaces, selon Felwine Sarr. « Nous voulons mettre la lumière sur le livre, la littérature, la transmission, la culture. Nous voulons participer à notre manière à cet écosystème du livre, car tous les livres ont été fabriqués au Sénégal. Nous avons travaillé avec les imprimeurs et libraires locaux. Nous avons vraiment l’envi d’être un élément de l’écosystème et d’y contribuer pour qu’il soit de grande qualité en faisant un travail d’édition rigoureux », a-t-il dit.
Il a estimé que le travail sur la culture est important car ‘’c’est un travail de sens, de signification et de lien social’ ». Pour Felwine Sarr, « ce travail a un contenu politique, car le Sénégal a vécu des moments difficiles et c’est un travail en profondeur. La culture a donné des ressources aux gens pour résister à la crise (…) face à l’autoritarisme, la pensée a pris le dessus ».
La maison d’édition ‘’Jimsaan’’ a été créée, il y a dix ans, par trois écrivains sénégalais, Boubacar Boris Diop, Nafissatou Dia Diouf et Felwine Sarr. L’objectif pour ces trois auteurs qui publiaient à l’époque à l’étranger était « de produire des textes originaux, singuliers, de qualité qui s’inspiraient de nos imaginaires, nos vécus, notre existence et qui s’inscrivaient dans nos espaces et nos récits et les imaginaires du monde », a dit Sarr.
48H SANS ASSISTANCE ET EVACUATION
Le personnel des urgences pré-hospitalières, le Samu national, est en grève depuis hier, jeudi 9 mai et ce, jusqu’à ce vendredi.
Pas d’assistance et d’évacuation d’urgence sur tout le territoire national depuis hier, jeudi 9 mai, par le Service d’assistance médicale et d’urgence (SAMU). Les travailleurs de l’établissement, membres du Sames et du Sutsas, exécutent une grève de 48h avec respect des urgences primaires pour dénoncer les conditions de travail qu’ils jugent difficiles. Ils ont aussi réclamé des arrières d’indemnités de primes Covid etle paiement des heures supplémentaires non encore établies par l’administration. Ces derniers l’ont fait savoir face à la presse, dans leurs locaux à l’hôpital Fann.
Le personnel des urgences pré-hospitalières, le Samu national, est en grève depuis hier, jeudi 9 mai et ce, jusqu’à ce vendredi. Une première depuis la mise en place de cet organe de régulation des structures de santé publique. Selon les travailleurs membres du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) et le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas), leurs conditions de travail sont indescriptibles. Selon Mohamed Traoré, médecin urgentiste par ailleurs secrétaire général de la section Sames au niveau de ladite structure, les agents sont complètement négligés par l'administration.
Pour Dr Traoré, il y a un manque criard de personnels, en plus des heures supplémentaires non rémunérées, d’un retard de paiement des gardes et des salaires. Il y a aussi une insuffisance de dotation en tenues de travail et d'équipements de protection individuelle. « Les heures supplémentaires des employés sont énormes avec une charge de travail qui avoisine les 308 heures. Cette charge concerne les gardes planifiées qui sont disposées en fonction d'équipes composées. L'heure de travail en moyenne est de 173h le mois et quand on est en souseffectifs et qu'il y a des postes qui sont fixés qu'il faut occuper, ça engendre des heures de travail de plus et on est donc à 308 ans», a déclaré Dr Traoré.
En plus des heures supplémentaires, ces travailleurs réclament le paiement intégral des primes Covid et la généralisation du Nepad pour l'ensemble des contractuels, le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale et son effectivité, l'utilisation du budget alloué à la formation diplômante pour les agents, le remplacement de leur Ipm pour permettre aux agents de se soigner mais aussi des frais de déplacement.
Revenant sur les primes Covid, le médecin urgentiste a renseigné : « durant la période de la Covid le Samu déplaçait les malades. Le constat est que les collègues des centres de traitement épidémiologique ont été payés. Ce qui n'est pas le cas des agents de la Covid. Les primes mis sur pied par le ministère de la Santé ne nous ont pas profité. Les rémunérations ont été arrêtées pour des raisons inconnues. Cela a engendré au moins 7 mois d'arriérés de salaire depuis la période du ministre Abdoulaye Diouf Sarr ».
Et d’ajouter : « les syndicats avertissent les autorités et prennent les populations à témoin. Nous ne resterons pas les bras croisés. Nous observerons à compter du jeudi 09 Mai un arrêt de travail avec le respect des urgences. Nous invitons les autorités à une négociation pour un protocole d'accord dans les meilleurs délais sinon nous comptons aller jusqu'au bout en visant tous les moyens de lutte légaux », a souligné Dr Taoré.
