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26 avril 2024
Société
LES MECANICIENS N’ONT TOUJOURS PAS ACCES A LA ZAMPA
Les mécaniciens ne savent pas encore à quel garage se fier ? Déguerpis de leur garage, le projet d’aménagement de la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile de Diamniadio (Zampa) est destiné à accueillir ces mécaniciens
Les professionnels de l’automobile, à savoir les mécaniciens, n’arrivent toujours pas à prendre possession du projet d’aménagement de la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile de Diamniadio (Zampa). Profitant de la signature du pacte social des acteurs des métiers de l’automobile, ils ont lancé un appel aux nouvelles autorités pour que réparation se fasse.
Les mécaniciens ne savent pas encore à quel garage se fier ? Déguerpis de l’ancienne piste qui servait de garage pour certains, le projet d’aménagement de la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile de Diamniadio (Zampa) est destiné à accueillir ces mécaniciens. Mais, problème : les professionnels de l’automobile n’ont toujours pas accès à l’infrastructure alors que celle-ci a été inaugurée depuis un bon bout de temps. D’où l’appel adressé au nouveau régime par Cheikh Diankha, président Revas national, pour leur venir en aide. «La Zampa a été inaugurée le 2 mai 2023. Mais depuis lors, elle n’a pas commencé à être fonctionnelle. Les mécaniciens sont là, ils avaient discuté avec toutes les organisations professionnelles. On attend un appui du nouveau gouvernement pour y avoir accès, afin de permettre au secteur d’avoir un nouveau souffle. Nous souhaitons que la Zampa soit reproduite à Dakar et partout à l’intérieur du Sénégal. Cela va faciliter nos interventions», a souligné le président du Regroupement des vrais artisans de l’automobile du Sénégal (Revas) lors de la cérémonie de signature hier du pacte social des acteurs des métiers de l’automobile entre le Revas et Enda Ecopole, destiné à aider à la formalisation du secteur de l’automobile.
Faisant des «dépannages gratuits» durant les cérémonies religieuses, les membres du Revas demandent un accompagnement du nouveau régime pour faciliter leurs interventions pendant cette période, tout en saluant la signature du pacte social des acteurs des métiers de l’automobile qui, selon eux, va participer à renforcer les capacités de leurs membres, avec surtout la transformation que connaît le secteur avec les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic). «Le Giz est en train de faire une formation à Diourbel axée sur les nouvelles technologies au profit des membres de notre structure», se félicite Cheikh Diankha.
Omar Tandian, responsable d’Enda Ecopop, revient sur le processus ayant abouti à la signature dudit pacte : «Ces acteurs, conscients de leur rôle, conscients également de la place que leur métier est en train de prendre dans le développement, nous ont saisis pour les accompagner dans la mise en commun de leurs efforts. Et un des résultats de cette concertation multi acteurs, c’est la conception d’un pacte social. Et on a procédé à la signature de ce pacte qui met l’engagement des uns et des autres ensemble pour dire que nous allons prendre en main les transformations futures.»
Président de la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains à l’Assemblée nationale, l’honorable député Moussa Diakhaté, qui a assisté à la cérémonie, promet de jouer sa partition pour accompagner les professionnels du secteur de l’automobile dans leur quête d’un avenir meilleur. «Je suis venu répondre à l’invitation des acteurs de l’automobile. Ils sont toujours confrontés à des questions d’espace pour pouvoir mener à bien leur métier et des questions de bancarisation et sociales. Mon rôle, en tant que représentant du Peuple, était d’abord de venir les écouter pour prendre leurs préoccupations et les porter au niveau de l’Hémicycle avec les autorités sur l’urbanisation et voir même comment on pourrait articuler sous forme de proposition de loi qui prendra mieux en compte l’artisanat de manière générale par rapport à la marche de ce pays, aux opportunités. Surtout à la veille du first oil, first gaz au Sénégal, nous verrons que ces métiers de l’automobile vont se développer de manière exponentielle, on devrait les accompagner pour qu’ils ne soient pas en rade», indique l’honorable député. 78% sont dans le secteur informel, suffisant pour prendre en charge leurs préoccupations.
SERIGNE BASSIROU GUÈYE ASSURE SUR LA RÉFORME DE L’OFNAC ET LA PUBLICATION DE SES RAPPORTS
La réforme de l’OFNAC résulte d’un plaidoyer des partenaires au développement, de la société civile, de l’ensemble des acteurs intéressés à la lutte contre la corruption- les délais impartis par le président de la République seront respectés...