Pour rappel, ces travailleurs du Samu national ont renseigné que depuis deux ans les démarches pour une prise en charge effective sont entamés. « Nous avons écrit beaucoup de lettres à la direction générale, au ministère de la Santé sans aucune réponse favorable. Quand on dépose une plateforme revendicative, l'administration s'estime visée. Alors que ce n'est jamais personnel mais vise l'amélioration des conditions de travail des agents, améliore en même temps la qualité du service. Le personnel est engagé mais les conditions sont difficiles. »
L'AGRICULTURE SOUS ALERTE
Les conditions climatiques conditionnent lourdement les récoltes au Sénégal. Lors d'un atelier, spécialistes et décideurs ont débattu des prévisions pour 2024 et des mesures à prendre pour rendre les cultures plus résilientes
Réunis en atelier national de diffusion et de partage des prévisions saisonnières des précipitations et des écoulements des différents bassins fluviaux au Sénégal pour l’hivernage 2024, des spécialistes en la matière préconisent aux autorités l’approche prévisibilité.
Pour une bonne production agricole 2024, les spécialistes de la météorologie, de la semence, des sols agricoles et de l’agronomie ont partagé sur les résultats des prévisions saisonnières des précipitations et des écoulements au niveau des différents bassins fluviaux de 2024. Ils ont aussi échangé avec les experts sectoriels sur les implications socioéconomiques et les mesures à prendre, le mercredi 8 mai, à Dakar. Il ressort des prévisions saisonnières que l’hivernage connaitra une situation normale à excédentaire.
Autrement dit, on notera une installation normale de la saison des pluies, une fin de saison tardive sur tout le pays, et des risques d’apparitions de longues pauses sèches en début et fin de saison moyennes à faibles. Bref, un cumul pluviométrique normal en début de saison et excédentaire sur le reste de la saison sera noté sur une bonne partie du pays avec une probabilité élevée de pluies extrêmes surtout sur le littoral. Mamina Kamra, Secrétaire général de l’Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (Anacim) a d’emblée fait savoir que l’Anacim travaille depuis plusieurs années pour le Sénégal, l’agriculture, l’aviation, l’environnement, la pêche et à la sécurité alimentaire. « En plus des prévisions classiques de jour, d’heure et surtout des prévisions à longues échéances basées sur des modèles numériques qui simulent l’atmosphère, les océans et surtout leur interaction pour savoir d’ici trois à quatre mois, à quoi s’attendre ,nous pensons utile à mettre à disposition des autorités toutes les informations utiles et nécessaires par rapport à la campagne agricole qui s’installe sous peu. Afin qu’elles prennent les bonnes décisions relatives au choix des variétés semencières, aux inondations, et à la pêche entre autres »
Pour ce qui est des inondations, il prévient qu’il y aura un démarrage précoce et anormal. Sur les volets agricole et pêche, il a indiqué que les ministères concernés doivent prendre les mesures idoines. Le Dg de l’Isra, par vidéoconférence, a fait savoir qu’être en mesure « d’anticiper les fluctuations climatiques mais aussi décider des options agricoles à mettre en place très tôt peut s’avérer efficace » en termes de stratégies d’adaptation des producteurs sénégalais dans un contexte de changement climatique.
ENTRE ANNONCES ET RÉALISATIONS, L'ÉTERNEL HIATUS
"Gouvernance sobre et vertueuse", "Patrie avant le parti", "fast-track", "Projet"...Autant de slogans restés lettre morte. Diomaye Faye repartira-t-il sur de nouveaux échecs en criant à la "rupture systémique" ?
L’élection du président de la République Bassirou Diomaye Faye a suscité beaucoup d’espoir chez les Sénégalais, surtout du fait de la rupture qu’il entend incarner. Dans ce cadre, il a très vite pris des mesures et s’est lancé dans des concepts et des slogans (Rupture systémique, Juub, Juubal. Jubanti, Projet…) pour dérouler son programme et acté le changement annoncé. Sauf que c’est un air de déjà-vu. On se souvient de son prédécesseur Macky Sall avec la « gouvernance sobre et vertueuse », « la patrie avant le parti », entre autres, des slogans qui n’ont pas donné les résultats escomptés. Pour cause, les engagements pris ne sont jamais respectés. Reste à savoir si le nouveau régime saura éviter les écueils et donner corps à ses nouveaux concepts.
Dans l’euphorie de la victoire du 25 mars 2012, le président de la République d’alors Macky Sall avait proclamé qu’il mènerait une véritable rupture et mettrait le pays sur les rails de l’émergence. Sur ce, il avait théorisé plusieurs concepts et slogans pour faire face aux requêtes sociales urgentes de la population. Et c’est dans ce sens qu’il a parrainé une « gouvernance sobre et vertueuse » en mettant en place l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), réactivant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), avant de renforcer la Cour des comptes et d’instituer la déclaration de patrimoine. Du coup, il consacrait le principe de la reddition des comptes chez certaines personnalités de l’ancien régime qui, à l’image de Karim Wade, sont traqués. Autre slogan qui a enrobé l’espace politique dès la prise de pouvoir de Macky Sall, c’est « la patrie avant le parti ». Le président sortant entendait par là faire passer l’efficacité avant toute autre considération. Macky Sall avait également promis la rationalisation des dépenses en fusionnant ou en supprimant plusieurs agences de l’Etat. L’objectif était de rendre l'administration « beaucoup plus efficace » et d’inscrire la transparence et le « mieux d’Etat » pour parler comme l’autre au sein de la gestion des affaires publiques. L’instauration de la réciprocité des visas faisait aussi partie des mesures phares de l’ancien président de la République au lendemain de son accession à la magistrature suprême. On connaît la suite. L’Ivoirien Adama Bictogo est reparti avec un chèque de 12 milliards suite à l’arrêt des visas d’entrée contre principalement des pays occidentaux suite à la bronca des acteurs du secteur touristique.
Comme cette impasse, plusieurs concepts et mesures du président Macky Sall n’ont pas donné les résultats escomptés. Les années passent et le constat est sans appel. Candidat en 2012, Macky Sall avait promis un Gouvernement de 25 ministres. La « gouvernance sobre et vertueuse » passera à plus de 40 ministres et autres secrétaires d’Etat. Sans occulter les ministres conseillers. Pis, Macky Sall promeut l’impunité et récompense quotidiennement des « bandits à col blanc » épinglés par des rapports des corps de contrôle qui se suivent et qui se ressemblent à cause du coude du Chef. La dynastie remplace « la patrie et le parti ». Il faut également rappeler que Macky Sall avait été élu sur la base de son programme politique appelé «Yoonu Yokkuté» en 2012. Il a été mis en œuvre durant les premières années de sa présidence avant d’être intégré dans le Plan Sénégal Emergent en 2014. Non sans parler de la formule «fast-track» qu’il a initiée après sa réélection en 2019 et qui devrait permettre d’aller très vite dans l’accomplissement des missions. D’ailleurs, c’est dans ce cadre qu’il avait supprimé le Poste de Premier ministre pour, dit-il, fluidifier le fonctionnement de l'État, avant de le rétablir.
Pareillement, l’arrivée du président Bassirou Diomaye Faye à la tête du Sénégal le 24 février 2024 a suscité beaucoup d’espoir chez les Sénégalais. Quelques semaines plus tard, il prend ses marques et s’engage à donner corps à son projet de rupture. Dans sa déclaration lors de sa prestation de serment le 2 avril, il promet un « changement systémique ». Allant plus loin, lors du tout premier Conseil des ministres le 9 avril, le Président Diomaye Faye annonce le changement de référentiel de politique économique et sociale consacrant le Projet. Ce qui va remplacer le Plan Sénégal émergent (Pse) du Président Macky Sall qui avait fixé le cap jusqu’en 2035. Toutefois, au terme de leur visite au Sénégal, l’équipe du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Edward Gemayel, a annoncé que « les nouvelles autorités ont réaffirmé leur engagement à poursuivre le programme actuel soutenu par le FMI ». « Elles reconnaissent que les principaux piliers du programme s'alignent sur leurs propres objectifs stratégiques, à savoir : améliorer la résilience budgétaire et réduire les vulnérabilités de la dette, renforcer la gouvernance, promouvoir la transformation structurelle de l’économie et renforcer la résilience au changement climatique », lit-on dans un communiqué.
Tout comme son prédécesseur, Diomaye Faye débarque avec son slogan « Juub, Juubal. Jubanti » qui consiste à instaurer une gouvernance vertueuse. Sitôt après, il annonce les couleurs de la «reddition des comptes» et ordonne la publication des rapports de la Cour des Comptes, de l’Inspection générale d’Etat (IGE) et de l’OFNAC des cinq (5) dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023. Le président Bassirou Diomaye Faye entreprend également une visite inattendue à Mbour 4, dans le département de Thiès, suite à sa décision d’arrêter tous les travaux de construction dans certaines zones, notamment littorales, « dans le but de régler les litiges persistants et d’assurer l’équité dans l’accès au foncier ». Mais le « rétropédalage », pourrait-on dire, dans l’arrêt des travaux sur le littoral de Dakar ne s’est pas fait attendre puisque, selon la presse, le président a ordonné la reprise des travaux sur le littoral quelques jours après leur mise à l’arrêt. C’est pour dire que dans l’euphorie de la victoire, les présidents s’engagent très vite dans des mesures et habituent les Sénégalais aux slogans et concepts. Mais, au fil du temps, leur application semble poser problème.
Reste à savoir si le nouveau régime saura éviter les écueils et ne pas faire du «Macky», tant les attentes des Sénégalais se sont décuplées face à la vie chère, la précarité, le manque d’emploi et autres impondérables.