Bés bi-Le jour |
Hamath KANE |
Publication 23/04/2024
Depuis que le président de la République a ordonné la publication de tous les rapports des corps de contrôle, l’Ofnac retient aussi l’attention. Son président, Serigne Bassirou Guèye a assuré, dans un dossier du Jt de la Rts, qu’ils seront dans les délais. Il a par ailleurs répondu à ceux qui critiquent les pouvoirs élargis de l’organe qu’il dirige comme le placement en garde à vue.
Il a une parole rare. Mais les projecteurs sont braqués sur lui. Serigne Bassirou Guèye est finalement sorti de sa réserve en participant à un dossier réalisé par le JT de la Rts, hier et consacré à la reddition des comptes. Le président de l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a même répondu à ceux qui dénoncent l’élargissement des pouvoirs de sa structure.
Or, selon lui, cette réforme de l’Ofnac, «résulte d’un plaidoyer des partenaires au développement, de la société civile, de l’ensemble des acteurs intéressés à la lutte contre la corruption, donc tous les acteurs de l’intégrité qui ont estimé que, pour que l’Ofnac puisse déployer son potentiel, il fallait que ses pouvoirs soient renforcés». Les magistrats et d’autres spécialistes s’étonnent d’ailleurs de certaines prérogatives soient conférées à l’Ofnac. Sur cette question, Serigne Bassirou Guèye a souligné que «le législateur a estimé qu’il fallait donner à l’Ofnac le pouvoir de garde à vue et de pouvoirs d’enquêtes supplémentaires».
L’ancien procureure de la République de Dakar d’ajouter : «Ceux qui s’opposent à l’intégrité pensent que l’Ofnac a plus de pouvoirs, Monsieur le président de la République a rassuré en disant que l’Ofnac va être renforcé, ça c’est très rassurant pour la lutte contre la corruption.» S’agissant de la publication des rapports de l’Ofnac comme ordonné par le chef de l’Etat lors du Conseil des ministres du 17 avril dernier, Serigne Bassirou Guèye assure : «Nous sommes en train de nous y atteler pour vous assurer que les délais impartis par le président de la République seront respectés». En clair, d’ici fin avril pour les autres rapports, puisque ceux de 2019, 2020 et 2021 ont été déjà publiés.
par Mbagnick Diop
NE TENTEZ PAS LE DIABLE, LA CASAMANCE EN A ASSEZ DES SCELERATS ET VENDEURS D’ILLUSIONS
La paix est certes indispensable pour réaliser le développement de notre pays mais elle ne saurait s’acquérir au prix d’engager des négociations avec des coupeurs de routes et trafiquants de chanvre indien sous couvert de lutte pour l’indépendance
De la Casamance, il en sera toujours question mais dans le bon sens, celui de la paix et du développement économique. La situation de guerre vécue depuis 1982 est en passe d’être apaisée, plus par l’action décisive des forces de défense et sécurité que par la volonté des scélérats rebelles à s’amender pour réintégrer le giron national. Autoproclamés indépendantistes, ces scélérats dont le combat a connu une dérive maffieuse depuis quelques années n’ont rien à voir avec leurs devanciers Sidy Badji, Léopold Sagna, Jean Marie Tendeng, Maurice Diatta etc. Lesquels étaient les fondateurs de la branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc). Ils ont fini de démontrer à la région de Casamance, au Sénégal et au monde entier leur vraie nature non seulement en se livrant à des braquages sur les routes, à des cambriolages, à des tueries sanglantes mais aussi en saccageant la nature, ces belles forêts nourricières qu’ils ont abattues démesurément pour s’enrichir.
Face à une telle attitude, il est inconcevable que l’on puisse envisager des négociations avec des hors-la-loi. La paix est certes indispensable pour réaliser le développement de notre pays mais elle ne saurait s’acquérir au prix d’engager des négociations avec des coupeurs de routes et trafiquants de chanvre indien sous couvert de lutte pour l’indépendance de la Casamance. Sur ce point, le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko devront rester intransigeants. D’aucuns insinuent même que les nouvelles autorités de la République seraient mal à l’aise pour parler de la Casamance. Sans doute que ce préjugé sera battu en brèche par les faits, aux plans politique et sécuritaire. Le fait que le Premier ministre Ousmane Sonko soit originaire de la Casamance ne saurait constituer un handicap pour maintenir l’option fondamentale de l’unité nationale et l’intégrité territoriale. Jamais Monsieur Ousmane Sonko n’a revendiqué un soutien à la rébellion même si d’aucuns estiment que son penchant pour une autonomie administrative de la région pourrait s’avérer glissant. Sa proximité avec le Président Bassirou Diomaye Faye ne saurait non plus les entraîner au déni d’autorité qui consisterait à remettre en question la primauté de la sécurité sur les offres de services manifestées pour une médiation avec une prétendue branche armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mdfc). De Gouloumbou, dans le département de Vélingara, à Diogué, situé à l’extrémité Sud du département d’Oussouye, les populations de la région naturelle de Casamance n’entendent pas renier leur appartenance à la nation sénégalaise.