BASSIROU DIOMAYE FAYE ENGAGE SON GOUVERNEMENT
Le nouveau président de la République est déterminé à assurer la transparence dans la gestion des ressources halieutiques
Le nouveau Président de la République Bassirou Diomaye Faye est déterminé à assurer la transparence dans la gestion des ressources halieutiques au Sénégal. Après la publication de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises, une vieille revendication des acteurs de la pêche, il a donné des directives fermes à son gouvernement. Il s’agit entre autres de la révision du Code de la pêche maritime et de son application rigoureuse, de l’audit du pavillon sénégalais et de l’évaluation des accords et licences de pêche.
En conseil des Ministres avant-hier, mercredi 8 mai, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a rappelé au Gouvernement la place primordiale de la pêche dans le développement économique et social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui est une source importante de revenus pour une bonne partie de la population. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour préserver les ressources halieutiques et protéger les professionnels de la pêche artisanale. Pour ce faire, il a appelé à la révision du Code de la pêche maritime et à son application rigoureuse. Le Président de la République a souligné, dans ce cadre, l’impératif de renforcer les dispositifs de lutte contre les activités de pêche illicite. Il a, en outre, mis l’accent sur l’urgence de la définition d’une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques par le biais d’un programme spécifique impliquant les chercheurs et des partenaires bien ciblés.
Après avoir salué la publication, le 06 mai 2024, par le Ministre en charge des pêches, de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’importance qu’il porte à la transparence dans la gestion du secteur de la pêche. A ce sujet, il a demandé l’audit du pavillon sénégalais et l’évaluation des accords et licences de pêche. Le Chef de l’Etat a, de plus, requis le recensement et l’évaluation des interventions, subventions et financements de l’Etat dans le secteur des pêches en termes d’infrastructures réalisées et de soutien aux acteurs. Il a aussi demandé de veiller au renouvellement et à la sécurisation de la flotte de pirogues artisanales.
Dans le même sillage, le Président de la République a invité le Premier Ministre à engager avec les acteurs du secteur de la pêche, des concertations afin de définir un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et de développement de la pêche industrielle. Par ailleurs, Bassirou Diomaye Faye a indiqué la nécessité de développer l’aquaculture, source d’emplois, par un maillage du territoire national en centres et stations aquacoles.
PUBLICATION DE LA LISTE DES NAVIRES AUTORISES A PECHER AU SENEGAL - Un pas vers la transparence dans l’attribution des licences
Le manque de transparence dans l’attribution des accords et licences de pêche a été toujours décrié par les acteurs et la société civile. La publication de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises par le nouveau gouvernement constitue donc un grand pas vers la régulation du secteur.
Ces dernières années, le secteur de la pêche fait l’objet de nombreuses controverses dont l’attribution de licences de pêche à des navires présumés étrangers par le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime (MPEM). Selon les acteurs de la pêche, des navires bénéficiaires de ces licences sont déclarés sous pavillon sénégalais à travers des intermédiaires locaux alors que leurs véritables propriétaires sont des Turcs ou des Chinois. Des opérations de fraude sont souvent dénoncées. Elles consistent pour certains navires étrangers «sénégalisés» à procéder à des exportations de produits dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en profitant du label sénégalais. Ce qui leur donne droit à certains avantages dont l’exonération de droits de douane. Pour une plus grande transparence dans le secteur, les acteurs avaient demandé à l’Etat de divulguer l’identité des bateaux qui sont autorisés à pêcher au Sénégal avec une licence en bonne et due forme.
Dans son programme présenté lors de la campagne pour la présidentielle de 2024, le candidat Bassirou Diomaye Faye avait promis de protéger la pêche artisanale de l’incursion des bateaux étrangers. Il s’était engagé par ailleurs à mettre en œuvre des plans d’aménagement portant sur des pêcheries capitales. Ainsi, les pêcheries concernées par les plans d’aménagement seront identifiées et sélectionnées en rapport avec les spécialistes habilités au sein de l’administration des pêches et toutes les parties prenantes concernées parmi lesquelles les institutions de la recherche halieutique et les professionnels du secteur.
Le nouveau président prévoit aussi d’élaborer et de mettre en œuvre un Plan National d’Immersion et de Gestion des Récifs Artificiels communément appelé «PLAN RECIFS». Conformément à ces engagements des autorités, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, a rendu publique lundi dernier la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, à la date du 6 mai 2024. Selon le document 132 navires nationaux et 19 navires étrangers sont autorisés à pratiquer la pêche dans les eaux sénégalaises. La publication de cette liste, tant réclamée par les acteurs de la pêche, constitue un grand pas vers la transparence dans la gestion des ressources halieutiques au Sénégal.