L’héritage de Wally Mandiang, Ousmane Seydi, Ibou Diallo, Dembo Diatta, Assane Seck, Emile Badiane, Djibril Sarr, Jules Charles Mamadou Angrand Badiane etc. est plus que jamais vivace en Casamance où le métissage est une source d’amour et d’enrichissement culturel et non un facteur de division. Une réalité sociologique ancrée de part et d’autre du Sénégal où le Diola, le Mandingue, le Peulh firdou, le Balante, le Baïnounk, le Pépel, le Manjack, le Mancagne etc. vivent en symbiose depuis des décennies. Notre unité nationale est d’autant plus remarquable qu’elle se reflète dans nos forces de défense et sécurité qui constituent la colonne vertébrale de l’État. C’est en considération de cette réalité historique que nous condamnons toutes les dérives verbales et les bêtises politiques qui ont pu dans un passé récent heurter les populations de Casamance.
Plus jamais ça et que vive la nation sénégalaise dans l’amour, la paix et le développement.
DIOMAYE ENTRE RÉALISME ET EFFETS D’ANNONCE
La réforme de fond promue semble buter sur de nombreux obstacles. Si certaines mesures fortes ont été prises, de nombreux défis restent à relever pour instaurer une véritable transparence et la eddition des comptes
La rupture systémique dans la gouvernance des affaires publiques promise par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est encore loin de la réalité. En effet, malgré quelques mesures fortes notamment dans le domaine de la rationalisation des dépenses publiques et du retour à l’orthodoxie républicain, l’actuel chef de l’Etat s’illustre de plus en plus par des déclarations d’intention dont certaines suscitent des interrogations sur la réelle volonté de matérialiser cet engagement de promotion d’une bonne gouvernance sans fioritures.
Après 20 jours à la tête de la République du Sénégal, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui s’était engagé à opérer une rupture systémique dans la gouvernance des affaires publiques semble commencer à imprimer petit à petit ses marques dans le fonctionnement de l’Etat. La preuve, le bilan d’étape de ses trois semaines de gestion des affaires publiques est fortement marqué par des mesures de rationalisation des dépenses publiques et du retour à l’orthodoxie républicain. Parmi celles-ci, nous pouvons notamment citer sa décision de démissionner de ses fonctions de Secrétaire général du parti Pastef, celle visant à mettre un terme au cumul des fonctions pour ses ministres mais aussi la fin de la folklorisation des cérémonies de passation de services entre ses ministres et leurs prédécesseurs et la sommation faite aux anciens ministres de restituer leurs logements et voitures de fonction.
Saluées par bon nombre de Sénégalais, ces mesures apparaissent également comme un arbre qui cache les énormes défis qui attendent l’actuel régime dans la mise en œuvre d’une véritable rupture systémique dans la gouvernance des affaires publiques notamment dans le domaine de la bonne gouvernance. En effet, depuis son installation dans ses fonctions le 2 avril dernier, l’actuel chef de l’Etat ne fait que multiplier des déclarations d’intention dont certaines suscitent des interrogations sur sa réelle volonté et/ou sa liberté de manœuvre pour matérialiser son engagement de reddition des comptes. Il en est ainsi quand il a ordonné en marge de la réunion du Conseil des ministres du mercredi 17 avril dernier, la publication des rapports de la Cour des Comptes, de l’Inspection générale d’Etat (Ige) et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) des cinq (5) dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).
En effet, en faisant cette sortie, le chef de l’Etat semble faire dans la propagande d’Etat. Et pour cause, conformément aux lois instituant ces corps de contrôle public, le président de la République, en tant que principal destinataire de leurs rapports d’activités, est seul à pouvoir autoriser cette publication par la signature d’un décret de déclassification pour le cas de l’Inspection générale d’Etat (Ige). En plus de cela, il faut préciser que l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption a déjà publié ses rapports des années 2019, 2020, 2021 et dont les recommandations d’ouverture d’une enquête judiciaire contre certaines personnalités n’attendent qu’à être dépoussiérées dans les cartons soigneusement rangés dans le bureau du Procureur de la République. C’est dire à quel point la tâche ne semble guère aisée pour le nouveau locataire du palais présidentiel malgré les promesses à aller jusqu’au bout de la logique de gouvernance prônée pour redresser les errements de 12 années de «Macky ».
LE SÉNÉGAL BIENTÔT ACTIONNAIRE DE TV5MONDE ?
Le Sénégal fait partie des sept pays africains pressentis pour entrer au capital de la chaîne publique francophone. La participation du Gabon, le Congo-Brazzaville, la RDC et du Cameroun connus pour leur répression de la liberté de la presse fait débat
(SenePlus) - TV5 Monde, la chaîne publique francophone, envisage d'ouvrir son capital à sept pays africains selon les informations de Télérama. Une démarche qui soulève de vives inquiétudes, quatre de ces pays - le Gabon, le Congo-Brazzaville, la RDC et le Cameroun - étant connus pour leur répression de la liberté de la presse.
Dans le cadre de son plan stratégique 2025-2028, le groupe audiovisuel public souhaite faire entrer sept pays africains au sein de son actionnariat selon Télérama. Parmi eux figurent la République démocratique du Congo, le Cameroun, le Gabon, le Congo-Brazzaville mais aussi la Côte d'Ivoire, le Sénégal et le Bénin.
« Cette chaîne ne peut pas rester celle de la francophonie du Nord qui s'adresse au monde et notamment aux pays du Sud. Il faut que dans les années qui viennent – j'espère le plus rapidement possible –, on puisse ouvrir notre gouvernance et "Notre financement à des États africains. C'est essentiel, politiquement et stratégiquement", a justifié Yves Bigot, président de TV5 Monde, cité par Les Échos en janvier.
Selon Télérama, ce projet baptisé "convergences francophones" a reçu l'aval de l'Élysée, qui y verrait "une main tendue de la France dans une période où le ressentiment envers le pays n'a jamais été aussi exacerbé".
Yves Bigot a d'ores et déjà rencontré certains chefs d'État concernés, comme Denis Sassou-Nguesso, président autoproclamé depuis plus de 40 ans du Congo-Brazzaville, ou encore Félix Tshisekedi, "élu" en 2018 président de la RDC lors de 'un examen qualifié de "putsch électoral" par l'opposition.
Cette ouverture du capital soulève cependant de vives critiques. " Solliciter une junte militaire (le Gabon) et deux pays (le Cameroun et le Congo) dirigés par les mêmes hommes depuis des décennies et dont l'actualité est régulièrement émaillée d'assassinats et de détentions arbitraires de journalistes soulève des inquiétudes légitimes quant au futur de l'information sur cette chaîne publique", a déclaré Arnaud Froger de Reporters sans frontières (RSF) cité par Télérama.
Dans les rédactions de TV5 également, l'inquiétude règne. "L'ouverture à la francophonie au Sud est une évidence, mais pas avec n'importe quel État et avec un minimum de transparence", résume un journaliste anonyme à Télérama. Les rédacteurs en chef Afrique ont intégré la direction dans une note sur "les éventuelles conséquences éditoriales" et la "cohérence avec la ligne éditoriale et les valeurs déontologiques" de la chaîne.
"Cette charte est une diversion, et je ne vois pas comment elle va empêcher une dictature d'être une dictature", avance un autre journaliste anonyme à Télérama, faisant référence à un renforcement de la charte déontologique proposée par la direction.
Le calendrier de cette décision laisse également perplexe selon Télérama, avec une annonce prévue dès le 5 octobre 2024, en marge du Sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts.
Rien ne semble pouvoir l'empêcher, alors que ces nouveaux actionnaires (à hauteur de 600 000 euros par pays selon Télérama) se verront offrir un accès aux programmes, des coproductions ainsi qu'une diffusion de leurs journaux télévisés nationaux.
Les partenaires historiques de TV5 comme la Belgique, la Suisse et le Canada, qui n'ont pas été consultés sur ce virage stratégique, pourraient toutefois avoir leur mot à dire lors du conseil d'administration du 30 avril qui s'annonce agité d'après Télérama.
VERS UNE REMISE EN SERVICE DU FERRY KINTA KINTÉ
L’interruption de la desserte par les ferrys a provoqué un désagrément pour les usagers. Elle contraint les automobilistes entrant ou sortant de la Gambie à faire un grand détour par Farafeni et Keur Ayib.
La traversée du fleuve Gambie entre les localités Bara et Banjul la capitale gambienne assurée par deux ferrys tombés en panne depuis quinze jours va reprendre dans moins de trois semaines à la faveur de l’achèvement de la réparation du Kinta Kinté, l’une des embarcations, a assuré à l’APS, Ismaïla Cissé, le ministre gambien de l’Information.
Les deux ferrys, Kinta Kinté et Kanilaï, qui assurent la traversée du fleuve Gambie entre Bara et Banjul sont tombés en panne depuis plus de deux semaines, entrainant une perturbation de la circulation des personnes et des biens.
L’interruption de la desserte par les ferrys a provoqué un désagrément pour les usagers contraints de prendre des pirogues pour faire la traversée. Elle contraint les automobilistes entrant ou sortant de la Gambie à faire un grand détour par Farafeni et Keur Ayib, localités frontalières.