Toutefois, il faut relever que les acteurs attendent aussi de l’Etat l’application des textes réglementaires et des documents stratégiques pour cesser le plus rapidement le pillage des ressources aux larges de nos côtes.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 10 MAI 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, Le Soleil, Bes Bi le Jour, Yoor-Yoor Bi, l'EnQuête, L'Observateur, Stades, Le Quotidien, Le Témoin, L'As Quotidien, Libération
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Baadoolo - Pas d’explications aériennes !
La catastrophe a été évitée de justesse avec cet avion de Transair. Il faut, pour cet incident ou accident, aller plus loin dans le diagnostic. Ne pas rester sur le tarmac du dilatoire. La compagnie bat encore de l’aile. Le décollage tarde encore comme les heures de départ. Malgré les efforts consentis pour être sur la même ligne que les autres compagnies africaines. Tiens, l’Aibd aussi et les tracasseries comme ce policier qui a exigé 150 dollars à une autorité étrangère. L’image aussi peut faire un crash. Surtout pas d’explications aériennes. Mais Sant yallah rek.
Matam Un cas de fièvre Crimée-Congo détecté à Bokidiawé
Un cas de la fièvre hémorragique CriméeCongo a été découvert au village de Bokidiawé, a appris l’Aps du médecinchef du district sanitaire de Matam. Selon Docteur Alioune Mbacké, c’est lundi dernier qu’ils ont reçu un courriel du ministère de la Santé et de l’action sociale à travers la Division de la surveillance épidémiologique, faisant état d’un cas positif à la fièvre hémorragique Crimée-Congo dans la région de Matam. C’était lors d’une visite au domicile du malade, à Bokidiawé, accompagné d’une délégation composée du chef du Service régional de l’Elevage, du Commandant de la Brigade d’hygiène et du point focal de l’Agence régionale de la santé. A la suite de cette découverte, une équipe a été rapidement mobilisée et s’est déplacée sur les lieux pour s’enquérir de la situation et voir la patiente qui a été dépistée positive pour sa prise en charge optimale.
Guinée-Bissau Près de 60 mercenaires présumés arrêtés à Gabou
«Soixante mercenaires présumés ont été arrêtés à Gabou, au sud-est de la Guinée-Bissau», ont indiqué ce jeudi 9 mai 2024 des sources policières. Selon les mêmes sources, ce groupe est constitué de Maliens, de Guinéens de Conakry, de Bissauguinéens, s’entrainait seulement la nuit, tous les jours à Gabou, sous l’œil avisé d’instructeurs militaires. Interrogé sur cette affaire, le gouvernement de Rui Duarte de Barros n’aurait pas, pour l’instant, réagi par rapport à la situation qui prévaut.
Célébration de l’Ascension à la paroisse Sacré-Cœur - L’Eglise magnifie E-Media pour sa «couverture de qualité»
Toute la communauté catholique a célébré, ce jeudi, la Montée de Jésus aux cieux. L’Ascension est le dernier mystère Pascal. Elle est très symbolique. Vu l’importance de la célébration, le Groupe EMedia a déployé les gros moyens pour couvrir la messe. Le prêtre de la paroisse Sacré-Cœur Malenfant a magnifié l’excellent travail des supports du groupe. «Nos remerciements vont à l’endroit d’iTv qui a couvert cette eucharistie et nous les remercions pour leur présence de qualité qui permet à beaucoup de chrétiens et non chrétiens de vivre cette solennité de l’Ascension. Alors, que nos prières les accompagnent. A travers eux, nous remercions la direction de E-Media», a-t-il dit.
Lettre ouverte de l’écrivain et son ami Kenyan Boris Diop propose à Diomaye d’abroger l’article 28 de la Constitution
Personnalités de renom engagés pour la promotion des langues africaines, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop et son ami Kenyan Ngugi Wa Thiong’o ont écrit au Président Diomaye. Dans cette lettre ouverte, les deux romanciers proposent la création d’un «Centre national d’interprétation et de traduction qui permettrait une symbiose et une fertilisation croisée entre les langues de votre pays et entre celles-ci et les langues de l’Afrique et du monde». Ils suggèrent au chef de l’Etat d’abroger «dès que possible l’étrange et embarrassant article 28 de la Constitution sénégalaise, qui exige de tout candidat à la présidence qu’il sache lire, écrire et parler couramment le français». «Aux Nations Unies, parlez dans une langue sénégalaise et votre propos pourra faire l’objet d’une traduction simultanée dans les langues de travail de cette organisation internationale. En d’autres termes, faites comme tous les autres présidents du monde, prononcez vos discours dans votre langue», a écrit le binôme Boris et Ngugi.