‘’Kinta Kinté est en phase finale de réhabilitation. Le président Adama Barrow a d’ailleurs été sur place pour constater l’état d’avancement des réparations et demandé aux techniciens qui travaillent sans relâche d’accélérer. On espère que Kinta Kinté sera de nouveau opérationnel dans moins de trois semaines’’, a déclaré M. Cissé lors d’un entretien avec l’APS.
Il a en même temps annoncé que le gouvernement gambien a récemment signé un contrat d’acquisition de deux nouveaux ferrys qui seront mis en service dans seize mois au plus tard
‘’Sur le long terme, on espère la concrétisation du projet de corridor qui doit quitter Abidjan et rejoindre Lagos en passant par le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau etc. Elle devrait notamment se traduire par la construction d’un pont de franchissement entre Bara et Banjul’’, a-t-il fait savoir.
Isamaïla Cissé n’a pas d’un autre côté manqué de lancer un appel au secteur privé afin qu’il investisse le secteur en augmentant le nombre de ferrys assurant la traversée du fleuve Gambie.
En marge de la visite, samedi de Bassirou Diomaye Faye dans la capitale gambienne, l’ambassadeur du Sénégal dans ce pays a estimé que la construction d’un pont reliant Bara à Banjul devait être classée parmi les axes prioritaires des relations entre les deux pays.
“Mettre en place un pont entre Bara et Banjul fera peut-être partie des priorités des deux Etats. Aujourd’hui, accéder à Banjul par les ferrys est devenu difficile et pose beaucoup de problèmes en raison de leur vétusté”, a déclaré Bassirou Sène lors d’un entretien avec l’APS.
Le fait de pouvoir faire une projection par un pont sur ce tronçon sera d’un apport très positif pour la circulation des personnes et des biens et pour la sécurisation et la continuité territoriale du Sénégal vers le sud, avait fait valoir le diplomate 48 heures avant la visite dans la capitale gambienne du nouveau chef de l’Etat sénégalais.
par Cheikh Omar Diallo
LA SUPPLÉANCE DES DÉPITÉS
EXCLUSIF SENEPLUS - Dans la doctrine Macky, le statut du député se traduit depuis 2022 par la possibilité à lui offerte de reprendre son siège après la fonction ministérielle. Amadou Ba, Mariama Sarr, Diouf Sarr, etc. peuvent redevenir députés
Les ministres de Macky Sall se recyclent en députés
Dans le corpus législatif sénégalais, le suppléant remplace le député empêché à court terme et non pas de manière définitive. En clair, les ministres de Macky Sall précédemment élus députés en 2022 peuvent librement regagner leur siège après la défaite de leur candidat à la présidentielle, Amadou Ba, le 24 mars 2024.
Telle est l’économie de la suppléance prévue dans la loi organique du 4 mai 2019 qui prévoit que tout autre parlementaire nommé ministre pourra reprendre automatiquement sa place à l’hémicycle, s’il n’exerce plus de charge ministérielle.
Ainsi donc, s’ils le veulent, Amadou Ba, Mariama Sarr, Abdoulaye Diouf Sarr, Fatou Diané, Abdoulaye Seydou Sow, Daouda Dia, Me Oumar Youm entre autres peuvent redevenir députés.
Sous le bénéfice de cette affirmation, il faut rappeler que l’incompatibilité entre la fonction ministérielle et le mandat parlementaire entraînait ipso facto le remplacement définitif du député par son suppléant, qui, à son tour, conservait le siège jusqu’au terme du mandat. Avec cette incompatibilité proclamée, le système politique sénégalais consacrait ainsi un dogme intangible de rang constitutionnel.
Mais aujourd’hui, dans la doctrine Macky Sall, le statut du député se traduit depuis 2022 par la possibilité à lui offerte de reprendre son siège après la cessation de sa fonction ministérielle, conformément à l’article 54 de la Constitution du 22 janvier 2001. Ce fait juridique vient tempérer la reconnaissance du dogme « incompatibilités entre fonction gouvernementale et mandat parlementaire ».
Dans le même ordre d’idées, en cas de vacance du siège de député pour cause d'empêchement [nomination ou maladie], le suppléant désigné exercera pleinement la fonction de député pendant la durée de l'empêchement. En clair, on ne peut suppléer un titulaire que s’il y a incompatibilité entre le poste de député et la fonction occupée. Le suppléant pourra alors siéger mais quand le titulaire cessera ses fonctions précédentes, le suppléant lui cèdera la place.
En octroyant un titre révocable et précaire au suppléant, l’intention du prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye était de reconnaître et de consacrer la primauté élective du député élu, devenu ministre.
Possiblement des anciens ministres regagneront leur fauteuil à la place Soweto. Ministre aujourd’hui député demain ; ministre hier, député aujourd’hui.