Présidentielle au Tchad Déby remporte l’élection devant Succès Masra
Au Tchad, l’Agence nationale de gestion des élections (Ange) a annoncé, ce jeudi, les résultats provisoires de l’élection présidentielle tenue le 6 mai dernier. Sans grande surprise, c’est le Président de la transition, Mahamat Idriss Déby, qui est donné vainqueur avec 61,03% des suffrages. Son Premier ministre, Succès Masra, est lui crédité de 18,53% des voix, tandis que l’ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké a obtenu 16,91% des suffrages. L’Ange a aussi fait état d’un taux de participation de 75,89% de l’électorat, d’après Rfi. Alors que Succès Masra, jadis populaire avant de rejoindre le régime de Deby fils, avait revendiqué sa victoire dès le premier tour. A Ndjamena, la capitale, les Forces de l’ordre ont commencé à se déployer en guise d’alerte.
KEEMTAAN GI - ADIEU FARNIENTE !
Il leur faudra se faire violence et se résoudre à admettre la dure réalité. A savoir qu’ils sont aujourd’hui dirigés par ceux qu’ils traitaient avec dédain d’aventuriers dépourvus d’expérience. La réalité est là et peut paraitre dure et implacable pour des gens qui n’existent que par la politique ou qui ne voient leur vie ou avenir que sous les ors du pouvoir. A force de s’enrichir, de s’empiffrer, de se la couler douce, de faire la dolce vita, ils ont oublié ce que s’opposer veut dire. La perspective de devoir souffrir pendant au moins cinq ans — vraisemblablement beaucoup plus!— les rend fous. Cependant pour espérer revenir aux affaires un jour lointain, il leur faudra plus que ce qu’ils offrent à voir depuis deux semaines et se détacher des stéréotypes malvenus. S’opposer, c’est savoir donner des coups. Cela, tout le monde en convient. Mais c’est également savoir convaincre le peuple à travers un programme alléchant. Plutôt que ça, qui suppose d’avoir des idées, les vaincus du 24 mars sont dans des réactions épidermiques ou des considérations subjectives depuis que des sanctions contre les détourneurs sont agitées. Il leur faudra encore plus de tonus et faire parler leurs cadres—s’ils en disposent encore — et non combattre leurs tombeurs par procuration à travers des hommes (et des femmes ! ) dont tout le monde sait qu’ils s’agitent pour des raisons bassement matérielles. Quand on vous ôte subitement de la bouche ce qui vous faisait vivre, il y a de quoi effectivement devenir dingue. Un habitué des combats de rues et dirigeant du championnat populaire s’est encore fait remarquer par sa rhétorique guerrière et habituelle qui cache mal une peur dissimulée. Il nous avait servi le même discours lors de la perte du pouvoir de Père Wade avant de venir se mettre à genoux et cirer les bottes de celui à qui il promettait la géhenne tout en étant le plus grand cumulard. Ministre, maire et éternellement dans les instances du football qu’il ne lâchera jamais puisque c’est une source de jouissance financière pour lui. En fait, il n’est jamais repu. Et c’est lui qui semble diriger une fausse rébellion. D’autres occupent des médias pour se donner bonne conscience tout en sachant qu’ils sont les seuls à croire ce qu’ils débitent. Contre tous ces gens, il est temps de sévir pour leur ôter tout pouvoir de nuisance. Le faire sans faiblesse coupable et sans cruauté inutile. Surtout que celui qui semble diriger la vraie rébellion est au service d’un autre Etat qui est loin d’être un ami sincère de la République. KACCOOR BI - LE TEMOIN
LE GENERAL TIANI S’EN PREND A MACKY
Le chef de l’Etat nigérien, le général Abdourahmane Tiani, s’en est encore pris aux dirigeants « zélés » de la Cedeao qui voulaient faire la guerre à son pays. Dans une interview accordée à une chaîne de télévision du Niger, il a encore brocardé les présidents du Bénin, Patrice Talon, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, et du Nigéria, Bola Tinubu. Le général Tiani, arrivé au pouvoir le 26 août 2023, n’a pas non plus raté le président Macky Sall. « Ce n’est pas à travers le Niger que les gens vont assouvir leur destin politique. Macky Sall voulait un troisième mandat. Le peuple sénégalais avait montré une fois de plus sa maturité politique pour dire qu’il n’y aura pas un troisième mandat. Nous n’avons pas la mémoire courte. Même si nous ne sommes pas au Sénégal, nous suivons l’évolution. Face à l’évidence, Macky Sall a abandonné cette velléité de s’octroyer un troisième mandat » a soutenu le général Tiani. «Macky Sall avait entretemps adouci ses positions quand les perspectives pouvant aboutir au 3ème mandat se sont évanouies à travers la mobilisation du peuple sénégalais. Rassurez-vous que les pays des Etats du Sahel savent ce que sont leurs priorités qui sont le bien de leurs peuples sans calculs, ni velléités quelconques d’abuser ou de profiter de l’adhésion des peuples » a conclu le président nigérien.
CENTRE-VILLE UN POLICIER HEURTE MORTELLEMENT
B. Djiba, un policier, a été mortellement fauché hier matin alors qu’il marchait tranquillement pour rejoindre son poste. L’incident s’est déroulé au centre-ville non loin du Rond-Point Dupont et Demba selon des sources de Seneweb. Le policier a subi une forte hémorragie sur place. Evacué à l’hôpital Principal, B. Djiba, issu de la 46e promotion de l’Ecole nationale de Police, a finalement succombé à ses blessures. Le chauffeur du véhicule incriminé a été arrêté par les éléments de la section des accidents du commissariat central de Dakar. Il a été placé en position de garde à vue pour homicide involontaire.
AIBD LE DESARROI DES PASSAGERS D’AUTRES VOLS
Les passagers qui devaient voyager par avion dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 09 mai ont galéré. En effet, tous les vols qu’ils devaient prendre ont été fortement perturbés suite à l’incident impliquant un aéronef de la compagnie TransAir qui devait convoyer des passagers pour le compte d’Air Sénégal sur Bamako. Suite à la sortie de piste de cet appareil, les autorités de l’AIBD ont tout simplement fermé l’aéroport. Les passagers d’Air France sont restés près de 5h dans l’avion de la compagnie française qui n’a pu décoller finalement que vers 7 h du matin. Quant aux passagers de Royal Air Maroc et d’Air Sénégal à destination de New York, ils ont été finalement bloqués en salle d’embarquement jusqu’au jeudi soir.
PHOSPHATE DE MATAM : BIRAM SOULEYE DIOP VEUT UNE NOUVELLE LISTE DES IMPACTES
Selon certaines indiscrétions, Biram Soulèye Diop est le premier ministre à descendre sur le site d’exploitation du phosphate à Ndendory. Une première qu’il a bien négociée en demandant aux autorités administratives de travailler sur une reprise de la liste des impactés afin d’avancer sur le dossier. Dans la région de Matam, il a visité le site d’exploitation et d’extension du phosphate dans les communes de Ndendory, Hamady Hounaré et Orkadiéré. Accompagné de plusieurs autorités administratives, locales et politiques, le ministre Diop a présidé une réunion entre les différentes parties (la direction de la SOMIVA, d’une part, les représentants des communes impactées de l’autre) sur la question des indemnisations. A la fin de cette réunion, il a d’abord voulu mettre tout le monde d’accord sur l’impossibilité d’avoir un nombre aussi élevé d’impactés, c’est à dire disposant de champs sur le nouveau site où la société minière compte étendre ses activités d’exploitation. « Il nous faut reprendre toute la liste des impactés à indemniser. Il est impossible d’avoir 1800 personnes sur la liste des propriétaires de champs » devant être dédommagés. Il faut donc une nouvelle liste avec des adresses et contacts très précis et exacts, a indiqué le ministre qui était accompagné de la Présidente de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’ancienne ministre Oulimata Sarr. Histoire de montrer qu’il n’est pas dupe, le ministre Biram Soulèye Diop a demandé à toute personne ne disposant pas de terres sur le site de ne pas s’inscrire sur la liste afin de ne pas compliquer la procédure. Car, pour lui, si on divise le nombre d’impactés inscrits par la superficie en question, qui est de 193 hectares, cela voudrait dire que chaque impacté ne disposait que de 1000 mètres carrés!
PHOSPHATE DE MATAM : BIRAM SOULEYE DIOP VEUT UNE NOUVELLE LISTE DES IMPACTES (BIS)
S’adressant à la SOMIVA, dont le Directeur général, Ibrahima Sarr, était présent, il a demandé aux responsables d’évaluer les pertes commerciales afin que cela soit discuté suite à l’arrêt des travaux d’exploitation depuis presque un an. Sur une autre question, Biram Soulèye Diop n’a pas manqué de demander aux responsables de la SOMIVA de mettre sur la table les preuves des réalisations faites pour les populations au titre de la Responsabilité sociétale d’entreprise, mais aussi, dans le cadre du contenu local, avec les fournisseurs locaux et étrangers. Prenant la parole, le DG de la SOMIVA, qui n’est autre que l’ancien ministre du Budget, Ibrahima Sarr, a défendu son entreprise disant qu’elle peut encore faire mieux dans le cadre de la RSE. Pour lui, il faut que toutes les parties concernées puissent discuter pour trouver un terrain d’entente concernant la question des indemnisations. Il a rappelé que la SOMIVA a proposé la somme de 99 millions de francs CFA, jugée insuffisante. En attendant qu’un accord soit trouvé, les travaux au niveau de la mine sont à l’arrêt sur instruction du gouverneur de la région.