C’est alors que le suppléant cessera d’être député suppléant ; tandis que le député suppléé redeviendra député de plein droit.
Faux suppléant : « vrai garde-place »
Passons rapidement sur la « tragédie sociale, familiale et personnelle » qu’est la déchéance politique du « simple suppléant » pour nous arrêter sur le principe de la séparation stricte des pouvoirs qui s’en trouvera fortement atténué. Ce qui incidemment consacrera, le caractère temporaire de la suppléance et par la même occasion, accentuera l’idée de suppléant « garde-place ».
Pour rappel, au lendemain de l’indépendance du Sénégal, la compatibilité entre la fonction ministérielle et le mandat parlementaire était une pratique constitutionnelle acceptée. En permettant ainsi aux parlementaires de devenir ministres, sans cesser de siéger l’Assemblée nationale, les Mamadou Dia, Valdiodio Ndiaye, Alioune Badara Mbengue, Karim Gaye, Emile Badiane et Demba Diop, entre autres ont cumulativement été des ministres-parlementaires. Une coutume législative inspirée des IIIe et IVe république en France.
Cela dit, c’est l’avènement de la Ve république voulue par le Général Charles de Gaulle qui fixe, pour la première fois, le régime des incompatibilités et des inéligibilités des députés prévu dans la Constitution du 4 octobre 1958. Par héritage constitutionnel, depuis plus de cinquante ans, le législateur sénégalais l’avait inséré dans le corpus juridico-politique.
Au passage, il faut noter qu’au Royaume-Uni, le Premier ministre et ses ministres sont tous membres du parlement (chambre des communes). De ce fait, l’élu britannique n’a pas de suppléant. En cas de décès, démission ou destitution, il est procédé à une élection partielle appelée by-election. Une pratique toujours en cours.
Docteur Cheikh Omar Diallo est enseignant-chercheur en Sciences Juridiques et Politiques, fondateur l’Ecole d’Art oratoire et de leadership.
RETOUR DES POPULATIONS, 13 MILLIARDS F POUR DEMINER LE TERRAIN
Les acteurs ont besoin de 13 milliards de francs Cfa pour déminer plus d’un million de mètres carrés de terres en Casamance, selon le Gouverneur de la région de Ziguinchor.
Les acteurs ont besoin de 13 milliards de francs Cfa pour déminer plus d’un million de mètres carrés de terres en Casamance, selon le Gouverneur de la région de Ziguinchor. Mor Talla Tine présidait un atelier-bilan et programmation des activités du Comité régional de coordination et de suivi des interventions dans les domaines de la réinsertion et du déminage humanitaire dans la région de Ziguinchor.
Plus d’un million de mètres carrés de terres reste encore à être déminé en Casamance, pour un coût de 13 milliards de francs Cfa, selon le Gouverneur de Ziguinchor. «Nous avons un million et demi de mètres carrés de terres à déminer en Casamance. Pour ce faire, il faut au moins 13 milliards de francs Cfa», a indiqué Mor Talla Tine à l’ouverture d’un Comité régional de développement (Crd) sur l’amplification des actions de déminage et le retour des populations qui avaient fui le conflit en Casamance. Cette rencontre avait également pour objectif de faire le point du plan d’actions du Comité de coordination et de suivi des interventions dans la région de Ziguinchor, élaboré en 2023. «Pour atteindre cet objectif de renforcement des actions de déminage, mais aussi de retour et de réinsertion des populations, nous avons jugé opportun de mettre sur pied un Comité régional de suivi, d’harmonisation et de coordination des interventions en matière de déminage et de réinsertion socioéconomique des populations», a expliqué Mor Talla Tine.
Il a invité les pays amis du Sénégal à venir soutenir ce déminage humanitaire, à travers la mise à disposition de ressources additionnelles. «Ce déminage humanitaire nécessite énormément de ressources financières», a fait savoir le Gouverneur, qui salue l’accalmie notée depuis quelque temps dans la région. «Depuis très longtemps, nous n’avons pas enregistré de braquage, ni d’attaque armée. Il y a aussi une volonté des parties à aller définitivement vers la paix», s’est félicité le chef de l’exécutif régional.
Le directeur de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (Anrac) magnifie aussi cette accalmie notée en Casamance, qui encourage les populations à retourner dans leurs localités.
Pour accompagner ces populations, l’Etat du Sénégal a créé les conditions de sécurité. Le Cadre de coordination régionale, qui s’inscrit dans cette dynamique, permet de faire un tableau de bord et d’avoir une visibilité sur tout ce qui est en train de se faire pour les populations, d’après Ansou Sané. «Le Cadre de coordination régionale a été mis en place avec une feuille de route d’un coût de 15 milliards de F Cfa. 13 milliards sont dédiés au volet déminage et deux milliards au volet réinsertion socioéconomique. L’Etat s’est engagé à faire une contribution de 2 milliards», explique le directeur de l’Anrac.