SANTE UN CAS DE LA FIEVRE DE CRIMEE-CONGO DETECTE A MATAM
Après Dakar et Kaolack, où trois cas de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo ont été détectés, un quatrième vient d’être découvert dans la région de Matam, selon l’APS qui donne l’information. D’après le médecin-chef du district de Matam, la personne atteinte de cette maladie habite dans le village de Bokidiawé, à plus de 50 km de Matam. Une visite sur les lieux, effectuée par une délégation dirigée par le MCD, Dr Aliou Mbacké a permis d’échanger avec la patiente, de sensibiliser sa famille mais aussi de faire des prélèvements sur les animaux domestiques trouvés dans la maison.
COOPERATION MILITAIRE LES ETATSUNIS DOTENT L’ARMEE DE 30 VEHICULES
Dans le cadre du programme américain Global Peacekeeping Operations initiative (GPOI 10), l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique à Dakar a remis un don de 30 véhicules aux forces armées nationales. La cérémonie a été présidée par le général de division Fulgence Ndour, sous-chef d’État-major général des Armées. Elle s’est tenue à Thiès, au Centre d’entrainement tactique Capitaine Mbaye Diagne (CETCMD), premier centre d’entrainement au maintien de la paix dans notre pays. Par ce geste, l’ambassadeur des Etats-Unis à Dakar espère que ces véhicules aideront les centres d’entrainement au maintien de la paix. Ce qui leur permettra de continuer à dispenser une formation professionnelle de grande qualité aux contingents. Michaël Raynor a magnifié le fait que notre pays ait toujours soutenu les missions de maintien de la paix des Nations unies et de la région depuis 1960 lorsque le Sénégal a envoyé pour la première fois 300 soldats au Congo. «Dans les années qui ont suivi, le Sénégal a déployé des milliers de soldats aux quatre coins du monde, et il est resté fidèle à son engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde », a souligné l’ambassadeur américain qui a salué les services et les sacrifices consentis par nos forces armées depuis plus de 60 ans
LES TRAVAILLEURS DU SAMU NATIONAL EN GRÈVE JEUDI ET VENDREDI
Les sections Sames et Sutsas veulent à travers ce mouvement d’humeur ”porter à l’attention de l’opinion publique les conditions de travail indescriptibles” au SAMU.
L’intersyndicale des travailleurs du Service d’assistance médicale et d’urgence (SAMU) a décidé d’aller en grève jeudi et vendredi, avec ”respect des urgences primaires” dans le but de voir leurs conditions de travail améliorées par les autorités.
Les sections Sames et Sutsas veulent à travers ce mouvement d’humeur ”porter à l’attention de l’opinion publique les conditions de travail indescriptibles” au SAMU, a expliqué le Secrétaire général de la section Sames, lors d’un point de presse.
Les travailleurs comptent observer un arrêt de travail de 48 heures avec ”respect des urgences primaires”, a déclaré Mohamed Traoré, médecin urgentiste au Samu national.
Selon M. Traoré, une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève a été déposée depuis le 26 février 2024 sur la table du directeur du Samu et du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Les travailleurs réclament le paiement intégral des primes de la Covid-19 et la généralisation de primes appelés Nepad pour l’ensemble des contractuels, a t-il indiqué.
A cela s’ajoutent le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale, l’utilisation du budget alloué à la formation diplômante, le remplacement de l’IMP pour permettre aux agents de se soigner, de payer leurs frais de déplacement, entre autres.
Les syndicats qui ont invité les autorités à ”une négociation pour un protocole d’accord dans les meilleurs délais” ont fait part de leur ”détermination à aller jusqu’au bout” en usant de tous les moyens légaux de lutte.
L’intersyndicale des travailleurs du Service d’assistance médicale et d’urgence (SAMU) a décidé d’aller en grève jeudi et vendredi, avec ”respect des urgences primaires” dans le but de voir leurs conditions de travail améliorées par les autorités.
Les sections Sames et Sutsas veulent à travers ce mouvement d’humeur ”porter à l’attention de l’opinion publique les conditions de travail indescriptibles” au SAMU, a expliqué le Secrétaire général de la section Sames, lors d’un point de presse.
Les travailleurs comptent observer un arrêt de travail de 48 heures avec ”respect des urgences primaires”, a déclaré Mohamed Traoré, médecin urgentiste au Samu national.
Selon M. Traoré, une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève a été déposée depuis le 26 février 2024 sur la table du directeur du Samu et du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Les travailleurs réclament le paiement intégral des primes de la Covid-19 et la généralisation de primes appelés Nepad pour l’ensemble des contractuels, a t-il indiqué.
A cela s’ajoutent le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale, l’utilisation du budget alloué à la formation diplômante, le remplacement de l’IMP pour permettre aux agents de se soigner, de payer leurs frais de déplacement, entre autres.
Les syndicats qui ont invité les autorités à ”une négociation pour un protocole d’accord dans les meilleurs délais” ont fait part de leur ”détermination à aller jusqu’au bout” en usant de tous les moyens légaux de lutte.