M. Sané indique que le Crd permet d’évaluer le travail qui a été fait depuis l’année dernière et de pouvoir décliner les priorités pour l’année 2024. Il s’agit aussi de voir avec les partenaires techniques et financiers, ce qui est possible de faire, mais aussi le cadre à créer pour faciliter l’arrivée d’autres partenaires. Associées à la dynamique de paix en Casamance, les collectivités territoriales, fortement représentées, ont magnifié la tenue de ce comité présidé par le Gouverneur de Ziguinchor. Outre le retour des réfugiés et déplacés du conflit, les populations qui ont été perturbées dans leur organisation sociale et économique, rencontrent des difficultés pour obtenir des actes d’état civil. Ce volet, pris à bras-le-corps par les autorités, connaît des résultats intéressants. Les premiers actes civils ont été distribués dans la commune de Djinaky. «Cela a redonné la confiance aux populations qui commencent à en redemander. Le besoin est de l’ordre de 50 mille pour les trois départements de la région», dit Alphousseyni Diémé, maire de la commune de Djinaky. Plus de 3500 personnes se sont vu délivrer un acte d’état civil.
Le conflit en Casamance a eu beaucoup de conséquences sur les populations et le développement socioéconomique de la région. Ce conflit, qui a duré une quarantaine d’années, a causé, entre autres, des pertes en vie humaine, l’abandon de plusieurs villages, et entraîné le mouvement de plusieurs personnes vers la Gambie et la Guinée-Bissau. «On note plus de 800 victimes de mines, des terres polluées par les mines, le développement de l’économie de guerre avec le trafic de bois et de drogue, la culture du cannabis, le vol à main armée du bétail et des biens, la déstructuration du tissu social et familial…», liste-t-on dans les termes de référence du Crd.
par l'éditorialiste de seneplus, ada pouye
LA SYMBOLIQUE DE LA RUPTURE
EXCLUSIF SENEPLUS - Laisser la présidence régenter la foi, les corps de contrôle et le Bureau d’intelligence et de prospective économique, n’est-ce pas une manière de renforcer le présidentialisme avec des ramifications insoupçonnés d’un État mal nourri ?
Déconstruire - Reconstruire deux mamelles qu’il est difficile de séparer dans le contexte politique du Sénégal et deux armes redoutables pour la renaissance. Il s’agit là de l’enjeu pour satisfaire la demande sociale d’un peuple meurtri par la gouvernance la plus tortueuse de notre histoire.
Contrairement aux autres élections empreintes de “dégagisme”, celles de 2024 portent la marque du vote affectif et réactif contre un système de prédation et d'accaparement. Traduisant la radicalité autour de l’anti-système que la jeunesse a bien ingérée par son engagement sans faille. Le discours sur l’anti-système aura été le dividende de la victoire. Ce dividende a un prix pour une rupture systémique à la hauteur des attentes des masses. Ce choix « d’anti… » implique la dé-construction du modèle néo-colonial qui prévalait. Un nouvel imaginaire socio-politique décomplexé est à reconstruire par les nouvelles autorités pour mieux coller aux aspirations des populations en vue d’un progrès social véritable. Nous avons là une opportunité pour Déconstruire - Reconstruire le modèle qui a conduit à la faillite de notre gouvernance.
Diomaye et Sonko désormais au pouvoir, tous leurs actes sont scrutés sur la matérialité de leur posture médiatique anti-système et les ruptures. Ils doivent faire face aux adversités de l’ancien régime, de l’impérialisme des institutions de Bretton Wood et des lobbies multidimensionnels qui gangrènent notre société.
Tous les symboles du désenchantement politique se cristallisent pour nourrir un espoir de rupture systémique. Le projet qui est un mythe fondateur de nouvelles espérances justifie une sédimentation des signes de rupture annoncée.
Le choix d'un gouvernement au profil technocratique et politique avec 25 ministres au lieu de 10 est-il un vrai signe de rupture ? La rupture fondamentale réside plus dans le contenu des politiques publiques et non dans la cosmétique des modèles et principes technocratiques.
Le dernier communiqué du Conseil des ministres qui accorde une large place aux directives du président de la République reprend le même format « présidentialiste » et soulève beaucoup d’interrogations. L’essentiel du communiqué porte sur les instructions présidentielles dont le point fort reste la publication des rapports des corps de contrôle. Le déplacement dans les foyers religieux est interprété comme de la courtoisie sociale mais ne doit pas se traduire par des promesses comme le faisait l'ancien système. Il prend la forme d’une continuité et non d’une rupture pour la poursuite de modernisation des foyers religieux en termes d’infrastructures de base (voirie, eau, assainissement, électricité).
Les signes d’une timide hyperprésidence se manifestent par la création d’une « direction des Affaires religieuse » au sein de la présidence, composée du bureau des Affaires religieuses et de celui de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabes. Le ministère de l’Intérieur, le ministère du Travail et de l’emploi et le ministère de l’Éducation nationale ne sont-ils pas les structures les plus habilitées pour ces taches ?
Laisser la présidence régenter la foi, les corps de contrôle et le Bureau d’intelligence et de prospective économique, n’est-ce pas une manière de renforcer le présidentialisme avec des ramifications insoupçonnés d’un État mal nourri ?
Qui trop embrasse mal étreint ! La rupture symbolique doit pénétrer tous les segments de notre corpus social et justifier une mobilisation sociale volontaire autour de l’enterrement des vieilleries de l’état néo-colonial. Il est urgent de se tourner vers la renaissance africaine si chère à Cheikh Anta Diop.
CHANGEMENT CLIMATIQUE, LES CDN DOIVENT ETRE DAVANTAGE PRISES EN COMPTE
Des chercheurs et acteurs de développement ont plaidé, lundi, à Addis-Abeba, pour des contributions déterminées au niveau national (CDN) beaucoup plus pertinentes, en vue de solutions globales à la problématique du changement climatique.
Addis-Abeba, 22 avr (APS) – Des chercheurs et acteurs de développement ont plaidé, lundi, à Addis-Abeba, pour des contributions déterminées au niveau national (CDN) beaucoup plus pertinentes, en vue de solutions globales à la problématique du changement climatique.
Ils participaient à un panel organisé dans la capitale éthiopienne, sur le thème “Cinquièmes pourparlers sur le climat et le développement en Afrique : une enquête critique sur les contributions déterminées au niveau national de troisième génération et les transitions justes pour l’Afrique”.
Ce panel a été organisé en prélude de la dixième session du Forum régional africain sur le développement durable (FRADD), dont l’ouverture officielle est prévue mardi à Addis-Abeba.
Les CDN font référence aux engagements climatiques nationaux définis par les États dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.
Ces initiatives peuvent aider les pays africains à respecter leurs engagements à travers des mesures de protection des ressources naturelles, selon ces acteurs du développement, les
Ils soutiennent que certains projets financés “ne sont pas opportuns”.
De même estiment-ils que les contributions déterminées au niveau national doivent être davantage prises au sérieux dans les négociations, les politiques d’adaptation au changement climatique devant être considérées comme une priorité.
Selon Achil Yamen, chercheur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, les questions relatives aux négociations sur le climat ont évolué au fur et à mesure des conférences des parties sur le climat (COP) mais n’ont pas pris en compte les réalités africaines.
“L’idée de ces pourparlers est de recueillir les avis de tous ces acteurs qui n’ont pas pu participer aux COPS”, a précisé M. Yamen.
Il a fait observer que ce sont surtout “des experts consultants occidentaux qui étaient auteurs de ces outils comme la CDN, laquelle est déterminante pour évaluer l’objectif de 1,5 °C des émissions, alors que l’Afrique est loin des contributeurs de ces émissions de gaz à effet de serre”.
“Il faut compter sur d’autres sources d’énergie”
“Nous allons essayer de voir avec cette troisième génération de CDN comment prendre en compte la position de l’Afrique, faire en sorte qu’elle réussisse à s’adapter aux défis de son développement”, a assuré le chercheur.
Il considère que “l’Afrique doit compter sur ses ressources propres, car elle dispose de grands bassins d’eau électrique à valoriser pour faire les investissements nécessaires”.
De cette manière, “la réduction de la pauvreté passera par l’amélioration de l’offre énergétique verte”, afin de voir “dans quelle mesure mettre en place des outils permettant d’évaluer notre niveau d’émission et éviter que d’autres le fassent à notre place”, a poursuivi Achil Yamen.
Le chercheur note en outre que “la tendance mondiale est pour un mix énergétique, et il serait difficile pour l’Afrique d’y échapper”.
“Compte tenu de la variation des débits des barrages pour la production de l’énergie hydroélectrique en période d’étiage, il faut compter sur d’autres sources d’énergie telles que le gaz et l’énergie thermique, en y associant le solaire, l’éolien, voire le nucléaire”, a fait valoir M. Yamen.
Il a fait part, en plus, d’une “réelle volonté politique des États, pour que nous puissions réussir à nous prendre en main pour définir des stratégies reposant d’abord sur nous-mêmes”.
“C’est pourquoi nous parlons aujourd’hui de CDN de troisième génération, montées par les Africains”, a insisté M. Yamen.
Il appelle les pays concernés à “rester réalistes en s’inspirant de ce qui marche ailleurs pour prendre de l’envol”.